05.08.2013 Views

ORAN - hostbk.net

ORAN - hostbk.net

ORAN - hostbk.net

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

N°3803 - LUNDI 14 MAI 2012<br />

Mediapart remettra lundi à la justice<br />

des documents sur la Libye<br />

Le site<br />

d’informations<br />

va remettre lundi<br />

“l’ensemble des<br />

documents des archives<br />

Takieddine” à la justice afin<br />

d’appuyer sa plainte pour<br />

dénonciation calomnieuse<br />

visant Nicolas Sarkozy, a annoncé<br />

vendredi soir Edwy<br />

Plenel.<br />

Le site d’informations Mediapart<br />

va remettre lundi<br />

“l’ensemble des documents des<br />

archives Takieddine” à la justice<br />

afin d’appuyer sa plainte<br />

pour dénonciation calomnieuse<br />

visant Nicolas Sarkozy,<br />

a annoncé son directeur Edwy<br />

Plenel aujourd’hui sur Beur<br />

FM. “Nous remettons lundi<br />

l’ensemble des pièces qui vont<br />

avec notre plainte pour<br />

dénonciation calomnieuse,<br />

l’ensemble des documents des<br />

archives Takieddine y compris<br />

des documents que nous<br />

n’avons pas encore publiés”, at-il<br />

déclaré. “Et nous disons à<br />

la justice: enquêtez sur tout!”,<br />

a ajouté Edwy Plenel. Le parquet<br />

de Paris a ouvert le 30<br />

avril une enquête préliminaire<br />

pour “faux et usage de faux” et<br />

“publication de fausses nouvelles”,<br />

à la suite d’une plainte<br />

déposée par Nicolas Sarkozy<br />

pour un article de Mediapart<br />

faisant état d’un soutien présumé<br />

de la Libye à sa campagne<br />

pour la présidentielle de<br />

2007. Deux jours plus tard et à<br />

quatre jours du second tour de<br />

la présidentielle, le site d’informations<br />

répliquait en déposant<br />

à son tour plainte pour<br />

dénonciation calomnieuse<br />

contre le président sortant,<br />

battu le 6 mai par le socialiste<br />

François Hollande. Mediapart<br />

avait publié le 28 avril un document<br />

attribué à un ex-dignitaire<br />

libyen affirmant que<br />

Tripoli avait accepté de fi-<br />

nancer pour “50 millions d’euros”<br />

la précédente campagne<br />

de Nicolas Sarkozy, en 2007.<br />

“Notre document est une<br />

pièce d’un puzzle largement<br />

documenté et attesté par la<br />

personne qui a le moins de<br />

sympathie pour nous: Monsieur<br />

Takieddine, qui était l’intermédiaire<br />

financier de cette<br />

affaire (et) qui poursuit Mediapart<br />

en justice”, a affirmé M.<br />

Plenel.<br />

“Pour prouver qu’il est vrai,<br />

eh bien, il va falloir que vous<br />

enquêtiez sur les faits que<br />

nous avons révélés c’est-à-dire<br />

cette affaire libyenne”, a lancé<br />

Edwy Plenel, à l’attention des<br />

magistrats auxquels il compte<br />

remettre les documents.<br />

“Qu’on entende ces personnes!”,<br />

a-t-il ajouté. L’homme<br />

d’affaires franco-libanais Ziad<br />

Takieddine a été mis en examen<br />

à trois reprises dans l’enquête<br />

sur le volet financier du<br />

dossier Karachi.<br />

Réunion de la dernière chance dimanche en Grèce<br />

Les chefs des trois principaux<br />

partis politiques grecs<br />

ont renoncé samedi à tenter de<br />

former un nouveau gouvernement<br />

d’union, laissant le soin<br />

au président Karolos Papoulias<br />

d’organiser une réunion de la<br />

dernière chance dimanche<br />

avant la tenue plus que probable<br />

de nouvelles élections législatives.<br />

Le chef du Parti<br />

socialiste (Pasok), Evangelos<br />

Venizelos, a remis dans la matinée<br />

son mandat au chef de l’Etat après avoir<br />

échoué, comme les dirigeants des deux partis<br />

arrivés devant le sien le 6 mai dernier, à<br />

former un gouvernement de coalition. Face<br />

à ce nouveau revers, le président a décidé de<br />

convoquer dimanche à 09h00 GMT Evangelos<br />

Venizelos, le conservateur de Nouvelle<br />

Démocratie Antonis Samaras et le leader de<br />

la Coalition de la gauche radicale (Syriza)<br />

Alexis Tsipras, tous trois sortis en tête des<br />

législatives. Karolos Papoulias recevra ensuite<br />

individuellement les chefs de file des<br />

petits partis qui ont obtenu des sièges au<br />

Parlement, dont les ultranationalistes de<br />

l’Aube dorée, précise la présidence dans un<br />

communiqué. En cas d’échec des consultations,<br />

ce qui est probable, de nouvelles élections<br />

législatives devraient être organisées à<br />

la mi-juin. Illustrant les maigres chances de<br />

voir l’initiative du chef de l’Etat aboutir, la<br />

Coalition de la gauche radicale a d’ores et<br />

déjà prévenu qu’elle ne changerait pas de position<br />

et qu’elle ne participerait pas à un<br />

gouvernement de coalition favorable au<br />

