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Affaire des 28,4kg de kif saisis à Bab El-Assa
Le prévenu, en fuite,
condamné à la perpétuité
H.Y.
JOURNALISTE DE LA VOIX
Jugé à la fin de cette semaine
pour le grief d’importation illégale
de stupéfiants, W.K. a été
condamné par contumace à la
perpétuité. En date du 21 décembre
2009, des informations parviennent
aux éléments de
recherche de la gendarmerie de
Tlemcen, portant sur un réseau
de narcotrafiquants et à leur tête,
le mis en cause cité plus haut. Ce
dernier s’apprêtait en effet à introduire
une importante quantité
de kif, à partir du royaume chérifien.
C’est au niveau de la localité
de Bab El Assa qu’une souricière
est donc mise au point. Les éléments
sécuritaires tentent alors
d’arrêter le groupe de narcotrafiquants
qui se trouvaient à bord
de deux voitures, mais ces
derniers s’avèrent plus avisés et
prennent la fuite. Toutefois, les
28,400kg de kif sont saisis près du
lieu dit «Yambo». Une enquête
est alors ouverte, mais le prévenu
ainsi que les éléments de son
groupe sont toujours introuvables.
Signalons que la perquisition,
faite au niveau de son
domicile sera négative et aucune
trace de stupéfiants n’est trouvée.
Une instruction est alors ouverte
au niveau du tribunal de Ghazaouet,
le 17 février 2010 et un
mandat d’arrêt est lancé contre le
mis en cause en fuite. Le 31 mai
2010, le dossier est transmis devant
le pôle judiciaire d’Oran,
conformément à l’article 2/37 du
code de procédure pénal. Et c’est
à la fin de cette semaine que le tribunal
d’Oran a jugé le mis en
cause, toujours en fuite et l’a condamné,
par contumace, à la perpétuité,
tout en lançant à son
encontre un mandat d’arrêt.
Sidi Bel-Abbès
Un mort et trois blessés dans
deux accidents de la circulation
S. DERRAZ
CORRESPONDANT DE LA VOIX
Un jeune homme de 23 ans a
été victime d’un accident de circulation
qui a eu lieu dans la
soirée du mardi à mercredi, sur la
RN7, dans le lieu-dit Belbouche,
relevant de la daïra de Sfisef.
Selon les premières informations
recueillies des services de la Protection
civile, le véhicule de la victime,
et suite aux perturbations
climatiques enregistrées sur cette
région, aurait dérapé de la voie,
faisant plusieurs tonneaux, avant
de chuter dans un ravin. Secouru
El Hamri (Oran)
Découverte d’un homme
pendu à un arbre
G. REDOUANE
JOURNALISTE DE LA VOIX
Les services de la 5ème sûreté
urbaine ont découvert, jeudi
dernier, le corps d’un homme,
pendu à un arbre tout près du
cimetière chrétien. La victime,
F.H., âgée de 38 ans, habitait à Es-
Sénia.
Sa dépouille a été transportée
au service de la morgue du CHUO
pour être autopsiée, sachant qu’aucun
indice n’a été laissé sur les lieux
du drame, ni même sur le corps de
la victime, mis à part ses papiers
d’identité. On apprendra qu’une
enquête, menée par les services de
la sûreté, suit son cours. Toutefois,
des témoins ont précisé avoir
H.Y.
à temps et transféré à l’hôpital de
Sfisef, la victime a, malheureusement
succombé à ses blessures
juste après son admission. Une
enquête a été ouverte par les services
de la gendarmerie nationale
pour déterminer les causes de ce
drame routier. Par ailleurs, un
autre accident de circulation s’est
produit sur la RN104 reliant Bir
El H’mam à Marhoum, au sud
du chef-lieu de wilaya, faisant
trois blessés, entre deux véhicules
de tourisme. Les personnes
blessées ont été évacuées à l’EPH
de Telagh et ont été placés sous
surveillance médicale.
aperçu la victime à El Hamri au
courant de la semaine dernière.
Mais au-delà du fait, il y a lieu de
poser plein de question sur ces suicides
qui se multiplient, notamment
parmi la catégorie des jeunes
et parmi les chefs de famille. Même
si les causes qui poussent au suicide
sont emportés avec Pour
beaucoup d’observateurs, le
phénomène ne serait pas sans liens
avec les conditions sociales de ces
personnes qui finissent pas abdiquer
devant le fardeau du traintrain
quotidien en optant pour
l’ultime fuite. Et ce n’est, là, pas la
seule forme de suicide. Il en est
d’autres à l’instar de la harga où le
candidat au voyage va à l’aventure
sans être sûr d’arriver à bon port.
