La plus grande centrale solaire des Alpes suisses aux Diablerets

La plus grande centrale solaire des Alpes suisses aux Diablerets La plus grande centrale solaire des Alpes suisses aux Diablerets

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6 Publicité IMMO Un cours pour optimiser son chauffage «Chauffez futé» • L’Office fédéral de l’énergie organise pour la quatrième fois, dans toute la Suisse romande, un cours destiné à économiser l’énergie de chauffage. « Dans un bâtiment, il est important d’optimiser les installations techniques, ce qui permet dans un second temps de faire baisser la consommation énergétique.» Pour Marc Tillmanns, chef de l’agence Minergie romande, basée à Fribourg, il est possible, comme l’ont prouvé deux études indépendantes, d’économiser sur une année entre 6% et 8% d’énergie si l’on règle correctement son chauffage. Ce qui est loin d’être négligeable lorsque l’on sait qu’en Suisse, la quantité d’énergie utilisée pour chauffer les bâtiments représente la moitié de l’énergie totale consommée. Dans le but de reponsabiliser le plus de monde possible, et avant tout les concierges et propriétaires, l’Office fédéral de l’énergie (OFEn) et la Conférence romande des délégués à l’énergie ont confié à Marc Tillmanns l’organisation d’un cours baptisé «Chauffez futé» et qui se déroule cette année pour la quatrième fois. Jus- qu’en février prochain, ce sont ainsi plus de vingt-cinq demijournées de cours qui sont organisées dans plusieurs villes romandes. «Le taux de participation en hausse à chaque session, plus de 800 participants à ce jour, démontre à lui seul l’intérêt des concierges, gérances, propriétaires privés ou encore pouvoirs publics pour qui ce cours apporte des solutions pratiques et applicables de suite pour optimiser le fonctionnement de l’installation de chauffage» se réjouit Marc Tillmanns. Trouver les faiblesses L’hiver approchant, ce sont les mêmes refrains que de nombreux locataires vont entonner: «Il fait trop chaud» pour les uns, «il fait trop froid» pour les autres. Certains appartements semblent en effet ne jamais être à la bonne température. Le but de «Chauffez futé», c’est justement d’éviter ce genre de situation. «D’autant plus que le grand public est de plus en plus conscient des problèmes liés au développement durable et que les coûts de l’énergie ont ces dernières années doublé», souligne Marc Tillmanns. Questions de base Le but du cours est d’abord de trouver les faiblesses d’une installation de chauffage. A l’aide d’une documentation qui leur est remise et d’une présentation informatique, les participants apprennent les gestes à ne pas oublier en début de saison de chauffage, durant celle-ci et à la fin de l’hiver. «Nous répondons en fait aux premières questions que peuvent par exemple se poser les concierges afin que ces derniers puissent devenir des intermédiaires entre les locataires et les Un bien portant qui s’ignore PULLY / SUD Résidence La Pergola Appartements en PPE dès 150 m 2 Situation exceptionnelle, à deux pas du lac et proche des commodités Endroit calme et hors nuisances Dégagement sur le lac et les Alpes • Dès CHF 1’250’000.– Réf 470-09 VENTE SUR PLANS - PARKING EN SUS PULLY Résidence L’Avenir Appartements/villas en PPE dès 174 m 2 Situés dans un quartier résidentiel sans nuisances et proche des commodités Choix des finitions Livraison début 2008 • Dès CHF 1’300’000.