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130528 Dossier Les 8 saisons - Vivaldi-Piazzolla + RP

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présente<br />

RICHARD GALLIANO SEXTET<br />

« LES 8 SAISONS »<br />

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« VIVALDI »<br />

Album paru en France 1 er avril 2013<br />

Deutsche Grammophon<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00<br />

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<strong>Les</strong> célèbres Quatre Saisons (Le Quattro Stagioni) d'Antonio <strong>Vivaldi</strong> (1678-1741)<br />

constituent un cycle à part entière, contenu dans le recueil de l’opus 8 Il cimento<br />

dell'armonia e dell'invenzione, édité en 1725 à Amsterdam par Michel Le Cène.<br />

Ces concertos pour violon et orchestre n°1 à 4 sont descriptifs, usant de nombreux effets<br />

tendant à imiter le chant des oiseaux, le murmure du vent ou de l'onde, les aboiements d'un<br />

chien ou encore le son de la musette.<br />

Aujourd'hui, Richard Galliano et son quintet à cordes nous proposent une version inédite<br />

dans laquelle l'Accordéon devient soliste au cœur d'un dialogue évident avec les instruments<br />

à cordes.<br />

Après le succès de son disque "Bach" édité chez le prestigieux label allemand Deutsche<br />

Grammophon, vendu à près de 50 000 copies seulement en France, Richard Galliano<br />

continue sa "mission" de réhabilitation de son Stradivarius à bretelles, son instrument de<br />

prédilection: l'Accordéon (la Fisarmonica en italien)<br />

Une autre sensibilité (surtout dans les mouvements lents où l'Accordéon nous transporte vers<br />

un sentiment nostalgique, éthéré, aérien...)<br />

Une virtuosité comparable à celle du violon. Un véritable feu d'artifice de timbres et de<br />

couleurs.<br />

RICHARD GALLIANO<br />

Richard Galliano est né le 12 décembre<br />

1950 à Cannes (France). Alors que l'accordéon<br />

semblait n'avoir jamais vraiment connu de soliste<br />

majeur et que, par les connotations qui<br />

l'entourent, il paraissait irrémédiablement éloigné<br />

du swing, Richard Galliano est parvenu, avec<br />

une détermination sans pareille, à imposer l'idée<br />

que son instrument était digne de figurer aux<br />

côtés des saxophones et trompettes qui sont au<br />

cœur de la musique de jazz. Inspiré par son<br />

admiration pour son ami Astor <strong>Piazzolla</strong>,<br />

inventeur du « Tango Nuevo », l'accordéoniste a<br />

réussi, en outre, avec son « new musette », à<br />

revitaliser une tradition bien française qui<br />

semblait ne jamais devoir connaître de<br />

renouveau.<br />

Fils de Lucien Galliano, professeur d'accordéon d'origine italienne, Richard a débuté<br />

l'instrument à l'âge de quatre ans. Parallèlement à son apprentissage, il suit une<br />

formation au conservatoire de Nice, étudiant l'harmonie, le contrepoint et le trombone. A<br />

l'âge de 14 ans, il découvre le jazz au travers de Clifford Brown dont il relève les chorus et<br />

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s'étonne que l'accordéon soit si peu présent dans cette musique. Il s'intéresse alors aux<br />

accordéonistes brésiliens (Sivuca, Dominguinhos), découvre les spécialistes américains qui se<br />

sont frottés au jazz (Tommy Gumina, Ernie Felice, Art Van Damme) et les maîtres italiens<br />

(Felice Fugazza, Volpi, Fancelli), rejetant en bloc le jeu traditionnel qui domine dans<br />

l'Hexagone. En 1973, Galliano « monte » à Paris où il séduit Claude Nougaro. Pendant trois<br />

ans, il assure la fonction d'arrangeur, de chef d'orchestre et même de compositeur dans un<br />

groupe où il côtoie d'authentiques jazzmen. Il participe, en outre, à de nombreuses séances<br />

d'enregistrement de variété (Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliette Gréco, etc.)<br />

et à des musiques de film. Dès le début des années 1980, il multiplie les occasions de<br />

fréquenter des jazzmen de toutes obédiences et de pratiquer l'improvisation à leurs côtés :<br />

Chet Baker (sur un répertoire brésilien), Steve Potts, Jimmy Gourley, Toots Thielemans, le<br />

violoncelliste Jean- Charles Capon (avec qui il signe son premier disque), Ron Carter (avec<br />

qui il enregistre en duo en 1990), etc.<br />

En 1988, Richard Galliano créé le célèbre « Festival des Nuits de Nacre » à Tulle qu'il<br />

dirigera durant 5 années (de 1988 à1992) en tant que Directeur Artistique (voir le DVD de<br />

Pierre Barouh Accordéons). En 1991, sur les conseils d'Astor <strong>Piazzolla</strong> qu'il a rencontré en 1983<br />

à la faveur d'une musique de scène pour la Comédie-Française, Richard Galliano fait retour<br />

sur ses racines, revenant au répertoire traditionnel de valses musettes, de java, de<br />

complaintes et de tangos, qu'il avait longtemps ignoré. Renouant avec l'esprit de Gus Viseur<br />

et Tony Murena, il permet à l'accordéon de se défaire de son image « vieillotte » par un<br />

travail sur le trois temps, une autre conception rythmique, un changement des harmonies, qui<br />

l'acclimate au jazz. Réalisé avec Aldo Romano, Pierre Michelot et Philip Catherine, son<br />

disque-manifeste « New Musette » (Label bleu) lui vaut de recevoir le prix Django-Reinhardt<br />

de l'Académie du Jazz en 1993, récompense qui salue le « musicien français de l'année ».<br />

S'ensuit une série d'albums dans lesquels Richard Galliano révèle, sur un modèle Victoria<br />

qu'il ne quitte plus, une aisance à adapter l'accordéon aux libertés du jazz, virtuose dans le<br />

phrasé, totalement décomplexé, d'une grande richesse dans la sonorité, habile à<br />

décloisonner les musiques à l'aide d'un instrument qui ignore les frontières. En 1996, il traverse<br />

l'Atlantique pour enregistrer son « New York Tango », avec George Mraz, Al Foster et Biréli<br />

Lagrène, disque pour lequel il obtient une Victoire de la musique. La réputation de Richard<br />

Galliano prend alors une envergure internationale et les collaborations se multiplient. Il<br />

s'engage dans des duos, dont certains à l'instrumentation insolite, avec des personnalités<br />

aussi diverses qu'Enrico Rava, Charlie Haden, Michel Portal (« Blo w Up », en 1997, est un vrai<br />

succès commercial avec plus de 100 000 exemplaires vendus), son confrère Antonello Salis<br />

