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Appendice 3 : Secteur informel : méthodes d'évaluation ont établi un taux réel de participation standard Mais, là encore, des critique naissent de cette approche. Car, le taux standard étant d'un autre pays et d' une autre année (année de base), il ne correspondrait donc pas forcément à la réelle ampleur du phénomène mesuré. Ne fait-il pas fi des divergences entre les pays et entre les époques. A ce propos, Adair (1985) critique le choix de l'année de référence. En ce qui concerne les enquêtes, on peut s'attendre là encore à obtenir des réponses biaisées. Toutefois selon Miller, Pommerhne et Frey (1981), étant donné que le fait d' utiliser les services d'une main-d'oeuvre non déclarée comporte moins de risque et entraîne, le cas échéant, des sanctions moins graves que l'offre de travail clandestin, on peut espérer des réponses moins ambiguës de la part de ceux qui achètent que de ceux qui vendent du travail dans le cadre de l'économie occulte. Certes, ceci revient à considérer l'environnement juridique et moral des répondants. II. 2.3.4. Traces dans la sphère monétaire (agrégats monétaires) II. 2.3.4.1. Type de coupure Le principe consiste à penser que l'augmentation du nombre de billets de banque de grosses coupures en circulation traduit un accroissement de l'économie occulte, exigeant par la même occasion des besoins croissants en $ liquide. Mais, cette méthode comporte trop de défauts flagrants pour être pertinente (Werner, Pommerehne et Frey, 1981). II.2.3.4.2. Approche de Cagan (1958) et réitérée par Gutmann (1977) Considérant que la totalité des transactions informelles sont réglées en numéraire, la différence entre la monnaie en circulation et les dépôts à vue dans les établissements bancaires serait un Isabelle Okouoyo, 1999 166
Appendice 3 : Secteur informel : méthodes d'évaluation indice de volume de l'économie informelle. Cette approche quelque peu simpliste, tend à ignorer que les monnaies (dollar américain et autres) sont fortement utilisées dans les transactions internationales (Fréchette, 1985), et d'autre part, qu'une partie des activités souterraines se transigent à l'aide d'autres moyens d'échange que l'argent (troc, entraide, etc.). Une autre hypothèse de ce modèle voudrait que le secteur informel (travail au noir et criminalité) résulte uniquement de la pression fiscale et des restrictions législatives. Au regard de notre analyse de la définition de l'économie informelle, cette explication est incomplète. La méthode de calcul comporte des faiblesses majeures. Par exemple, la vitesse de circulation des revenus occultes est considérée à tord être identiques à celle des revenus légaux. D'autre part, là aussi l'emploi d'une année de référence (1937-41) fait défaut, car elle implique à tord que pendant cette période l'économie clandestine n'existait pas. Or, par simple bon sens, on sait qu'en temps de guerre (avec ml contrôle de prise, toutes sortes d'autres restrictions et des impôts élevés), il y a toujours un marché noir plus ou moins important (Fréchette, 1985). II. 2.3.4.4. Approche de Feige (1979) Feige apporte quelques modifications à la méthode érigée par Gutmann, sans pour autant réussir à en dresser une meilleure estimation de l'économie informelle. Le principe fondamental consiste à penser que le PNB total (i.e. visible et invisible) fait l'objet de transactions monétaires sous la forme de numéraire et de dépôts à vue, de sorte qu'en rapportant ce PNB total au PNB visible, on obtiendrait le PNB résiduel provenant de l'économie irrégulière. S'appuyant sur l'équation de Fisher, il modifie certains hypothèses de la méthodes de Gutmann. Toutefois, les critiques portées sur l'approche de ce dernier demeurent valables pour celle de Feige. Isabelle Okouoyo, 1999 167
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Appendice 3 : Secteur informel : méthodes d'évaluation<br />
indice de volume de l'économie informelle. Cette approche quelque peu simpliste, tend <strong>à</strong> ignorer<br />
que les monnaies (dollar américain et autres) sont fortement utilisées dans les transactions<br />
internationales (Fréchette, 1985), et d'autre part, qu'une partie des activités souterraines se<br />
transigent <strong>à</strong> l'aide d'autres moyens d'échange que l'argent (troc, entraide, etc.).<br />
Une autre hypothèse de ce modèle voudrait que le secteur informel (travail au noir et criminalité)<br />
résulte uniquement de la pression fiscale et des restrictions législatives. Au regard de notre<br />
analyse de la définition de l'économie informelle, cette explication est incomplète.<br />
La méthode de calcul comporte des faiblesses majeures. Par exemple, la vitesse de circulation des<br />
revenus occultes est considérée <strong>à</strong> tord être identiques <strong>à</strong> celle des revenus légaux. D'autre part, l<strong>à</strong><br />
aussi l'emploi d'une année de référence (1937-41) fait défaut, car elle implique <strong>à</strong> tord que<br />
pendant cette période l'économie clandestine n'existait pas. Or, par simple bon sens, on sait<br />
qu'en temps de guerre (avec ml contrôle de prise, toutes sortes d'autres restrictions et des impôts<br />
élevés), il y a toujours un marché noir plus ou moins important (Fréchette, 1985).<br />
II. 2.3.4.4. Approche de Feige (1979)<br />
Feige apporte quelques modifications <strong>à</strong> la méthode érigée par Gutmann, sans pour autant réussir <strong>à</strong><br />
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penser que le PNB total (i.e. visible et invisible) fait l'objet de transactions monétaires sous la<br />
forme de numéraire et de dépôts <strong>à</strong> vue, de sorte qu'en rapportant ce PNB total au PNB visible, on<br />
obtiendrait le PNB rési<strong>du</strong>el provenant de l'économie irrégulière.<br />
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Toutefois, les critiques portées sur l'approche de ce dernier demeurent valables pour celle de<br />
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