– Réf 384-08 PARKING EN SUS REGIONAL P 18 Date 19.10 N C M J professionnels.» Que faire lorsqu’un immeuble est trop froid? En partant de cet exemple fréquent, Marc Tillmanns explique qu’il faut commencer par se poser des questions de base: «Estce que le bâtiment est bien isolé?» «Est-ce que la courbe de chauffage (production d’eau chaude pour les radiateurs selon la température extérieure) est correctement réglée?» «Est-ce que les fonctions comme l’abaissement nocturne du chauffage ne fonctionnent pas à l’envers?» Economie de 280 mios de litres A ces premières interrogations s’ajoutent des contrôles qu’il faut mener chaque automne: contrôler que l’heure affichée par les installations soit juste, vérifier que les vannes ne soient pas grippées, que les radiateurs ne contiennent pas d’air, ou que l’équilibrage hydraulique soit correct afin que le premier étage de l’immeuble ne soit pas surchauffé tandis que les locataires du dernier tremblent de froid. Une cheminée ouverte, petit détail auquel on ne pense pas forcément, peut de même être un véritable aspirateur à chaleur lorsqu’elle ne fonctionne pas. L’OFEn, à travers son programme SuisseEnergie, vise l’optimisation des dépenses énergétiques tout en favorisant les énergies durables. En ce qui concerne le mazout, c’est une économie annuelle de 280 millions de litres qui est visée. Le cours «Chauffez futé» est ainsi un maillon essentiel de cette politique qui, grâce à la forte médiatisation dont bénéficient les problématiques liées au développement durable, est plus que jamais au centre des débats tant sociétaux que politiques. Stéphane Gobbo/La Liberté Suisse • Stéphane Garelli a donné une conférence passionnante sur les défis économiques actuels Le 11 septembre 2007, au Centre Patronal, à Paudex (VD), l’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI) a tenu sa 64e Assemblée générale des délégués, en présence de 200 personnes, dont de nombreux invités. Lors de la partie statutaire, elle a passé en revue les divers dossiers d’actualité dont elle s’occupe (Lex Koller, pratique Dumont, aménagement du territoire, droit du bail, etc.) et les nombreuses possibilités de formation qu’elle offre, y compris un nouveau master en gestion immobilière, en collaboration avec la HEG de Fribourg. A l’issue de l’Assemblée, les personnes présentes ont pu entendre une brillante et passionnante conférence du Pr Stéphane Garelli, qui s’est demandé si la Suisse n’était pas un «malade bien portant»: d’un côté, on lui trouve de nombreuses affections, mais de l’autre, les chiffres sont excellents (taux d’emploi et balance des comptes courants notamment). M. Garelli a plaidé pour que la Suisse redirige ses efforts vers les puissances émergentes et attire de nouveaux investissements. Mais il faut aussi agir à l’interne, en simplifiant les procédures de décision, les règlements, en investissant dans les infrastructures, en préservant la fiscalité et en visant autant la justice économique que la justice sociale. Nous devons retrouver le goût de la décision, le goût du risque et avoir de l’ambition! Finalement, la Suisse serait plutôt un «bien-portant qui s’ignore»... Repères Le Régional / Jeudi 18 - vendredi 19 octobre 2007 / No 392 «Chauffez futé!» Jusqu’en février 2008, le cours «Chauffez futé» est organisé dans neuf villes romandes. L’inscription coûte 90 francs et doit se faire au plus tard dix jours avant le cours (026 305 27 63). Dès dix personnes, possibilité d’organiser un cours à une autre date. Guides pratiques à télécharger sur le site de l’OFEn (www.bfe.admin.ch). Energie solaire L’agence Swisssolar romande propose de son côté différents cours destinés aux architectes («Architecture et intégration des installations solaires dans l’environnement bâti», le 30 oct. à Neuchâtel) ou aux propriétaires et professionnels du bâtiment («Energie solaire sous toutes ses formes», le 22 oct. Genève et le 25 à Lausanne). Rens: 026 321 53 38. Vers une pénurie structurelle de logements ? Raréfaction • une étude alarmante de la BCV montre qu’une