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Un nouvel espace Marcel Duchamp - Arts Plastiques de l'Académie ...

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Musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen<br />

<strong>Un</strong> <strong>nouvel</strong> <strong>espace</strong><br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

À partir du 1 er avril 2007<br />

Dossier d’accompagnement à la visite<br />

réalisé par le service <strong>de</strong>s publics et le service éducatif <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Rouen


Cette exposition s’adresse à tous les niveaux d’enseignement général, technique et<br />

professionnel et parcourt un grand champ <strong>de</strong> disciplines (lettres, philosophie, histoire <strong>de</strong>s<br />

arts, arts plastiques, musique, anglais, etc).<br />

Ce dossier propose <strong>de</strong>s pistes pédagogiques adaptables à tous les niveaux scolaires, <strong>de</strong> la<br />

maternelle à l’enseignement supérieur.<br />

1. <strong>Un</strong> <strong>nouvel</strong> <strong>espace</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> p. 3<br />

1.1 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> p. 3<br />

1.1.1 Biographie p. 3<br />

1.1.2 Liste <strong>de</strong>s œuvres présentées dans la salle p. 5<br />

1.2 André Raffray p. 6<br />

1.2.1 Biographie p. 6<br />

1.2.2 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> en douze images et Chez Arensberg p. 7<br />

1.3 Création sonore <strong>de</strong> Paul D. Miller alias Dj Sopooky That Subliminal Kid p. 8<br />

1.4 Des outils <strong>de</strong> médiation p. 9<br />

2. Pistes pédagogiques p. 11<br />

2.1 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> dans l’histoire <strong>de</strong> l’art p. 11<br />

2.2 La famille <strong>Duchamp</strong> p. 12<br />

2. 3 « La Vie illustrée <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> » d’André Raffray p. 12<br />

2.4 <strong>Duchamp</strong> et les mots « exquis » p. 12<br />

2.5 Dadaïsme et surréalisme p. 13<br />

2. 6. À la recherche <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> à Rouen p. 15<br />

2.6.1 La terre natale p. 15<br />

2.6.2 Les « axes duchampiens » à Rouen p. 15<br />

2.6.3 La ville <strong>de</strong> Rouen rend hommage à la famille <strong>Duchamp</strong> p. 17<br />

3. Ressources complémentaires p. 18<br />

3.1 Bibliographie p. 18<br />

3.2 Sites Internet p. 19<br />

3.3 Annexe p. 20<br />

3.3.1 Présentation du projet <strong>de</strong> Dj Spooky en anglais p. 20<br />

3.3.2 Les titres <strong>de</strong>s morceaux <strong>de</strong> Drawn At Random p. 20<br />

3.3.3 Partition Drawn at Random p. 21<br />

3.3.4 Plan <strong>de</strong> Rouen p. 25<br />

4. Visiter l’exposition avec sa classe p. 26<br />

5. Autour <strong>de</strong> l’exposition p. 27<br />

6. Renseignements pratiques p. 28<br />

2


1. <strong>Un</strong> <strong>nouvel</strong> <strong>espace</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

En matière d’échanges éducatifs, sept projets portant sur les collections permanentes <strong>de</strong>s<br />

musées <strong>de</strong> FRAME (French Regional & American Museum Echange) et financés par la<br />

Fondation Annenberg ont été retenus pour 2006. Le musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong>, en collaboration<br />

avec le Denver Art Museum et le Dallas Museum of Art, a proposé un projet autour <strong>de</strong><br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

À cette occasion, une <strong>nouvel</strong>le salle permanente met en regard les œuvres <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> et le cycle d’André Raffray illustrant sa vie. Dans cet <strong>espace</strong> le visiteur peut<br />

s’installer confortablement pour consulter <strong>de</strong>s documents visuels et sonores.<br />

La collaboration entre les trois musées partenaires se traduit également par une création<br />

musicale commandée à Paul D. Miller alias Dj Spooky that Subliminal Kid, auteur et artiste<br />

conceptuel vivant à New York.<br />

1.1 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

1.1.1 Biographie<br />

1887 28 juillet naissance à Blainville-Crevon (Seine-Maritime), <strong>Marcel</strong> est le troisième<br />

d’une fratrie <strong>de</strong> 6 enfants. Son père est notaire et maire du village.<br />

1902 Premières peintures.<br />

1904 Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s secondaires au lycée Corneille à Rouen, rejoint à Paris ses<br />

<strong>de</strong>ux aînés, le peintre Jacques Villon et le sculpteur Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon ;<br />

s’inscrit à l’académie Julian.<br />

1905 La famille s’installe à Rouen, 71, rue Jeanne d’Arc.<br />

Diplôme d’ouvrier d’Art à l’imprimerie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> La Vicomté à Rouen, suivi<br />

d’un an <strong>de</strong> service militaire.<br />

Dessins humoristiques pour Le Courrier français et Le Rire jusqu’en 1910.<br />

Peintures marquées par <strong>de</strong> multiples influences post-impressionnistes,<br />

cézanniennes, symbolistes ou fauves (Portrait du docteur Ferdinand Tribout,<br />

1910). Participe <strong>de</strong>puis 1909 chez ses <strong>de</strong>ux frères au groupe cubiste <strong>de</strong><br />

Puteaux, dit groupe <strong>de</strong> la Section d’Or.<br />

1911 Intérêt croissant pour le cubisme et la représentation du mouvement.<br />

1912 Le Nu <strong>de</strong>scendant un escalier (n°2) est retiré du Salon <strong>de</strong>s Indépendants, puis<br />

exposé à Barcelone et enfin au Salon <strong>de</strong> la Section d’Or à Paris.<br />

Voyage décisif à Munich pendant l’été, premières peintures et notes préparant<br />

La Mariée mise à nu par ses célibataires, même ou Grand Verre.<br />

Amitié avec Picabia et Apollinaire.<br />

1913 Bibliothécaire à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris.<br />

Le Nu <strong>de</strong>scendant un escalier (n° 2) connaît un succès <strong>de</strong> scandale lors <strong>de</strong> son<br />

exposition à l’Armory Show <strong>de</strong> New York.<br />

Premier ready-ma<strong>de</strong> : Roue <strong>de</strong> Bicyclette<br />

Travail expérimental sur le hasard : 3 stoppages étalon, Erratum musical.<br />

Début <strong>de</strong>s travaux du Grand Verre.<br />

1914 Boîte <strong>de</strong> 1914, première édition <strong>de</strong> notes sur le Grand Verre.<br />

1915 Premier voyage à New York, rencontre Louise et Walter Arensberg, ses amis et<br />

principaux collectionneurs jusqu’à leur mort en 1954. Amitié avec Man Ray.<br />

Invente le terme <strong>de</strong> ready-ma<strong>de</strong>.<br />

3


1917 Fountain est retirée du Salon inaugural <strong>de</strong>s Artistes Indépendants <strong>de</strong> New York<br />

dont <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> est cofondateur, démission <strong>de</strong> sa part suivi <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s<br />

Arensberg. À cette occasion, publication avec ses amis Henri-Pierre Roché et<br />

Béatrice Wood <strong>de</strong>s revues Blind Man (2 numéros) et Rongwrong (1 numéro).<br />

1918 Tu m’… <strong>de</strong>rnière peinture <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> pour K. Dreier. Séjour <strong>de</strong> 9 mois<br />

à Buenos-Aires, intérêt croissant pour les échecs.<br />

1919 Retour à Paris en juin, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> est proche du milieu Dada parisien,<br />

L.H.O.O.Q., ready-ma<strong>de</strong> rectifié emblématique du dadaïsme.<br />

1920 À New York, cofondateur avec Man Ray et K. Dreier <strong>de</strong> la Société Anonyme<br />

pour la promotion et la constitution d’une collection d’art mo<strong>de</strong>rne.<br />

Naissance <strong>de</strong> Rrose Sélavy, alter ego féminin <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

Premières expériences optiques et mécanistes : Rotative plaques <strong>de</strong> verre<br />

1921 Publication <strong>de</strong> New York Dada avec Man Ray, ready-ma<strong>de</strong> Belle Haleine, Eau<br />

<strong>de</strong> Voilette en couverture.<br />

1923 Le Grand Verre est laissé dans un état d’ « inachèvement définitif » ; semble<br />

désormais avoir abandonné l’art pour les échecs.<br />

1924 Champion d’échecs <strong>de</strong> Haute-Normandie<br />

Emission <strong>de</strong>s Obligation pour la roulette <strong>de</strong> Monte-Carlo.<br />

Joue dans le film Entr’acte et le spectacle Cinésketch <strong>de</strong> René Clair et Francis<br />

Picabia.<br />

1925 Poursuite <strong>de</strong>s expériences optiques : Rotative <strong>de</strong>mi-sphère.<br />

1926 Anemic Cinema, film réalisé en collaboration avec Man Ray et Marc Allégret.<br />

1927 Mariage avec Lydie Sarrazin-Levassor et divorce 6 mois plus tard.<br />

1932 Publie avec V. Halberstadt un traité d’échecs sur d’improbables fins <strong>de</strong> parties :<br />

L’Opposition et les cases conjuguées sont réconciliées.<br />

1934 Publication <strong>de</strong> notes sur le Grand Verre : La Mariée mise à nu par ses<br />

célibataires, même ou Boîte Verte.<br />

1935 Les Rotoreliefs (disques optiques) sont exposés au concours Lépine à Paris.<br />

1936-1941 Après 5 ans <strong>de</strong> préparation minutieuse <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> commence l’édition <strong>de</strong><br />

la Boîte-en-valise.<br />

1937 Première exposition personnelle à l’<strong>Arts</strong> Club <strong>de</strong> Chicago.<br />

1938 Exposition Internationale du Surréalisme à Paris, organisée par André Breton et<br />

Paul Eluard. <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> est le « générateur-arbitre » <strong>de</strong> la galerie<br />

principale (installation <strong>de</strong> 1200 sacs à charbon au plafond)<br />

1939 Publication du recueil <strong>de</strong> contrepèteries et jeux verbaux Rrose Sélavy .<br />

1942 Rejoint New York, organise avec André Breton l’exposition First Papers of<br />

Surrealism<br />

1944 Première esquisse <strong>de</strong> son ultime grand projet Étant donnés : 1° la chute d’eau,<br />

2° le gaz d’éclairage… qui l’occupe secrètement pendant les 20 années<br />

suivantes.<br />

1947 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et André Breton présentent la <strong>de</strong>uxième exposition<br />

internationale du Surréalisme à Paris, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> exécute la couverture<br />

du catalogue Prière <strong>de</strong> toucher ornée d’un sein en caoutchouc mousse.<br />

1953 Organise et réalise l’affiche–catalogue <strong>de</strong> l’exposition Dada 1916-1923 à la<br />

galerie Sydney Janis à New York.<br />

Promu satrape par le collège <strong>de</strong> Pataphysique à Paris.<br />

1954 Se marie avec Alexina Sattler, dite Teeny.<br />

Premier achat par les musées nationaux français d’une peinture <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> : Les Joueurs d’échecs (1911).<br />

