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quelles en sont les indications en 2010 - Mapar

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312<br />

MApAr 2011<br />

3. nouvELLEs InDIcAtIons<br />

3.1. PnEUMoPAtHIEs nosoCoMIAlEs<br />

Une étude expérim<strong>en</strong>tale chez le porcelet a montré sur des pneumopathies<br />

sévères à SAMR que le linézolide comparé aux glycopeptides <strong>en</strong>traînait une<br />

amélioration signification des lésions pulmonaires anatomopathologiques et une<br />

amélioration de la survie [9]. Chez l’homme, une étude de supériorité comparant<br />

le linézolide à la vancomycine dans <strong>les</strong> pneumopathies nosocomia<strong>les</strong> a été<br />

réalisée [10]. C’était une étude prospective, randomisée, multic<strong>en</strong>trique incluant<br />

1225 pneumopathies nosocomia<strong>les</strong> dont 445 avec une culture à Staphylococcus<br />

aureus résistant à la méticilline. 348 pati<strong>en</strong>ts étai<strong>en</strong>t évaluab<strong>les</strong> avec un score<br />

Apache II moy<strong>en</strong> à 17 et 70 % de pati<strong>en</strong>ts v<strong>en</strong>tilés. Le taux de succès était de<br />

57,6 % dans le groupe linézolide versus 46,6 % dans le groupe vancomycine avec<br />

une supériorité prouvée (IC95 % de la différ<strong>en</strong>ce = [0,5 % - 21,6 %], p = 0,04).<br />

Il n’y avait aucune différ<strong>en</strong>ce de mortalité <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> 2 groupes [10]. Cette étude<br />

pourrait changer <strong>les</strong> pratiques car le linézolide peut maint<strong>en</strong>ant être proposé <strong>en</strong><br />

première int<strong>en</strong>tion dans <strong>les</strong> pneumopathies nosocomia<strong>les</strong> suspectées à SAMR,<br />

et non plus <strong>en</strong> alternative à la vancomycine.<br />

3.2. InFECtIons ostéo-ARtICUlAIREs<br />

Les infections ostéo-articulaires <strong>sont</strong> particulièrem<strong>en</strong>t diffici<strong>les</strong> à traiter. La<br />

bonne pénétration du linézolide dans l’os et sa bio disponibilité par voie orale <strong>en</strong><br />

font un ag<strong>en</strong>t de choix [11]. Mais deux problèmes <strong>sont</strong> à soulever : le premier<br />

est l’abs<strong>en</strong>ce de données solides d’essai randomisé permettant d’avoir une idée<br />

d’efficacité, le deuxième est la nécessité d’un traitem<strong>en</strong>t prolongé justifiant une<br />

surveillance très att<strong>en</strong>tive des effets secondaires [12]. Les principa<strong>les</strong> études<br />

observationnel<strong>les</strong> évaluant l’efficacité et la tolérance du linézolide dans le traitem<strong>en</strong>t<br />

des infections osseuses <strong>sont</strong> prés<strong>en</strong>tées dans le tableau II. De façon<br />

intéressante, il a été montré que l’association à la rifampicine prév<strong>en</strong>ait l’apparition<br />

d’une anémie <strong>en</strong> comparaison au linézolide seul ou <strong>en</strong> association avec un autre<br />

traitem<strong>en</strong>t (9,3 % vs 44 % et 52 %), mais que l’association n’avait aucun effet<br />

sur l’apparition de la thrombopénie [13]. En pratique, la prise <strong>en</strong> charge des<br />

infections osseuses doit rester spécialisée avec un suivi particulièrem<strong>en</strong>t att<strong>en</strong>tif.<br />

tableau II<br />

Principa<strong>les</strong> études observationnel<strong>les</strong> évaluant l’efficacité et <strong>les</strong> effets secondaires<br />

du linézolide dans le traitem<strong>en</strong>t des infections osseuses.<br />

Auteur Année N<br />

Type<br />

d’infection<br />

Durée<br />

tt<br />

Succès<br />

Effets<br />

secondaires<br />

Bassetti 2005 20 IP 72 j 80,0 % 0 %<br />

Papadopoulos 2009 68 OSM 42 j 74,0 % 44 %<br />

Rao 2007 53 OSM+IP 75 j 92,4 % 5,7 %<br />

Rayner 2004 55 OSM 21 j 81,8 % NR<br />

S<strong>en</strong>neville 2006 66 OSM+IP 91 j 84,8 % 51,5 %<br />

Soriano 2007 85 IP 47 j 77,0 % 10 %<br />

IP = infection de prothèse ; OSM = ostéomyélite ; tt = traitem<strong>en</strong>t ; NR = non<br />

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