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N°3441 - JEUDI 3 MARS 2011<br />

Les instruments de musique dans la chanson algérienne<br />

La flûte et ses secrets<br />

B. BELKACEM<br />

JOURNALISTE DE LA VOIX<br />

Nous avons évoqué la chanson<br />

bédouine et ses chantres, cet art<br />

authentique de l’Algérie, avant<br />

l’arrivée de la chanson dite moderne. La<br />

chanson bédouine a ses instruments qui<br />

sont le « guellal », « bendir », « zorna »<br />

ou « ghaïta » et la « flûte », qui sont et<br />

demeurent les principaux instruments.<br />

Le son émis par la flûte (appelée en<br />

arabe « chabbaba ») convient indéfiniment<br />

à tout âge, jeune, adolescent,<br />

vieux ou vieillard surtout.<br />

L’instrument est traditionnellement<br />

confectionné la plupart du temps par le<br />

berger, au moment où il garde le troupeau<br />

; son apprentissage s’acquiert à l’école<br />

buissonnière, dans la nature. Dans<br />

cet endroit il chantait le raï, en improvisation<br />

de n’importe quoi et vulgairement.<br />

Mais la flûte possède ses<br />

caractéristiques et ses normes à respecter,<br />

ce n’est pas le premier venu qui<br />

devient flûtiste. D’abord la sélection du<br />

roseau, le faire mûrir et sécher en même<br />

tempe, puis le percer. Pour se faire, on<br />

doit laisser entre le bout pour la bouche<br />

et le premier trou d’en haut quatre doigts<br />

joints. L’intervalle entre les trous est de<br />

deux doigts, entre le dernier trou et le<br />

bout d’en bas, on laisse trois doigts et on<br />

coupe le roseau tout en <strong>net</strong>toyant l’intérieur<br />

avec un morceau de métal, de<br />

préférence un piquet retiré d’un cep et<br />

on taille selon le goût « ethalatia » (à<br />

trois trous), « el khamassia » à cinq trous<br />

et « sdassia » à six trous. Il n’existe pas de<br />

flûte « rabaîa », à quatre trous. Les deux<br />

premières sont utilisées dans l’accompagnement<br />

du chanteur poétique. La<br />

dernière est utilisée pour le type de<br />

chant « makhazni », elle demande énor-<br />

«Algérie, terre des héros» de Brahim Lahrèche<br />

La naissance des services secrets du GPRA<br />

MOHAMED LACHICHI<br />

JOURNALISTE DE LA VOIX<br />

Si l’ouvrage original est très dense,<br />

l’auteur propose dans cette édition en<br />

arabe « El Djazaïr Ard el Abtal » de<br />

nouvelles révélations, notamment sur<br />

« l’affaire du Colonel Amirouche » qui<br />

a fait déjà couler beaucoup d’encre….<br />

Dans cette nouvelle édition traduite<br />

d’« Algérie, terre des héros », l’auteur y<br />

a rajouté, en effet, de nombreux additifs<br />

(texte et photos inédites). Il identifie<br />

notamment, pour la première fois,<br />

le nom des officiers français qui constituaient<br />

alors le «réseau Magenta» démantelé<br />

par les services du MALG<br />

durant la révolution. On apprend, ainsi,<br />

que les services secrets français avaient<br />

réussi le tour de force de mettre sous<br />

écoute la ligne téléphonique du Président<br />

du GPRA, Ferhat Abbas, et même<br />

celle du président de la République<br />

Tunisienne Habib Bourguiba. Les spécialistes<br />

du SDECE avaient opéré, ainsi,<br />

La Voix<br />

De laCULTURE<br />

La Voix de l’Oranie PAGE 13<br />

Photo D.R<br />

La flûte est un instrument de musique qui accompagne, par excellence, les interprètes<br />

