Les chartes de la commune de Meaux, 1179-1222 - Bibliothèque ...

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en sa hcs.oingne., il ne revanroi L mie de son oeuvre - polir
son sarenient faire ne ne cherra enpoine, mais puisflui! SerOit
revcnuz il en seroit admonestez souffisamniant convenablement
il feroit le sarement. Se la Commune pour made on
/ polir estour ou pour autre chose faisait, (aille ou mise ou ni
.mettroit riens dc ehosequi appartenist a fief. Nuls tics ehastelleries
dantour de Meaux ne se Puet inclUt ci) la Commune
se nest par moi. De la jousliee et dou forfait qui est estaby
de larreein de murtre de rapt de arsion il sera en mon jugement
et en ma ordonnance et cil qui ces forfail.z feroit serait
équivalent à catere e promittere, obligera se coram judiec rom qltaJn pica,
se fa.etusum, t:erbi qratia furaturum, testes adductnru,n, «ut duale jus
suvm probaturum. L'expression adhlan]ite Sacra,nCntsø2,. que Ducange
commente ainsi cavera se carte die et certb lace juraturum eut testes
addueturun,, signifie promettre ou s'obliger de faire serment. (Lex Sauce.
- lit. 39.) Le moyeu âge connaissait le verbe «rami,. Araniir bataille,
c'était promettre de subir l'épreuve du combat judiciaire. On trouve
arraminatio dans une Charte do Philippe Il, roi de Franco (1209)
et en français arremim cal et arrement dans le mênie sens. Enfin Dueange
cite cette phrase du eartulaire de Dijon qui reproduit textuellement l'article
de la Charte communale de Meaux :Si quis sacramentum alicni facere
,lebue,it et asile adran,jtionem sacramenti, se in negotium s1t]tnl ituruiji
dirent, propter jjlud faciendum de itinere site non rejnanebit... secl
postquam redienit... CharnU. Jiivion., P. 2. Le dict. de M. Godetroy
demie au verbe arramir le sens de pro,bettre pan serment. Ce mot, comme
le mot erra me cf. Leurière, Glossaire du droit français) et leurs équivalents
latins, n trot) emb,urassé les érudits pour que nous prétendions
fournir une solulién définitive.
Rochard et Carro ont, à tort, écrit non eniissenient et rcvenïsse,,ient. Le
met ren]unisseinent, que nous avons eopiê textuellement dans le manuscrit
des Archives nationales (EK, 1066),, ne se trouve pas dans le dictionnaire
Godefroy. Il'est vraisemblable que ces fluctuations d'orthographe indiquent
lui mot dont le sens étymologique était perdu dès le moyen ûge.
li ne revanroit mie, il ne reviendrait pas.
ne ne cherra en poine, ni ne cherra.,. ne tombera pas, ne sera pas
lais en peine, ne sera pas inquiété.
pour mayde ou pour estour, pour me prêter aide ou pou]' entreprise,
expédition (estur, esteur et estor). Maijdc est pour nia oydc,
taille ou mise, contributions et cotisations par collectes.
arsion, action de brûler, incendie, du verbe ardoi,, brûler.