Ouverture au Phila<strong>de</strong>lphia Museum of Art <strong>de</strong> la collection Arensberg contenant<br />

43 œuvres <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

4


1955 Devient citoyen américain.<br />

1958 Marchand du Sel, premier recueil <strong>de</strong>s écrits <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

1959 Monographie <strong>de</strong> Robert Lebel Sur <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

1963 Première rétrospective <strong>de</strong> son œuvre au Pasa<strong>de</strong>na Art Museum en Californie<br />

By or of <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> or Rrose Sélavy.<br />

1964 Édition <strong>de</strong> treize ready-ma<strong>de</strong>s en multiple <strong>de</strong> huit exemplaires par la galerie<br />

d’Arturo Schwarz à Milan.<br />

1966 Première rétrospective en Europe : The Almost Complete Works of <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> à la Tate Gallery <strong>de</strong> Londres.<br />

Fin <strong>de</strong>s travaux d’Étant donnés.<br />

Publication <strong>de</strong> notes relatives au Grand Verre : À l’Infinitif ou Boîte blanche<br />

1968 Décè<strong>de</strong> le 2 octobre d’une embolie. Ses cendres son transférées à Rouen au<br />

cimetière du Monumental dans le caveau familial. Sur la pierre tombale est<br />

gravée cette épitaphe qu’il avait lui-même choisie : « D’ailleurs c’est toujours les<br />

autres qui meurent ».<br />

1969 Étant donnés : 1° la chute d’eau, 2° le gaz d’éclai rage… est montée et exposée<br />

en permanence au Phila<strong>de</strong>lphia Museum of Art.<br />

1.1.2 Liste <strong>de</strong>s œuvres présentées<br />

- Portrait du docteur Ferdinand Tribout<br />

1910<br />

Huile sur carton<br />

55 x 45 cm<br />

- Deux nus<br />

1910<br />

Huile sur toile<br />

Dépôt du musée national d’art mo<strong>de</strong>rne, 1998<br />

- Boîte-en-valise<br />

série F, 1966<br />

Don <strong>de</strong> Mme <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 1969<br />

80 items<br />

41,5 x 38,5 x 9,9 cm<br />

- La Mariée mise à nu par ses célibataires, même (Boîte verte)<br />

1934<br />

Boîte coffret contenant 93 documents, notes, photographies<br />

33,2 x 28 x 2,5 cm<br />

- Trois disques optiques<br />

1925<br />

Crayon, encre et gouache sur papier<br />

Les disques optiques sont présentés sur un plateau qui en actionnant le bouton au sol<br />

tournent, produisant <strong>de</strong>s illusions optiques, un effet hypnotique <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />

5


1.2 André Raffray<br />

1.2.1 Biographie<br />

1925 Naît le 18 juillet à Nonancourt, dans l'Eure.<br />

1941-1945 Travaille pendant la durée <strong>de</strong> la guerre avec ses parents, dans leur studio <strong>de</strong><br />

photographie et, parallèlement, suit les cours par correspondance <strong>de</strong> l'École<br />

A.B.C. <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin.<br />

1946 À Paris, entre dans l'atelier <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin animé d'André Rigal.<br />

1953 Est engagé dans le service Animation <strong>de</strong> la Société Gaumont dont il <strong>de</strong>viendra<br />

plus tard le responsable jusqu'en 1982.<br />

1967 Expose à « La Palette Bleue » (Galerie Romanet rive gauche) une série<br />

d'aquarelles : La Mer et les Marais.<br />

1970 Exécute sa première toile relative à l'histoire <strong>de</strong> l'art : Meissonnier peignant la<br />

retraite <strong>de</strong> Russie.<br />

1973-1976 Peint cinq Fenêtres (huiles sur toile) dont certaines sont présentes à ARS 74<br />

(Helsinki) et à la Biennale <strong>de</strong> Venise <strong>de</strong> 1976.<br />

1973-1982 Rencontre en 1973 le metteur en scène Victor Vicas pour lequel il va réaliser<br />

<strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> gouaches, illustrant jusqu’en 1982 les épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la célèbre<br />

série Les Briga<strong>de</strong>s du Tigre.<br />

1977 Expose au Musée <strong>de</strong> Brest la série <strong>de</strong>s Fenêtres, les gouaches <strong>de</strong> La vie <strong>de</strong><br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, ainsi que les notes et <strong>de</strong>ssins réalisés à Phila<strong>de</strong>lphie<br />

d’après <strong>Duchamp</strong>.<br />

1977-1978 Pour illustrer l'émission télévisée <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong>-Jean Philippe L'Encyclopédie<br />

audiovisuelle du Cinéma Français, réalise une série <strong>de</strong> gouaches dont le<br />

tournage et les trucages <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> vue sont effectués par son atelier.<br />

1981 Expose au Centre Georges Pompidou les dix premières toiles <strong>de</strong>s Paysages<br />

recommencés.<br />

1982 Quitte Gaumont et le cinéma pour se consacrer uniquement à la peinture.<br />

1984 Exposition personnelle au Städtisches Museum Abteiberg,<br />

Mönchengladbach : Drei Motive.<br />

1988 Expose la série <strong>de</strong>s Diptyques (quinze <strong>de</strong>ssins et une gravure) au musée <strong>de</strong>s<br />

<strong>Arts</strong> Décoratifs à Paris.<br />

1990 Expose le Nu <strong>de</strong>scendant un escalier N° 2 et Les Demoiselles d'Avignon dans<br />

l'exposition <strong>de</strong> Pontus Hulten Le Territoire <strong>de</strong> l'Art, Musée d'État Russe, Saint<br />

Pétersbourg.<br />

1992 Participe à Territorium Artis exposition inaugurale <strong>de</strong> la Kunst und<br />

Ausstellungshalle <strong>de</strong>s Bun<strong>de</strong>srepublik Deutschland à Bonn (Allemagne) dans<br />

laquelle figure le triptyque <strong>Duchamp</strong> - Matisse - Picasso.<br />

6


1993 Pour l'exposition <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> à Venise, <strong>de</strong>ssine sur les cimaises du<br />

Palazzo Grassi les ombres éphémères <strong>de</strong> La Roue <strong>de</strong> bicyclette et du Portebouteilles,<br />

qui accompagnent son esquisse du Grand Verre recommencée.<br />

1996-1998 Présente un panorama <strong>de</strong> ses œuvres au Musée d'Art Mo<strong>de</strong>rne et<br />

Contemporain <strong>de</strong> Genève (Mamco) : André Raffray. Rudiments d'un musée<br />

possible. Rétrospective en feuilleton.<br />

1999 Rétrospective André Raffray Lob <strong>de</strong>n An<strong>de</strong>ren - Éloge <strong>de</strong>s autres à la Kunst<br />

und Ausstellungshalle <strong>de</strong>r Bun<strong>de</strong>srepublik Deutschland, Bonn (Allemagne).<br />

À cette occasion, le réalisateur Horst Bran<strong>de</strong>nburg tourne un film-reportage<br />

qui sera projeté pendant la durée <strong>de</strong> l'exposition André Raffray. Pendler<br />

zwischen <strong>de</strong>n Zeiten.<br />

Exposition personnelle, Éloge <strong>de</strong>s autres, Galerie Baudoin Lebon, Paris.<br />

2000 Exposition André Raffray. Hommage à l'Art, Achim Moeller Fine Art,<br />

New-York.<br />

2001 Exposition André Raffray, <strong>Un</strong> musée Imaginaire, Galerie Beaubourg, Château<br />

Notre-Dame <strong>de</strong>s Fleurs, Vence.<br />

Publication du livre André Raffray. <strong>Un</strong> musée imaginaire, aux Éditions <strong>de</strong> la<br />

Différence.<br />

2005 Exposition personnelle Brooklyn Bridge (diptyques et <strong>de</strong>ssins), Achim Moeller<br />

Fine Art, New York.<br />

Exposition André Raffray ou la peinture recommencée, musée d’Art et<br />

d’Histoire <strong>de</strong> Saint-Brieuc du 25 juin au 25 septembre, au musée <strong>de</strong>s Beaux-<br />

<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen du 19 octobre 2005 au 16 janvier 2006, coproduction avec le<br />

FRAC Bretagne/musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen<br />

1.2.2 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> en douze images et Chez Arensberg<br />

- <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> en douze images<br />

2001<br />

12 tirages-numériques sur films polyester rétro-éclairés<br />

100 x 80 cm chacun<br />

Dépôt du Fonds national d’art contemporain, 2005<br />

Cette série, composée <strong>de</strong> 12 images, illustre 12 moments <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>. Ces<br />

images, issues <strong>de</strong> gouaches <strong>de</strong> petit format, ont été commandées pour l’exposition<br />

inaugurale « L’Œuvre <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> » du Centre Georges Pompidou en 1977. À cette<br />

occasion, elles ont été placées comme <strong>de</strong>s vitraux d’église dans une halle norman<strong>de</strong>.<br />

En 2001, les douze tirages numériques sur film polyester rétro-éclairés ont été présentés<br />

comme <strong>de</strong>s tableaux lumineux à l’exposition au château Notre-Dame-<strong>de</strong>s-Fleurs à Vence,<br />

par Marianne et Pierre Nahon.<br />

Chacune <strong>de</strong> ces images a un titre :<br />

1902. <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> peignant l’église <strong>de</strong> Blainville-Crevon<br />

1907. Au vernissage du premier salon <strong>de</strong>s artistes humoristes, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> en<br />

compagnie d’Adolphe Willette, Jacques Villon, Charles Léandre et Abel Faivre<br />

1912. Suite à la requête <strong>de</strong>s cubistes, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> retire du Salon <strong>de</strong>s Indépendants<br />

son Nu <strong>de</strong>scendant un escalier<br />

7


1912. Au théâtre Antoine, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, en compagnie <strong>de</strong> Gabrielle et Francis Picabia et<br />

<strong>de</strong> Guillaume Apollinaire, assiste à une représentation d’Impressions d’Afrique <strong>de</strong> Raymond<br />

Roussel<br />

1912. Devant la vitrine du chocolatier Gamelin, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> admire la broyeuse qu’il<br />

utilisera, transposée, dans la composition <strong>de</strong> son Grand Verre<br />

1914. Au Bazar <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> achète le porte-bouteilles qui <strong>de</strong>viendra<br />

plus tard l’un <strong>de</strong> ses célèbres ready-ma<strong>de</strong><br />

1922. Robert Desnos interrogé par André Breton lors d’une séance <strong>de</strong> télépathie à laquelle<br />

participe <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> sous les traits <strong>de</strong> « Rrose Sélavy »<br />

1924. Sur la terrasse du Théâtre <strong>de</strong>s Champs-Élysées, René Clair et Francis Picabia dirigent<br />

le tournage d’une scène du film Entr’acte, dans laquelle figurent <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et Man<br />

Ray jouant aux échecs.<br />

À gauche <strong>de</strong> la composition : Erik Satie<br />

1935. Au concours Lépine, Henri Pierre Roché examine les Rotoreliefs que présente <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong><br />

