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N°3441 - JEUDI 3 MARS 2011<br />

La Voix de l’Oranie<br />

Logements LSP à Hammam Bouhadjar<br />

Les bénéficiaires s’insurgent<br />

contre le surplus de 20 millions<br />

S. DJELLOUL<br />

CORRESPONDANT DE LA VOIX<br />

Les bénéficiaires de logements<br />

relevant de la formule<br />

LSP, réalisés à<br />

Hammam Bouhadjar, dans la<br />

wilaya de Aïn Témouchent, ont<br />

adressé, hier, une pétition signée par<br />

l’ensemble des concernés au chef de<br />

l’exécutif de la wilaya d’Aïn Témouchent<br />

dont une copie a été<br />

remise au journal la V.O.<br />

Dans cette correspondance, ces<br />

derniers sollicitent l’intervention de<br />

la première responsable de la wilaya<br />

pour trouver une solution à leur<br />

problème qui consiste, selon les pétitionnaires,<br />

à entériner la décision de<br />

refuser le versement de la somme<br />

d’un surplus de 20 millions de centimes<br />

exigée par le promoteur Baraka<br />

Mohamed. Pour motiver cette demande,<br />

il dira que la CNL n’a attribué<br />

aux bénéficiaires que le montant de<br />

50 millions de cts au lieu des 70<br />

prévus, raison pour laquelle il veut<br />

que les bénéficiaires complètent<br />

ce montant sinon ils n’auront pas les<br />

clefs de leurs appartements.<br />

Quant aux concernés, ces derniers<br />

affirmeront que ce projet en question<br />

a été lancé en 2007 pour un délai des<br />

travaux n’excédant pas les quinze<br />

mois, alors que trois longues années<br />

se sont écoulées depuis cette date.<br />

Après trois années d’attente et au moment<br />

où ils s’apprêtaient à recevoir les<br />

clefs de leurs logements, ces derniers<br />

ont été sidérés par le comportement<br />

de ce promoteur qui demanda ce surplus<br />

inexpliqué, et ce, après qu’ils<br />

aient versé pour des F3 et des F4 les<br />

sommes respectives de 131 et de 171<br />

millions de centimes.<br />

L’on a appris que certains ont été<br />

contraints de payer ce montant alors<br />

que la totalité des 90 bénéficiaires refuse<br />

de céder à ses exigences.<br />

Madame le chef de daïra de Hammam<br />

Bouhadjar, lors du tirage au<br />

sort relatif au choix des étages<br />

et placement des appartements effectué<br />

au siège de la daïra en<br />

présence des bénéficiaires, a été catégorique<br />

en s’adressant au promoteur<br />

lui déclarant que selon les instructions<br />

qu’elle avaient reçues de la<br />

wilaya, les bénéficiaires ne doivent<br />

pas rajouter ce montant de 20 mil-<br />

lions de centimes puisque ce projet,<br />

lancé en avril 2007, est antérieur à<br />

avril 2008, année où l’Etat a revu à la<br />

hausse l’aide de la CNL passant à 70<br />

millions de cts.<br />

Devant pareille situation, les<br />

90 bénéficiaires de ces logements LSP<br />

interpellent la première responsable<br />

de la wilaya pour trouver une solution<br />

à leur problème qui commence<br />

à s’éterniser alors qu’ils sont dans un<br />

besoin pressant de logements décents<br />

payés pour leurs progénitures.<br />

Il est à noter qu’en absence de<br />

contrat clair et précis reliant les bénéficiaires<br />

et les promoteurs, les problèmes<br />

continueront de surgir et<br />

pourront influencer négativement<br />

sur la bonne intention de l’Etat à<br />

réaliser son programme dans les<br />

délais impartis.<br />

Aïn Témouchent<br />

12 interventions chirurgicales de la peau<br />

à l’hôpital Dr Benzerdjeb<br />

BERRAHIL SAÏD<br />

CORRESPONDANT DE LA VOIX<br />

Un groupe de spécialistes de<br />

l’hôpital de Douira à Alger s’est déplacé<br />

à l’hôpital Dr Benzerdjeb de<br />

Aïn Témouchent pour effectuer, en<br />

collaboration avec des médecins de<br />

cet établissement, des interventions<br />

Chlef<br />

