Les chartes de la commune de Meaux, 1179-1222 - Bibliothèque ...

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laminent en 1117, lorsque Henri libère la Maison-Dieu de Provins de tonte
coutume et de toute taille. On le retrouve jusqu'en 1180.
24. Tecelinus de Clareyo, Técelin de Clérey, est témoin en 4171 (n' 192),
à Sézanne Henri donne à Tinhaut. Révelard, dont nous parlons ensuite,
toutes ses possessidns à Monthayon, etc. en 1172 (no 201), à Provins tienri
approuve la cession faite à l'abbaye de Saint-Médard de Soissonrpar Nicolas
de Basoche Ç en 1113 (n' 214), à Troyes : Henri approuve 1111e donation à
l'abbaye de Pontigny; en 1179 (n' 304), à Troyes, il est témoin de la Charte
communale de Meaux.
21. Tlieobaldus Revelardus ou Revelarz, Thibaut Révôlard. Il est
témoin en 1171 (n' 191), à Provins, Henri confirme des donations faites ans
Templiers (n o 102), à Troyes, Henri déclare que les acquéreurs de terres
situées dans la seigneurie de Dainery paieront à l'abbaye Saint-Nédard de
Soissons les censives attachées à ces terres et dues à ladite abbaye en 1172,
(n' 201, cité 'plus haut) (n' 204), à Troyes, donation au prieuré -de Saint-Jeanen-ChAtel
en 1417 (n' 12), à Sézanne, transaction entre l'abbaye de Clicminet'
et les gens de Maurupt en 1178 (no 281), à Clcâteau-Thierr y, approbation
des acquêts de l'abbaye de Prémontré; (n' 290), à Troyes, donation k
Moutier tir enfin à Menus, en 1119. La Charte n° 204 nous apprend
qu'il était laie.
26. Adam Brulena, d'après letexte des Archives nationaleè. Faut-il restituer
Bridena, d'après d'Arbois de Jubninville? La Charte n' 296 de l'année
1179 (comme celle de Meaux) en faveur de l'abbaye de Saint-Martin d'Hernay
porte eues le même auteur Adatno T,'udena. Ce témoin figure en 1117
(no 272), à l'occasion d'une transaction entre l'abba ye de Clietisinon et les
hommes de Maurupt ; eu 1178 (n' 290), dans une donation de Ulmes à l'abbaye
de Montier la Celle enfin en 1179 (n' 29G). II parait encore après la
mort du comte Henri 1er dans une pièce de 1161. llrusse] alu Balena,
27. Artaudus camerarius, Artaud le chambrier. Le chambrier ôtait
un des grands officiers du comte (avec le sénéchal, le connétable, le maréchal
et le bouteiller). Il rémplissait les délicates fonctions de trésorier.
C'était le ministre des finances du comte. Il est à remarquer qu'il ne porte
ici que son titre camerarius. On le trouve dans une Charte do 1116
(n' 253 bis), désigné sous le nom d'Ertaud de Nogent, chambrier du comte
Henri, Erlaudus de Nûgento, concitis Ifenrici carnerarius. Il figure éga'
lement en 1482 (n' 327) comme témoin d'une Charte de la comtesse Marie, et
il est appelé A'l&ldus de Nojant. Cependant il me parait ne pas' avoir été
gentilhomme, comme le prouve un chapitre du sire de Joinville que je crois
important de citer lei. Les princes trouvaient le plus souvent dans la bourgeoisie
les honnêtes .conseillers auxquels ils cénflaient l'administration de
leurs finances. Voici te récit de Joinville « Houris cuens de Cbnnipaingne et
de Brie.., fut appelez Fleuris li Larges; et dut bien ainsi estre appelez, car
Il fut larges à Dieu et au siècle: larges à Dieu, sicommeil appiert à l'eghse