(en Italie) ou encore l'organiste Eddy Louiss (2001). Il est fidèle pendant des années au trio<br />

qu'il forme avec Daniel Humair et Jean-François Jenny-Clarke (de 1993 jusqu'à la disparition<br />

du contrebassiste en 1998), puis renoue avec ce format en 2004 avec une rythmique « newyorkaise<br />

» composée de Clarence Penn et Larry Grenadier. Des rencontres plus ponctuelles<br />

ont également lieu avec Jan Garbarek, Martial Solal, Hermeto Pascoal, Anouar Brahem,<br />

Paolo Fresu et Jan Lundgren, Gary Burton... En 1999, avec un orchestre de chambre, il fait<br />

entendre ses propres compositions aux côtés d'oeuvres écrites par Astor <strong>Piazzolla</strong>. Ce travail<br />

trouve un prolongement en 2003 dans « <strong>Piazzolla</strong> Forever », hommage dans lequel Galliano<br />

rejoue les pièces de son mentor.<br />

D'une rare polyvalence, Richard Galliano possède ainsi les moyens de s'exprimer avec<br />

musicalité dans n'importe quel contexte, du solo (tel le « Paris Concert » au Châtelet, paru en<br />

2009) jusqu'au big band (avec le Brussels Jazz Orchestra en 2008). Désormais reconnu<br />

comme un soliste exceptionnel, il continue d'explorer un large éventail de musiques, sans se<br />

défaire de ce lyrisme qui irrigue son jeu lorsqu'il enregistre les ballades de « Love Day » avec<br />

Gonzalo Rubalcaba, Charlie Haden et Mino Cinelu, ni se départir de cette « French Touch »<br />

qui lui permet d'établir avec le trompettiste Wynton Marsalis le trait d'union qui relie Billie<br />

Holiday et Edith Piaf.<br />

Soucieux de transmettre sa riche expérience, il est l'auteur, avec son père Lucien, d'une<br />

méthode d'accordéon saluée en 2009 par le prix Sacem du Meilleur ouvrage pédagogique.<br />

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Pour honorer l’anniversaire des 20 ans de la disparition d’Astor <strong>Piazzolla</strong> (1992-2012),<br />

l’ami et mentor de Richard Galliano, Dreyfus Jazz réédite un coffret contenant un Cd et un<br />

Dvd du mythique programme <strong>Piazzolla</strong> Forever Septet (sorti en janvier 2012). Plusieurs<br />

concerts en France et à l’étranger sont déjà prévus tout au long de l’année 2012.<br />

En 2010, Richard Galliano signe un contrat d'exclusivité discographique avec<br />

Deutsche Grammophon. Il enregistre dans la foulée un album consacré entièrement à la<br />

Musique de Jean-Sébastien Bach (qui devient avec 40 000 exemplaires vendus la Meilleure<br />

Vente Classique de l'Année).<br />

En 2011 est sorti un album dédié aux musiques de film du fameux compositeur italien<br />

Nino Rota. Avec, notamment, John Surman au saxophone soprano et Dave Douglas à la<br />

trompette, Richard Galliano donne ici une lecture résolument jazz des célèbres mélodies de<br />

La Strada, The Godfather (qu'il joue au Trombone solo sur la première plage du disque), La<br />

Dolce Vita, Amarcord, Otto e Mezzo (Huit et demi)...<br />

En 2013, il revient avec un enregistrement des Quatre Saisons (Le Quattro Stagioni) de <strong>Vivaldi</strong><br />

dans une version inédite et contemporaine qu'il a arrangée lui-même pour accordéon et<br />

quintette à cordes.<br />

Désormais, Richard Galliano est le seul accordéoniste concertiste à avoir le privilège<br />

d'enregistrer pour le prestigieux Label Allemand Deutsche Grammophon (au même titre que<br />

Pierre Boulez, Daniel Barenboim, Herbert Von Karajan, etc.)<br />

Son rêve d'adolescent est enfin réalisé à l'âge de... 60 ans.<br />

2004 Chevalier dans l'ordre National du Mérite<br />

2009. Officier dans l'ordre des Arts et des Lettres<br />

2011. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres<br />

« LES 8 SAISONS » – VIVALDI/PIAZZOLLA<br />

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Vincent Bessières<br />

<strong>Les</strong> anciens peuples lapons et samis ne se contentaient pas des quatre <strong>saisons</strong>, ils ont<br />

divisé l’année en huit <strong>saisons</strong> :<br />

l’automne hivernal, l’hiver, l’hiver printanier, le printemps, l’été printanier, l’été, l’été<br />

automnal et l’automne.<br />

<strong>Les</strong> quatre <strong>saisons</strong> principales étaient complétées par des <strong>saisons</strong> intermédiaires.<br />

<strong>Les</strong> chaudes nuits de clair de lune du mois d’août font partie de l’été, mais le mois d’août a<br />

aussi des traits de fraîcheur et de lumière atténuée propres à l’automne.<br />

Il suffit de quelques nuits froides, d’une nuit gelée pour passer de l’été automnal à l’automne.<br />

Lorsque les feuilles tombent des arbres et que la brume nocturne et le gel posent leur voile sur<br />

les rives du lac, c’est le plein automne mais pas encore l’automne hivernal.<br />

L’année commence par l’hiver glacé. <strong>Les</strong> fêtes de fin d’année sont terminées, il fait sombre,<br />

froid, le silence règne jusqu’en mars-avril, et tout de suite après mardi-gras, commence le<br />

printemps des bancs de neige.<br />

La quantité de lumière augmente nettement même si les nuits sont encore sombres et froides.<br />

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Cependant, sous l’influence de la lumière, la nature s’éveille, et à la période de la fonte des<br />

glaces, il y a encore de la neige au sol mais aux endroits où la neige a fondu, on voit pousser<br />

les premiers végétaux et les rennes mettent bas à ces endroits. <strong>Les</strong> premiers plecoptera se<br />

déplacent sur les congères des rives.<br />

Lorsque le soleil ne se couche plus, commence l’été vert clair c’est à dire la période du soleil<br />

de minuit.<br />

Toute la nature vit en extase continuelle vingt quatre heures sur vingt quatre. Mais dès que<br />

l’épilobe fleurit, commence aussi la saison de la récolte et les journées se raccourcissent.<br />