chirurgicales de la peau pour déformation<br />

ou suite à des brûlures.<br />

Selon des informations, il s’agit<br />

d’une nouvelle chirurgie mise en<br />

application pour la première fois au<br />

niveau de cette infrastructure sanitaire.<br />

12 personnes sont concernées<br />

directement par ces opérations qui<br />

seront effectuées par l’équipe de<br />

Arrivée de deux cancérologues<br />

M. MOKHTARI<br />

CORRESPONDANT DE LA VOIX<br />

Dans l’attente de la création du<br />

nouveau service d’oncologie, un<br />

réseau de soins pour les cancéreux<br />

vient d’être mis en place au niveau<br />

local après l’affectation de deux cancérologues<br />

dans la région. La prise en<br />

charge des malades reposera sur la<br />

polyclinique de Haï Chorfa pour les<br />

consultations, l’achat et la fourniture<br />

des médicaments alors que l’EPH de<br />

la ville de Sobha sera consacré à l’admission<br />

et le suivi médical. Au sein<br />

de cette dernière structure publique,<br />

huit lits sont réservés pour les cancéreux<br />

avant leur premier transfert<br />

vers le centre anti-cancéreux de Blida<br />

pour les séances de chimiothérapie et<br />

de radiothérapie. C’est ainsi que<br />

plusieurs malades et non des moindres,<br />

et comme il fallait s’y attendre,<br />

ont accueilli avec autant de soulagement<br />

cet ensemble médical dans l’attente<br />

de l’ouverture du service<br />

oncologie du nouvel hôpital de 240<br />

lits nouvellement construit à la sortie<br />

Ouest de la ville de Chlef, et dont la<br />

mise en service est prévue au courant<br />

de cette même année. Disposant de<br />

80 lits pour cette catégorie de<br />

chirurgiens de Aïn Témouchent qui<br />

vont prendre la relève dans les<br />

prochains jours.<br />

Cette grande opération qui est<br />

très coûteuse, se pratiquait uniquement<br />

à Alger, nécessitant des déplacements<br />

et des frais<br />

supplémentaires aux familles des<br />

malades.<br />

malades, ce service est doté de tous<br />

les équipements nécessaires, ce qui<br />

lui permettra d’assurer convenablement<br />

le traitement sur les lieux de<br />

tous les cas de cancer, selon des<br />

sources proches du secteur sanitaire.<br />

Pour une meilleure prise en charge<br />

des malades, une affectation de deux<br />

spécialistes a été décidée lesquels se<br />

trouvent déjà en poste. Cette mesure<br />

évitera, sans aucun doute, les<br />

fréquents déplacements vers la capitale<br />

et la Ville des roses pour certains<br />

ainsi que les longues attentes pour<br />

d’autres en raison de la saturation des<br />

établissements spécialisés à Alger.<br />

L’<strong>ORAN</strong>IE<br />

PAGE 7<br />

Mostaganem<br />

La négligence de<br />

la rotation et l’assolement<br />

appauvrissent les terres<br />

LAKHDAR HAGANI<br />

CORRESPONDANT DE LA VOIX<br />

Les terres fertiles<br />

maraîchères ne cessent de s’appauvrir,<br />

influant négativement<br />

sur le rendement de la production<br />

agricole ainsi que la texture<br />

du sol dans la wilaya de<br />

Mostaganem. «La cause principale<br />

est relative à la négligence<br />

de la rotation et de l’assolement<br />

des cultures maraîchères», nous<br />

explique les experts agronomes<br />

spécialisés dans la protection<br />

des végétaux. «D’ailleurs,<br />

ajoutent ces spécialistes, les sols<br />

s’appauvrissent en permanence<br />

en perdant leurs matières organiques<br />

riches en potasse<br />

pour les plantes cultivées.» A<br />

ce titre, révèle notre source, «les<br />

normes internationales<br />

prévoient qu’un kilogramme de<br />

terre cultivée nécessite 2 Kg de<br />

matières organiques, alors que<br />

nos sols ne disposent, en réal-<br />

ité, que de 0,6g de ces mêmes<br />

matières.» Néanmoins, continue<br />

les experts, les fellahs tentent<br />