pénurie importante de logements s’annonce d’ici à 2010. Les propriétaires de terrains ont une forte tendance à thésauriser... Avec 40% (17 milliards de francs) de son portefeuille lié aux crédits immobiliers et aux secteurs économiques qui leur sont proches, la BCV a mandaté son observatoire de l’économie vaudoise pour une étude approfondie du secteur. Paul Coudret, conseiller économique a mené l’enquête avec Yvan Schmidt, responsable de l’analyse du marché immobilier. Leur analyse, publiée début octobre se trouve aux antipodes de celle du Scris, (service cantonal de la statistique) publiée, elle, en 2003. L’ennui est que l’analyse de 2003 sert de base à l’élaboration en 2010 du plan directeur cantonal qui risque bien de ne pas correspondre aux besoins réels. Le fait est que le Scris s’est, à l’époque basé sur des données fournies par les communes. Données souvent lacunaires, très anciennes, voire inexistantes. Ces estimations ont conclu à un réservoir de terrains à bâtir suffisant pour répondre à la demande des 100’000 nouveaux habitants qui arriveront dans le canton d’ici à 2020. L’étude de la BCV par contre arrive à la conclusion que ces terrains répertoriés ne sont pas à vendre! Les propriétaires sont, dans l’ensemble peu disposés à se séparer de leurs biens, préférant thésauriser sur du «dur» plutôt que du volatile comme c’est parfois le cas avec la bourse. Près de 80% des propriétaires ne sont pas disposés à vendre leurs biens. Goulet d’étranglement La question des terrains disponibles varie fortement d’une région à l’autre mais est présente sur l’ensemble du canton (voir extrait de l’étude en page 7) PAO Attention compléter. Si les loge- LUTRY / SUD Appartement/villa en duplex 4 1 /2 pièces, env. 125 m 2 + jardin d’hiver habitable env. 11 m 2 et jardin terrasse env. 90 m 2 richement arboré. Bel environnement au cœur d’un parc soigné et entretenu • Dès CHF 1’350’000.– Réf 505-09 Y COMPRIS PARKING GARAGE DOUBLE ments manquent et que les propriétaires ne veulent pas vendre il y a goulet d’étranglement et par conséquent une augmentation sur les prix. Il peut également se traduire par un frein à la croissance de la population qui s’en ira sur d’autres cantons ou en France voisine. Enfin, les villas individuelles vont gentiment passer à des objets de luxe. La densification de la construction étant à l’ordre du jour, on voit aujourd’hui des maisons de trois étages et six appartements fleurir là où il y a 50 ans encore, on aurait obtenu le droit de construire une villa et encore, sans une verrière. Pully en est un bon exemple, il suffit de traverser l’Avenue C.F. Ramuz pour s’en rendre compte. Les zones les plus touchées sont naturellement Lausanne, la Côte et la Riviera où les prix sont extraordinairement élevés. Par contre il est encore possible de trouver terrains et villas dans la Broye, dans les Alpes vaudoises et dans le Chablais et, dans une moindre mesure dans le Nord Vaudois. Forcer à vendre? Si la pénurie prend des proportions inacceptables, il n’est pas exclu qu’un recours à une taxation soit envisagé. Peut-être aussi que le Plan directeur cantonal (PDc) reverra sa planification à long terme en envisageant une densification du territoire plus importante. Peut-être aussi, mais l’étude n’en parle pas, que la Suisse devra, comme dans tous les pays en développement, envisager davantage de quartiers où prendront place des gratte-ciels? Nb (voir en annexe un extrait de l’étude sur la question du terrain disponible) LUTRY Les Diamants du Léman Villa/appartements en PPE dès 162 m 2 avec jardins privatifs Belle parcelle avec vue exceptionnelle Finitions haut de gamme Label Minergie • Dès CHF 1’420’000.– Réf 485-09 VENTE SUR PLANS - PARKING EN SUS