1936. Penché sur son Grand Verre, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, brisé<br />

lors d’un transport, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> tente <strong>de</strong> le réparer<br />

1938. À l’Exposition Internationale du Surréalisme, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> accroche au plafond<br />

<strong>de</strong>s sacs <strong>de</strong> charbon, en compagnie <strong>de</strong> Max Ernst, Salvador Dali et Man Ray<br />

1968. Dans son atelier <strong>de</strong> New York, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> près d’Étant donnés, son œuvre<br />

posthume…<br />

- Chez Arensberg<br />

2001<br />

Tirage numérique sur film polyester rétro-éclairé<br />

100 x 180 cm<br />

En 1984, Francis Naumann (détenteur <strong>de</strong>s gouaches du cycle <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>)<br />

comman<strong>de</strong> à André Raffray une <strong>nouvel</strong>le gouache afin <strong>de</strong> symboliser la vie américaine <strong>de</strong><br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>. Cette image montre les familiers du salon <strong>de</strong>s Arensberg, appelé entre<br />

1915 et 1920 the Arensberg Circle, à côté d’œuvres très célèbres. <strong>Un</strong> tirage numérique<br />

rétro-éclairé <strong>de</strong> cette gouache a aussi été réalisé en 2001.<br />

1.3 Création sonore <strong>de</strong> Paul D. Miller alias DJ Spooky That Subliminal Kid<br />

La collaboration entre les trois musées partenaires (musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen,<br />

Denver Art Museum et Dallas Museum of Art) s’est concrétisée par la comman<strong>de</strong> d’une<br />

création sonore à Paul D. Miller alias Dj Spooky that Subliminal Kid.<br />

Éléments biographiques<br />

Diplômé du Bowdoin College, Paul D. Miller alias DJ Spooky est un auteur, artiste et<br />

musicien qui vit à New York. Son premier livre Rythm Science a été publié au MIT Press en<br />

2004 et son travail a été présenté dans plusieurs musées à travers le mon<strong>de</strong> – il a fait <strong>de</strong>s<br />

performances dans <strong>de</strong>s lieux et <strong>de</strong>s contextes très variés dont la Tate Mo<strong>de</strong>rn, le<br />

Guggenheim et le théâtre <strong>de</strong> l’Acropole en Grèce.<br />

Considéré comme auteur et artiste conceptuel, Paul D. Miller est probablement plus connu<br />

sous le surnom <strong>de</strong> DJ Spooky that Subliminal Kid. Miller a mixé et enregistré <strong>de</strong>s disques<br />

avec <strong>de</strong> nombreux artistes allant <strong>de</strong> Steve Reich à Killah Priest et a fait <strong>de</strong>s performances<br />

dans <strong>de</strong> nombreux lieux à travers le mon<strong>de</strong>. Son <strong>de</strong>rnier disque, une compilation <strong>de</strong><br />

morceaux classiques <strong>de</strong> reggae, s’appelle In fine style, DJ Spooky Presents 50 000 Volts of<br />

Trojan Records !!!! Les autres récents albums sont : Drums of Death, avec Dave Lombardo<br />

8


<strong>de</strong> Slayer et Chuck D. <strong>de</strong> Public Ennemy ; Optometry ; remix d’artistes aussi divers que<br />

Steve Reich, Yoko Ono et Bob Marley. Son livre Rythm Science a été publié chez MIT<br />

Press. Il tourne régulièrement à travers le mon<strong>de</strong>, notamment, avec sa performance DJ<br />

Spooky’s Rebirth of A Nation.<br />

Présentation du projet Drawn at Random<br />

« Paul D. Miller alias Dj Spooky a spécialement créé un cd compilant plusieurs<br />

interprétations <strong>de</strong> la composition Erratum Musical (1913) <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>. Ce cd qu’il a<br />

composé est une sorte d’instantanné tiré <strong>de</strong>s diverses stratégies compositionnelles<br />

exprimées par <strong>Duchamp</strong> quand il commença le jeu d’Errata Musical. Pour <strong>Duchamp</strong>,<br />

« Errata… » fut prévu à l’origine comme un jeu sonore pour amener le public d’une<br />

improvisation à une création. Le travail <strong>de</strong> Miller en tant qu’artiste se concentre sur le rapport<br />

complexe entre l’art et l’artefact. Son œuvre tend vers un rapport décalé entre la façon dont<br />

les objets d’art sont produits (il emploie un logiciel) et comment ils sont déployés dans le<br />

paysage culturel contemporain. Pour lui, comme pour <strong>Duchamp</strong>, la musique illustre l’idée<br />

d’un réseau fondé sur qu’on appelle « l’économie du don » - c’est l’idée que l’art n’est pas un<br />

produit <strong>de</strong> consommation, mais qu’il relève <strong>de</strong> l’échange d’information et <strong>de</strong> la façon dont les<br />

personnes perçoivent la difficulté <strong>de</strong> définir les qualités <strong>de</strong> ce que la critique d’art Lucy<br />

Lippard appelle l’ « objet d’art dématérialisé ». Pour Miller, la musique n’est pas <strong>de</strong> la<br />

musique mais <strong>de</strong> l’information qui circule dans un mon<strong>de</strong> où le sampling a hérité autant <strong>de</strong><br />

l’attitu<strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>ienne <strong>de</strong> l’« objet trouvé » (les disques sont <strong>de</strong>s objets trouvés !) que <strong>de</strong> la<br />

<strong>nouvel</strong>le attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la jeune génération qui trouve dans le média numérique une extension<br />

naturelle <strong>de</strong> la production culturelle quotidienne. Son projet « Drawn at Random » met<br />

l’accent sur cet aspect <strong>de</strong> la culture digitale. C’est un autoportrait acoustique qui utilise le son<br />

comme ingrédient principal <strong>de</strong> sa palette sonore. »<br />

« J’ai pensé que ce serait amusant <strong>de</strong> présenter la réflexion <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> sur l’art et la<br />

créativité à travers le filtre du hip hop et du mix basé sur le concept <strong>de</strong> « ready ma<strong>de</strong> »<br />

(« étant donnés » ou « tout fait » en français). Cela donne une composition appelée « Drawn<br />

At Random ». J’ai même créé une partition <strong>de</strong> piano librement inspirée <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> avec la composition <strong>de</strong> John Cage « Music for <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> » écrite en<br />

1947. »<br />

Sa démarche par rapport à l’œuvre <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

* Dans ces concerts expérimentaux, comme à Tours pour le festival Extensions (autour du<br />

cinéma autrement), il mixe parfois avec <strong>de</strong>s musiciens, parfois seul, et projette <strong>de</strong>s<br />

« collages », <strong>de</strong>s images d’œuvres <strong>de</strong> Méliès, <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>, <strong>de</strong> Man Ray, etc.<br />

* Errata Erratum – Remix <strong>de</strong>s œuvres visuelles et <strong>de</strong>s compositions musicales <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>,<br />

comman<strong>de</strong> du MOCA <strong>de</strong> Los Angeles en 2002 d’une performance mise en ligne sur leur site.<br />

Cette vidéo est un « collage » d’images et <strong>de</strong> sons.<br />

Voir ses notes sur cette performance (en ligne)<br />

http://www.djspooky.com/articles/erattaeranFrench.html<br />

1.4 Des outils <strong>de</strong> médiation<br />

<strong>Un</strong>e <strong>nouvel</strong>le forme <strong>de</strong> médiation est expérimentée dans cette salle consacrée à <strong>Marcel</strong><br />

duchamp. Pour accompagner le visiteur dans sa découverte <strong>de</strong> l’œuvre <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>,<br />

sont mis à la disposition une bibliothèque dont le contenu s’enrichira au fil du temps<br />

(interviews, écrits, ouvrages <strong>de</strong> référence, etc), un jeu d’échecs et bientôt un ensemble <strong>de</strong><br />

jeux : un jeu <strong>de</strong> l’oie permettant une promena<strong>de</strong> à travers l’œuvre <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>, un jeu <strong>de</strong><br />

9


memory et un jeu <strong>de</strong> 7 familles qui abor<strong>de</strong> différentes facettes <strong>de</strong> l’artiste : <strong>Duchamp</strong> et les<br />

échecs, <strong>Duchamp</strong> et le hasard, <strong>Duchamp</strong> et le mouvement, etc.<br />

Enfin, la création sonore <strong>de</strong> Dj Spooky peut être écoutée dans la salle avec un casque.<br />

* Des ouvrages<br />

Sur André Raffray<br />

- André Raffray ou la peinture recommencée, 240 p., textes <strong>de</strong> Bernard Blistène, Thierry<br />

Dufrêne, Catherine Elkar, Laurent Salomé, Isabelle Sobelman, André Raffray, Éditions <strong>de</strong> la<br />

Différence/musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen/Frac Bretagne, M. et P. Nahon, 2005 ;<br />

Les écrits ou interviews <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, <strong>Duchamp</strong> du signe, Flammarion, 2002.<br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Lettres sur l'art et ses alentours, L'échoppe, 2006 ;<br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Le Processus créatif, L'échoppe, 1987 ;<br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, MIRO, Deman<strong>de</strong> d'emploi, L'échoppe, 2002 ;<br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, EGLINGTON Laurie, SUQUET Jean, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> <strong>de</strong> retour en<br />

Amérique répond à Laurie Eglington, L'échoppe, 2004 ;<br />

- DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Deux interviews new-yorkaises, L'échoppe, 1996.<br />

- COLLIN, M. <strong>Duchamp</strong> parle <strong>de</strong> ses ready-ma<strong>de</strong>, L'échoppe, 1998 ;<br />

Sur <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

- APPOLINAIRE Guillaume, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> 1910 -1918, L'échoppe, 1994 ;<br />

- ASHTON, Rencontre avec <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe, 1996 ;<br />

- BELLONY, M. <strong>Duchamp</strong>, Greenwich Village, L'échoppe, 2001 ;<br />

- CABANNE Pierre, Les 3 <strong>Duchamp</strong> : Jacques Villon, Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon, <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong>, Bibliothèque <strong>de</strong>s arts, 1975 ;<br />

- DELVAILLE, <strong>Duchamp</strong> libre, L'échoppe, 2006 ;<br />

- MARCADE B., Laisser pisser le Mérinos, la paresse <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe,<br />

2006 ;<br />

- MINK Janis, <strong>Duchamp</strong>, Taschen, 2004 ;<br />

- NAUMANN F., <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, l'art à l'ère <strong>de</strong> la reproduction mécanisée, Hazan, 1999 ;<br />

- NAUMANN Francis, Etant donnés 1°Maria Martins 2° <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe, 2004 ;<br />

- NAUMANN Francis, L'argent sans objet, L'échoppe, 2004 ;<br />

- OTTINGER, <strong>Duchamp</strong> sans fin, L'échoppe, 2000 ;<br />

- SUQUET Jean, In vivo, in vitro, L'échoppe, 1994 ;<br />

- SUQUET Jean, Epanouissement ABC, L'échoppe, 2001 ;<br />

- FRAC Languedoc-Roussillon, Chauffe <strong>Marcel</strong>, isthme éditions, 2006 ;<br />