Vient ensuite l’automne chatoyant qui nous rappelle que la nature se recouvrira à nouveau<br />

de glace et de neige. Ensuite tombe la première neige qui fond déjà lors des premiers<br />

redoux.<br />

Cette période de neige noire est suivie de gelées qui recouvrent le sol.<br />

Le cycle annuel est achevé par la dernière saison de l’année, la nuit polaire de Noël qui<br />

signifie une longue période d’obscurité. La nuit polaire se termine avec le plus grand moment<br />

de l’année, Noël, moment où l’on fête la naissance, la lumière et où on laisse des choses<br />

derrière soi.<br />

Le temps était divisé en huit périodes pour une bonne raison. Le temps et les prédictions<br />

météorologiques dictaient ce qu’il fallait faire et à quel moment. Le style de vie nordique a<br />

généré un esprit et une mentalité nordiques reflétant la propre vie de la nature. La nature est<br />

constamment en phase de changement dans la saison accomplie et est déjà en route vers<br />

la suivante.<br />

De la même manière, l’homme se trouve toujours dans un état intermédiaire, il est<br />

constamment en route vers quelque part. Il est orienté vers l’avenir.<br />

<strong>Les</strong> structures et institutions de la société changent, mais la mentalité modelée par la nature<br />

reste pratiquement inchangée au fil des générations. Aussi, les huit <strong>saisons</strong> ont été préservées.<br />

Encore aujourd’hui, elles dirigent nos actions, nos sentiments et nos pensées de plusieurs<br />

manières et sans cesse.<br />

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Accordéon Richard Galliano<br />

Violon 1, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Bertrand Cervera<br />

Violon 2, Bertrand Cervera, Saskia Lethiec<br />

Alto, Jean-Marc Apap / Jean-Paul Minali-Bella<br />

Violoncelle, Éric Levionnois / Yan Levionnois<br />

Contrebasse, Sylvain Le Provost / Stéphane Logerot<br />

Durée : 1h10<br />

1 – La Primavera (A. <strong>Vivaldi</strong>, arr. R. Galliano)<br />

/ Allegro<br />

/ Largo e pianissimo<br />

/ Allegro<br />

2 – Primavera Portena (A. <strong>Piazzolla</strong>, arr. R. Galliano)<br />

3 – L’Estate (A. <strong>Vivaldi</strong>, arr. R. Galliano)<br />

/ Allegro mà non molto<br />

/ Adagio<br />

/ Presto<br />

4 – Verano Porteno (A. <strong>Piazzolla</strong>, arr. R. Galliano)<br />

5 – L’Autunno (A. <strong>Vivaldi</strong>, arr. R. Galliano)<br />

/ Allegro<br />

/ Adagio molto<br />

/ Allegro<br />

6 – Otono Porteno (A. <strong>Piazzolla</strong>, arr. R. Galliano)<br />

7 – L’Inverno (A. <strong>Vivaldi</strong>, arr. R. Galliano)<br />

/ Allegro non molto<br />

/ Largo<br />

/ Allegro<br />

8 – Inverno Porteno (A. <strong>Piazzolla</strong>, arr. R. Galliano)<br />

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(Sous réserve de modifications dans l’ordonnancement du programme)<br />

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Saint-Maur (94)<br />

23 septembre 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Sylvanès (12)<br />

18 août 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Menton (06)<br />

10 août 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Guidel (56)<br />

15 juillet 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Ravello (IT)<br />

1er juin 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Bruxelles (BE)<br />

27 mai 2013 (« <strong>Les</strong> 8 Saisons » - <strong>Vivaldi</strong>/<strong>Piazzolla</strong>)<br />

Eglise Saint Eustache (Paris)<br />

22 mai 2013 (création des Eglise Saint Eustache, Paris)<br />

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REVUE DE PRESSE (<strong>Les</strong> 8 Saisons + De Bach à <strong>Piazzolla</strong>)<br />

(sélection 2011-2013)<br />

25 avril 2013 – GLAM Attitude (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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11 avril 2013 – RTL (<strong>Les</strong> 8 Saisons/Classique d’Or RTL)<br />

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10 avril 2013 – La Dépêche (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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29 mars 2013 – Parisbouge (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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28 Mars 2013 – Carrefour de L’Odéon (France Inter) (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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28 mars 2013 – Tutti Magazine (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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22 mars 2013 – Le Parisien (<strong>Les</strong> 8 Saisons)<br />

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13 mars 2013 – Le Progrès<br />

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10 février 2013 – Ouest France<br />

SORTIR<br />

Dimanche 10 février 2013<br />

Caen. On a vu : du grand Richard Galliano au Théâtre<br />

Ouest-France<br />

© Alix Laveau<br />

Sur fond de cordes et piano, Richard Galliano, tout sourire, détendu, entre sur scène et nous offre un Melodicelli doux et insouciant.<br />

Samedi soir, au Théâtre de Caen, ses chaussures vernies noires brillent autant que son accordéon. Ses mains se baladent avec<br />

facilité sur le clavier aux boutons noirs et blancs. L’accordéon a un son magnifique, il le fait chanter comme personne.<br />

Puis, changement de registre avec l’Opale Concerto dans lequel on retrouve l’esprit du tango. Mais du tango à la Galliano, du<br />

caractère sans violence. Une pièce très performante en trois mouvements dans laquelle la diversité du rythme et des couleurs est<br />

très riche. Le son toujours clair et précis, il joue avec une incroyable vélocité en maniant son soufflet avec un grand contrôle. Il se<br />

fond dans l’orchestre puis ressort le temps d’une phrase musicale. Tout est dosé et en même temps semble terriblement simple.<br />

Lors de ce qu’on pourrait appeler une deuxième partie, il part chercher le petit frère de l’accordéon, le bandonéon. Une très belle<br />

pièce noire gravée à l’argent avec un soufflet qui semble extensible à l’infini. Posé sur son genou, il le tortille, le dompte, le tournant<br />

tantôt à droite, tantôt à gauche sur le Concerto Aconcagua, une pièce de son maître d’art Piazzola dans lequel il semble très à<br />

l’aise.<br />

Un concert où la communion avec le public était totale, ce dernier lui a bien rendu en le faisant revenir pas loin de cinq fois sur<br />

scène. Lui, l’étonnant toujours avec des pièces qu’il manie à la baguette. Richard Galliano est clairement maître de son tango.<br />

Ce dimanche 10 février, à 17 h et 20 h, derniers rendez-vous dans le cadre des 30 ans de l’Orchestre régional de Basse-<br />

Normandie : Pierre et le loup insolite, avec dans le rôle de récitants Olivier Saladin et François Morel. À partir de 6 ans. Tarifs : de 6<br />

à 21 !.<br />

1 sur 1 10/02/13 13:46<br />

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25 juin 2012 – La Presse (Canada)<br />

Richard Galliano: l'accordéon au cœur de Bach et <strong>Piazzolla</strong><br />