Le Régional / Jeudi 18 - vendredi 19 octobre 2007 / No 392 La question du terrain disponible sur Vaud L’étude résume ce délicat problème de la manière suivante: En bref Les réserves théoriques sont suffisantes pour répondre aux besoins. Mais il y a une pénurie de terrains avérée, par exemple dans le district de Nyon. La thésaurisation du sol devient un problème réel. Diverses raisons conduisent les propriétaires à garder du terrain à bâtir vierge ; dès lors, une proportion importante des parcelles à bâtir n’est pas à vendre. Par conséquent, celles-ci sont indisponibles. Cette situation peut avoir plusieurs effets : sur la population attendue dans le canton, en raison de l’insuffisance de terrains disponibles à court terme; sur les prix ; et, en général, sur la santé économique des secteurs de l’immobilier et de la construction. En effet, la thésaurisation des terrains implique une diminution de l’offre de parcelles destinées à l’habitation individuelle. L’élément de base de l’immobilier, sa « matière première », est le terrain. Au-delà de considérations économiques telles que le climat de consommation ou le coût de l’argent, il est nécessaire de disposer d’une offre suffisante en terrains, non seulement pour pouvoir répondre à la demande, mais également pour éviter une hausse trop importante des prix. Les terrains disponibles dans le canton Théoriquement disponibles La carte ci-après permet d’identifier les surfaces à bâtir légalisées, recensées au début 2005. A noter toutefois que, pour certaines localités, la situation effective n’était pas encore numérisée à ce moment. Ce sont alors les derniers chiffres connus qui figurent dans ce recensement. Il faut savoir aussi que le recensement des surfaces disponibles est parfois ancien (dans 47 communes, il est antérieur à 2000 et remonte parfois même jusqu’à 1994) ou n’a pas été validé, comme c’est le cas pour 24 communes, ou encore n’existe pas dans cinq communes, ce qui rend l’évaluation impossible. Dès lors, même si de nouveaux terrains constructibles pourraient avoir été mis en zone dans certaines communes, la surface de territoire représentée ici est une vision « généreuse » de la réalité. En outre, chaque région ne peut pas être comparée de manière absolue car l’évaluation faite ici n’intègre pas les coefficients d’utilisation du sol (CUS) respectifs des zones. Les territoires identifiés sur cette carte représentent des surfaces considérées comme disponibles au début 2005. A noter que, début 2003, ainsi que le relève la documentation du Plan directeur cantonal, ces surfaces étaient alors considérées comme suffisantes pour répondre au double, voire au triple des besoins prévisibles au cours des quinze prochaines années, et ceci pour tout le canton. Ce postulat admet un taux de thésaurisation du sol (terrains non mis en vente par leurs propriétaires) de 20% de la surface totale disponible. Voir figure. Du terrain au plancher Une fois la quantité de terrain disponible établie, il faut passer à un autre niveau d’analyse : la représentation de ce terrain traduite en surface de plancher habitable. Il est d’ailleurs intéressant de faire une projection de cette réserve à plus court terme en se basant sur la réalité actuelle. Cette projection tient compte du taux de thésaurisation précédemment mentionné (20%). Pour évaluer le rapport entre la demande et l’offre en matière de surface de plancher habitable, la surface moyenne par habitant considérée est de 50 m2, soit environ 100 m2 par ménage, compte tenu de la taille moyenne des ménages (2,2 personnes). Le plancher disponible a été évalué par le biais d’un CUS moyen disponible de 0,4 pour tous les districts, sauf Lausanne et l’Ouest lausannois, où un CUS moyen de 1,0 a été retenu. La surface de plancher identifiée est ensuite pondérée à raison de 0,85, de manière à se rapprocher au mieux de la surface de plancher nette. Enfin, la date de 2010 a été retenue pour définir l’évolution du marché à court terme, correspondant aux projections détaillées disponibles en matière de croissance de population. Cette date représente par ailleurs un délai plausible pour la prise d’effet du nouveau PDCn. La graduation est ici restituée (voir carte) PAO Attention figure 16 en quantifiant la surface nécessaire pour répondre à la demande. Ainsi, même les régions les moins bien loties en matière de disponibilités, à savoir les districts de Nyon et Morges, détiennent des réserves leur permettant d’offrir entre 2,2 à 4 fois la surface indispensable pour construire le logement nécessaire à la population prévue. Si l’on se fonde sur ces observations, on peut ainsi estimer que la transition devrait se faire harmonieusement jusqu’à ce que le nouveau PDCn prenne ses effets, c’est-à-dire jusqu’à ce que de nouvelles surfaces soient mises à disposition suite à l’identification des besoins de développement futurs. En outre, il apparaît clairement que le terrain serait suffisant s’il était utilisé en tenant compte d’une densification favorisant l’habitat collectif. Problématique Mettre en place un recensement régulier des terrains à bâtir disponibles et de leurs CUS respectifs. Extrait de l’étude BCV «Vers une pénurie structurelle de logements» L’entier du document peut être consulté sur www.bcv.ch REGIONAL P 19 Date 19.10 N C M J Certes, le PDCn (Plan Directeur Cantonal) aborde cet aspect des choses. La difficulté de l’allocation des ressources tient à deux facteurs : d’une part, la possibilité de déterminer le territoire effectivement disponible et, d’autre part, l’évaluation des besoins probables en terrains sur les quinze prochaines années. A cela s’ajoutent différents axes stratégiques à intégrer dans la réflexion, tels que les orientations urbanistiques, la lutte contre la pollution et d’autres sujets-clés identifiés par le canton et la Confédération. L’étude de ces éléments est proposée en plusieurs étapes : l’identification des réserves de terrains théoriquement disponibles; l’évaluation de leur disponibilité réelle; l’examen des conséquences possibles d’un éventuel manque de terrains. Disponibles pour les nouveaux ménages en 2010 La carte suivante permet de faire ressortir la surface de terrain constructible disponible par rapport au nombre de nouveaux ménages prévus à l’horizon de 2010. Cette estimation tient compte d’une déduction du terrain considéré comme indisponible en raison de sa thésaurisation théorique, soit 20% de la surface totale. L’estimation de la surface de terrain théoriquement disponible pour chaque nouveau ménage prévu met en évidence l’offre théorique des districts de Morges et Nyon entre 540 et 799 le m2, relativement basse sachant que ces territoires comprennent une forte proportion de terrains dévolus à de l’habitat individuel. Bien évidemment, ces territoires sont un panachage de différentes zones permettant de construire avec des densités parfois élevées. Pour le reste du canton, en particulier pour les districts d’Aigle et de la Broye / Vully, les surfaces disponibles semblent très généreuses. Afin d’obtenir une meilleure perception des disponibilités effectives, l’observation suivante se base sur des CUS moyens. 7 IMMO