- Étant donné, n° 4 <strong>Duchamp</strong> et l'humour, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. <strong>Duchamp</strong>, 2002 ;<br />

Sur Dada<br />

- sous la direction <strong>de</strong> Laurent Le Bon, catalogue <strong>de</strong> l’exposition Dada, 5 octobre 2005 - 9<br />

janvier 2006, Centre Pompidou, Édtions du Centre Pompidou, Paris, 2005 ;<br />

Référence littéraire <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

- ROUSSEL Raymond, Impressions d'Afrique, Flammarion, 2005 ;<br />

Ouvrages pour le jeune public<br />

- CVACH Milos, <strong>Duchamp</strong>, porte-chapeau, Centre Georges Pompidou, 1992 ;<br />

- HOUCK Véronique et Aurore, Bibou et le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s échecs, Circonflexe, 2006<br />

10


2. PISTES PÉDAGOGIQUES<br />

2.1 <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> dans l’histoire <strong>de</strong> l’art.<br />

D’abord peintre, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> traverse différents mouvements : impressionnisme,<br />

fauvisme, cubisme et même futurisme à travers le Nu <strong>de</strong>scendant l’escalier, et sa traduction<br />

du mouvement. Il assimile rapi<strong>de</strong>ment les co<strong>de</strong>s visuels pour mieux les détourner. C’est à<br />

travers sa remise en cause <strong>de</strong> l’« art rétinien » qu’il aura la plus gran<strong>de</strong> influence sur l’art du<br />

XX e siècle. Son œuvre s’impose comme une source incontestable pour les jeunes<br />

générations à partir <strong>de</strong>s années 60.<br />

Tout d’abord, à travers cette volonté <strong>de</strong> créer un écart quasi systématique avec les co<strong>de</strong>s<br />

esthétiques en vigueur, regard analytique et transgressif sur l’histoire <strong>de</strong> l’art. Mais l'œuvre<br />

<strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> se caractérise surtout par une attitu<strong>de</strong> conceptuelle radicalement <strong>nouvel</strong>le.<br />

Le ready-ma<strong>de</strong> :<br />

En anglais, le terme signifie « tout-fait ». Il s’agit d’objets manufacturés, auxquels l’artiste<br />

accor<strong>de</strong> le statut d’œuvre d’art. Il s’agit d’une remise en cause du statut <strong>de</strong> l’œuvre unique,<br />

fabriquée par la main <strong>de</strong> l’artiste, <strong>de</strong> l’esthétique et du bon goût en art.<br />

« La réplique d’un ready-ma<strong>de</strong> transmet le même message que le ready-ma<strong>de</strong> lui-même ».<br />

Cependant, l’objet n’est pas présenté « à nu », <strong>Duchamp</strong> intervient dans sa présentation, par<br />

exemple l’urinoir est basculé. Il peut intervenir parfois sur l’objet, par assemblage (Roue <strong>de</strong><br />

bicyclette plus tabouret), préfigurant les futurs objets surréalistes et par un travail d’écriture<br />

(Fountain, In Advance of the Broken Arm).<br />

L’usage <strong>de</strong> l’écrit :<br />

On connaissait les mots dans la peinture, les collages cubistes, <strong>Duchamp</strong> a donné à<br />

l’écriture le même statut qu’à ses œuvres en volume ou peintes. Ainsi, la Boîte verte<br />

regroupe l’ensemble <strong>de</strong>s textes liés à l’élaboration <strong>de</strong> La Mariée mise à nu par ses<br />

célibataires, même...<br />

Sur la pelle, il écrit le titre « en prévision du bras cassé ». Selon <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, « il ne<br />

s’agit pas <strong>de</strong> décrire l’objet, mais d’emporter l’esprit du spectateur vers d’autres régions plus<br />

verbales ». Ces <strong>de</strong>ux exemples illustrent son idée d’un art non rétinien, son influence sur l’art<br />

conceptuel et sur le surréalisme. Aujourd’hui, l’écrit fait partie intégrante du langage <strong>de</strong>s arts<br />

plastiques, c’est parfois même l’unique matériau.<br />

Le mouvement :<br />

<strong>Duchamp</strong> a décliné tout au long <strong>de</strong> son œuvre le principe du mouvement.<br />

Sorte d’obsession (il se disait « rotomane »), l’idée <strong>de</strong> rotation se retrouve dans <strong>de</strong>s œuvres<br />

comme Moulin à café, Broyeuse <strong>de</strong> chocolat, Roue <strong>de</strong> bicyclette, Anemic cinéma, et dans<br />

les Rotoreliefs, qui préfigurent l’art cinétique.<br />

Le réel, le virtuel :<br />

D’une certaine manière, <strong>Duchamp</strong> abor<strong>de</strong> <strong>de</strong> façon anticipée l’idée d’<strong>espace</strong> virtuel. Le<br />

Grand verre projette une perspective dans l’<strong>espace</strong> réel, sans pour autant le matérialiser.<br />

Ce type <strong>de</strong> jeu optique se retrouve par exemple dans l'œuvre <strong>de</strong> Fellice Varini installée dans<br />

les <strong>de</strong>ux escaliers du musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen.<br />

Réplique / miniature :<br />

La réplique est une autre remise en cause du statut d’œuvre d’art, fortement liée au concept<br />

d’anti-art développé par <strong>Duchamp</strong>, Dans la Boîte-en-valise, <strong>Duchamp</strong> rassemble selon les<br />

éditions <strong>de</strong> 68 à 80 reproductions <strong>de</strong> ses œuvres, et précise : « Tout ce que j’ai fait<br />

d’important tient dans une valise ». Il invente la notion <strong>de</strong> musée portatif. Il s’agit donc <strong>de</strong><br />

désacraliser l'œuvre d’art unique, d’exercer un contrôle sur son œuvre. Il est essentiel<br />

d’appréhen<strong>de</strong>r l’humour et le regard distancié <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> sur son propre travail.<br />

11


Hétérogénéité :<br />

L’un <strong>de</strong>s apports majeur <strong>de</strong> l’artiste sur l’art du XX e siècle, est, <strong>de</strong> façon générale, la remise<br />

en cause <strong>de</strong> l’unité esthétique ou du médium exclusif. <strong>Duchamp</strong> a bousculé et élargi le<br />

vocabulaire <strong>de</strong> l’artiste. Son œuvre se compose <strong>de</strong> peintures, d’objets, d’écrits, <strong>de</strong> films, et<br />

<strong>de</strong> ce que l’on nommerait aujourd’hui, d’installations. De nombreux artistes contemporains<br />

revendiquent cette forme d’hétérogénéité.<br />

Le hasard :<br />

Cette notion est au cœur <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> nombreux artistes, Paul Klee parle lui<br />

d’acci<strong>de</strong>nt. Cependant, <strong>Duchamp</strong> en fait le sujet principal <strong>de</strong> certaines <strong>de</strong> ces œuvres<br />

comme 3 stoppages étalons. Il cherche alors à piéger le hasard, et réalise en quelque sorte<br />

du « hasard en conserve », selon ses propres mots.<br />

2.2 La famille <strong>Duchamp</strong><br />

Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon :<br />

<strong>Un</strong> peu éclipsé par son frère <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, le sculpteur <strong>Duchamp</strong>-Villon a lui aussi sa<br />

place dans l’histoire <strong>de</strong> l’art. Également novateur, il est l’un <strong>de</strong>s premiers à intégrer dans l’art<br />

l’esthétique <strong>de</strong> la machine et le mouvement.<br />

Le Cheval majeur nous montre comment l’artiste essaie <strong>de</strong> donner à la sculpture une<br />

dynamique temporelle. L’ensemble <strong>de</strong>s œuvres du musée nous permet d’appréhen<strong>de</strong>r toute<br />

la richesse <strong>de</strong> d'œuvre <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>-Villon, <strong>de</strong>puis les sculptures influencées encore par<br />

Rodin jusqu’à l’esthétique futuriste.<br />

Jacques Villon :<br />

Peintre et graveur, frère <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon, il est d’abord<br />

attiré par le cubisme, puis par le futurisme et les formes en mouvement. Il formera le groupe<br />

<strong>de</strong> Puteaux, avec Metzinger, Gleizes, Léger, Delaunay...qui <strong>de</strong>viendra la Section d’or.<br />

L’œuvre <strong>de</strong> Villon évolue parfois vers l’abstraction <strong>de</strong> façon progressive, la couleur se<br />

trouvant toujours structurée par la ligne, mais se libérant progressivement du référent<br />

figuratif.<br />

L’œuvre entière laisse apparaître à la fois un goût pour une certaine rigueur formelle et une<br />

géométrisation <strong>de</strong> l’<strong>espace</strong>.<br />

De nombreuses œuvres <strong>de</strong>s frères <strong>Duchamp</strong> sont exposées au musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong><br />

Rouen.<br />

2. 3 « La vie illustrée <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> » d’André Raffray :<br />

L’œuvre d’André Raffray reprend <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s importants <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> artiste.<br />

Outre l’occasion qui est donnée <strong>de</strong> s’intéresser à cet artiste majeur <strong>de</strong> l’art mo<strong>de</strong>rne, on<br />

pourrait envisager un travail sur la biographie en partant <strong>de</strong> la question : « pourquoi avoir<br />

choisi d’illustrer ces moments-là plutôt que d’autres dans la vie <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> ? », pour faire<br />

ensuite choisir les douze illustrations qui viendraient représenter la vie d’un écrivain ou d’un<br />

peintre dont les élèves auraient fait la biographie.<br />

En arts plastiques, une mise en image pourra être réalisée à partir <strong>de</strong>s textes <strong>de</strong>s élèves du<br />

primaire au lycée.<br />

2.4 <strong>Duchamp</strong> et les mots « exquis »<br />

« Il y a une explosion dans le sens <strong>de</strong> certains mots : ils valent plus que ce qu’ils veulent dire<br />

dans le dictionnaire. » dit <strong>Duchamp</strong> dans un entretien avec Pierre Cabanne (in <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong>, ingénieur du temps perdu).<br />

12


Cette importance du mot chez <strong>Duchamp</strong> se retrouve dans son œuvre, à travers les titres qu’il<br />

donne mais aussi dans ses jeux <strong>de</strong> mots.<br />

On peut les classer en différents types :<br />

- Les homophonies : consistent à transformer un groupe <strong>de</strong> mots par un autre, en<br />

s’appuyant uniquement sur les ressemblances sonores qui permettent <strong>de</strong> reconnaître le<br />

premier groupe quand on lit le <strong>de</strong>uxième.<br />

Ex : Objet-Dard ; Lits et ratures.<br />

- Les paronymies : consistent à créer <strong>de</strong>s couples <strong>de</strong> mots phonétiquement voisins à un ou<br />

<strong>de</strong>ux phonèmes près.<br />

Ex : Fresh Widow et French Window ; Fermentation et ferme intention ; Coup <strong>de</strong> gueule et<br />