Alain Brunet<br />

La Presse<br />

«Pourquoi JSB à l'accordéon? Enfant,<br />

m'a déjà raconté <strong>Piazzolla</strong>, il avait eu<br />

son premier choc musical avec Jean-<br />

Sébastien Bach. Astor avait d'ailleurs<br />

écrit plusieurs fugues dans le style tango,<br />

mais dans l'esprit de Bach», amorce ce<br />

musicien d'une courtoisie et d'une<br />

humilité exemplaires qu'est Richard<br />

Galliano, joint à son domicile français.<br />

«Avant de recevoir votre appel<br />

téléphonique, j'étais à travailler <strong>Vivaldi</strong>.<br />

Lorsque je joue cette musique, j'ai aussi<br />

le sentiment de refaire le chemin d'Astor<br />

<strong>Piazzolla</strong>, de voir par où il est passé. Le<br />

lien avec <strong>Piazzolla</strong> est encore plus<br />

évident chez <strong>Vivaldi</strong> que chez Bach: ils<br />

avaient tous deux une manière assez<br />

simple d'écrire la musique et qui<br />

demande à être ornementée dans<br />

l'interprétation. Lorsque j'écoute la<br />

relecture de Bach pour<br />

les concertos de <strong>Vivaldi</strong>, je me dis que je<br />

peux créer un peu dans le même esprit<br />

Richard Galliano: l'accordéon au coeurde Bach et <strong>Piazzolla</strong> | Alain Brunet | Festival de jazz<br />

Publié le 25 juin 2012 à 18h00 | Mis à jour le 25 juin 2012 à 18h00<br />

Richard Galliano: l'accordéon au coeurde B<br />

<strong>Piazzolla</strong><br />

http://www.lapresse.ca/arts/festivals/festival-de-jazz/201206/23/01…37883-richard-galliano-laccordeon-au-coeurde-bach-et<br />

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Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00<br />

Alain B<br />

La Pre<br />

«Pourquoi JSB à<br />

déjà raconté Piaz<br />

premier choc mus<br />

Sébastien Bach. A<br />

plusieurs fugues d<br />

dans l'esprit de Ba<br />

musicien d'une co<br />

exemplaires qu'es<br />

à son domicile fra<br />

«Avant de recevo<br />

téléphonique, j'éta<br />

Lorsque je joue ce<br />

sentiment de refa<br />

<strong>Piazzolla</strong>, de voir<br />

lien avec Piazzoll<br />

évident chez Viva<br />

Richard Galliano.<br />

avaient tous deux<br />

Photo fournie par la production.<br />

simple d'écrire la<br />

à être ornementée<br />

Lorsque j'écoute l<br />

avec l'accordéon. Pour l'accordéon, Bach et <strong>Vivaldi</strong>, ça fonctionne très bien, qu'il s'agisse d'oeuvres pour l'orgue,<br />

les concertos de <strong>Vivaldi</strong>, je me dis que je peux créer un peu dans le même esprit avec l'accordéo<br />

pour le clavecin ou pour les cordes. Ça donne quelque chose de très différent.»<br />

Bach et <strong>Vivaldi</strong>, ça fonctionne très bien, qu'il s'agisse d'oeuvres pour l'orgue, pour le clavecin ou<br />

«Cette fois, cependant, il est essentiellement question de Bach avec qui on établit un rapport piazzolien si ce n'est<br />

donne quelque chose de très différent.»<br />

que dans le choix du programme.»<br />

«Bach, c'est quelque chose de très à part; «Cette l'émotion fois, cependant, se trouve déjà il est dans essentiellement la composition question et les de Bach harmonies, avec qui pas on la établit un rapport pia<br />

peine que l'interprète en rajoute. Dans le contexte dans le choix des mouvements du programme.» lents, par exemple, il faut rester dans un registre<br />

très pur, très simple, sans ornementation. De l'accordéon se dégage alors une émotion très différente du violon, par<br />

exemple. L'accordéon suggère plus de tristesse, «Bach, de c'est nostalgie, quelque alors chose que de très le violon, à part; est l'émotion plus flamboyant. se trouve déjà Mais dans il n'y la composition a et les ha<br />

pas ce blues qu'on peut exprimer avec l'accordéon.» que l'interprète en rajoute. Dans le contexte des mouvements lents, par exemple, il faut rester da<br />

Richard Galliano souligne n'avoir jamais joué très ce simple, programme sans ornementation. Bach-<strong>Piazzolla</strong> De en l'accordéon Amérique du se Nord. dégage alors une émotion très différente du<br />

«Ça avait commencé avec le projet <strong>Piazzolla</strong> L'accordéon Forever il suggère y a une plus douzaine de tristesse, d'années, de nostalgie, puis j'ai alors joué que des le musiques violon, est de plus flamboyant. Mai<br />

Bach et <strong>Vivaldi</strong>. Mon ensemble a fait environ qu'on 400 peut concerts exprimer depuis avec lors. l'accordéon.»<br />

À Montréal, donc, nous commencerons par le<br />

double Concerto pour violon et hautbois en ut mineur BWV.1060. On jouera ensuite le mouvement lent du Concerto<br />

pour clavecin, cordes et continuo No 5 en fa Richard mineur Galliano BWV 1056. souligne Puis n'avoir le premier jamais mouvement joué ce programme du Concerto Bach-<strong>Piazzolla</strong> pour violon en Amérique du Nor<br />

en la mineur BWV 1041. Je joue la célèbre Aria parce que là, on se trouve dans quelque chose d'un peu plus<br />

populaire. Puis ma Valse à Margaux, mon Tango «Ça avait pour commencé Claude, Habanerando avec le projet <strong>Piazzolla</strong> et mon solo Forever créé il pour y a une Libertango. douzaine d'années, On puis j'ai joué<br />

est donc arrivé chez <strong>Piazzolla</strong>, dont on jouera et <strong>Vivaldi</strong>. un extrait Mon de ensemble la bande a fait originale environ du 400 film concerts Sur, sans depuis compter lors. À Automne Montréal, donc, nous comme<br />

Porteno, Oblivion, Esqualo.»<br />

Concerto pour violon et hautbois en ut mineur BWV.1060. On jouera ensuite le mouvement lent d<br />

L'instrumentation?<br />

clavecin, cordes et continuo No 5 en fa mineur BWV 1056. Puis le premier mouvement du Conce<br />

