DE POLYBE, DISSERTATION &c 73 Infanterie, dont les intervales ...
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SENTIMENS D'UN HOMME <strong>DE</strong> GUERRE, 103<br />
Soit, dira-t-on. Mais comme vous ne prouve» tout au phis que la LETTIX<br />
polfibilité de trouver une méthode qui fatisfaffe à tout, la difficulté<br />
refte toujours, tant qu'on ne l'aura pas trouvée. Ceft ainfi quïu feroit<br />
inutile d'être perfuadé qu'un FÎifil, par exemple, peut tuer un<br />
homme, tant qu'on n'auröit pas trouvé une méthode coftvénable<br />
pour le manier. Quand même donc il fè pourrok qu'on eût trouvé<br />
tttte méthode qui làtisfait à tout, puifqu'auffi bien il n'eft pas impoffible<br />
de la trouver, on pourroic toujours raifonnablement demander,<br />
où eil donc cette méthode. I<br />
Je l'avoue, & j'ajoute même que celui qui voudroit pouflfer plus<br />
loin la preuve de l'excellence du Syftême du Chevalier de Folard^. fèroit<br />
obligé de la produire. Mais je ne fitche pas vous l'avoir promife.<br />
Vous penfèrez d'une telle retenue tout ce qu'il vous plaira, fans que<br />
je m'en offenfe, quand même vous l'attribueriez à mon infuffifànce. I!<br />
n'y a qu'une chofè à quoi je pourrois m'être engagé envers vous. Ceft<br />
de vous dire mon fentment, fiir une fèconde remarque que vous avez<br />
faite, qui eft fur le Mélange des différentes Armes a'une Armée.<br />
Mais je crois vous avoir déjà affez fatigué. Il eft jufte que vous vous<br />
reportiez un peu & moi auffi. Peut-être pourriez vous bien m'en tenir<br />
quitte. Je fuis.<br />
LETTRE SECON<strong>DE</strong>.<br />
Du Mélange des afférentes Armes d'une Armée.<br />
MONSIEUR,<br />
V Ous avoir dit dans ma premiere Lettre que le Mélange des dif- LETTRE<br />
férentes armes, c'eft-à-dire cette diftribution de la Cavalerie Ace^u'o»<br />
de l'<strong>Infanterie</strong> qui, <strong>les</strong> üniffant en quelque manière, <strong>les</strong> met à portée entend<br />
de fè fecourir l'une l'autre, procurerait de grands avantages fur tal^geta<br />
ennemi rangé à la manière ordinaire,quand même fa Cavalerie feroibdffflrenfupérieure<br />
en nombre, c'eft vous avoir feit aflefc entendre, que je re-JJJ^*"<br />
garde ce Mélange comme entièrement préférable à la feparation qu'on<br />
a coutume de faire de ces Armes. Sur ce pied là, combien aurez<br />
vous crié contre moi, à î ] Hérétique^. Mais par bonheur ces fortes d'Héréfies<br />
ne damnent pas. Tout ce qu'il y a, c'eft qu'el<strong>les</strong> influent fouvent<br />
fur le gain ou fur la perte d'une Bataille. Mais n'eft-ce pas la même<br />
chofe en tout cas d'être battu en agiffant fur ces principes Hérétiques,<br />
fi vous voulez,ou de fefairebattre,enfuivantla méthodeufitée?<br />
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