Les chartes de la commune de Meaux, 1179-1222 - Bibliothèque ...

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- 43 - blissemens je oltroie a touz jours a nies hommes q'ufl sont de la Commune de Meaux quil soient quite de taille et dc plaît que Jan appelle general sauf mon droit par totos choses tant a ce qui appartient-a ma féauLe quant a ce qui appartient a mes ehevages. Et que ces choses soient fermes a touz jours au proieres de ceulx de la Commune en jura pour moi Oudars mes seneehaus que toutes ces choses diminué dans la proportion de 50 ou 60 à I. « En d'autres tennes. ditM. Gaston Paris, il faut, pour obtenir la valeur réelle d'une monnaie ancienne, multiplier par 50 le elrifi'e de francs bu de centimes correspondant à celte somme. Ainsi, quand joli nous dit que la rançon «un chevalier fut estimée à 300 livres tournois (la livre tournois valait environ 20f..), nous ne devons pas croire que cette somme fut équivalente à 2,000 (r. de notre monnaie actuelle'; il faut multiplier ce dernier chiffre par 50 et' entendre que cette rançon équivaudrait A 100,000 (r. » (G. Paris, article Monnaie du Glossaire technique des extraits des eln'oniqucnrs fiançais publié chez Hachette, 1892.) Par conséquent il nous faudrait, multiplier par Sole chiffre de 2,800 (r. représentant la redevance desMeldois, ce qui atteint le chiffre respectable de 140,000 fr. Nous sommes loin des 3.780 (r. indiqués par Carre. D'après Ni. d'Arbois de Jubainville, la livre valait sous I'lenri le Libéral 21fr. 68, le sou 1fr. 08. La livre de saint Louis ne valait clim 20 fi'. 77 ou 20 û'. 26. (Cf.aussi de Wailly. édition de Villehardouin et de Joinville, et mémoires Sur le système monétaire de saint Louis et sur les variations de la livre tournois.) chevages, les droits de chef et rie corps, dont il a déjà été question. Cette traduction répondrait à capitalia, mais je texte latin du ms. (le Thon Porte ad eastclle. - Et que ces choses..., Et pour que ces choses.,, soient fermement établies, conformément aux désirs des gens de la Commune.,. proieres, prières. en jura pour moi Oudars mes senechaus... en jura pour moi, e juré e* 'non nom Oudûrt mon sénéchal quo.. Je restitue ici le vrai texte. Carra donne: en jura par moi ou d'un de mes séndohaux que.. ' Cela ne s'eut rien dire, hies senechazis est un singulier comme mon sénéchal. Eu etlèt le sénéchal était un officier unique, sorte de factotum du seigneur féedal. C'est lin qui était chargé de transmettre ses volontés aux vassaux. (Cf. héon (Dantier, la Chevalerie, 562.) Le comte de Champagne n'avait pas à la (ois plusieurs sénéchaux, le sénéchal de Navarre'devant être considéré .a flocliard, (lui n'a pas compris davantage ce passage. donne (lnnS le nis. Chardon: eu jura par moy, en dora, ce qui nô signifie rien. Notre correction d'après le rus, des Archives nationales (KE, 1066) n'est 'loue pas sans importance. Mais je suis étonné de voir Oudai't, sans doute Oudart d'Au?noy, qualifié du tilre de sénéchal en 1222. A cette époque il

