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N°3441 - JEUDI 3 MARS 2011
La Voix DuSPORT
La Voix de l’Oranie
LES FANS DES VERTS PLUS EN ODEUR DE SAINTETÉ AVEC LE COACH NATIONAL
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Benchikha, en perte d’estime
A lire
ASM Oran – MC Oran
Comme au bon vieux temps
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MC Saïda - USM Bel-Abbès -
Chikhaoui Smaïn (Défenseur
de lʼUSMBA)
«Ce sera difficile»
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MC Saïda - Akouche Yacine
(Attaquant)
«Nous ferons tout pour
nous qualifier»
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ASO Chlef – CA Bordj Bou Arréridj
Entre ambition et méfiance
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ES Mostaganem – JS Kabylie -
Djamel Benchadli (Entraîneur de
lʼESM)
«La JSK, un adversaire comme
les autres»
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LWF Tlemcen - Division Honneur (17e journée)
Chetouane à l’épreuve
à Sidi Abdelli
Page 21
LFW Mostaganem - Division Honneur
(13e journée)
Oued El-Kheir à l’affiche
Page 21
LWF El-Bayadh – Division Honneur
(7e journée)
Faux pas interdit pour le
leader
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Handball - Coupe dʼAlgérie -
Seniors/messieurs (huitièmes de finale)
Le dur reste à venir pour
le MC Oran et le MC Saïda
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Handball - Coupe dʼAlgérie -
Seniors/dames (huitièmes de finale)
Mission ardue pour l’IRF Oran
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MOURAD BELKAÏD
JOURNALISTE DE LA VOIX
L’après Mondial a enfanté visiblement
de dissensions au sein de
la sélection nationale. Les amateurs
de la balle ronde ne seront plus en
odeur de sainteté avec le coach national
Abdelhak Benchikha. A L’origine
de ce coup de froid dans les
relations entre Benchikha, ses confessions
à la fin du CHAN. Le
«général» a, de l’avis de beaucoup,
«brillé par son inutilité» et ils sont
nombreux à estimer qu’«il n’apporte
plus rien à l’EN».
Il y a peu de temps, Abdelhak
Benchikha était venu en équipe nationale
comme seul maître à bord.
Et le voici repartir de la A’, la tête
basse. Et pour cause, tout le monde
dit qu’il a failli là où il ne fallait pas
trébucher. Ce même public, qui
n’avait pas cessé de l’applaudir,
semble désormais s’éloigner de lui.
Mais qu’est-ce qui a fait que
l’homme est passé, en l’espace d’un
temps court, au statut de malaimé?
C’est peut-être là l’un des secrets
du football! Alors, le foot est-il
cette discipline régie par cette inéluctable
règle de la sanction, devenue
totalement absente en
politique? Le foot présente-il cet
inconvénient de se pratiquer et se
jouer à découvert devant tout le
monde et sur le seul stade de la
vérité? La politique profite-t-elle de
l’éventail de sa marge de manœuvre
des jeux de coulisse pour contrebalancer
tout cela en invoquant
autre chose que le résultat du terrain
pour pouvoir se justifier?
Pourquoi change-t-on plus
fréquemment d’entraîneur de football?
Le foot est-il condamné à être
ce turn-over, le plus important par
rapport à toutes les autres disciplines?
Donne-t-il plus de chance
à ses spectateurs de dire leur mot
et d’exiger le départ de celui qu’ils
jugent comme défaillant ou carrément
incompétent?
En tout cas, de ce côté de la barrière,
on ressent chez les fans des
Verts comme de la lassitude.
«Quand Benchikha a accepté de
prendre les rênes de l’équipe nationale,
sans se défaire du team des
locaux, il a de facto accepté un
cahier des charges. Et celui-ci ne
devait pas reposer sur des résultats
qui n’honorent pas notre nation
après avoir gagné des galons sur la
scène internationale», rétorquent
les détracteur du sélectionneur national.
«Pourquoi devrions-nous
toujours cibler de petits objectifs
alors que des moyens colossaux
sont mis sur la table pour réussir
les plus fous des paris?» s’interrogent
d’autres. «Faudrait-il toujours
attendre de tomber si bas pour
repartir en quête d’autres forces
afin de se relever? Moi, je suis
franchement pessimiste et je crains
même de rater notre qualification
à la CAN», dira Mohamed, un
jeune d’Oran, mordu de la balle
ronde.