DE POLYBE, DISSERTATION &c 73 Infanterie, dont les intervales ...

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& SUPPLEMENT A UHISTOIRE le répété encore, cette entpeprife ne feroit pas fi difficile que bien des getas fe Pimaginent Jeii ai eu fouvent la penféej mais celle de travailler aufc Commentaires deCfefar, après mon Polybe , .-.m'a paru plus aifée, plus utile & plus agréable, outre que fai une grande partie des ffiâtêriàuk.' Il faut pourtaiÄ convenir que ces deux entreprifes (fans tes croire au-deffus de mes forces) font aiindefliis de mes moyens, & làns le fecöürs d^ine main Royale Pexecutioà m'en paroît impoflible. Pour le coup je reconnoîs, contre le fentiment des Philofophes, que la fbif des richeffes eft bien moins un vice dans un certain ordre d'hommes, qu'un déGr de faire éclater leurs vertus & les qualités qui peuvent les rendre recommandables à la pofterité. La mauvaife fortune les tient dans Pimpuiflance de rien exécuter de ce qu'ils font capables de faire, leurs talens demeurent enfevelis & comme morts* Il ne leur fert de rien de rouller de grandes penfées, & de propofer de grands defleins dont le fuccès feroit infaillible, fi on leur fournifToit les moyens & les fccours néceffaires pour réulïlr. Je ne trouve rien de plus trifte que cela. I APPROBATION. J'Ai lu pux ordre de Monfeigneur le Garde des Sceaux, un Manuè crit intitulé : Diffèrtation fur PHi/ioire de JPolybe, dont on peut permettre Pimpreffion ; je crois que cet Ouvrage fera très-utile aux Gens de Guerre. A Paris le 11. Juillet -1723. I C H E R I È R. I LET-

DE POLYBE. LETTRE D'UN OFFICIER. 7$. * L E T T R E D'un Officier aufervice des Etats Généraux fur k Polybe de Mr» le Chevalier de FOL ARD. PUis que vous fouhaitez tant, Monfieur mon Coufin, de avoir mon fentiment fur le Livre de Monfieàr le Chevalier de Folard, & en même temsce qu'en difènt nos Officiers Hollandois, je vous dirai fort naturellement que ceux qui font capables de juger de ces fortes de choies 5 l'admirent généralement tout comme moi ; il fait le fujet ordinaire de nos conventions, chacun s'emprefle de le lire ,&nous en avons déjà plufieurs exemplaires dans cette petite Garnifon; Vous me demandez des remarques fur cet Ouvrage : affez d'autres fans moi feront parler la ville. Je ri*ài pas un génie allez étendu pour entreprendre une pareille chofe; tout ce dont je puis être capable, c'çft de vous raporter naïvement ce que j'entens dire für fon fiijet. Tout le monde trouve leTtile de Mr. de Folard beau* vif& des plu? propres pour bien tfrki ter fon fujet; il engagea fe faire lire par fà manière de narrer; & il rfennuye jamais, tant ce qu'il raconte eft intereflant & curieux; quelques-uns à la vérité,le trouvent un peu mordant dans les comparaifons qu'il fait des exploits des Généraux dont parle Polybe avec la conduite de ceux de nos jours; mais il faut excufer fon fcéle & fon feu Gafcon, il ne croit dire que la vérité toute pure. Ses Commentaires & fes Obfervations font un Chef d'œuvre rempli d'une érudition profonde & d'une Littérature prodigieufe, tout y eft exactement remarqué, bien choifî & inftruâif; enleslifànt, les, vieux' tout comme les jeunes Guerriers peuvent apprendre mille & mille bonnes chofes, &.fè former à cette Vertu qui conduit à la gloire & kladifc ftindtion. Son traité de la Colonne, qui eft fa produ&ion favorite* eft felon mes connoifTances, en général admirable, plein d'une grande fécondité de combinations invincibles pour l'attaque, fur lefquelles peu de Généraux du bas âge ont fait des réflexions, 5e qu'on a peu pratiquées ; il a pourtaht trouvé beaucoup de Critiques, & la plupart de nofc Officiers Hollandois ne fçauroient encore l'approuver en tout & par tout, comme dans tous ïès ordres de bataille. Les Peuples & leö Nations ne i * Cette Lettre parut en 1730. dans le Tome XIV. de la Bibliothèque Françwfi. Elle eft de tSn Ter fon Officier François fort eftimé, qui eft mort Colonel d'un Regiment d'Infanterie au fervice des Etats Généraux* t »