Good girl ; sacre du printemps, crasse du tympan…<br />

- Les calembours : jeux <strong>de</strong> mots fondés sur <strong>de</strong>s homonymes et utilisant la polysémie. En<br />

clair, le calembour repose sur la différence <strong>de</strong> sens entre <strong>de</strong>s mots ou groupes <strong>de</strong> mots qui<br />

se prononcent <strong>de</strong> la même façon. Molière le considérait comme un « ramassé parmi les<br />

boues <strong>de</strong>s Halles et <strong>de</strong> la place Maubert » et Victor Hugo, dans les Misérables parle <strong>de</strong><br />

« fiente <strong>de</strong> l’esprit qui vole ». Le calembour a pourtant eu ses défenseurs, dont certains l’ont<br />

élevé à un tel niveau qu’on aurait peut-être tort <strong>de</strong> la considérer comme un sous-genre.<br />

<strong>Duchamp</strong> lui-même ne disait-il pas : « le grand ennemi <strong>de</strong> l’art est le bon goût »!<br />

Ex : Belle haleine et eau <strong>de</strong> violette ; do shit again douche it again ; chapeau en peau <strong>de</strong><br />

chat ; petits tests ou testicules…<br />

- Les contrepèteries : phrases à partir <strong>de</strong> laquelle on peut obtenir, en permutant certaines<br />

lettres ou certaines syllabes, une <strong>nouvel</strong>le phrase.<br />

Ex : À charge <strong>de</strong> revanche, à verge <strong>de</strong> rechange ; champs <strong>de</strong> coton, temps <strong>de</strong> cochon…<br />

- Les allitérations : jeux sur les échos <strong>de</strong> sonorités à l’intérieur d’un mot, d’une phrase…<br />

Ex : « Sa robe est noire, disait Sarah Bernardt » ; notaire <strong>de</strong> tonnerre, éclair <strong>de</strong> tonnerre et<br />

clerc <strong>de</strong> notaire ; la plus belle <strong>de</strong>s poubelles ; paroi parée <strong>de</strong> paresse <strong>de</strong> paroisse…<br />

- Les anagrammes : mots formés en changeant <strong>de</strong> place les lettres d’un mot<br />

Ex : « Etrangler l’étranger » ; silent et listen ; Daily laidy…<br />

- La phonétique ou les jeux <strong>de</strong> mots syllabiques<br />

Ex : LHOOQ (elle a chaud au cul) ; DHA (<strong>de</strong>s achats) ; AJT (agiter) ; LAOBI (elle a obéi)…<br />

On trouvera <strong>de</strong> nombreux autres exemples <strong>de</strong> ces mots « exquis » dans l’œuvre <strong>de</strong><br />

<strong>Duchamp</strong>. À partir <strong>de</strong> leur observation, il sera aisé à tout âge <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s exercices<br />

d’écriture <strong>de</strong> jeux sur les mots aussi variés que ludiques mais toujours poétiques ! De plus<br />

on rejoint facilement les préoccupations <strong>de</strong>s élèves notamment dans la maîtrise qu’ils ont du<br />

langage SMS. Il pourra être facile <strong>de</strong> transcrire un texte en sms ou inversement.<br />

Dans la même veine, les titres <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> sont souvent révélateurs <strong>de</strong> cet esprit <strong>de</strong> jouer<br />

avec les mots. Il disait d’ailleurs « il existe une tension entre mes titres et mes tableaux. Les<br />

titres ne sont pas <strong>de</strong>s tableaux et vice et versa, il s’agit d’une action réciproque. Les titres<br />

ajoutent une <strong>nouvel</strong>le dimension, ils fonctionnent comme <strong>de</strong>s couleurs <strong>nouvel</strong>les ou<br />

ajoutées, ou mieux encore, on peut les comparer à un vernis à travers lequel l’image<br />

apparaît amplifiée. » (dans Qu’y t-il dans un mot ? <strong>de</strong> Arturo Schwarz, opus international<br />

n° 49, mars 1974, p. 34)<br />

On pourra en recenser les plus révélateurs (les rechercher permettra un parcours intéressant<br />

dans l’œuvre <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong>), et s’interroger sur la couleur qu’ils apportent à l’œuvre. De plus<br />

les titres anglais, qui sont nombreux, pourront faire l’objet d’un travail <strong>de</strong> traduction en<br />

anglais. Comment rendre le mieux ce que <strong>Duchamp</strong> voulait faire passer ?<br />

2.5 Dadaïsme et surréalisme :<br />

À partir <strong>de</strong> « La vie illustrée <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> » d’André Raffray, les élèves pourront<br />

rechercher les différentes figures du dadaïsme et du surréalisme dans les différentes<br />

images. En enquêtant sur chacun d’eux, on fera une belle visite dans cette époque.<br />

13


- Dans le quatrième tableau, « 1912. Au théâtre Antoine, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, en compagnie <strong>de</strong><br />

Gabrielle et Francis Picabia et <strong>de</strong> Guillaume Apollinaire, assiste à une représentation<br />

d’Impressions d’Afrique <strong>de</strong> Raymond Roussel »<br />

o Francis Picabia (1879-1953)<br />

o Guillaume Apollinaire (1880-1918<br />

- Dans le septième tableau « 1922. Robert Desnos interrogé par André Breton lors d’une<br />

séance <strong>de</strong> télépathie à laquelle participe <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> sous les traits <strong>de</strong> « Rrose<br />

Sélavy »<br />

o André Breton (1896-1966)<br />

o Robert Desnos (1900-1945)<br />

- Dans le huitième tableau « Sur la terrasse du Théâtre <strong>de</strong>s Champs-Elysées, René Clair et<br />

Francis Picabia dirigent le tournage d’une scène du film Entr’acte, dans laquelle figurent<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et Man Ray jouant aux échecs. À gauche <strong>de</strong> la composition : Erik Satie. »<br />

o Man Ray (1890-1976)<br />

o Erik Satie (1866-1925)<br />

- Dans le onzième tableau « À l’exposition Internationale du Surréalisme, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

accroche au plafond <strong>de</strong>s sacs <strong>de</strong> charbon, en compagnie <strong>de</strong> Max Ernst, Salvador Dali et<br />

Man Ray » :<br />

o Max Ernst (1891-1976)<br />

o Salvador Dali (1904-1989)<br />

On pourra constater avec les élèves que ces mouvements artistiques ont touché tous les<br />

arts et qu’il est bien difficile <strong>de</strong> les appréhen<strong>de</strong>r sans en avoir une idée d’ensemble tant les<br />

liens entre les artistes, écrivains ou peintres, photographes ou cinéastes… cités sont<br />

imbriqués dans un même souffle créateur.<br />

- L’écriture automatique<br />

Il sera intéressant aussi d’élargir leurs connaissances avec la lecture <strong>de</strong> poètes surréalistes<br />

comme Aragon ou Éluard, faisant appréhen<strong>de</strong>r aux élèves leur démarche qui vise à s’éva<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong> la raison, à libérer l’imagination. La poésie comme arme <strong>de</strong> défense contre le réel. Avec<br />

l’écriture automatique elle <strong>de</strong>vient : « Dictée <strong>de</strong> la pensée, en l’absence <strong>de</strong> tout contrôle<br />

exercé par la raison, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toute préoccupation esthétique ou morale » (Breton dans<br />

Manifeste du surréalisme, 1924).<br />

On pourra alors tenter <strong>de</strong> les soumettre aux conditions <strong>de</strong> l’écriture automatique que les<br />

surréalistes affectionnaient. Elle consiste à se mettre dans un état <strong>de</strong> réceptivité et <strong>de</strong><br />

disponibilité psychique totales, entre le rêve et la veille, et à noter au fil <strong>de</strong> la plume le<br />

courant <strong>de</strong>s mots qui jaillit. « Ecrivez vite, recomman<strong>de</strong> Breton, sans sujet préconçu, assez<br />

vite pour ne pas retenir et ne pas être tenté <strong>de</strong> vous relire ». Le but est <strong>de</strong> se laisser porter<br />

au gré <strong>de</strong>s associations, par le flux <strong>de</strong>s images.<br />

Malgré l’interdiction du sujet préconçu on pourra ai<strong>de</strong>r les élèves en les plaçant <strong>de</strong>vant une<br />

œuvre qui les inspire. Ils créeront un texte dans ce sens ou <strong>de</strong> retour en classe, en partant<br />

<strong>de</strong>s souvenirs que leur aura laissés leur visite.<br />

- Le cadavre exquis<br />

On pourra s’adonner avec eux (et ce à n’importe quel âge !) au cadavre exquis qui est un jeu<br />

que les surréalistes se sont appropriés à partir <strong>de</strong> 1925. Il consiste à faire écrire par un<br />

premier joueur le premier élément d’une phrase sur une feuille qu’il plie et qu’il passe au<br />

joueur suivant. Lequel propose un <strong>de</strong>uxième élément (sans connaître le premier). Et ainsi <strong>de</strong><br />

suite jusqu’à ce que la phrase soit complète. Le <strong>de</strong>rnier joueur déplie la feuille et procè<strong>de</strong> à<br />

« la toilette du mort » (il règle les accords grammaticaux) et lit la phrase à haute voix, la<br />

14


phrase réserve <strong>de</strong>s surprises sur le plan sémantique. On peut utiliser la même métho<strong>de</strong> pour<br />

réaliser un <strong>de</strong>ssin.<br />

- L’oulipo (ouvroir <strong>de</strong> littérature potentielle)<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> est entré à l’Oulipo le16 mars 1962 comme correspondant américain du<br />

groupe. Il comptera parmi les premiers artistes à accor<strong>de</strong>r le statut d'œuvre à ses notes <strong>de</strong><br />

travail, publiées sous forme <strong>de</strong> fac-similés dans trois boîtes (La Boîte <strong>de</strong> 1914, La Boîte<br />

verte, et la Boîte blanche).<br />

Cette appartenance permettra <strong>de</strong> travailler sur les techniques d’écriture comme la métho<strong>de</strong><br />

« S + 7 ». Il s’agit <strong>de</strong> remplacer, dans un texte donné, chaque substantif (s) par le septième<br />

trouvé après lui dans le dictionnaire. On recrée ainsi un texte. Cet exercice peut être soumis<br />

à <strong>de</strong> nombreuses variantes comme Verbe + 7…<br />

2. 6. À la recherche <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> à Rouen<br />

Rouen semble jouer un rôle non négligeable dans la production artistique <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong>. Sur cette thématique, on pourra travailler <strong>de</strong>ux questions avec les élèves :<br />

- Quels sont les liens entre <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et Rouen : dans ses références, son<br />

imaginaire, sa formation, ses œuvres et leur gestation ?<br />

- Quelles actions ont été mises en place par la ville <strong>de</strong> Rouen pour célébrer <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> et sa famille ?<br />

2.6.1 La terre natale<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> naît à Blainville–Crevon, petit village situé au cœur <strong>de</strong> la vallée du Crevon,<br />

en Normandie, à 20 kilomètres au nord-est <strong>de</strong> Rouen. La maison familiale, une confortable<br />

<strong>de</strong>meure bourgeoise, est aujourd’hui une propriété privée et ne peut se visiter.<br />

