DE POLYBE, DISSERTATION &c 73 Infanterie, dont les intervales ...

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S>8 SUPPLEMENTÄ r L?HISTOIREeDE PÖUYBE. LETTJULvous donneront.un Batàillbn de fia kens Combattant, qui pourront trous Jecvfc partout i Cette diminution de votre Cavalerie voi* épargnerai fimimeîconiîdérabîes, bien des peines, & un tems infini, 4jtfitfaut pouU rétabliffement de vos Magazins, à t^nturôe de la CampagneiEf'Eflb vous donnera la facilité de prévenir l'erfciemi, & de jrôusTaifir d?un pofte, dont le fuccès de la Campagne dépendra. Par làwkis ferez, en 'état durapfcle cours de la Campagne, d'obliger l'ennemï^-inanqufcde fourrage, à décamper le premier, chofe dont vous pouvez tifer fouvdtit de très^grands avantages, tant pour là défeniive guéipéurcPoflfenfive- ^11 y a plusj Cette augmentation de votre Infanterie'vous rendante'confidérablement Supérieur en lnfariterieav# ttaennemi, vous mettra en étaG d'entreprendre plus facilement des fieges: jtd'en tenter 'la Jevée, de fournir amplement vos places attaquées ou menabées, de conferver fûrement vos poftes,& de faire ^quitter facilement à l'ennemi ceux qu'il occupe. I t-;iEn ceci il nd'peut y avoir'Qu'une feule difficultés rC'eft que vous trouvant fi fort inférieur en Cavalerie à votre enneitiiy vous ne puifflezpasivous melurer avec lui^de Cavalerie à Cavalerie, dans une action générale., de rafe Campagne. Cette arme étant «fort rapide dans fes mQuvemens, A .lui feroit toujours affei facile, d'une manière ou dfoutre, de vous accabler quelque part, par le grahd nombre, quand «lêmé il ne vous débo&teroit pas fat les Ailes. Cette difficulté eft d'autant plus grande, qu'il eft certain y}que les Ailes d'une Armée étant battues,le Corp« de Bataille ne trouve ordinairement d'autrereffource que-dans ïa retraite. Mais pour*lever cette difficulté, il ne faudra qu'aVotr un peu recours au bon fens qui 1 di&e naturellement, quedi une arme eft trop Foible en-nombre ou en force , : 31 faut y fupplèer parWme autre, au moins jttfqu'à l'égalité. Je ne crois pas qu'en cela ikpuiffe y avoir rien qui vous embaraffe. L'ennemi, par exemple^ a deux cens Efcadrons, & vous n'en avez 1 que cent. Mais ces cent Efcadrons de moins vous donnent cinquante Bataillons de plus. Hé bien! Joigne*'-cinquante Bataillons aii^«eétit'Efcadrons, & difpofez-les de telle manieire qu'il» puiffent agir de côrïtert, & fe prêter la main'lîttn à l'autre. i iPar là, vous ferez fur vos ailes nonfeulement fupérieur, en:

SENTIMENS DTJN HOMMRDE GUERRE. pp fez pour reveillbr ^attention des Partifims trop zélés du Syftême dVut-LBtn.1. jmwimU D'ailleurs^ oe s'agit pas de lé^renverfer, il^g?icfeuléi d H' lBîU ment de le corriger, eûcequïfc y peut avèîr'dè défeéhieux. CeluiœmWcn qui fe trouveàla tê^e 'd'un BätaiÜota,difconviendra*&il par exemple,dangeque la grande étendue en front, & par conféquent, le peudé hai*- reue * teur, à quoi fon Syftême l'oblige, ne foit une dilpofition des plus incommodes & des plus dangereufes? 11 n'a qu'à marcher à l'Ennemi dans telle plaine que ce (bit, il verra la difficulté qu'il f a à marier bien avant dans un front égal, foit à:l'égard^de fon propfô Bataillon, foit à l'égard de ceux atfec qui il fait ligne: A peine, en mafdïàôt d'un pas trèsJent, &de$ plus graves, y parviendra-t>iku ">En attendapt, il n'a gperes avancé, & il donne le tems à Péxinémi de fairö plufieurs décharges, à quoi fon grand front eft môrveilleiifèment en bute. De plus, corn me »il faut le joindre tôt ou tard, l'impatience s'en mêle, le Soldat double te pa^i ils courent les uns plu&^îce que les autres,le Bataillon fe trouve lïïrement en defordre lorfqu'iîen faut tenir aux coups de main. S'il en eft ainfi en plaine, qui fèra«ce en païs fourré, qa'un defordre continuel? 11 n'y a donc rien de fi aifé à l'ennemi, pour peu qu'il foit avifé, quo-d'en profiter, au nioindre obftacle, à une haye, par exemple, qu'un tel Bataillon trouve fur fon chemin. Difconviendrait-il encore de la foiblefle de lbn Ordonnance, Air fi peu de hauteur, Ordonnance plus foible encore, dès ; qu'elle n'eftappuiée queTur la Baïonnette, lui qui fè trouve obligé, tttëïlgré qu'il en ait, d'en venir aux coups de main, dès que fon ennemi ttfouve à propos de s'abandonner für Jui Pique baiffée? Pourra-t-il fè'fier raisonnablement à fon Bataillon Quarré, fur fi peu de hauteur, à centre vuide, aiant pour feule arme de longueur la Baïonnette, les angles b$ verts, abandonnés imprudemment à la merci de l'ennemi, dès qu'en firivant la modeii la fantaifie lai prend de retirer ce qui tes couvre, & qui fëul lèroit capable de remédier en quelque manière à ce défaut,lui qui ne peut jamais être fur de ne pas manquer de tems, pouffe met-' tre dans cette ordonnance, ni de ne pas trouver une Cavalerie aflez vigoureufe poui; ofer l'attaquer, & qui en-tout cas, àved toute fa fermeté, & làpréfenced'efprit, dont il a fi fôit befoin, ne fauroits'en promettre pour tout; avantage qu'une Retraite honorable? 3, Ne doit-il pas convenir au moins du rifque auquel fon Syftême le met à tous ces égards, & cela feul ne mé'rit&t-âl pas qu'il fonge au remède? D'accobd, dirak-on* Mais le remède que le Chevalier de Folard^^ propofe, dans la diminution du front ordinaire d'un Bataillon* dans contre le l'augmentation de fà hauteur, & dans la Pique, ne fèroit-ci P^^cMe un de ces remèdes, qui güeriffant d'un mal, en donnent un autre?Foferd. N'eft