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Un cours pour optimiser son chauffage<br />

«Chauffez futé» • L’Office fédéral de l’énergie organise pour la quatrième fois, dans toute la<br />

Suisse romande, un cours <strong>des</strong>tiné à économiser l’énergie de chauffage.<br />

«<br />

Dans un bâtiment, il est important<br />

d’optimiser les installations<br />

techniques, ce qui permet<br />

dans un second temps de faire<br />

baisser la consommation énergétique.»<br />

Pour Marc Tillmanns, chef<br />

de l’agence Minergie romande,<br />

basée à Fribourg, il est possible,<br />

comme l’ont prouvé deux étu<strong>des</strong><br />

indépendantes, d’économiser sur<br />

une année entre 6% et 8% d’énergie<br />

si l’on règle correctement son<br />

chauffage. Ce qui est loin d’être<br />

négligeable lorsque l’on sait<br />

qu’en Suisse, la quantité d’énergie<br />

utilisée pour chauffer les bâtiments<br />

représente la moitié de<br />

l’énergie totale consommée.<br />

Dans le but de reponsabiliser le<br />

<strong>plus</strong> de monde possible, et avant<br />

tout les concierges et propriétaires,<br />

l’Office fédéral de l’énergie<br />

(OFEn) et la Conférence romande<br />

<strong>des</strong> délégués à l’énergie ont<br />

confié à Marc Tillmanns l’organisation<br />

d’un cours baptisé «Chauffez<br />

futé» et qui se déroule cette<br />

année pour la quatrième fois. Jus-<br />

qu’en février prochain, ce sont<br />

ainsi <strong>plus</strong> de vingt-cinq demijournées<br />

de cours qui sont organisées<br />

dans <strong>plus</strong>ieurs villes<br />

roman<strong>des</strong>. «Le t<strong>aux</strong> de participation<br />

en hausse à chaque session,<br />

<strong>plus</strong> de 800 participants à ce jour,<br />

démontre à lui seul l’intérêt <strong>des</strong><br />

concierges, gérances, propriétaires<br />

privés ou encore pouvoirs<br />

publics pour qui ce cours apporte<br />

<strong>des</strong> solutions pratiques et applicables<br />

de suite pour optimiser le<br />

fonctionnement de l’installation<br />

de chauffage» se réjouit Marc Tillmanns.<br />

Trouver les faiblesses<br />

L’hiver approchant, ce sont les<br />

mêmes refrains que de nombreux<br />

locataires vont entonner:<br />

«Il fait trop chaud» pour les uns, «il<br />

fait trop froid» pour les autres.<br />

Certains appartements semblent<br />

en effet ne jamais être à la bonne<br />

température. Le but de «Chauffez<br />

futé», c’est justement d’éviter ce<br />

genre de situation. «D’autant <strong>plus</strong><br />

que le grand public est de <strong>plus</strong> en<br />

<strong>plus</strong> conscient <strong>des</strong> problèmes liés<br />

au développement durable et<br />

que les coûts de l’énergie ont ces<br />

dernières années doublé», souligne<br />

Marc Tillmanns.<br />

Questions de base<br />

Le but du cours est d’abord de<br />

trouver les faiblesses d’une installation<br />

de chauffage. A l’aide d’une<br />

documentation qui leur est<br />

remise et d’une présentation<br />

informatique, les participants<br />

apprennent les gestes à ne pas<br />

oublier en début de saison de<br />