de compenser cet<br />

appauvrissement en matière organique<br />

en ajoutant un apport<br />

conséquent en fumier, d’autant<br />

plus que les éléments minéraux<br />

y sont fortement diminués,<br />

telles que la potasse, l’azote, le<br />

phosphore et les oligoéléments.<br />

Ces éléments diminuent<br />

continuellement eu égard au<br />

non-respect de la rotation et<br />

l’assolement actuellement, ce<br />

qui veut dire que l’alternance<br />

des cultures n’est plus respectée.<br />

L’irrigation trop abondante<br />

peut également engendrer l’appauvrissement<br />

du sol à travers<br />

le lessivage des éléments potentiellement<br />

nutritifs et fertilisants.<br />

Concernant l’alternance,<br />

par exemple, la culture de la<br />

pomme de terre doit être suivie<br />

la saison suivante par la culture<br />

de la tomate, explique-t-on.<br />

Saïda<br />

L’Extrait de rôles, un handicap<br />

pour de potentiels créateurs<br />

de projets<br />

B. EL-MERINI<br />

CORRESPONDANT DE LA VOIX<br />

De nombreux citoyens qui<br />

ont essayé de créer leurs propres<br />

emplois, risquent de retomber<br />

dans le chômage et le vivre indéfiniment.<br />

A l’exemple de ce<br />

citoyen A.C., âgé de 36 ans, qui a<br />

emprunté une somme d’argent<br />

et ouvert un bureau de tabac<br />

avec registre de commerce. Malheureusement,<br />

il n’a exercé que<br />

14 mois avant de déclarer faillite.<br />

«Je me suis adressé à la Chambre<br />

de commerce pour mettre fin à<br />

mon activité mais en vain. Je me<br />

suis retrouvé endetté envers la<br />

direction des impôts» dit-il. Il<br />

travaillera chez des artisans et<br />

autres commerçants comme un<br />

forçat et sans assurance, pour<br />

plus ou moins survivre. «Avec le<br />

nouveau dispositif de lutte contre<br />

le chômage, je n’ai pas pu<br />

créer mon entreprise parce que<br />

mes dettes envers les impôts et la<br />

CASNOS se sont accumulées au<br />

moment où l’extrait de rôles est<br />

la pièce administrative principale<br />

exigée par les directions<br />

concernées pour la création de<br />

l’emploi et bénéficier des dispositifs<br />

de l’ANSEJ, la CNAC,<br />

l’ANGEM et autres. Que dois-je<br />

faire pour ne pas rester<br />

chômeur? Comment dois-je<br />

faire pour débloquer ce maudit<br />

registre?», se questionne A.C.<br />

Un autre exemple est aussi éloquent.<br />

B.K., âgé de 48 ans et père<br />

de trois enfants, raconte ses<br />

péripéties: «Durant les années<br />

sanglantes, quand les grandes<br />

entrepreneurs ont décidé de ne<br />

pas dépenser leur argent dans<br />

des projets par peur de les perdre<br />

à jamais, j’ai vendu les bijoux<br />

de ma femme et ceux de ma<br />

pauvre mère et j’ai ouvert un registre<br />

de commerce en travaux de<br />

bâtiments. Je n’ai pas du tout exercé<br />

car là où je me présentais<br />

pour un projet, on me demandait<br />

10% de bakchich. Refusant<br />

de céder à la corruption, j’ai<br />

mis le registre dans le placard et<br />

je me suis retrouvé endetté envers<br />

les directions des impôts et<br />

de la CASNOS. Je ne peux plus<br />

me présenter à la direction de la<br />

CNAC pour créer une entreprise.»<br />

L’extrait de rôles, cette<br />

fameuse pièce administrative, ne<br />

prive pas que nos deux interlocuteurs.<br />

Des centaines et des centaines<br />

de promoteurs de projets<br />

et créateurs d’entreprises vivent<br />

le même sort. Ils demandent une<br />

l’annulation de ce document du<br />

dossier administrative pour ne<br />

pas dire bureaucratique afin<br />

qu’ils puissent créer leurs entreprises<br />

et subvenir aux besoins de<br />

leurs familles et mettre fin au<br />

chômage chronique dans lequel<br />

ils vivent.

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