SENTIMENS DTJN HOMMR<strong>DE</strong> GUERRE. pp<br />

fez pour reveillbr ^attention des Partifims trop zélés du Syftême dVut-LBtn.1.<br />

jmwimU D'ailleurs^ oe s'agit pas de lé^renverfer, il^g?icfeuléi d H' lBîU<br />

ment de le corriger, eûcequïfc y peut avèîr'dè défeéhieux. CeluiœmWcn<br />

qui fe trouveàla tê^e 'd'un BätaiÜota,difconviendra*&il par exemple,dangeque<br />

la grande étendue en front, & par conféquent, le peudé hai*- reue *<br />

teur, à quoi fon Syftême l'oblige, ne foit une dilpofition des plus incommodes<br />

& des plus dangereufes? 11 n'a qu'à marcher à l'Ennemi<br />

dans telle plaine que ce (bit, il verra la difficulté qu'il f a à marier<br />

bien avant dans un front égal, foit à:l'égard^de fon propfô Bataillon,<br />

foit à l'égard de ceux atfec qui il fait ligne: A peine, en mafdïàôt<br />

d'un pas trèsJent, &de$ plus graves, y parviendra-t>iku ">En attendapt,<br />

il n'a gperes avancé, & il donne le tems à Péxinémi de fairö<br />

plufieurs décharges, à quoi fon grand front eft môrveilleiifèment en<br />

bute. De plus, corn me »il faut le joindre tôt ou tard, l'impatience<br />

s'en mêle, le Soldat double te pa^i ils courent <strong>les</strong> uns plu&^îce que<br />

<strong>les</strong> autres,le Bataillon fe trouve lïïrement en defordre lorfqu'iîen faut<br />

tenir aux coups de main. S'il en eft ainfi en plaine, qui fèra«ce en<br />

païs fourré, qa'un defordre continuel? 11 n'y a donc rien de fi aifé à<br />

l'ennemi, pour peu qu'il foit avifé, quo-d'en profiter, au nioindre<br />

obftacle, à une haye, par exemple, qu'un tel Bataillon trouve fur<br />

fon chemin.<br />

Difconviendrait-il encore de la foiblefle de lbn Ordonnance, Air fi<br />

peu de hauteur, Ordonnance plus foible encore, dès ; qu'elle n'eftappuiée<br />

queTur la Baïonnette, lui qui fè trouve obligé, tttëïlgré qu'il en<br />

ait, d'en venir aux coups de main, dès que fon ennemi ttfouve à propos<br />

de s'abandonner für Jui Pique baiffée? Pourra-t-il fè'fier raisonnablement<br />

à fon Bataillon Quarré, fur fi peu de hauteur, à centre vuide,<br />

aiant pour feule arme de longueur la Baïonnette, <strong>les</strong> ang<strong>les</strong> b$<br />

verts, abandonnés imprudemment à la merci de l'ennemi, dès qu'en<br />

firivant la modeii la fantaifie lai prend de retirer ce qui tes couvre, &<br />

qui fëul lèroit capable de remédier en quelque manière à ce défaut,lui<br />

qui ne peut jamais être fur de ne pas manquer de tems, pouffe met-'<br />

tre dans cette ordonnance, ni de ne pas trouver une Cavalerie aflez<br />

vigoureufe poui; ofer l'attaquer, & qui en-tout cas, àved toute fa fermeté,<br />

& làpréfenced'efprit, <strong>dont</strong> il a fi fôit befoin, ne fauroits'en<br />

promettre pour tout; avantage qu'une Retraite honorable? 3, Ne doit-il<br />

pas convenir au moins du rifque auquel fon Syftême le met à tous ces<br />

égards, & cela feul ne mé'rit&t-âl pas qu'il fonge au remède?<br />

D'accobd, dirak-on* Mais le remède que le Chevalier de Folard^^<br />

propofe, dans la diminution du front ordinaire d'un Bataillon* dans contre le<br />

l'augmentation de fà hauteur, & dans la Pique, ne fèroit-ci P^^cMe<br />

un de ces remèdes, qui güeriffant d'un mal, en donnent un autre?Foferd.<br />

N'eft

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