2.6.2 Les « axes duchampiens » à Rouen<br />

Certains lieux fréquentés par <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, lorsqu’il vivait à Rouen, ont disparu<br />

aujourd’hui. On pourra cependant travailler à partir d’une carte en localisant les lieux en<br />

question puis imaginer un « parcours duchampien », dans lequel on peut distinguer trois<br />

secteurs, déterminés par une proximité géographique et/ou thématique (se reporter à la<br />

carte en annexe). Les élèves découvriront ainsi les lieux disparus ou non, sur lesquels ils<br />

<strong>de</strong>vront effectuer quelques recherches et envisageront un reportage photographique à<br />

exploiter par la suite en classe.<br />

D’autres parcours sont également envisageables, l’un chronologique ou encore un autre à<br />

partir <strong>de</strong>s sources potentielles <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

- Secteur 1 : l’environnement proche :<br />

- le 71 rue Jeanne d’Arc : (n° 1 sur le plan)<br />

Il s’agit <strong>de</strong> la maison familiale habitée par les parents <strong>Duchamp</strong> <strong>de</strong> 1905 à 1925.<br />

- le Square Verdrel : (n° 2 sur le plan)<br />

Auparavant « jardin Solférino », ce jardin public, face à la maison familiale, est un <strong>espace</strong><br />

romantique, séparé <strong>de</strong> la ville par une enveloppe végétale, où s’écoule une casca<strong>de</strong> le long<br />

d’une rocaille. Accueillant <strong>de</strong>s cygnes (<strong>Duchamp</strong> du Signe, titre donné aux écrits <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong> par M. Sanouillet, édition Flammarion, 1975), cette chute d’eau et ce jardin,<br />

éclairés au gaz baignaient dans une lumière verte.<br />

15


Ont-ils inspiré l’artiste dans son œuvre posthume Etant donnés : 1) La chute d’eau, 2) Le gaz<br />

d’Eclairage, 1946-1966 ?<br />

- la gare <strong>de</strong> la rue Verte : (n° 3 sur le plan)<br />

À partir <strong>de</strong> 1904, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> s’installe à Paris et multiplie les allers-retours entre<br />

Rouen et Paris. Il connaît les <strong>de</strong>ux gares <strong>de</strong> la rive droite : celle <strong>de</strong> la rue Verte datant <strong>de</strong><br />

1847 puis celle <strong>de</strong> l’architecte Dervaux, <strong>de</strong> style Art Nouveau, à partir <strong>de</strong> 1928.<br />

Les trajets nourrissent certaines <strong>de</strong> ses œuvres comme Jeune homme triste dans un train<br />

(1911) ou Pharmacie en (1914).<br />

- les rues<br />

En 1887, les Rouennais découvrent le gaz. Les immeubles dans lesquels sont installés l’eau<br />

et le gaz proclament leur mo<strong>de</strong>rnité sur <strong>de</strong> petites plaques émaillées bleues : « gaz dans la<br />

cour », « gaz à tous les étages », « gaz et eau »… <strong>Duchamp</strong> fera faire en 1958 une réplique<br />

<strong>de</strong> ces plaques et élèvera la réplique au rang <strong>de</strong> « readyma<strong>de</strong> imité ».<br />

- Secteur 2 : Habitu<strong>de</strong>s rouennaises :<br />

- La brasserie <strong>de</strong> l’Opéra : (n° 4 sur le plan)<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> fréquente les cafés, notamment la brasserie <strong>de</strong> l’Opéra, monument Art<br />

nouveau, construit en 1904, situé <strong>de</strong>rrière le théâtre <strong>de</strong>s <strong>Arts</strong> et disparu sous les<br />

bombar<strong>de</strong>ments en 1944. C’est sur un papier à entête <strong>de</strong> cette brasserie que <strong>Marcel</strong> <strong>de</strong>ssine<br />

l’un <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong>s fameux « tamis », éléments du Grand Verre (1915-1923).<br />

- Les grands Magasins Dewatcher : (n° 5 sur le plan)<br />

Situés au 8-10 place <strong>de</strong> la cathédrale et disparus aujourd’hui, ces magasins présentaient un<br />

escalier sur lequel s’étageaient neuf mannequins sans visage toutes les <strong>de</strong>ux marches. <strong>Un</strong>e<br />

source d’inspiration pour Nu <strong>de</strong>scendant l’escalier (1912) ?<br />

- La chocolaterie Gamelin : (n° 6 sur le plan)<br />

La Broyeuse <strong>de</strong> chocolat n°2 (1914) et la broyeuse représentée dans Le Grand Verre (1915-<br />

1923): thème né du souvenir que <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> avait conservé <strong>de</strong>s broyeuses placées<br />

dans la vitrine <strong>de</strong> la chocolaterie Gamelin, commerce se situant aux n°11 et 13 <strong>de</strong> la rue<br />

Beauvoisine. <strong>Duchamp</strong> invente une <strong>nouvel</strong>le broyeuse, en ajoutant une troisième meule et<br />

en substituant aux lourds encadrements en fonte <strong>de</strong>s éléments ultra légers.<br />

- La foire St Romain : (n° 7 sur le plan)<br />

Le point <strong>de</strong> départ du thème du Grand verre (1915-1923) est établi : il s’agit <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong><br />

massacre installés à la foire St Romain alors que <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> était élève au lycée<br />

Corneille : « Le thème <strong>de</strong> la Mariée m’avait été inspiré par ces baraques foraines qui<br />

pullulaient à l’époque, où <strong>de</strong>s mannequins figurant souvent les personnages d’une noce<br />

s’offraient à être décapités grâce à l’adresse <strong>de</strong>s lanceurs <strong>de</strong> boules » (Interview avec Jean<br />

Shuster ; <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, vite in Le Surréalisme, même, Paris, n°2, printemps, 1957).<br />

Ces personnages traditionnels en bois, la mariée et sa suite, sont à l’origine du thème<br />

général <strong>de</strong> l’œuvre et plus précisément <strong>de</strong>s neuf « moules Mâlic » à l’extrême gauche <strong>de</strong> la<br />

partie basse du Grand verre.<br />

- Secteur 3 : Des rencontres :<br />

- École Bossuet : (n° 8 sur le plan)<br />

Située au 41-43 route <strong>de</strong> Neufchâtel, l’école Bossuet était une pension pour les élèves du<br />

lycée Corneille. <strong>Marcel</strong> y réalise les premiers travaux graphiques que nous connaissons, en<br />

particulier La Suspension (Bec Auer – 1903-1904)), inspiré par un appareil d’éclairage au<br />

gaz, thématique parcourant l’œuvre duchampienne.<br />

16


- La fontaine Sainte-Marie: (n° 9 sur le plan)<br />

Inaugurée le 20 octobre 1879, cette fontaine monumentale visait à dissimuler le plus vaste<br />

<strong>de</strong>s réservoirs d’eau <strong>de</strong> la ville. Au sommet <strong>de</strong> la composition une allégorie <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><br />

Rouen tient dans sa main un flambeau et surplombe une chute d’eau qui s’écoule sur <strong>de</strong>s<br />

bassins successifs. Croisée quotidiennement pour se rendre au lycée, cette fontaine réunit<br />

<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s éléments d’Étant donnés (1946-1966) : la chute d’eau et le feu d’où surgit la<br />

lumière.<br />

- Le Muséum : (n° 10 sur le plan)<br />

Le Muséum d’histoire naturelle est crée en 1828 par Félix-Archimè<strong>de</strong> Pouchet, un savant<br />

naturaliste rouennais. Au 3 e étage, une collection d’oiseaux est présentée dans un diorama<br />

(« environnement » réalisé avec <strong>de</strong>s matériaux divers et au besoin <strong>de</strong>s toiles peintes,<br />

généralement sans bords visibles, le tout ménageant <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong><br />

perspective) que l’on peut comparer à celui d’Etant donnés (1946-1966).<br />

- Le lycée Corneille : (n° 11 sur le plan)<br />

De 1897 à 1904, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> étudie au lycée Corneille et fréquente Raymond<br />

Dumouchel et Ferdinand Tribout dont il réalise les portraits en 1910 -1911 mais aussi Pierre<br />

Dumont et Robert-Antoine Pinchon, <strong>de</strong>ux peintres <strong>de</strong> l’École <strong>de</strong> Rouen.<br />

2.6.3 La ville <strong>de</strong> Rouen rend hommage à la famille <strong>Duchamp</strong><br />

- Le musée <strong>de</strong>s Beaux - <strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen : (n°12 sur le plan)<br />

En 1967 une rétrospective sur les « 4 <strong>Duchamp</strong>s » est organisée au musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong><br />

<strong>de</strong> Rouen. En plus <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, le musée conserve <strong>de</strong>s sculptures et<br />

<strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> Raymond <strong>Duchamp</strong> –Villon ( Les joueurs <strong>de</strong> football (1906), Le cheval majeur) et<br />

<strong>de</strong>s peintures <strong>de</strong> Jacques Villon (La baie du petit salon (1923), Camille Renault (1944),<br />

Autoportrait (19).<br />

- Renommer l’<strong>espace</strong> public :<br />

Au 71 <strong>de</strong> la rue Jeanne d’Arc on trouve une plaque commémorative inaugurée en 1967<br />

indiquant les dates <strong>de</strong> naissance et <strong>de</strong> mort <strong>de</strong>s 4 <strong>Duchamp</strong> sauf pour <strong>Marcel</strong> qui semble<br />

être éternel !<br />

La municipalité déci<strong>de</strong> également <strong>de</strong> rebaptiser <strong>de</strong>ux lieux aux noms <strong>de</strong> Jacques Villon pour<br />

la rue <strong>de</strong>sservant la bibliothèque qui prend le même nom et <strong>de</strong> Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon<br />

pour un <strong>espace</strong> théâtral <strong>de</strong> la rive gauche <strong>de</strong> Rouen. C’est en apprenant cette <strong>nouvel</strong>le que<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> s’écria : « Moi, j’aurai seulement un jour à mon nom <strong>de</strong>s toilettes publiques<br />

ou <strong>de</strong>s waters en sous-sol ».<br />

C’est pourtant l’esplana<strong>de</strong> située <strong>de</strong>vant le musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> qui, en 1996, prend son<br />

nom.<br />

- Le cimetière monumental : (n° 13 sur le plan)<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> meurt le 2 octobre 1968 à Neuilly et ses cendres sont transférées dans la<br />

tombe familiale au cimetière monumentale <strong>de</strong> Rouen. Sur la pierre tombale est gravée une<br />

épitaphe qui laisse perplexe le passant et lui laisse le soin <strong>de</strong> réfléchir à son interprétation :<br />

« D’ailleurs, c’est toujours les autres qui meurent ».<br />

17


3. RESSOURCES COMPLÉMENTAIRES<br />

3.1 Bibliographie<br />

Tous ces ouvrages sont consultables au service <strong>de</strong>s publics, à la documentation <strong>de</strong>s<br />

musées ou dans la salle <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>.<br />

Sur André Raffray<br />

André Raffray ou la peinture recommencée, 240 p., textes <strong>de</strong> Bernard Blistène, Thierry Dufrêne,<br />