de chanson bédouine.<br />

mément de souffle. Surtout le flûtiste<br />

n’est pas n’importe qui. Les accompagnateurs<br />

du Cheikh interprète sont à<br />

partir de deux flûtistes, celui qui côtoya<br />

le cheikh se nomme « rkiza » qui est le<br />

principal, tandis que le second se<br />

nomme « r’dif ». Le cheikh est le seul qui<br />

tient le rythme à travers le « guellal ».<br />

une dérivation vers un appartement à<br />

Tunis, d’ailleurs vite repéré par les éléments<br />

de la DVCR, le service du contre<br />

espionnage du MALG. Il faut savoir<br />

que l’auteur, Brahim Lahrèche, dit<br />

« Ghani », faisait partie du premier<br />

embryon des services secrets algériens.<br />

Il avait suivi, en effet, la première formation<br />

en renseignements à l’école des<br />

cadres d’El Kef. Il raconte, ainsi, dans le<br />

dernier chapitre du livre la naissance<br />

des services secrets du GPRA. Au fil<br />

des pages, il lève un voile sur cette histoire<br />

secrète des premiers services secrets<br />

algériens. Et pas seulement ! Car<br />

si l’ouvrage original (en langue<br />

française) est déjà très dense, Lahrèche<br />

propose dans cette édition en arabe de<br />

nouvelles révélations notamment sur<br />

« l’affaire du Colonel Amirouche » qui<br />

a fait couler beaucoup d’encre. Un peu<br />

pour faire œuvre utile et apporter, à son<br />

tour, une modeste contribution,<br />

Brahim Lahrèche a recueilli autour de<br />

cette affaire deux nouvelles versions in-<br />

Selon les normes de la chanson bédouine,<br />

les flûtistes des femmes<br />

chanteuses ne sont pas des professionnels<br />

et ne peuvent en aucun cas accompagner<br />

les chantres. La flûte fait partie<br />

d’un roseau qui ne doit être procuré d’un<br />

sol salin, il fend facilement au moindre<br />

son et sa durée de vie est courte.<br />

édites sur les circonstances de la mort<br />

du grand héros et de ses compagnons.<br />

En somme une véritable exclusivité à<br />

découvrir.<br />

Né le 21 juin 1936 à Dréan, ex-Mondovi,<br />

(lieu de naissance d’Albert<br />

Camus) dans la wilaya d’El-Tarf,<br />

Brahim Lahrèche dit «Ghani» est un<br />

ancien officier de l’ALN/ANP. Il a été<br />

attaché militaire à Bruxelles en Belgique.<br />

Durant la révolution, il a été<br />

admis à suivre la première formation<br />

en renseignements supervisée par le<br />

MALG en 1958. A ce titre, il fait partie<br />

du premier embryon des services secrets<br />

algériens. En 2005, il publie, à<br />

compte d’auteur, Algérie, terre des<br />

héros, un livre où il lève le voile, pour la<br />

première fois, sur la naissance des services<br />

secrets du GPRA et les balbutiements<br />

du premier service de<br />

renseignements algérien moderne.<br />

Après une longue carrière dans l’armée,<br />

Brahim Lahrèche se consacre aujourd’hui<br />

à l’écriture.<br />

Initiées par l’Association pour la Fondation<br />

Cartooning for Peace<br />

Dilem et Plantu exposent à Constantine,<br />

Oran et Alger<br />

Des expositions et rencontres avec les dessinateurs de<br />

presse Dilem et Plantu auront lieu, à partir de samedi, à<br />

Constantine, Oran et Alger, a-t-on appris lundi auprès des<br />

organisateurs. Ces rencontres, initiées par l’Association<br />

pour la Fondation Cartooning for Peace en partenariat<br />

avec l’Ambassade de France en Algérie, porteront sur le<br />

thème « La caricature, un dérapage contrôlé », selon les<br />

organisateurs. Le public pourra rencontrer Dilem et<br />

Plantu et visiter des expositions consacrées au travail des<br />

deux caricaturistes qui se tiendront aux centres culturels<br />

français de Constantine (5 mars), d’Oran (7 mars) et d’Alger<br />

(8 mars).<br />

22e Biennale du Fespaco de Ouagadougou<br />

«Voyage à Alger» de Abdelkrim Bahloul<br />

favori pour l’Etalon d’or<br />

L’accent mis sur les personnages “simples” du peuple,<br />

une femme et ses jeunes enfants, dans le long métrage de<br />

fiction algérien en compétition officielle au Fespaco,<br />

“Voyage à Alger”, peut lui rapporter l’Etalon d’or de Yennenga,<br />

a estimé l’invité d’honneur de cette 22e édition.<br />

Elikia M’bokolo lundi en marge de la projection du film.<br />

Questionné sur les chances du film de décrocher la distinction<br />

suprême du Fespaco, cet historien congolais spécialisé<br />

de l’Afrique a considéré que l’accent mis sur des<br />

personnages simples, une femme et ses enfants, “peut<br />

émouvoir le jury”. l’Algérie mise dans sa participation à la<br />

22e biennale du Fespaco sur le long métrage de Bahloul,<br />

a-t-on confié auprès de la délégation algérienne du ministère<br />

de la Culture.<br />

Publications lauréates du Prix 2010 de<br />

langue arabe<br />

Encourager la recherche scientifique et<br />

l’enrichissement de la langue arabe<br />

Le Conseil supérieur de la langue arabe a présenté,<br />

mardi à Alger, ses publications lauréates du prix 2010 de<br />

langue arabe. Il s’agit de « Aux origines de la Berberie,<br />

Massinissa ou les débuts de l’Histoire », traduit par Mohamed<br />

Laggoune, « Les touaregs entre pouvoir traditionnel<br />

et administration française au début du XXe siècle »<br />

de Hassan Mermouri et « Extraits de l’Histoire de Tindouf<br />

», du journaliste écrivain Mustapha Ben-dhina. Pour<br />

le président du CSLA, Mohamed Larbi Ould Khelifa, ce<br />

prix bisannuel a pour objectif d’encourager la recherche<br />

scientifique, l’innovation artistique et culturelle et la promotion<br />

de la traduction en faveur de l’enrichissement de<br />

la langue arabe. « Aux origines de la Berberie, Massinissa<br />

ou les débuts de l’Histoire », soulève la problématique du<br />

début de l’Histoire de l’Afrique du nord jusqu’à l’ère<br />

Massinissa, Roi et unificateur des Numides.<br />

Réhabilitation des salles de spectacles<br />

de Constantine<br />

Les salles An Nasr et ABC seront rouvertes<br />

avant fin 2011<br />

Les salles de cinéma An-Nasr et l’ABC de Constantine<br />

seront rouvertes «d’ici fin 2011», a indiqué le directeur de<br />

la culture, lundi en marge de la cérémonie de clôture des<br />

journées cinématographiques de la ville. La réouverture<br />

de ces deux salles, demeurées longtemps fermées, permettra<br />

à la cité du Rocher de remédier à une «fausse note» en<br />

matière culturelle et donnera à la ville la possibilité<br />

d’abriter de grands festivals dédiés au 7e art, a souligné le<br />

même responsable. Le baisser de rideau des journées cinématographiques<br />

a eu lieu en présence de figures marquantes<br />

du cinéma algérien, à l’image de la grande actrice<br />

Chafia Boudraâ dont la seule présence au palais de la culture<br />

Malek-Haddad qui a abrité la manifestation a constitué<br />

un petit événement, de nombreux cinéphiles voulant<br />

coûte que coûte l’approcher et lui dire quelques mots.

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