plan de sauvetage imposé par les créanciers<br />

internationaux de la Grèce. “Notre position<br />

ne change pas”, a indiqué Panos Skourletis,<br />

porte-parole de Syriza. “Il est évident qu’il<br />

s’agit d’une tentative de former un gouvernement<br />

qui soutiendrait le plan de sauvetage.<br />

Nous ne participerons pas à ce type de<br />

gouvernement.”<br />

“Gouvernement oecuménique”<br />

Lors de sa rencontre avec le chef de l’Etat,<br />

Venizelos a exhorté Karolos Papoulias à<br />

faire pression sur Tsipras afin de l’inciter à<br />

rejoindre un “gouvernement œcuménique”.<br />

“Je l’ai proposé à M. Tsipras, je n’ai pas reçu<br />

de réponse positive”, a dit le leader socialiste<br />

dont les propos ont été retransmis à la<br />

télévision. “Je pense que vous devriez concentrer<br />

vos efforts sur ce point lors des consultations.”<br />

“Il y a des signes optimistes dans<br />

ce que vous me dites et j’espère que je pourrai<br />

contribuer à la formation du gouvernement,<br />

parce que la situation est plutôt<br />

compliquée”, lui a répondu le chef de l’Etat.<br />

PRESSE<br />

La Voix de l’Oranie<br />

PAGE 15<br />

Un sondage publié samedi confirme l’avance<br />

de la Coalition de la gauche radicale dans les<br />

intentions de vote en cas de nouvelles élections<br />

législatives. Deuxième du scrutin dimanche<br />

dernier, avec 16,78% des voix,<br />

Syriza est confortée dans son intransigeance<br />

par les enquêtes d’opinion. Un premier<br />

sondage la hissait cette semaine à 27,7% des<br />

intentions de vote, un deuxième publié<br />

samedi confirme sa première place avec un<br />

score un peu moins élevé (25,5%). Un tel résultat<br />

permettrait à la Gauche radicale d’empocher,<br />

en plus des sièges attribués à la<br />

proportionnelle, la “prime” de cinquante<br />

élus garantie au premier parti pour favoriser,<br />

en théorie, la formation d’un gouvernement<br />

stable. Cela ne suffirait peut-être<br />

pas pour constituer un gouvernement rejetant<br />

l’austérité et les plans de sauvetage européens,<br />

mais cela écarterait encore un peu<br />

plus l’hypothèse d’une coalition permettant<br />

le maintien de la Grèce dans la zone euro.<br />

Les deux piliers de la coalition sortante, les<br />

conservateurs de Nouvelle Démocratie<br />

(ND) et les socialistes du Pasok, qui ont<br />

échoué à deux sièges de la majorité absolue<br />

dimanche (149 sur 300), voient aussi leurs<br />

intentions de vote augmenter (21,7% contre<br />

20,3% pour ND et 14,6% contre 12,6% pour<br />

le Pasok) mais leur alliance se trouverait<br />

fragilisée par la perte de la prime de 50 élus.<br />

A nouveau tributaire<br />

de l’Europe, Wall Street<br />

cherche du réconfort<br />

La Bourse de New York aborde les prochains jours avec<br />

appréhension, après une semaine tumultueuse marquée par<br />

le retour au premier plan de la crise grecque, espérant que<br />

les prochains indicateurs américains apporteront du réconfort.<br />

Au cours des cinq dernières séances, le Dow Jones Industrial<br />

Average, indice des 30 valeurs vedettes de Wall<br />

Street, a abandonné 1,67%, terminant vendredi à 12.820,60<br />

points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé<br />

0,76% à 2.933,82 points. L’indice élargi Standard & Poor’s<br />

500 a lâché 0,76%, pour finir à 1,353.39 points. Les investisseurs<br />

américains cherchent “un second souffle” après<br />

un début d’année tonitruant, a noté Gregori Volokhine,<br />

stratège chez Meeschaert. Or, “avec les obstacles en provenance<br />

d’Europe c’est très difficile”. Wall Street a débuté la semaine<br />

en <strong>net</strong> repli, soucieuse à propos de la situation en<br />

Europe après l’élection à la présidence française de François<br />

Hollande. Le socialiste s’était clairement prononcé en faveur<br />

d’une remise en cause des mesures d’austérités conclues<br />

cette hiver dans le Vieux Continent, ce qui faisait craindre<br />

aux investisseurs américains de nouvelles secousses. La<br />

chancelière allemande Angela Mekel a rapidement donné<br />

le ton en affichant sa fermeté à l’égard des mesures d’assainissements<br />

budgétaires déjà prises. Dans ce contexte, sa<br />

rencontre mardi avec le nouveau président français va être<br />

décortiquée par les marchés américains. “Cela va être un<br />

gros test”, a dit M. Volokhine. “On va voir dans quelle direction<br />

va aller le (nouveau) couple franco-allemand”, traditionnel<br />

moteur de l’Union européenne. M. Hollande, qui<br />

est davantage porté sur “des mesures de croissance” que<br />

d’austérité, a présenté des “solutions discutables”, ont estimé<br />