Oran - Affaire de faux
Trois employés de la Daïra entendus par la justice
JOURNALISTE DE LA VOIX
Selon des sources sûres,
trois personnes employées au
niveau de la daïra d’Oran ont été
présentées hier par devant le
magistrat instructeur près le tribunal
d’Oran. Selon ces mêmes
sources, ces derniers auraient
falsifié une carte nationale d’identité
au profit d’un ressortissant
marocain. Le bénéficiaire
de ce document et selon l’enquête
en cours, serait suspecté
d’homicide. Nous apprendrons
que l’affaire a été mise en instruction.
La Voix de l’Oranie
PAGE 24 N°3419 - SAMEDI 5 FÉVRIER 2011
djamilee@yahoo.fr
djamilee@yahoo.fr
Ils dressent des tentes devant le siège de l’APC
Les habitants de Tazgaït
veulent la tête du maire
LAKHDAR HAGANI
CORRESPONDANT DE LA VOIX
Les citoyens de la commune de
Tazgaït semblent être déterminés
pour forcer les pouvoirs
publics à intervenir dans le but d’écarter
le maire de cette commune considérée
l’une des plus pauvres de la wilaya de
Mostaganem.
Les manifestants qui continuent de fer-
mer le siège de l’APC depuis lundi dernier
tout en pénalisant les habitants, sont allés
plus loin pour dresser des tentes à proximité
de celte infrastructure administrative
pour leur servir d’abri contre les intempéries.
Leur nombre ne cesse d’accroître de
jour en jour tout en refusant de dialoguer
avec les autorités locales. Sur les lieux, les
protestataires demandent la présence de
monsieur le wali, seul responsable auquel
ils ont confiance, selon eux du fait que lors
de la dernière protestation qui a eue en jan-
vier dernier, les promesses des autorités se
sont avérées vaines, déclarent-ils à l’unanimité.
«Notre présence sera pacifique sans
pour autant porter atteinte aux biens de l’Etat
et d’autrui», clament t-ils avec colère.
Leurs revendications ont trait aux logements
sociaux, l’aide à l’habitat rural, au
travail, comme ils demandent le transport
scolaire, une boulangerie et une pharmacie
dont le village est dépourvu.» «D’autres dépassements
ne seront signalés qu’en
présence du wali», déplorent-ils.
Les ravisseurs ne sont toujours pas localisés
Une touriste italienne enlevée dans
le Sud du pays
Y.E-A.
JOURNALISTE DE LA VOIX
Une touriste italienne a été enlevée
dans le Sud du pays, mercredi, en début
de soirée. Selon des sources sécuritaire, la
femme de 56 ans et dont l’identité n’a pas
été révélée voyageait seule avec un chauffeur
et un guide.
«Elle a été enlevée vers 18h dans la
zone d’Alidem, 130 km au sud de Djanet»,
précise-t-on, des informations recueillies
du chauffeur et du guide qui avaient été,
eux, libérés. Selon ces derniers, le groupe
est constitué d’une quinzaine d’hommes
“circulant à bord de deux 4X4”.
Dès que l’alerte a été donnée par le patron
de l’agence de voyages organisatrice
du périple à Djanet -les ravisseurs ont permis
à leur otage de l’avertir de l’enlèvement
à l’aide de leur téléphone cellulaire-, l’armée
et la gendarmerie ont été mises en
état d’alerte et leurs éléments sont partis
aussitôt à la poursuite des ravisseurs. En
vain, car on ignorait tout de la destination
prise par les ravisseurs. Même si certaines
sources, à l’instar de celles citées par le
quotidien arabophone Echourouk, indiquaient
que l’Italienne aurait été emmenée
vers le Niger voisin.Quarante-huit heures
plus tard, les services sécuritaires ne parvenaient
toujours pas à localiser les ravis-
Photo La Voix
seurs. Les militaires «n’ont pas retrouvé
leur trace», a indiqué une source sécuritaire
citée par l’AFP.
A Rome, le ministère des Affaires
étrangères s’est contenté d’indiquer à l’Afp
que des “vérifications étaient en cours” sur
cette information.