«Le quintette à cordes comporte deux violons,<br />

mineur<br />

un<br />

BWV<br />

alto,<br />

1041.<br />

un<br />

Je<br />

violoncelle,<br />

joue la célèbre<br />

une<br />

Aria<br />

contrebasse.<br />

parce que<br />

Et<br />

là,<br />

il<br />

on<br />

y<br />

se<br />

a<br />

trouve<br />

moi, l'intrus<br />

dans quelque<br />

à<br />

chose d'un p<br />

l'accordéon! Accordéon chromatique à boutons,<br />

ma Valse<br />

donc.<br />

à Margaux,<br />

Jeune,<br />

mon<br />

j'avais<br />

Tango<br />

commencé<br />

pour Claude,<br />

avec<br />

Habanerando<br />

la touche piano,<br />

et mon<br />

mon<br />

solo<br />

père<br />

créé pour Libertango.<br />

(qui est pianiste et accordéoniste) m'avait<br />

<strong>Piazzolla</strong>,<br />

conseillé<br />

dont<br />

de<br />

on<br />

jouer<br />

jouera<br />

l'accordéon<br />

un extrait de<br />

avec<br />

la bande<br />

clavier<br />

originale<br />

à boutons.<br />

du film Sur,<br />

Or,<br />

sans<br />

j'aime<br />

compter Automne Por<br />

beaucoup la touche piano, c'est pourquoi<br />

Esqualo.»<br />

mon accordéon est un mélange des deux; la tessiture ressemble à<br />

l'accordéon piano et le clavier<br />

L'instrumentation?<br />

est à boutons. La coque de mon instrument (de marque Victoria) est plus près du corps, moins lourde, ce qui me<br />

permet de jouer debout pendant un concert «Le entier. quintette Cela à cordes est beaucoup comporte plus deux difficile violons, lorsqu'on un alto, joue un violoncelle, d'un accordéon une contrebasse. Et il y a m<br />

à boutons «normal». Mon instrument est un peu l'accordéon! entre les Accordéon deux. Je n'apporterai chromatique à pas boutons, le bandonéon donc. Jeune, dans j'avais ce contexte. commencé avec la touche p<br />

J'arriverai avec l'accordéon à boutons et le pianiste petit accordina et accordéoniste) avec lequel m'avait je fais conseillé Menuet de et jouer Badinerie l'accordéon de Bach.» avec clavier à boutons. Or, j'aim<br />

Ainsi, on commence par Bach et on boucle piano, la boucle c'est avec pourquoi Bach. mon accordéon est un mélange des deux; la tessiture ressemble à l'accord<br />

Richard Galliano se produit le jeudi 28 juin, à 19h, à la Maison symphonique de Montréal.


29 février 2012 – Le Petit Bulletin<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


9 août 2011 – Le Point<br />

1 sur 2<br />

http://www.lepoint.fr/chroniques-ete-festivals/rencontre-avec-l-accordeoniste-richard-galliano-08-08-2010-1223174<br />

24 août 2011 | Mise à jour 15h30<br />

UN ÉTÉ DE FESTIVALS<br />

Le Point.fr - Publié le 08/08/2010 à 15:50 - Modifié le 08/08/2010 à 18:28<br />

LES SERVICES<br />

Météo<br />

Bourse<br />

Jeux-Concours<br />

Rencontre avec l'accordéoniste Richard Galliano<br />

"Alors que le réflexe premier pour un accordéoniste est de jouer les pièces écrites pour orgue ou clavecin, je me suis<br />

approprié des partitions de flûte, de violon", explique Richard Galliano © Maxppp<br />

Tout l'été durant, Le Point.fr prend la route du jazz dans le sillage de Sacha Reins. Chaque jour,<br />

vivez un moment fort. Cette semaine, nous faisons escale à Jazz in Marciac, dans le Gers<br />

(jusqu'au 15 août).<br />

Soirée exclusivement française à Marciac samedi avec le quintet de Baptiste Trotignon et l'Orchestre du<br />

Conservatoire national de région de Toulouse, Moutin Réunion et un des musiciens les plus appréciés du<br />

public gersois, l'accordéoniste Richard Galliano. Ce dernier se produisait en trio avec Biréli Lagrène à la<br />

guitare et Didier Lockwood au violon. Un power-trio acoustique, virtuose et sensible - Hot Club de France<br />

du XXIe siècle -, qui redéfinissait les règles du jazz gitan et du musette. Entretien avec ce musicien<br />

inclassable qui a publié, au printemps, un album classique consacré à Bach et, au début de l'été, un<br />

autre revisitant avec Wynton Marsalis les chansons d'Édith Piaf et de Billie Holiday.<br />

Le Point.fr : Votre dernier album dans lequel vous interprétez du Bach a déconcerté votre public<br />

jazz new musette et certainement également les amateurs de classique. Que cherchez-vous à y<br />

démontrer ?<br />

Richard Galliano : Ce n'est pas dans l'optique de démontrer quelque chose que je l'ai enregistré. J'ai<br />

étudié le classique quand j'étais jeune, mais j'ai très vite compris que je ne pourrais jamais devenir<br />

concertiste en jouant de l'accordéon. Réussir à enregistrer cet album aujourd'hui est pour moi un<br />

aboutissement.<br />

On est étonné de ne pas y trouver des toccatas pour orgue.<br />

C'est évidemment intentionnel. Alors que le réflexe premier pour un accordéoniste est de jouer les pièces<br />

écrites pour orgue ou clavecin, je me suis approprié des partitions de flûte, de violon. De toute façon, je<br />

cherche avant tout l'émotion.<br />

Cela signifie-t-il que vous allez donner désormais des concerts exclusivement classiques ?<br />

Non, en concert, quand je suis seul (pas en trio, comme samedi soir), je fais un voyage musical de Bach<br />

à <strong>Piazzolla</strong> via Galliano. Certains organisateurs de concerts m'ont demandé un concert entièrement<br />

classique, mais je ne veux pas le faire, en tout cas pas encore, car cela me couperait de mon public new<br />

musette. <strong>Les</strong> publics jazz et classiques sont des publics un peu intégristes. Le mien est différent, car,<br />

justement, il faut une autre ouverture d'esprit pour écouter de l'accordéon. Astor <strong>Piazzolla</strong> m'avait dit ceci<br />

à mes débuts : "J'ai fait le new tango, vous devriez faire du new musette." J'ai suivi son conseil et j'ai<br />

désormais un public très mélangé. Nous ne sommes plus dans les années 1960, où il existait un énorme<br />

préjugé contre l'accordéon qui symbolisait la ringardise. Aujourd'hui, l'accordéon est un instrument<br />

comme les autres, il a investi tous les genres.<br />

Vous avez réhabilité l'accordéon, mais, derrière vous, à part Daniel Mille, il y a peu<br />

d'accordéonistes qui suivent.<br />

Il y a beaucoup d'accordéonistes virtuoses, ce n'est pas ce qui manque, mais il n'y a pas assez de<br />

créateurs. C'est d'ailleurs un problème de la musique, tous genres confondus.<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


5-6 février 2011 – La Tribune de Genève (Bach)<br />

Tribune de Genève | Samedi-dimanche 5-6 février 2011 27<br />

Parolesparoles<br />

Galliano met Bach très haut<br />

Dans la foulée d’une tournée suisse, et en attendant son nouveau disque, le génial accordéoniste se confie<br />

