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DE POLYBE, DISSERTATION &c 73 Infanterie, dont les intervales ...

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8+ P R E F A C E .<br />

„ voier fon Le&eur à mon Commentaire,. & elter <strong>les</strong> endroits où &<br />

.^trouvent <strong>les</strong>-fäifons," tlorttil le fert, è? de [quel<strong>les</strong> il a profité en foi<br />

3, weur de mon fentiment, ft en axant extrait que la moindre partie (*).<br />

11 eft donc jufte que je lui en fafle mes excufes. J'efpere d'autant plus<br />

gn'il voudra bien <strong>les</strong> agréer, que ces endroits defon Commentaire?<br />

m'étoient ^bfolument inconnus., j& que d'ailleurs je n'aurois jamais<br />

cru 5 qu'il eût voulue faire uni grand honneur de ces;fortestielieux<br />

communs.<br />

Je ne trouvois .dans ces obfervations qu'une feule difficulté. Mais<br />

elle me fembïoit fort confidérable, puifque c'eft peu de connaître îes<br />

défauts de nôtre Taéhque, fi on n'en connoit le remède. La nature<br />

eft-elle «donc incapable de le produire ce remède* ou l'efprit de l'homme<br />

trop borné.pour le découvrir? Je fuis perfuadédu contraire. Ainfi<br />

je voiois avec peine qu'on ne le trouvoit pas dans <strong>les</strong> moiens que<br />

Monfieur de Folard propofe. J'ai donc voulu m'en éclaircir, par un<br />

examen le plus exaét qu'il m'a été pofllble. Je me flattois que Monfieur<br />

de Folard n'y trouveroit pas tant à redire. B<br />

11 ne peut pourtant point fe plaindre gu'on n'ait pas touché à loa;<br />

Principe ni à là Méthode. Nous avons fait voir, fi je ne me trompe^<br />

que fon principe, de la manière que nous le concevons, ne fauroic<br />

être qu'excellent. Nous aurions été ravis., fi nous en euffiona pu<br />

faire* autant à l'égard de 1k méthode. Lemoiende douter, qu'en<br />

rendant à l'<strong>Infanterie</strong> fon arme de longueur, dans une jufte proportion<br />

& en nombre convenable & qu'en la failknt combattre tantôt fur<br />

plus, tantôt fur moins de hauteur,* à mefure que l'une ou l'autre difpofition<br />

convient à l'ufage de fes différentes armes, & aux diverfes<br />

circonstances, le moien, dis-^e, de douter qu'on ne lui rende fa force<br />

naturelle ? Et qui peut difeonvenir, qu'en entremêlant une telle<br />

<strong>Infanterie</strong> avec la Cavalerie, d'une manière convenable, on n'augmente<br />

par-là, la force de l'une & de l'autre de ces deux armes, &<br />

qu'en même tems on ne remédie aux inconvéniens qui refultent d'ordinaire<br />

de l'infériorité de l'une, pendant qu'on fe procure <strong>les</strong> avantages<br />

qu'on peut tirer de la Supériorité de l'autre. Mais quelque envie<br />

que nous aions de nous accommoder de la méthode du Chevalier de<br />

Folard, nous ne faurions nous empêcher de reconnaître qu'elle n&<br />

peut en aucune façon mener au but qu!on s'en propofe en la fiihwït.<br />

Au contraire, plus on y réfléchit, plus on trouve que le réméde efl:<br />

pire que le mal; dès qu'on a à faire à un ennemi, qui en connoiflant<br />

le fort & le foibte* fait fe mettre à .couvert,de l'un, & profiter de<br />

l'autre.<br />

viï n . il<br />

(*) Pref. du Tome 6. Pag. LL

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