<strong>DE</strong> <strong>POLYBE</strong>. LETTRE D'UN OFFICIER. 7$.<br />

* L E T T R E<br />

D'un Officier aufervice des Etats Généraux fur k Polybe de<br />

Mr» le Chevalier de FOL ARD.<br />

PUis que vous fouhaitez tant, Monfieur mon Coufin, de avoir mon<br />

fentiment fur le Livre de Monfieàr le Chevalier de Folard, & en<br />

même temsce qu'en difènt nos Officiers Hollandois, je vous dirai fort<br />

naturellement que ceux qui font capab<strong>les</strong> de juger de ces fortes de choies<br />

5 l'admirent généralement tout comme moi ; il fait le fujet ordinaire<br />

de nos conventions, chacun s'emprefle de le lire ,&nous en avons<br />

déjà plufieurs exemplaires dans cette petite Garnifon;<br />

Vous me demandez des remarques fur cet Ouvrage : affez d'autres<br />

fans moi feront parler la ville. Je ri*ài pas un génie allez étendu pour<br />

entreprendre une pareille chofe; tout ce <strong>dont</strong> je puis être capable, c'çft<br />

de vous raporter naïvement ce que j'entens dire für fon fiijet.<br />

Tout le monde trouve leTtile de Mr. de Folard beau* vif& des plu?<br />

propres pour bien tfrki ter fon fujet; il engagea fe faire lire par fà manière<br />

de narrer; & il rfennuye jamais, tant ce qu'il raconte eft intereflant<br />

& curieux; quelques-uns à la vérité,le trouvent un peu mordant<br />

dans <strong>les</strong> comparaifons qu'il fait des exploits des Généraux <strong>dont</strong> parle<br />

Polybe avec la conduite de ceux de nos jours; mais il faut excufer fon<br />

fcéle & fon feu Gafcon, il ne croit dire que la vérité toute pure.<br />

Ses Commentaires & fes Obfervations font un Chef d'œuvre rempli<br />

d'une érudition profonde & d'une Littérature prodigieufe, tout y eft<br />

exactement remarqué, bien choifî & inftruâif; en<strong>les</strong>lifànt, <strong>les</strong>, vieux'<br />

tout comme <strong>les</strong> jeunes Guerriers peuvent apprendre mille & mille bonnes<br />

chofes, &.fè former à cette Vertu qui conduit à la gloire & kladifc<br />

ftindtion.<br />

Son traité de la Colonne, qui eft fa produ&ion favorite* eft felon<br />

mes connoifTances, en général admirable, plein d'une grande fécondité<br />

de combinations invincib<strong>les</strong> pour l'attaque, fur lefquel<strong>les</strong> peu de<br />

Généraux du bas âge ont fait des réflexions, 5e qu'on a peu pratiquées ;<br />

il a pourtaht trouvé beaucoup de Critiques, & la plupart de nofc Officiers<br />

Hollandois ne fçauroient encore l'approuver en tout & par tout,<br />

comme dans tous ïès ordres de bataille. Les Peup<strong>les</strong> & leö Nations<br />

ne<br />

i * Cette Lettre parut en 1<strong>73</strong>0. dans le Tome XIV. de la Bibliothèque Françwfi. Elle eft de<br />

tSn Ter fon Officier François fort eftimé, qui eft mort Colonel d'un Regiment d'<strong>Infanterie</strong> au<br />

fervice des Etats Généraux*<br />

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