Luca Sabbatini<br />

Il yatoujoursuneactualitéavec<br />

Richard Galliano. Sa tournée<br />

suisse à peine achevée, avec notamment<br />

un concert au Victoria<br />

Hall genevois le 28 janvier dernier<br />

consacré à ses deux pères spirituels,<br />

Bach et <strong>Piazzolla</strong>, le voici qui repart<br />

déjà sur les routes: concert de son trio<br />

French Touch en France, soliste avec un<br />

orchestre en Israël, de nouveau le projet<br />

Bach et <strong>Piazzolla</strong> àVienne…Entredeux<br />

concerts, il vient d’enregistrer un hommage<br />

à Nino Rota pour Deutsche Grammophon,<br />

déjà éditeur de son magnifique<br />

disque Bach sorti l’année dernière. Parution<br />

prévue en octobre, suivie d’une tournée<br />

mondiale…<br />

Surchargé de travail, mais toujours<br />

disponible et affable, Richard Galliano se<br />

prête volontiers à l’exercice de l’interview.<br />

«C’est comme une psychothérapie,<br />

je parle toujours de mon enfance, de ma<br />

grand-mère… Ça me permet de recentrer<br />

des choses.» Recentrons avec lui.<br />

Richard Galliano, comment est né<br />

votre amour pour la musique?<br />

Je me souviens de ma première émotion<br />

musicale. J’étais encore enfant et je jouais<br />

une petite pièce au piano qui m’a bouleversé.<br />

J’ai découvert avec surprise que la<br />

musique pouvait me toucher. Comme<br />

j’étais très docile, j’ai fini par choisir l’instrument<br />

familial, l’accordéon. Mon père<br />

en jouait et l’enseignait. Mais ce qui me<br />

passionnait, c’était la musique classique.<br />

J’apprenais par cœur les vies des grands<br />

compositeurs. Je m’amusais aussi à diriger<br />

des ouvertures d’opéras de Rossini ou Mozart<br />

devant mon petit Teppaz (ndlr: célèbre<br />

marque de tourne-disques des années 50 et<br />

60), comme un chef d’orchestre.<br />

«J’ai tout fait pour sortir<br />

du milieu consanguin<br />

de l’accordéon. Peutêtre<br />

n’était-ce pas mon<br />

instrument après tout!»<br />

Richard Galliano Accordéoniste<br />

Dès vos débuts, vous étiez donc un<br />

accordéoniste atypique, qui ne jouait<br />

pas le musette, par exemple.<br />

Al’époque,j’aitoutfaitpoursortirdu<br />

milieu consanguin de l’accordéon. Peutêtre<br />

n’était-ce pas mon instrument après<br />

tout! Alors que mon père était un spécialiste<br />

de musique populaire, je préférais<br />

Bach et le jazz. Adolescent, j’ai rencontré<br />

un professeur à Nice, Claude Noël, qui était<br />

lui aussi un dissident de l’instrument. C’est<br />

lui qui m’a donné le goût du jazz. Il m’a fait<br />

écouter des disques inconnus en France,<br />

ceux de l’Américain Art Van Damme, par<br />

exemple, qui jouait du swing à l’accordéon.<br />

Claude Noël m’a aussi fait connaître<br />

les modèles de la marque italienne Victoria,<br />

que j’utilise toujours aujourd’hui. C’est<br />

un instrument sans limites, qui enrichit<br />

l’inspiration, l’équivalent d’un Stradivarius<br />

pour un violoniste. Mon Victoria a<br />

près de 50 ans. Ma grand-mère avait vendu<br />

un terrain dans la région de Grasse pour<br />

me l’offrir. Je ne peux pas m’en séparer,<br />

aussi bien pour ses qualités musicales que<br />

pour des raisons sentimentales.<br />

On sait peu que vous êtes également<br />

tromboniste…<br />

ANice,l’accordéonn’étaitpasadmisau<br />

Conservatoire. Alors j’ai obtenu un diplôme<br />

de trombone, tout en suivant les<br />

classes d’harmonie et de contrepoint.<br />

Lorsque je suis arrivé à Paris dans les années<br />

70, j’ai d’ailleurs commencé comme<br />

tromboniste. J’ai arrêté d’en jouer pendant<br />

près de vingt ans, avant de m’y remettre<br />

tout récemment. Je l’utilise dans mon dernier<br />

disque consacré à Nino Rota, sur le<br />

thème du Parrain.J’avouequ’aujourd’hui,<br />

je suis plus attiré par le piano et le trom-<br />

Contrôle qualité<br />

Le rituel de l’ardoise: «Bach pour toujours, c’est de circonstance.» PIERRE ABENSUR<br />