chauffage, durant celle-ci et à la<br />

fin de l’hiver. «Nous répondons en<br />

fait <strong>aux</strong> premières questions que<br />

peuvent par exemple se poser les<br />

concierges afin que ces derniers<br />

puissent devenir <strong>des</strong> intermédiaires<br />

entre les locataires et les<br />

Un bien portant qui s’ignore<br />

PULLY / SUD<br />

Résidence <strong>La</strong> Pergola<br />

Appartements en PPE dès 150 m 2<br />

Situation exceptionnelle, à deux pas du lac<br />

et proche <strong>des</strong> commodités<br />

Endroit calme et hors nuisances<br />

Dégagement sur le lac et les <strong>Alpes</strong><br />

• Dès CHF 1’250’000.– Réf 470-09<br />

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PULLY<br />

Résidence L’Avenir<br />

Appartements/villas en PPE dès 174 m 2<br />

Situés dans un quartier résidentiel sans<br />

nuisances et proche <strong>des</strong> commodités<br />

Choix <strong>des</strong> finitions<br />

Livraison début 2008<br />

• Dès CHF 1’300’000.– Réf 384-08<br />

PARKING EN SUS<br />

REGIONAL P 18 Date 19.10 N C M J<br />

professionnels.» Que faire lorsqu’un<br />

immeuble est trop froid?<br />

En partant de cet exemple fréquent,<br />

Marc Tillmanns explique<br />

qu’il faut commencer par se<br />

poser <strong>des</strong> questions de base: «Estce<br />

que le bâtiment est bien<br />

isolé?» «Est-ce que la courbe de<br />

chauffage (production d’eau<br />

chaude pour les radiateurs selon<br />

la température extérieure) est<br />

correctement réglée?» «Est-ce<br />

que les fonctions comme l’abaissement<br />

nocturne du chauffage<br />

ne fonctionnent pas à l’envers?»<br />

Economie de 280 mios de litres<br />

A ces premières interrogations<br />

s’ajoutent <strong>des</strong> contrôles qu’il faut<br />

mener chaque automne: contrôler<br />

que l’heure affichée par les installations<br />

soit juste, vérifier que les<br />

vannes ne soient pas grippées,<br />

que les radiateurs ne contiennent<br />

pas d’air, ou que l’équilibrage<br />

hydraulique soit correct afin que<br />

le premier étage de l’immeuble<br />

ne soit pas surchauffé tandis que<br />

les locataires du dernier tremblent<br />

de froid. Une cheminée<br />

ouverte, petit détail auquel on ne<br />

pense pas forcément, peut de<br />

même être un véritable aspirateur<br />

à chaleur lorsqu’elle ne fonctionne<br />

pas.<br />

L’OFEn, à travers son programme<br />

SuisseEnergie, vise l’optimisation<br />

<strong>des</strong> dépenses énergétiques tout<br />

en favorisant les énergies<br />

durables. En ce qui concerne le<br />

mazout, c’est une économie<br />

annuelle de 280 millions de litres<br />

qui est visée. Le cours «Chauffez<br />

futé» est ainsi un maillon essentiel<br />

de cette politique qui, grâce à la<br />

forte médiatisation dont bénéficient<br />

les problématiques liées au<br />

développement durable, est <strong>plus</strong><br />

que jamais au centre <strong>des</strong> débats<br />

tant sociét<strong>aux</strong> que politiques.<br />

Stéphane Gobbo/<strong>La</strong> Liberté<br />

Suisse • Stéphane Garelli a donné une conférence passionnante sur les défis économiques<br />