Catherine Elkar, Laurent Salomé, Isabelle Sobelman, André Raffray, Éditions <strong>de</strong> la Différence/musée<br />

<strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> <strong>de</strong> Rouen/Frac Bretagne, M. et P. Nahon, juin 2005 ;<br />

Les écrits ou interviews <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> :<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, <strong>Duchamp</strong> du signe, Flammarion, 2002.<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Lettres sur l'art et ses alentours, L'échoppe, 2006 ;<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Le Processus créatif, L'échoppe, 1987 ;<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, MIRO, Deman<strong>de</strong> d'emploi, L'échoppe, 2002 ;<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, EGLINGTON Laurie, SUQUET Jean, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> <strong>de</strong> retour en Amérique<br />

répond à Laurie Eglington, L'échoppe, 2004 ;<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Entretiens avec Georges Charbonnier), André dimanche éditeur, 1994 ;<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Deux interviews new-yorkaises, L'échoppe, 1996.<br />

COLLIN, M. <strong>Duchamp</strong> parle <strong>de</strong> ses ready-ma<strong>de</strong>, L'échoppe, 1998 ;<br />

Les références littéraires <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> :<br />

ALLAIS, Œuvres anthumes, Robert Laffont, 1989 ;<br />

APOLLINAIRE, Les peintres cubistes, Berg international, 1986 ;<br />

BRISSET Jean-Pierre, Œuvres complètes, les presses du réel, 2001 ;<br />

JARRY, Le surmâle, Mille et une nuits, 1996 ;<br />

LAUTREAMONT, Les chants <strong>de</strong> Maldoror, Pocket, 1992 ;<br />

LAFORGUE, Les complaintes, Gallimard, 2004 ;<br />

LAFORGUE, L'Imitation <strong>de</strong> Notre-Dame la Lune, Gallimard, 2002 ;<br />

MALLARME, Igitur, Divagations, <strong>Un</strong> coup <strong>de</strong> dés, Gallimard, 2006 ;<br />

PAWLOWSKI, Voyage au pays <strong>de</strong> la quatrième dimension, Images mo<strong>de</strong>rnes, 2004 ;<br />

POINCARE, La science et l'hypothèse, Flammarion, 2004 ;<br />

ROUSSEL Raymond, Impressions d'Afrique, Flammarion, 2005 ;<br />

STIRNER, L'<strong>Un</strong>ique et sa propriété, Labor, 2006.<br />

Biographies :<br />

HOUSEZ Judith, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, biographie, Grasset, 2007 ;<br />

MARCADE Bernard, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, Flammarion, 2007.<br />

Ouvrages critiques :<br />

APPOLINAIRE Guillaume, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> 1910 -1918, L'échoppe, 1994 ;<br />

ASHTON, Rencontre avec <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe, 1996 ;<br />

BELLONY, M. <strong>Duchamp</strong>, Greenwich Village, L'échoppe, 2001 ;<br />

CABANNE Pierre, Les 3 <strong>Duchamp</strong> : Jacques Villon, Raymond <strong>Duchamp</strong>-Villon, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>,<br />

Bibliothèque <strong>de</strong>s arts, 1975 ;<br />

CABANNE Pierre, Les 3 <strong>Duchamp</strong>, Galerie Tokoro, 1984 ;<br />

CABANNE Pierre, <strong>Duchamp</strong> & Cie, Terrail, 1997 ;<br />

CHALUMEAU Jean-Luc, <strong>Duchamp</strong>, Cercle d'art, 1995 ;<br />

CLAIR Jean, Sur <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et la fin <strong>de</strong> l'art, Gallimard, 2005 ;<br />

DUVE (<strong>de</strong>) Thierry, Résonances du ready ma<strong>de</strong>, Hachette, 2006 ;<br />

DECIMO Marc, La bibliothèque <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, peut-être, Les presses du réel, 2002 ;<br />

DECIMO Marc, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> mis à nu, à propos du processus créatif, les presses du réel, 2004 ;<br />

DECIMO Marc, Le <strong>Duchamp</strong> facile, Les presses du réel, 2005 ;<br />

DECIMO Marc, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> Rrose Selavy, MBA d'Orléans, 2005 ;<br />

DELVAILLE, <strong>Duchamp</strong> libre, L'échoppe, 2006 ;<br />

HILL Anthony, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> : passim, a <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> anthology, G + B <strong>Arts</strong> international<br />

limited, 1994 ;<br />

JANG Young-girl, L'Objet duchampien, L’Harmattan, 2001 ;<br />

18


MARCADE Bernard, Laisser pisser le Mérinos, la paresse <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe, 2006 ;<br />

MINK Janis, <strong>Duchamp</strong>, Taschen, 2004 ;<br />

NAUMANN Francis, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, l'art à l'ère <strong>de</strong> la reproduction mécanisée, Hazan, 1999 ;<br />

NAUMANN Francis, Étant donnés 1°Maria Martins 2° <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, L'échoppe, 2004 ;<br />

NAUMANN Francis, L'argent sans objet, L'échoppe, 2004 ;<br />

OTTINGER, <strong>Duchamp</strong> sans fin, L'échoppe, 2000 ;<br />

PARTOUCHE, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, Al dante eds, 2005 ;<br />

PERRET Catherine, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, le manieur <strong>de</strong> gravité (1 livret, 24 diapos), cndp, 1998 ;<br />

SUQUET Jean, In vivo, in vitro, L'échoppe, 1994 ;<br />

SUQUET Jean, Epanouissement ABC, L'échoppe, 2001 ;<br />

THENOT, 100 lectures <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, Yellow now, 2006 ;<br />

FRAC Languedoc-Roussillon, Chauffe <strong>Marcel</strong>, isthme éditions, 2006 ;<br />

Ouvrages pour le jeune public :<br />

CVACH Milos, <strong>Duchamp</strong>, porte-chapeau, Centre Georges Pompidou, 1992 ;<br />

Dada n°71, Les années Pop, Mango presse, 2001 ;<br />

Dada n°80, Dada, Mango presse, fevrier 2002 ;<br />

Dada n°81, La révolution surréaliste, Mango presse, mars 2002 ;<br />

Dada n°110, L'art cinétique, Mango presse, mai 2005 ;<br />

Dada n°113, Dada, Mango presse, octobre 2005 ;<br />

Le Petit Léonard n°35, dossier Le Surréalisme, éditions Faton, mars 2000 ;<br />

Le Petit Léonard n°96, dossier Dada, éditions Faton, octobre 2005.<br />

CD et DVD :<br />

DUCHAMP <strong>Marcel</strong>, Erratum musical performed by Stéphane Ginsburgh, Sub rosa, 2000;<br />

DACHY Marc, <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, The creative act, sub rosa ;<br />

JAUBERT Alain, De <strong>Duchamp</strong> au pop art, Arte vi<strong>de</strong>o, 2001 ;<br />

DJ SPOOKY, Rhythm science, sub rosa, 2003 ;<br />

ZORN John, Duras : <strong>Duchamp</strong>, Tzadik, 1997.<br />

Revues :<br />

TDC n°767, L'art et l'objet, Scéren CNDP, janvier 1999 ;<br />

TDC n°901, Dada, Scéren CNDP, octobre 2005.<br />

Étant donné, n°1, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 1999 ;<br />

Étant donné, n°2 Dossier Pierre <strong>de</strong> Massot, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2001 ;<br />

Étant donné, n°3 Dossier Etant donnés, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2001 ;<br />

Étant donné, n°4 <strong>Duchamp</strong> et l'humour, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2002 ;<br />

Étant donné, n°5 <strong>Duchamp</strong> et Salvador Dali, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2003 ;<br />

Étant donné, n°6 <strong>Duchamp</strong> et John Cage, Association pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2005 ;<br />

Étant donné, n°7 <strong>Duchamp</strong>, Robert Lebel, Isabelle Waldberg, Patrick Waldberg, Association pour<br />

l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, 2007.<br />

3.2 Sites Internet<br />

www.centrepompidou.fr/education : rubrique Dossiers pédagogiques Dada<br />

Dossier pédagogique <strong>de</strong> l’exposition Dada au Centre Georges Pompidou<br />

www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-<strong>Duchamp</strong>/ENS-duchamp.htm<br />

dossier sur <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> et les œuvres conservées à Beaubourg.<br />

www.djspooky.com<br />

Site <strong>de</strong> Dj Spooky That Subliminal Kid<br />

Rubrique Art puis Drawn at Random : <strong>de</strong>scriptif du projet pour la salle <strong>Duchamp</strong><br />

Rubrique Art puis Errata Erratum :projet et notes d’Errata Erratum réalisé en 2002 pour le<br />

Museum of Contemporay Art <strong>de</strong> Los Angeles<br />

http://www.zumbazone.com/duchamp/<br />

Site très intéressant sur <strong>Duchamp</strong><br />

19


3.3 Annexe<br />

3.3.1 Présentation du projet <strong>de</strong> Dj Spooky en anglais<br />

Drawn At Random:<br />

A Studio Sound Project by Paul D. Miller for the Denver Art Museum and Musées <strong>de</strong><br />

Rouen<br />

For The Denver Art Museum and Musées <strong>de</strong> Rouen, Paul D. Miller aka Dj Spooky has<br />

especially created a mix CD compiled of many of his interpretations of <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>'s<br />

infamous 1913 composition "Erratum Musical". Miller has worked with artists as diverse as<br />

Mariko Mori, Steve Reich, Yoko Ono, Kronos Quartet, Phillip Glass, Metallica, Public Enemy,<br />

Ryuichi Sakamoto, and others. The <strong>Duchamp</strong> mix CD he has composed is a kind of snap<br />

shot of the various compositional strategies <strong>Duchamp</strong> expressed when he started the game<br />

of Errata Musical: for <strong>Duchamp</strong>, "Errata..." was originally inten<strong>de</strong>d as a game of song to pull<br />

people into an improvisational approach to creativity. The update Miller's work as an artist<br />

focuses on the intricate relationship between art and artifact - his ouevre points to an uneasy<br />

relationship between how art objects are produced (he uses software for everything), to how<br />

they are <strong>de</strong>ployed in the contemporary cultural landscape. For him, like <strong>Duchamp</strong>, music<br />

epitomizes the approach of a network based on what he likes to call "the gift economy" - its a<br />

place where art isn't about commodities, its about cultural growth, the exchange of<br />

information, and how people place value on the hard to <strong>de</strong>fine qualities of what art critic Lucy<br />

Lippard once called "the <strong>de</strong>materialized art object." For Miller, music isn't music - its<br />

information: it traverses a world where sampling has inherited as much from <strong>Marcel</strong><br />