Questions fantômes<br />

Quelle question détesteriez-vous<br />

qu’on vous pose?<br />

Celles qui sont à côté de la plaque. Mais<br />

ce ne sont pas les questions qui<br />

m’énervent le plus, plutôt des remarques<br />

du genre: «Vous m’avez réconcilié<br />

avec l’accordéon.» Cette phrase révèle<br />

beaucoup de mépris et un manque<br />

flagrant de curiosité.<br />

Quelle question ne vous a-t-on pas<br />

posée?<br />

Aucune en particulier.<br />

bone. Je ressens le besoin d’essayer de<br />

nouvelles possibilités. Le trombone est encore<br />

plus physique que l’accordéon: c’est<br />

la continuité du souffle.<br />

Comment avez-vous découvert le jazz?<br />

Un jour, chez un disquaire, je suis tombé<br />

par hasard sur un disque du trompettiste<br />

Clifford Brown. Ce fut vraiment un choc.<br />

Puis j’ai écouté des pianistes comme Erroll<br />

Garner, Oscar Peterson. J’étais surpris par<br />

l’absence d’accordéon dans cette musique.<br />

Inconsciemment, l’idée a mûri en moi<br />

de combler cette lacune. Je m’aperçois aujourd’hui<br />

que chez les disquaires, je suis le<br />

seul accordéoniste à avoir un bac à mon<br />

nom au milieu des Ella Fitzgerald et autres<br />

Duke Ellington. Même chose avec le classique.<br />

Comme l’accordéon était absent de<br />

ces deux styles musicaux, j’ai pu retourner<br />

la situation à mon avantage. Il y avait une<br />

place à prendre. Lorsque Deutsche Grammophon<br />

m’a proposé d’enregistrer Bach,<br />

àl’oréedemes60ans,c’étaitpourmoi<br />

l’aboutissement d’un rêve d’adolescent.<br />

Avant d’en arriver là, vous avez<br />

longuement collaboré avec Nougaro et<br />

la crème de la chanson française.<br />

Je suis monté à Paris en 1973. Un an après,<br />

j’ai rencontré Nougaro. Son organiste,<br />

Eddy Louiss, venait de quitter l’orchestre.<br />

Je l’ai remplacé. Je faisais tout. J’écrivais les<br />

arrangements, je jouais de l’accordéon, et<br />

même de l’orgue grâce à un dispositif électronique<br />

qui me permettait de le piloter<br />

depuis l’accordéon. Je ne vais pas dire que<br />

Nougaro me pressait comme un citron,<br />

mais presque… (rires)J’étaistrèstimideà<br />

l’époque. Je n’avais pas de discussions avec<br />

lui. Mes vrais rapports sont passés à travers<br />

les chansons. Il m’a appris à prendre des<br />

risques. J’ai même développé un mimétisme<br />

dans la manière de me comporter<br />

sur scène: Nougaro bougeait comme un<br />

boxeur. J’ai gardé cet aspect «combatif»!<br />

Puis il y a eu la rencontre avec Astor<br />

<strong>Piazzolla</strong>…<br />

CV express<br />

Né le 12 décembre 1950 à Cannes,<br />

Richard Galliano s’initie à l’accordéon<br />

dès 4 ans avec son père. Il étudie au<br />

Conservatoire de Nice, avant de monter<br />

à Paris, où il collabore avec Claude<br />

Nougaro, puis Barbara. Astor <strong>Piazzolla</strong><br />

l’incite à se lancer dans ses propres<br />

projets. Entre jazz, new musette et<br />

tango, il devient un accordéoniste<br />

incontournable. Récemment, Galliano<br />

est revenu avec succès à ses premières<br />

amours: Bach et la musique classique.<br />

Après des années passées à accompagner<br />

Nougaro, Barbara, Gréco ou Reggiani, je<br />

commençais à m’ennuyer. Non pas des<br />

chanteurs eux-mêmes, qui étaient formidables,<br />

mais de l’ambiance entre musiciens<br />

accompagnateurs. C’est à ce moment-là<br />

que j’ai rencontré <strong>Piazzolla</strong>. Il m’a<br />

encouragé à suivre ma propre voie. J’ai<br />

encore des lettres de lui où il m’écrivait:<br />

«Richard, c’est très simple, composez une<br />

douzaine de morceaux, monter un bon<br />

groupe et puis il faut y aller!» Je lui envoyais<br />

mes compositions, il me faisait des commentaires.<br />

C’est lui qui m’a dit: «Moi j’ai<br />

inventé le new tango,vousdevezlancerle<br />

new musette,c’estlàquesontlesracinesde<br />

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Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00<br />

La dernière fois que…<br />

… vous avez pleuré?<br />

Il y a huit mois, à la naissance de ma<br />

petite-fille. Des larmes de joie! Un<br />

enfant, c’est ce qu’il y a de plus beau,<br />

au-dessus de la musique, de tout.<br />

… vous avez trop bu?<br />

Ça remonte à très longtemps, à<br />

l’époque de Nougaro. <strong>Les</strong> après-concerts,<br />

c’était du costaud… (rires). Mais je<br />

me suis vite arrêté. Trop dangereux.<br />

… vous avez envié quelqu’un?<br />

J’ai pu être heureux de la réussite de<br />

quelqu’un, mais je n’ai jamais envié<br />

quiconque.<br />

… vous vous êtes excusé?<br />

Il n’y a pas longtemps, après une<br />

dispute avec ma femme. Nous sommes<br />

mariés depuis trente-cinq ans et on se<br />

dispute tous les jours. Je dois donc<br />

m’excuser très souvent! Elle, par contre,<br />

ne s’excuse jamais! Il faut dire qu’elle a<br />

souvent raison, et que je peux être très<br />

coléreux dans une situation de stress.<br />

… vous avez transpiré?<br />

A mon dernier concert! Par contre, j’ai<br />

très peu transpiré lorsque j’ai enregistré<br />

une Gnossienne de Satie avec Yvette<br />

Horner, il y a quelques jours, pour un<br />

disque qui s’intitule Yvette hors normes.<br />

Mon choix l’a étonnée, mais elle a joué<br />

avec une grande sensibilité, malgré ses<br />

problèmes d’arthrose. Elle a 89 ans!<br />

votre instrument, votre culture.» Bizarrement,<br />

je n’ai mis ça en œuvre que lorsqu’il<br />

est mort, en 1992. C’est l’année où j’ai sorti<br />

mon premier disque de jazz en tant que<br />

leader. Peu après, comme <strong>Piazzolla</strong> me<br />

l’avait suggéré, j’ai créé le new musette.Et<br />

bien sûr, j’ai fini par lui rendre hommage,<br />

àmonchermentor.<br />

Aujourd’hui, Bach et la musique<br />

classique occupent une place de plus<br />

en plus importante dans votre activité.<br />

Troublant parallélisme, <strong>Piazzolla</strong> aussi a<br />

été fasciné par Bach dès l’enfance! J’avoue<br />

que je ne me sentirais pas à l’aise de lui<br />

consacrer toute une soirée. Je préfère proposer<br />

un voyage qui va de Bach à<br />

<strong>Piazzolla</strong>… en passant par Galliano! C’est<br />

une formule qui tient le public en haleine.<br />

Votre prochain disque, avec tournée à<br />

la clé, s’intitule «La Strada Quintet»,<br />

autour des musiques de Nino Rota pour<br />

le cinéma. Pourquoi ce choix?<br />

C’est Deutsche Grammophon qui m’a proposé<br />

de marquer ainsi le centenaire de<br />

Nino Rota (1911-1979). Il y a quinze ans,<br />

j’avais déjà tourné avec un programme<br />

consacré à Rota, mais sans l’enregistrer.<br />

J’ai d’abord sélectionné tous ses thèmes<br />

pour le cinéma qui me plaisaient, puis je<br />

les ai retranscrits directement d’après la<br />

bande-son des films. Après Bach, ce choix<br />

peut paraître surprenant, mais j’ai autant<br />

de plaisir avec les deux.<br />

En 2009, vous avez publié une<br />

méthode d’accordéon avec votre père.<br />

Etait-ce par nécessité de transmettre<br />

votre savoir?<br />

J’avais surtout envie de faire quelque chose<br />

avec mon père. Toute sa vie, il s’est satisfait<br />

de l’enseignement et n’a jamais pensé à<br />

tourner, alors qu’il était un excellent musicien.<br />

C’est ma manière de lui rendre hommage.<br />

Notre méthode s’adresse aux enfants,<br />

des débutants jusqu’au niveau<br />

moyen. Nous l’avons voulue très attrayante.<br />

Elle a déjà été traduite en italien.<br />

Un autre projet qui vous tient à cœur?<br />

Trouver le temps pour composer davantage.<br />

Et surtout prendre de vraies vacances!<br />

Quand la machine est en route, on a<br />

l’impression de ne plus pouvoir la stopper.<br />

<strong>Les</strong> concerts et les enregistrements s’enchaînent,<br />

on est constamment projeté<br />

dans le futur. Je serais heureux de m’arrêter<br />

trois mois, sans rien prévoir à mon<br />

retour.