les analystes de Charles Schwab, craignant par ailleurs une<br />

situation “délicate” avec Mme Merkel. Mais l’incertitude est<br />

surtout venue de Grèce. Après des élections législatives sans<br />

majorité, la semaine a été marquée par des négociations en<br />

vue de la formation d’un gouvernement de coalition, toutes<br />

infructueuses. Et Wall Street s’est remis à avoir des sueurs<br />

froides pour Athènes, craignant un défaut de paiement<br />

massif. L’annonce vendredi soir de l’échec d’une ultime tentative<br />

a toutefois été accueillie plutôt positivement par les<br />

marchés américains. Cela va permettre “d’avoir un éclaircissement<br />

sur la tenue des prochaines élections”, vraisemblablement<br />

d’ici fin juin, a noté M. Volokhine. Reste que<br />

Wall Street continue à redouter que ce nouveau scrutin n’accouche<br />

“d’une remise en cause de tout ce qui a été négocié”<br />

entre Athènes et ses bailleurs de fonds, a remarqué le<br />

stratège. Aux Etats-Unis, les investisseurs ont “passé une<br />

bonne partie de la semaine à analyser le rapport sur l’emploi<br />

publié vendredi dernier”, a noté Lindsey Piegza, économiste<br />

chez FTN Financial. Mais la principale information a<br />

surtout été la perte record enregistrée par JPMorgan Chase:<br />

2 milliards de dollars dans des opérations de courtage. Considérée<br />

comme à l’abri de tels risques, la banque a expliqué<br />

que des “erreurs” avaient été commises, notamment dans la<br />

surveillance des opérations. Bien que cet incident, le plus<br />

grave depuis la crise de 2008, ne fasse peser aucun danger<br />

structurel, selon les analystes, il a refroidi <strong>net</strong>tement l’ardeur<br />

du marché. “Cela va pousser certaines banques à ralentir<br />

leurs opérations jusqu’aux prochains résultats trimestriels<br />

dans deux mois”, ce qui va pénaliser le marché du crédit et<br />

donc la circulation de liquidités, a indiqué Frederic Dickson,<br />

de DA Davidson. Mais pour beaucoup d’investisseurs<br />

américains, l’impact négatif était autre: “cela pourrait entraîner<br />

une plus grande régulation”, donc “plus de contrôle<br />

du gouvernement sur les échanges, (ce qui) envoie un mauvais<br />

signal”, a déclaré Mme Piegza.<br />

Un traitement anti-obésité bientôt commercialisé aux Etats-Unis ?<br />

Jeudi, un comité d’experts a recommandé à l’Agence américaine<br />

du médicament (FDA) d’autoriser la commercialisation du Lorcaserin.<br />

Un médicament qui pourrait devenir le premier traitement<br />

contre l’obésité à arriver sur le marché depuis dix ans. Les 22 membres<br />

du comité consultatif avaient vraisemblablement beaucoup à<br />

faire jeudi. En plus d’avoir recommandé une mise sur le marché du<br />

Truvada, premier traitement préventif contre le SIDA, ces experts<br />

se sont également penchés sur le cas d’un autre médicament, le Lorcaserin.<br />

Produit par le laboratoire Arena Pharmaceuticals, celui-ci<br />

aurait la capacité d’agir sur l’appétit et ainsi de diminuer le surpoids.<br />

Or, par 18 votes contre quatre, le comité d’experts a jugé que le Lorcaserin,<br />

était efficace pour contrôler l’appétit en agissant sur cer-<br />

tains centres du cerveau, a précisé une porte-parole de l’agence<br />

américaine du médicament (FDA). Les résultats d’un essai clinique<br />

mené sur le traitement ont montré que celui-ci avait permis à la<br />

moitié des participants de perdre 5% de leur poids. Si ceci reste assez<br />

modeste, le comité a tout de même décidé de recommander à la<br />

FDA une mise sur le marché du produit, contrairement à ce que les<br />

experts avaient suggéré il y a deux ans.<br />

En effet, en 2010, le comité s’était prononcé contre une telle commercialisation,<br />

en raison d’inquiétudes liées à l’apparition de cancer<br />

du sein chez des rats lors d’un essai. Mais cet effet secondaire ne s’est<br />

pas manifesté dans les tests cliniques conduits avec des humains<br />

souffrant d’excès de poids ou d’obésité. La plupart des 22 membres<br />

du comité ont donc conclu que les bienfaits de ce<br />

médicament surpassaient largement les risques. Selon<br />

les informations révélées, les effets secondaires les<br />

plus communs du Lorcaserin seraient des maux de<br />

tête, des nausées, des étourdissements et de la fatigue.<br />

Bien que la FDA ne soit pas tenue de suivre les recommandations<br />

de ces comités consultatifs, elle les entérine<br />

le plus souvent. Le Lorcaserin pourrait donc<br />

bien atterrir sur le marché au cours des mois<br />

prochains et deviendrait alors le premier traitement<br />

anti-obésité commercialisé depuis ces dix dernières<br />

années.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!