- 44 - seiont a touz jours si coin elles sont contenues en. ceste eliartre, et je les conforme de mon sec). Ces lettres furent, t en lait (le lincarnacion nostre Seigneur mit deux cent vingt deux ou mois de Na3' et furent donnees n Prouvins par la main de Guillaume le chancelier. semble, d'après M. d'Arbois de Jubainvillie, que les fohetions de sénéchal ôtaient exercées par Simon de Joinville, père de l'historien, tandis que le titre de maréchal est donné à Oudart dans les Chartes de 1206 à 1221. L'hérédité de la sénéchaussée de Champagne, ayant été fort contestée (voir Catalogue des actes, u°° 861, 11 21, 1630, 1631), ne fut reconnue par Thibaut IV qu'en juillet 1226 (no 4720 du Cat.). A l'époque de la Charte de Meaux (niai 4222, les fonctions de sénéchal étaient exercées, comme le prouve le texte, par Oudart, peut-être en qualité d'intérimaire. En effet, Simon de Joinville, après avoir pris parti pour Erard de Brienne contre Blanche et Thibaut, avait suivi.Jean 'le Brienne en Palestine, et il assistait à la prise de Damiette en 1219 (Joinville. édit. Didot, cxxxiv). fi était de retourne 1221, coninie le prouve la pièce n° 4333 du Catalogue, 'liais il ne reprit sans doute pas immédiatement ses fonctions de sénéchal, puisque la pièce n° 1320 du Catalogue i'eniet encore on question on 1226 la question de l'hérédité de cette charge. - Guillaume le chancelier. li avait succédé à Remy, devenu évêque (le Pampelune eu 1220. Guillaume parait avoir été chanoine de Saint-Martin de Tours et prévôt de Chablis. On le voit exercer les fonctions de chancelier pour la première fois dans mie Charte d'avril 1222 et pour la dernière dans un acte de décembre 1232.

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seiont a touz jours si coin elles sont contenues en. ceste<br />

eliartre, et je les conforme <strong>de</strong> mon sec). Ces lettres furent, t<br />

en <strong>la</strong>it (le lincarnacion nostre Seigneur mit <strong>de</strong>ux cent vingt<br />

<strong>de</strong>ux ou mois <strong>de</strong> Na3' et furent donnees n Prouvins par <strong>la</strong><br />

main <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume le chancelier.<br />

semble, d'après M. d'Arbois <strong>de</strong> Jubainvillie, que les fohetions <strong>de</strong> sénéchal<br />

ôtaient exercées par Simon <strong>de</strong> Joinville, père <strong>de</strong> l'historien, tandis que le<br />

titre <strong>de</strong> maréchal est donné à Oudart dans les Chartes <strong>de</strong> 1206 à 1221.<br />

L'hérédité <strong>de</strong> <strong>la</strong> sénéchaussée <strong>de</strong> Champagne, ayant été fort contestée (voir<br />

Catalogue <strong>de</strong>s actes, u°° 861, 11 21, 1630, 1631), ne fut reconnue par<br />

Thibaut IV qu'en juillet 1226 (no 4720 du Cat.). A l'époque <strong>de</strong> <strong>la</strong> Charte<br />

<strong>de</strong> <strong>Meaux</strong> (niai 4222, les fonctions <strong>de</strong> sénéchal étaient exercées, comme le<br />

prouve le texte, par Oudart, peut-être en qualité d'intérimaire. En effet,<br />

Simon <strong>de</strong> Joinville, après avoir pris parti pour Erard <strong>de</strong> Brienne contre<br />

B<strong>la</strong>nche et Thibaut, avait suivi.Jean 'le Brienne en Palestine, et il assistait à<br />

<strong>la</strong> prise <strong>de</strong> Damiette en 1219 (Joinville. édit. Didot, cxxxiv). fi était <strong>de</strong><br />

retourne 1221, coninie le prouve <strong>la</strong> pièce n° 4333 du Catalogue, 'liais il ne<br />

reprit sans doute pas immédiatement ses fonctions <strong>de</strong> sénéchal, puisque <strong>la</strong><br />

pièce n° 1320 du Catalogue i'eniet encore on question on 1226 <strong>la</strong> question <strong>de</strong><br />

l'hérédité <strong>de</strong> cette charge. -<br />

Guil<strong>la</strong>ume le chancelier. li avait succédé à Remy, <strong>de</strong>venu évêque (le<br />

Pampelune eu 1220. Guil<strong>la</strong>ume parait avoir été chanoine <strong>de</strong> Saint-Martin<br />

<strong>de</strong> Tours et prévôt <strong>de</strong> Chablis. On le voit exercer les fonctions <strong>de</strong> chancelier<br />

pour <strong>la</strong> première fois dans mie Charte d'avril <strong>1222</strong> et pour <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière dans<br />

un acte <strong>de</strong> décembre 1232.

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