3 juillet 2010 – Ouest France (Bach)<br />

6 juin 2010 – Nice Matin (Bach)<br />

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Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


28 juin 2010 – La Croix (Bach)<br />

Juin 2010 – Artpassions (Bach)<br />

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30 juin 2010 - Le Progrès (Bach)<br />

27 mai 2010 – 20 Minutes (De Bach à <strong>Piazzolla</strong>)<br />

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14 Mai 2010 – Libération (Portrait/Bach)<br />

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IQUE<br />

JUILLET<br />

ers<br />

e festival, qui vit des artistes<br />

ichter se produire lors de ses<br />

, est un des grands rendezmusicale<br />

francilienne. Cette<br />

es solistes ou vocalistes tels<br />

on, Patricia Petibon, Barbara<br />

is-René Duchable, Brigitte<br />

d’habitude, les arts plastiques<br />

eur. Quatre expositions préde<br />

dix créateurs que le festival<br />

e son histoire afin de rendre<br />

gh, lequel finit sa vie à Auvers.<br />

d’Auvers-sur-Oise (95).<br />

ww.festival-auvers.com<br />

que, les musiciens du quintet<br />

vouent au tango nuevo, en<br />

maître Astor <strong>Piazzolla</strong>. Leurs<br />

e leurs propres compositions,<br />

ontestation possible au plus<br />

cert (Enja).<br />

, rue des Petites-Ecuries, 10 e .<br />

21 h.<br />

ER JUILLET<br />

int-Denis<br />

avec des artistes au sommet<br />

s tente ? <strong>Les</strong> festivités comsse<br />

de mariage d’Henry IV<br />

is de Du Caurroy que donne<br />

Mémoire (le 1 er juin à 20 h 30,<br />

ncert est suivi par la recréation<br />

posée par Goran Bregovic<br />

e Margot de Patrice Chéreau,<br />

ère épouse du bon roy Henry<br />

h 30, de 15 à 40 €). Suite du<br />

e prochain numéro…<br />

DR<br />

13 mai 2010 – Valeurs Actuelles<br />

Mai 2010 – Paris Capitale<br />

musicale est assurée par Paul-Emmanuel Thomas,<br />

et la mise en scène par Manon Savary et, ô surprise,<br />

Patrick Poivre d’Arvor ! Dans le rôle-titre,<br />

on trouvera en alternance Juliette Mars, Sophie<br />

Pondjiclis et Clémentine Margaine. Après Sceaux,<br />

le spectacle se déplacera au château de Vincennes<br />

(25 et 26 juin), dans la cour d’honneur des Invalides<br />

(du 7 au 14 septembre) et au château de Vauxle-Vicomte<br />

(du 24 au 26 septembre).<br />

■ Parc départemental de Sceaux (92).<br />

Tél. 01 55 70 55 28. A 21 h 15. De 39 à 79 €.<br />

www.operaenpleinair.com<br />

INTERVIEW<br />

Le Bach mention très bien de Galliano<br />

Prenez un accordéoniste passionné de musette, de tango, de jazz<br />

et offrez-lui l’occasion d’interpréter les œuvres d’un compositeur classique<br />

de son choix… Après avoir magnifiquement relevé le défi en studio, nous<br />

retrouvons Richard Galliano à l’Odéon dans un programme consacré à Bach,<br />

dont il joue un florilège de pièces accompagné d’un quintet à cordes.<br />

Pourquoi Bach ?<br />

C’était évident ! Mon amour pour sa<br />

musique ne date pas d’aujourd’hui. J’ai<br />

enregistré le disque en deux jours,<br />

comme si c’était une chose naturelle,<br />

comme si un ressort trop longtemps<br />

comprimé en moi s’était déclenché.<br />

Vous avez fait le choix de jouer les partitions<br />

originales, sans en changer une<br />

note…<br />

<strong>Les</strong> œuvres que j’ai sélectionnées permettent<br />

une interprétation à l’accordéon,<br />

ce qui a d’ailleurs quelque chose de<br />

miraculeux. Par exemple, lorsque j’ai<br />

commencé à travailler le Prélude pour<br />

violoncelle, c’était incroyable : mes doigts<br />

allaient et venaient de la façon la plus<br />

logique qui soit. Pourtant, l’accordéon a<br />

été inventé une centaine d’années après<br />

l’écriture de ces pièces…<br />

Avez-vous rencontré des difficultés au cours de<br />

ce travail ?<br />

Quand on a pratiqué le jazz, la musique de<br />

Bach a quelque chose de familier car elle est<br />

animée par un certain swing. Par moments,<br />

elle fait même penser au be-bop. Il faut se<br />

souvenir que ce compositeur était un grand<br />

improvisateur, ce qui fait un point commun<br />

avec les jazzmen. Il a sans doute été le premier<br />

d’entre eux !<br />

Vous êtes du genre insaisissable : on ne peut<br />

vous faire rentrer dans aucune catégorie…<br />

Ce que je cherche avant tout, c’est l’émotion.<br />

Moi, quand j’écoute Barbara, Bach ou Stevie<br />

Wonder, j’entends de la musique, un point c’est<br />

tout. L’émotion, la poésie, c’est ce qui est le<br />

plus important. On peut jouer dans un genre ou<br />

un autre, l’essentiel c’est de ne jamais tricher.<br />

■ En concert le 17 mai à l’Odéon-Théâtre<br />

de l’Europe. 1, place Paul-Claudel, 6 e .<br />

Tél. 01 44 41 36 36. A 20 h 30. De 5 à 32 €.<br />

Bach (Deutsche Grammophon).<br />

de textes de Heiner Müller, le plasticien Sarkis<br />

s’inspirant de partitions de Cage, Odile Duboc<br />

chorégraphiant Pierre Boulez…<br />

■ En différents INSTANT lieux de PLURIEL Paris et de – ses 10, environs. rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine www.ircam.frCroce<br />

– martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00<br />

MOINE<br />

DR


Mai 2010 – Diapason (Bach)<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


15 mai 2010 – Le Figaro Magazine (Bach)<br />

12 mai 2010 – VSD (Bach)<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


15 avril 2010 – La Vie (Bach)<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00


8 avril 2010 – l’Express (Bach)<br />

INSTANT PLURIEL – 10, rue Bleue – 75009 Paris<br />

Contact : Martine Croce – martine.croce@instantpluriel.com - 05 61 90 20 00<br />

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