actuels<br />

Le 11 septembre 2007, au Centre<br />

Patronal, à Paudex (VD), l’Union<br />

suisse <strong>des</strong> professionnels de l’immobilier<br />

(USPI) a tenu sa 64e<br />

Assemblée générale <strong>des</strong> délégués,<br />

en présence de 200 personnes,<br />

dont de nombreux invités.<br />

Lors de la partie statutaire,<br />

elle a passé en revue les divers<br />

dossiers d’actualité dont elle s’occupe<br />

(Lex Koller, pratique<br />

Dumont, aménagement du territoire,<br />

droit du bail, etc.) et les<br />

nombreuses possibilités de formation<br />

qu’elle offre, y compris un<br />

nouveau master en gestion<br />

immobilière, en collaboration<br />

avec la HEG de Fribourg.<br />

A l’issue de l’Assemblée, les personnes<br />

présentes ont pu<br />

entendre une brillante et passionnante<br />

conférence du Pr Stéphane<br />

Garelli, qui s’est demandé<br />

si la Suisse n’était pas un «malade<br />

bien portant»: d’un côté, on lui<br />

trouve de nombreuses affections,<br />

mais de l’autre, les chiffres sont<br />

excellents (t<strong>aux</strong> d’emploi et<br />

balance <strong>des</strong> comptes courants<br />

notamment). M. Garelli a plaidé<br />

pour que la Suisse redirige ses<br />

efforts vers les puissances émergentes<br />

et attire de nouve<strong>aux</strong><br />

investissements. Mais il faut aussi<br />

agir à l’interne, en simplifiant les<br />

procédures de décision, les règlements,<br />

en investissant dans les<br />

infrastructures, en préservant la<br />

fiscalité et en visant autant la justice<br />

économique que la justice<br />

sociale. Nous devons retrouver le<br />

goût de la décision, le goût du<br />

risque et avoir de l’ambition! Finalement,<br />

la Suisse serait plutôt un<br />

«bien-portant qui s’ignore»...<br />

Repères<br />

Le Régional / Jeudi 18 - vendredi 19 octobre 2007 / No 392<br />

«Chauffez futé!»<br />

Jusqu’en février 2008, le cours «Chauffez futé» est organisé dans<br />

neuf villes roman<strong>des</strong>. L’inscription coûte 90 francs et doit se faire au<br />

<strong>plus</strong> tard dix jours avant le cours (026 305 27 63). Dès dix personnes,<br />

possibilité d’organiser un cours à une autre date. Gui<strong>des</strong> pratiques à<br />

télécharger sur le site de l’OFEn (www.bfe.admin.ch).<br />

Energie <strong>solaire</strong><br />

L’agence Swisssolar romande propose de son côté différents cours<br />

<strong>des</strong>tinés <strong>aux</strong> architectes («Architecture et intégration <strong>des</strong> installations<br />

<strong>solaire</strong>s dans l’environnement bâti», le 30 oct. à Neuchâtel) ou<br />

<strong>aux</strong> propriétaires et professionnels du bâtiment («Energie <strong>solaire</strong><br />

sous toutes ses formes», le 22 oct. Genève et le 25 à <strong>La</strong>usanne). Rens:<br />

