DE POLYBE, DISSERTATION &c 73 Infanterie, dont les intervales ...

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I 94 SUPPLEMENT A L'HISTOIRE DE POLYBE. itan. I. celler, & celle de l'autre eft une valeur Aifonnée, foutenüe par le bon I B fens. ÎOC ti K r B Il n'y a donc riôn k faire pour ce Bataillon au Front. Voions Gen Itèpliant avec les deux tiers par tfrfljj déborde celui de Pennemi il en I I fera de même des Flancs^ Je croiü tgu'qnift? Quoi ! dira quelqu'un, I dès qu'il ft mettra en detoir de tombeiifiiDles.Elîinçsd^Batailloiiça-' itëmi,cdi&ci ne fer^tfttjfaâ obligé de s'arrêter tqat court,& défaire H front paMttanfchèb'ypfur fès flanici? Par là.ces ipêmes manches ne pre- I têto&t^tes ^äöleraöiü m tieps du Batailla* :qui leur -sft oppofé au I front ? Et ce tiers eti a'arrêtantà une diftancexonveûable , ne peufryfl I pas fe rëfufer, tandis que les deux'autres tiers qui débordent avancent I bru%îêritènt, & replient?? Ott bien, fi pour y .remédier , le Bataillon 1 èfîrieSftiî obferve avec trois ^quatre, ou cinq rangs de la tête, ce qqj lui H eft i^pofé de ce côté ttf} -ces Rjartgs , ne tomberDn&ils pas dans le mê- B me inodnvettieht, qui eft de prêter* te flanc, à proportion de leur hau- B teur, aux deux tiers qui replient fur eux} Que-faufcil d'avantage pouj il fe faire battre ? Je conviens, que poâp fe faire battre, il n'y »axien de plus fur que B de prête^fc flanc, qui naturellement eft fans aucune déferiife. Mais B je remarque ! qüe le Bataillon ennemi étant entrelaffé dans une ligipse> B & n'en partant qu'à cinquante pas du Bataillon qui lui eft oppofé, il ne fourbit être arrêté, ni obligé de faire front funics flancs* que par B donféqtidrit il ne fâuroit êtrô»fofèê à prêter le flanc à ce Bataillon op- .] pofé^ & cela par cette feule raifon, qu'il n'eft pas pofftble que celui- B ci féfëplie par jfès deux ïiefs} fans* qtâl' ne prête lui-même, par là, B le flanc aux Bataillone, que l'autre a fur fa droite & fur fa gauche, 8 lefquels tombant fin' lui, quand ce ne feroit que par leurs Grenadiers, a ne pourroieirc jamâfe mâhquer-d'en rendre bon compte, jjl eft vrai qu'il n'en'feWwtëas de même/fen cas que ceBataiilçn.fetrouvancfçul, I c'eft à dire5 fans Bataillon fur la droite & funia gauche, n'y pourvût» point par lrii-ftiême, par uïi corps équivalent. Mais qui ne voit que rien ne lui doit être pius aifé, & s'ilyî manque, qu'il n'y va que de fl fa propre faute ? 1 Quoi," taie direfc'Vousl Cette Gavalörie & cette Infanterie que vous venez d'oppofer k un Bataillon, qui ne fait quîune fe&ion de-la Colonne, n r y trouve nulle prifëVCe Bataillon eftudonc invincible, & piar conféquent la Colonne l'eft aufli. > «Nom fans douter Mais pour en venir à bout, je crois qu'on fera obligé de s'y prendre, coftime le fameux Prince de Condé s'y prit, à la Batiûltexle Rocroy* où jhe pou* vant, avec fa Cavallerite^kâorieufè, tirer aucune raifon de ce fameux corps d'Infanterie Efpagnofo qui faifoifcfront partout à* ü lui oppofade plus fon Infanterie. Ces deux Armes étant) jointes, enfemble, firent fonger
SENTiMENS D'UN HOMME DE GUERRE. ; $>j longer à une Capitulation, honorable, ce brave Corjps, qui malheu^LEmuL reufement s'enterra, dans cette occafion, avec cette haute réputation que l'Infanterie Efpagnole s'étoit acquife depuis- Iqngtemsy & qu'elle s'étoit toujours confervée. Il l'aurait obtenue de list genefofité de ce Prince, cette Capitulation, fails le hazard, qui s'y oppofa. Aulli n'y avoit-il pour ce Corps, quelque bien armé & diff>ofé qu'il pût ètre, quecefeul parti à prendre, pour fè .tirer heureufëment d'affaire. A la vérité, d'infanterie à Cavalerie, il s'étoit.trouvéfuperieur enaDmes. D'Infanterie \ Infanteriepiil aurpit pu fe trouver égal. Mais d'Infanterie à Cavalerie & Infanterie, jointes enfemble, il jugeoit bien qu'il ne pouvait que fè trouver.inférieur. Car fi l'Epée dela^ Cavalerie & fès autres, armes n'avoient pas été capables de faire ouverture dans ce Corps, pour le rompre3 les rMoufijuets de l'Infanterie l'étoient. Ne feignons pas. La Colonne entière, ou une de fesfeâions, fe trouvant dans la néceiïité de combattre à la fois, & la Cavalerie* & l'Infanterie, agifrantes de coricçrt, elle ne fe tireroitpas mieuXfd'affaire, que ne fit ce Corps Efpagnol.rC'eft bien affezquede feul àfeuk elle puifle aveo raifon fe:vanter de quelque chofe. Mais qu'avons-nous à faire de tous ces changemens, & dans les armes, & dans les manières de combattre del'Inrariterieîi'N'eib-ilpas vraitf que pendant les deux dernières Guerres, lai Cavalerie, de juçt & d'autre, a euconftamment, pour l'Infanterie, tous lésnégards, qu'on aurait pu fouhaiter, même après: qu'elle aroit entièrement! abandonné la Pique? Et les affaires entre l'Infanterie n'ont-elles pas été décidées ordinairement ipartiQ par la bonne contenance, partie par Je feu, & jamais par Jesiarmes blandiesifu I Jel'avoiie. Jetferois meine d'avis, ii de part & d'autre on vouloit fe donner fa parole d'honneur de n'agir jaihais äutreihent'qu'on m'a fait depuis quarante cinq ans, que chacun s'en tinta fes maximes, qui nous paroiflent toutes excellentefipifons fè charger J'elpritn de rien autre, fi ce n'eft de quelques bagatelles, pour briller à fà façon &.divertir en mênVe temples ipeaateursalSA quoiiion ut«^jiouve'iIl^»ro|ute? {{^•vieille n'eft-ßHe pas infiniment plus commode ?
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