<strong>Duchamp</strong>s critique of "found objects (records are found objects!), to an entire generation of<br />

global youth culture that finds digital media to be a natural extension of the everyday<br />

production of culture. His project, "Drawn At Random" on <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> would focus on<br />

this aspect of digital culture: the mix CD's of his music and collaborations will be "given<br />

away" during the Biennial's open hours, and will also be available online from his website as<br />

a limited edition. It's an acoustic self portrait of an artist who uses sound as the main<br />

ingredients for his creative pallette.<br />

3.3.2 Les titres <strong>de</strong>s morceaux <strong>de</strong> Drawn At Random<br />

1. Errata Erratum 2007 - Sketch 1<br />

2. Erratum Musical (Score drawn at Random)<br />

3. Dj Tool<br />

4. Ahn Trio "My Funny Valentine" (Dj Spooky remix)<br />

5. Piano Interstitial (the 88 notes of the piano played in a random or<strong>de</strong>r)<br />

6. <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> "The Creative Act" April 1957 - Sketch 2<br />

7. Erratum Musical (Score for 3 Voices)<br />

8. Tout-Fait 1<br />

9. Ahn Trio "Song of The Land" (Dj Spooky remix)<br />

10. Piano interstitial (the 88 notes of the piano played in a random or<strong>de</strong>r)<br />

11. Ahn Trio "Heart asks Pleasure First" (remix)<br />

12. Tout-Fait 2<br />

13. Ahn Trio "Dies Irae" mixed with <strong>Duchamp</strong> "A L'infinitif" 1967<br />

14. Piano Interstitial (the 88 notes of the piano played in a random or<strong>de</strong>r)<br />

15. Errata Erratum 2007 - Sketch 1<br />

16. Tout-Fait 3<br />

17. Errata Erratum 2007 - Sketch 2<br />

18. <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> - La Mariée mise à nu par ses célibataires, même accompanied by Dj<br />

Spooky on piano<br />

Remerciements particuliers à Sub Rosa Records. Les morceaux 2, 6, 7 et 18 ont été réalisés à partir<br />

d’enregistrements <strong>de</strong> Sub Rosa Records.<br />

20


3.3.2 Partition<br />

21


3.3.4 Plan <strong>de</strong> Rouen<br />

25


4. VISITER L’EXPOSITION AVEC SA CLASSE<br />

Le service <strong>de</strong>s publics et le service éducatif (sur ren<strong>de</strong>z-vous le mercredi <strong>de</strong> 14h30 à 16h30)<br />

sont à votre disposition pour tout projet spécifique, toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> particulière. N’hésitez pas<br />

à prendre contact au 02 35 52 00 62.<br />

Pour le confort et la bonne organisation <strong>de</strong> la venue <strong>de</strong>s groupes, il est nécessaire <strong>de</strong><br />

réserver auprès du service <strong>de</strong>s publics au 02 35 52 00 62 au moins trois semaines à<br />

l’avance.<br />

● Visites et ateliers autour <strong>de</strong> l’exposition<br />

Visite libre <strong>de</strong> l’exposition (durée à définir)<br />

L’enseignant ou l’accompagnateur <strong>de</strong>s enfants conduit lui-même la visite <strong>de</strong> l’exposition.<br />

30 enfants maximum<br />

Entrée gratuite<br />

Visite commentée avec un conférencier <strong>de</strong>s musées (1h)<br />

30 enfants maximum<br />

Tarif : 30,50 €<br />

Entrée gratuite<br />

<strong>Un</strong>e visite dans l’exposition peut être prolongée par un atelier <strong>de</strong> pratique artistique. <strong>Un</strong><br />

groupe (maximum 15 enfants) suit la visite <strong>de</strong> l’exposition pendant que l’autre est en atelier<br />

et inversement.<br />

Visites ateliers<br />

Durée 2h : 1h <strong>de</strong> visite et 1h d’atelier<br />

Tarif pour 15 enfants maximum : 68,65 € (matériel fourni)<br />

Entrée gratuite<br />

Tarif pour une classe <strong>de</strong> 30 enfants maximum : 137,30 € (matériel fourni)<br />

Entrée gratuite<br />

Atelier (1h)<br />

Sur une carte postale reproduisant La Belle Zélie <strong>de</strong> Ingres, il sera proposer dans l’esprit <strong>de</strong><br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> d’intervenir sur celle-ci graphiquement.<br />

(primaire, collège, lycée)<br />

« Jeux d’ombre »<br />

À partir <strong>de</strong> l’ombre portée du porte-bouteilles <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> réalisée par André<br />

Raffray, il sera proposé <strong>de</strong> revisiter par un jeu d’ombres portées, un objet, une sculpture, la<br />

Boîte en valise…<br />

Par le biais <strong>de</strong> ce procédé, à la fois simple et accessible, le <strong>de</strong>ssin ainsi obtenu permettra<br />

d’appréhen<strong>de</strong>r toute la subtilité et la finesse du travail d’André Raffray.<br />

(primaire, collège, lycée)<br />

« La Boite en valise »<br />

À partir <strong>de</strong>s éléments photocopiés en couleur <strong>de</strong> la Boite en valise, il sera proposé <strong>de</strong><br />

réaliser un livre cube.<br />

(primaire, collège, lycées)<br />

26


5. AUTOUR DE L’EXPOSITION<br />

VISITES COMMENTÉES<br />

Midi-musées (45’)<br />

Jeudis 7 et 14 juin et vendredis 8 et 15 juin à 12h30<br />

Tarif : 3,80 € ; gratuit pour les moins <strong>de</strong> 18 ans<br />

Musées en famille : Viens jouer avec <strong>Marcel</strong> ! Dimanche 13 mai à 16h (1h15)<br />

Tarif : 3,80 € + entrée à tarif réduit ; gratuit pour les moins <strong>de</strong> 18 ans<br />

Sur inscription préalable au 02 35 52 00 62<br />

CINÉMA-MUSÉES<br />

Mardi 3 avril, 19h<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong>, Le temps spirale d’Alain Jaubert<br />

<strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> dans ses propres mots <strong>de</strong> Lewis Jacob<br />

Mardi 15 mai, 19h<br />

Jeu d’échecs avec <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> <strong>de</strong> Jean-Marie Drot<br />

Auditorium du musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong><br />

Entrée libre<br />

JOURNÉE D’ÉTUDE, 9h30 – 17h<br />

Vendredi 6 avril<br />

Restauration et non-restauration en art contemporain<br />

Répliques et restitutions… autour <strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

Organisée par l’école supérieure <strong>de</strong>s beaux-arts <strong>de</strong> Tours, cycle conservation-restauration<br />

<strong>de</strong>s œuvres sculptées, sous la direction <strong>de</strong> Marie-Hélène Breuil et <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> l'équipe<br />

enseignante<br />

Auditorium du musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong> - Entrée libre<br />

CONFÉRENCES<br />

Vendredi 6 avril, 17h<br />

« Je crois que la peinture meurt, comprenez-vous… » par Nathalie Leleu, attachée <strong>de</strong><br />

conservation, musée national d’art mo<strong>de</strong>rne / Centre <strong>de</strong> création industrielle, centre Georges<br />

Pompidou<br />

Jeudi 12 avril, 19h<br />

<strong>Duchamp</strong> et les expositions par Caroline Cros, conservateur, Délégation aux arts plastiques /<br />

Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication<br />

Jeudi 10 mai, 19 h<br />

Chauffe, <strong>Marcel</strong> ! ou l’art <strong>de</strong> s’amuser avec <strong>Duchamp</strong> par Emmanuel Latreille, directeur du<br />

Fonds régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon<br />

Jeudi 14 juin, 19 h<br />

L’œuvre musicale <strong>de</strong> <strong>Duchamp</strong> sous les platines <strong>de</strong> DJ Spooky : quelques éléments pour<br />

une analyse <strong>de</strong> la culture mixte par Dr Sophie Stévance, Phd, faculté <strong>de</strong> musique -<br />

<strong>Un</strong>iversité <strong>de</strong> Montréal<br />

Auditorium du musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong><br />

Entrée libre<br />

ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE POUR LES 6 – 12 ANS<br />

Stage du 18 au 20 avril, 14h - 16h (Inscriptions à partir du 19 mars au 02 35 52 00 62)<br />

Stage du 11 au 13 juillet, 10h - 12h (Inscriptions à partir du 4 juin au 02 35 52 00 62)<br />

Tarif <strong>de</strong>s stages : 22,95 € (matériel fourni)<br />

Atelier ponctuel lundi 27 août, 10h - 12h (Inscriptions à partir du 4 juin au 02 35 52 00<br />

62)<br />

Tarif : 7,65 € (matériel fourni)<br />

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6. RENSEIGNEMENTS PRATIQUES<br />

Musée <strong>de</strong>s Beaux-<strong>Arts</strong><br />

Esplana<strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong><br />

76000 Rouen<br />

Tél. : 02 35 71 28 40 - Fax : 02 35 15 43 23<br />

Ouvert <strong>de</strong> 10h à 18h sauf mardi et jours fériés<br />

Tarifs<br />

Musée<br />

Entrée gratuite pour les groupes scolaires, les moins <strong>de</strong> 18 ans<br />

Visite libre<br />

Durée à préciser (30 élèves maximum)<br />

Entrée gratuite - Réservation obligatoire<br />

Visite commentée<br />

Durée : 1h (30 élèves maximum)<br />

Tarif : 30,50 € - Entrée gratuite<br />

Visites-ateliers<br />

Durée 2h : 1h <strong>de</strong> visite et 1h d’atelier<br />

Tarif pour 15 enfants maximum : 68,65 € (matériel fourni) - Entrée gratuite<br />

Tarif pour une classe <strong>de</strong> 30 enfants maximum : 137,30 € (matériel fourni) - Entrée gratuite<br />

Atelier<br />

Durée : 1 h<br />

Tarif pour 15 enfants maximum : 38,15 € (matériel fourni)<br />

Durée : 2 h<br />

Tarif pour 15 enfants maximum : 76,30 € (matériel fourni)<br />

• Réservations et renseignements<br />

Pour le confort et la bonne organisation <strong>de</strong> la venue <strong>de</strong>s groupes, il est nécessaire <strong>de</strong><br />

réserver auprès du service <strong>de</strong>s publics au 02 35 52 00 62 au moins trois semaines à<br />

l’avance.<br />

Service <strong>de</strong>s publics<br />

Esplana<strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> - 76000 Rouen<br />

Tél. : 02 35 52 00 62 - fax : 02 32 76 70 90 - mail : publicsmusees@rouen.fr<br />

Service éducatif<br />

N’hésitez pas à contacter Alain Bou<strong>de</strong>t, professeur d’arts plastiques, Marion Lau<strong>de</strong>,<br />

professeur d’histoire géographie et Sabine Morel, professeur <strong>de</strong> lettres et pour tout projet<br />

pédagogique au 02 35 52 00 62 (sur ren<strong>de</strong>z-vous le mercredi <strong>de</strong> 14h30 à 16h30).<br />

Esplana<strong>de</strong> <strong>Marcel</strong> <strong>Duchamp</strong> - 76000 Rouen<br />

Tél : 02 35 52 00 62<br />

Mail : lau<strong>de</strong>-montchalin@wanadoo.fr ; sabinemorel@wanadoo.fr ; a-bou<strong>de</strong>t@wanadoo.fr<br />

Actualité sur le site : http/ac-rouen.fr, chapitre « ressource pédagogique », rubrique « action<br />

culturelle »<br />

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