026 321 53 38.<br />

Vers une pénurie structurelle<br />

de logements ?<br />

Raréfaction • une étude alarmante de la BCV montre qu’une<br />

pénurie importante de logements s’annonce d’ici à 2010. Les<br />

propriétaires de terrains ont une forte tendance à thésauriser...<br />

Avec 40% (17 milliards de<br />

francs) de son portefeuille lié<br />

<strong>aux</strong> crédits immobiliers et <strong>aux</strong> secteurs<br />

économiques qui leur sont<br />

proches, la BCV a mandaté son<br />

observatoire de l’économie vaudoise<br />

pour une étude approfondie<br />

du secteur. Paul Coudret,<br />

conseiller économique a mené<br />

l’enquête avec Yvan Schmidt, responsable<br />

de l’analyse du marché<br />

immobilier. Leur analyse, publiée<br />

début octobre se trouve <strong>aux</strong> antipo<strong>des</strong><br />

de celle du Scris, (service<br />

cantonal de la statistique) publiée,<br />

elle, en 2003. L’ennui est que l’analyse<br />

de 2003 sert de base à l’élaboration<br />

en 2010 du plan directeur<br />

cantonal qui risque bien de ne pas<br />

correspondre <strong>aux</strong> besoins réels. Le<br />

fait est que le Scris s’est, à l’époque<br />

basé sur <strong>des</strong> données fournies par<br />

les communes. Données souvent<br />

lacunaires, très anciennes, voire<br />

inexistantes. Ces estimations ont<br />

conclu à un réservoir de terrains à<br />

bâtir suffisant pour répondre à la<br />

demande <strong>des</strong> 100’000 nouve<strong>aux</strong><br />

habitants qui arriveront dans le<br />

canton d’ici à 2020. L’étude de la<br />

BCV par contre arrive à la conclusion<br />

que ces terrains répertoriés<br />

ne sont pas à vendre! Les propriétaires<br />

sont, dans l’ensemble peu<br />

disposés à se séparer de leurs<br />

biens, préférant thésauriser sur du<br />

«dur» plutôt que du volatile<br />

comme c’est parfois le cas avec la<br />

bourse. Près de 80% <strong>des</strong> propriétaires<br />

ne sont pas disposés à<br />

vendre leurs biens.<br />

Goulet d’étranglement<br />

<strong>La</strong> question <strong>des</strong> terrains disponibles<br />

varie fortement d’une<br />

région à l’autre mais est présente<br />

sur l’ensemble du canton (voir<br />

extrait de l’étude en page 7) PAO<br />

Attention compléter. Si les loge-<br />

LUTRY / SUD<br />

Appartement/villa en duplex<br />

4 1 /2 pièces, env. 125 m 2<br />

+ jardin d’hiver habitable env. 11 m 2<br />

et jardin terrasse env. 90 m 2<br />

richement arboré. Bel environnement<br />

au cœur d’un parc soigné et entretenu<br />

• Dès CHF 1’350’000.– Réf 505-09<br />

Y COMPRIS PARKING GARAGE DOUBLE<br />

ments manquent et que les propriétaires<br />

ne veulent pas vendre il<br />

y a goulet d’étranglement et par<br />

conséquent une augmentation<br />

sur les prix. Il peut également se<br />

traduire par un frein à la croissance<br />

de la population qui s’en ira sur<br />

d’autres cantons ou en France voisine.<br />

Enfin, les villas individuelles<br />

vont gentiment passer à <strong>des</strong><br />

objets de luxe. <strong>La</strong> densification de<br />

la construction étant à l’ordre du<br />

jour, on voit aujourd’hui <strong>des</strong> maisons<br />

de trois étages et six appartements<br />

fleurir là où il y a 50 ans<br />

encore, on aurait obtenu le droit<br />

de construire une villa et encore,<br />

sans une verrière. Pully en est un<br />

bon exemple, il suffit de traverser<br />

l’Avenue C.F. Ramuz pour s’en<br />

rendre compte. Les zones les <strong>plus</strong><br />

touchées sont naturellement <strong>La</strong>usanne,<br />

la Côte et la Riviera où les<br />

prix sont extraordinairement élevés.<br />

Par contre il est encore possible<br />

de trouver terrains et villas<br />

dans la Broye, dans les <strong>Alpes</strong> vaudoises<br />

et dans le Chablais et, dans<br />

une moindre mesure dans le Nord<br />

Vaudois.<br />

Forcer à vendre?<br />

Si la pénurie prend <strong>des</strong> proportions<br />

inacceptables, il n’est pas<br />

exclu qu’un recours à une taxation<br />

soit envisagé. Peut-être aussi que<br />

le Plan directeur cantonal (PDc)<br />

reverra sa planification à long<br />

terme en envisageant une densification<br />

du territoire <strong>plus</strong> importante.<br />

Peut-être aussi, mais l’étude<br />

n’en parle pas, que la Suisse devra,<br />

comme dans tous les pays en<br />

développement, envisager<br />

davantage de quartiers où prendront<br />

place <strong>des</strong> gratte-ciels?<br />

Nb<br />

(voir en annexe un extrait de l’étude<br />

sur la question du terrain disponible)<br />

LUTRY<br />

Les Diamants du Léman<br />

Villa/appartements en PPE<br />

dès 162 m 2 avec jardins privatifs<br />

Belle parcelle avec vue exceptionnelle<br />

Finitions haut de gamme<br />

<strong>La</strong>bel Minergie<br />

• Dès CHF 1’420’000.– Réf 485-09<br />

VENTE SUR PLANS - PARKING EN SUS

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