LE PÈRE NOËL - Racines et Traditions en Pays d'Europe - Free
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la prison de Cologne avait, <strong>en</strong> 1933, un curieux tatouage sur le bras; il montrait deux larons<br />
<strong>et</strong> l'inscription [figurant dans le livre]Note r.t.<br />
Les racines mythologiques de saint Nicolas : Nicolas a remplacé le vieux dieu germanique<br />
des eaux, Hnikar (ou Nikuz). Hnikar est toutefois un surnom d'Odin. Voilà pourquoi<br />
saint Nicolas était toujours représ<strong>en</strong>té monté sur un cheval blanc <strong>et</strong> qu'il est dev<strong>en</strong>u le patron<br />
des marins <strong>et</strong> des bateliers. Nos ancêtres t<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t énormém<strong>en</strong>t à leurs dieux <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ransformai<strong>en</strong>t<br />
rapidem<strong>en</strong>t tous les saints chréti<strong>en</strong>s, v<strong>en</strong>us d'Asie Mineure ou du bassin méditerrané<strong>en</strong>,<br />
<strong>en</strong> des figures familières <strong>et</strong> bi<strong>en</strong>veillantes, qui n'étai<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong> d'autre que leurs bonnes<br />
vieilles divinités germaniques. L'Eglise* était obligée d'attribuer à ses propres saints les caractéristiques<br />
immémoriales des dieux* germaniques qui étai<strong>en</strong>t honorés selon les traditions<br />
du peuple [ce qui est le s<strong>en</strong>s exact de Folk-Lore]Note r.t..<br />
Comme saint Nicolas remplace Odin dans l'imaginaire populaire, on le voit arriver<br />
sur son cheval blanc pour aller de maison <strong>en</strong> maison apporter des cadeaux, notamm<strong>en</strong>t des<br />
fruits: pommes, poires, noix, voire même des pâtisseries. Plusieurs sortes de biscuits sont associés<br />
à saint Nicolas : il nous <strong>en</strong> reste les speculoos, biscuits au gingembre à l'effigie du<br />
saint. D'autres pâtisseries représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des animaux: coqs, poules, lièvres, cerfs, che-vaux ou<br />
cochons (aujourd'hui ils sont <strong>en</strong> cho-colat ou <strong>en</strong> massepain, notamm<strong>en</strong>t les cochons). Ces<br />
animaux <strong>en</strong> biscuit, massepain ou chocolat remplac<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fait les animaux que l'on sacrifiait<br />
<strong>en</strong> ce jour pour satisfaire le culte des âmes [des ancêtres du clan* : les Mânes*]<br />
La veille, les <strong>en</strong>fants chant<strong>en</strong>t des chansons ou récit<strong>en</strong>t des prières pour saint Nicolas<br />
<strong>et</strong> <strong>en</strong> marqu<strong>en</strong>t le nombre sur une p<strong>et</strong>ite tabl<strong>et</strong>te carrée <strong>en</strong> bois, pour montrer leur piété.<br />
Ces tabl<strong>et</strong>tes (Klosa-hölzl <strong>en</strong> Bavière; les p<strong>et</strong>its bois de Klaus/ Nicolas) sont déposées à côté<br />
de leur assi<strong>et</strong>te. Coutumes <strong>en</strong>core respectées <strong>en</strong> Flandre <strong>et</strong> <strong>en</strong> Wallonie où les <strong>en</strong>fants font<br />
un dessin pour saint Nicolas qu'ils dépos<strong>en</strong>t sur la table où l'on placera leurs cadeaux. Sans<br />
oublier ni leur p<strong>et</strong>it soulier ni une carotte pour son âne (qui a remplacé le beau cheval blanc<br />
d'Odin). »» D'après Michael Damböck, Das deutsche Jahr in Brauchtum, Sage und Mythologie.<br />
Feste und Feiern im Jahreslauf, Verlag Damböck, Ardagger (Autriche), 1990,<br />
ISBN 3-900589-04-6. [Synergies Europé<strong>en</strong>nes, Combat Paï<strong>en</strong>, Décembre, 1991]<br />
« Nicolas, Niklaas, Niklaus, Santa Claus, Nickel, Nick<br />
sont tous le même substitut d’Odhin/ Wotan*… »<br />
Premier parav<strong>en</strong>t : Le seul objectif de l’inv<strong>en</strong>tion d’un “saint” Nicolas <strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te insupportable<br />
histoire de trois <strong>en</strong>fants “tués <strong>et</strong> salés comme cochon”, par un boucher – qui est<br />
l’équival<strong>en</strong>t très trivial du “sacrificateur” grec mageiros – était de tuer/ masquer son original<br />
nordique Odhin/ Wotan* faisant trinêtre avec Vili <strong>et</strong> Vé ou/ <strong>et</strong> d’écraser les trois Druides<br />
primordiaux celtes* avec leur serp<strong>et</strong>te célébrant la mort de l’an vieux <strong>en</strong> coupant<br />
(p<strong>en</strong>ser ici à Kronos <strong>et</strong> sa harpé) le gui du vieux chêne (cf. § gui/ art. Arbres* des Dieux*)<br />
pour perm<strong>et</strong>tre la naissance du “Dieu-Fils” ou nouveau Soleil <strong>en</strong>fant, pour la Neu Helle/<br />
Épiphania (cf. § Jul, in art. F<strong>et</strong>es*, mais aussi le couple Cernunnos*-Esus)…<br />
Deuxième parav<strong>en</strong>t : L’auteur du court article de l’Encyclo. Univers. dont la trame nous<br />
a servi à rédiger c<strong>et</strong> article d’humeur – profondém<strong>en</strong>t modifié dans l’esprit caractéristique<br />
des travaux volontairem<strong>en</strong>t paï<strong>en</strong>s* de <strong>Racines</strong> & <strong>Traditions</strong> – ajoute, fort justem<strong>en</strong>t :<br />
C<strong>et</strong>te atroce histoire « doit mêler le dégoût à la peur pour magnifier le “miracle”<br />
impossible de leur résurrection qui, de fait, cache celle de l’antique Phœbus <strong>en</strong>fant [phœbé<br />
–> fève] n r<strong>en</strong>aissant à l’Épiphanie sur une couche de paille figurant ses rayons victorieux »<br />
Troisième parav<strong>en</strong>t : Mais pourquoi la date de la Fête de l’hypothétique “saint” Nicolas<br />
est-elle reportée au six décembre ? C’est ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t pour écraser la fête de Luce ou<br />
Lucina la parèdre de Lug <strong>en</strong> sa bonne ville de… Lugdunon “la Colline de Lug” (Lyon),<br />
mais comme la fête* des bougies continuait à être célébrée par les Lyonnais il fallut inv<strong>en</strong>ter