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LE PÈRE NOËL - Racines et Traditions en Pays d'Europe - Free

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dans l’anci<strong>en</strong> temps, sous les traits du personnage bi<strong>en</strong> connu de Saint-Nicolas.<br />

« Sa mission est toujours d’allumer la roue annuelle, pour la célébration<br />

mondialem<strong>en</strong>t connue de la Roue de la Vie, de l’Arbre* 1 de Lumière <strong>et</strong> de la perpétuation<br />

de la famille nordique. »T. van R<strong>en</strong>terghem 2 :<br />

Màj du 5 décembre : Le passé paï<strong>en</strong> de saint Nicolas par Michael Damböck (B)<br />

«« On ne peut déterminer avec certitude les origines historiques de la figure de saint<br />

Nicolas. Aucun des récits relatant ses faits <strong>et</strong> gestes ne peut être attesté. La tradition chréti<strong>en</strong>ne<br />

<strong>en</strong> fait le fils unique de par<strong>en</strong>ts riches, né vers 270 à Patras, une ville de Lycie <strong>en</strong><br />

Asie Mineure. Il se serait distingué par sa piété <strong>et</strong> ses bi<strong>en</strong>faits. Sur ordre de Dieu, il aurait<br />

reçu l'onction comme évêque de Myra. Il serait mort <strong>en</strong> 342 ou <strong>en</strong> 347. Il aurait participé<br />

au Premier Concile de Nicée <strong>en</strong> 325, où il aurait pourf<strong>en</strong>du la thèse d'Arius qui postulait des<br />

natures différ<strong>en</strong>tes pour chaque personne divine, <strong>et</strong> lui aurait opposé le point de vue orthodoxe,<br />

c'est-à-dire celui de la Trinité du Père, du Fils <strong>et</strong> de l'Esprit Saint.<br />

D'après la lég<strong>en</strong>de chréti<strong>en</strong>ne, les ossem<strong>en</strong>ts de ce saint fabuleux aurai<strong>en</strong>t été transportés<br />

<strong>en</strong> 1087 de Myra à Bari <strong>en</strong> Italie méridionale. Depuis lors, son culte n'a pas cessé de<br />

croître <strong>en</strong> Occid<strong>en</strong>t. Au début, les progrès de ce culte ont ressemblé à un véritable triomphe.<br />

Il a suivi les voies fluviales de l'Europe c<strong>en</strong>trale <strong>et</strong> sept<strong>en</strong>trionale, de même que les<br />

voies terrestres qui partai<strong>en</strong>t d'Italie pour m<strong>en</strong>er <strong>en</strong> France <strong>et</strong> <strong>en</strong> Allemagne. Cologne <strong>et</strong><br />

Trêves sont dev<strong>en</strong>ues ainsi des hauts lieux du culte de Saint-Nicolas. Ce culte s'est <strong>en</strong>suite<br />

ét<strong>en</strong>du au Danemark, <strong>en</strong> Scandinavie <strong>et</strong> <strong>en</strong> Islande, de même que dans les colonies allemandes<br />

de Silésie <strong>et</strong> de Poméranie <strong>et</strong>, <strong>en</strong>fin, dans les villes baltes de Riga <strong>et</strong> de Reval. Dans<br />

l'Eglise orthodoxe, saint Nicolas était le de Dieu <strong>et</strong> on le priait pour obt<strong>en</strong>ir toutes les faveurs<br />

possibles <strong>et</strong> imaginables. Russes <strong>et</strong> Bulgares dis<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core aujourd'hui que si Dieu<br />

mourait, ils ferai<strong>en</strong>t de Saint-Nicolas le nouveau Bon Dieu.<br />

L'évêque des Enfants : Le jour de la Saint-Nicolas (le 6 décembre) était, au Moy<strong>en</strong> Age, le<br />

jour où on l'élisait (vers la fin du XIIIème siècle). Avant que c<strong>et</strong>te coutume ne s'impose, on<br />

le fêtait un autre jour dans l'époque de Noël, plus exactem<strong>en</strong>t le 28 décembre, jour de la<br />

fête des Saints Innoc<strong>en</strong>ts. Au cours de c<strong>et</strong>te fête, les jeunes clercs <strong>et</strong> escholiers choisissai<strong>en</strong>t<br />

l'un d'eux qui dev<strong>en</strong>ait le maître de la cérémonie <strong>et</strong> dirigeait une procession <strong>en</strong> grande<br />

pompe, dev<strong>en</strong>ant, pour le temps de la fête, le maître de l'Eglise locale. Ceci est à l'origine de<br />

la fête de la Saint-Nicolas. L'Eglise*, lors du Concile de Constantinople a t<strong>en</strong>té d'interdire<br />

c<strong>et</strong>te élection, mais elle a dû finir par la tolérer. La fête de l'évêque des escholiers était une<br />

véritable bouffonnerie (comme l'est <strong>en</strong>core la fête des étudiants catholiques wallons qui <strong>en</strong><br />

élis<strong>en</strong>t un <strong>et</strong> se promèn<strong>en</strong>t dans les rues de Bruxelles, Namur, Louvain, <strong>et</strong>c. <strong>en</strong> comm<strong>et</strong>tant<br />

joyeusem<strong>en</strong>t quantité de bouffonneries). Le parallèle <strong>en</strong>tre c<strong>et</strong>te fête de saint Nicolas <strong>et</strong><br />

la fête médiévale des bouffons (ou des fous) est évid<strong>en</strong>t.<br />

Quelle est la raison fondam<strong>en</strong>tale du succès de ce culte <strong>et</strong> de son extraordinaire popularité?<br />

saint Nicolas est le protecteur des marins, des voyageurs, des pêcheurs, des constructeurs<br />

de ponts, des colons germaniques s'installant de l'Oder au Golfe de Finlande. Dev<strong>en</strong>u<br />

au fil des temps le saint patron des voyageurs que gu<strong>et</strong>tai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> des périls, saint Nicolas<br />

a fini égalem<strong>en</strong>t par ét<strong>en</strong>dre sa protection aux voleurs <strong>et</strong> aux brigands. Un dét<strong>en</strong>u de<br />

1<br />

N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables aussi dans le Livre CD de l’association<br />

<strong>et</strong> ils correspond<strong>en</strong>t au deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai<br />

comme étant issu d’une Atlantide boré<strong>en</strong>ne pré cataclysmique du XIIIème s. AEC.<br />

Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivem<strong>en</strong>t sur le site <strong>et</strong> ils sont mis à<br />

jour <strong>en</strong> fonction de vos interv<strong>en</strong>tions par @ e.mail…<br />

Visitez nous donc régulièrem<strong>en</strong>t puisque :<br />

“Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > !<br />

2 T. van R<strong>en</strong>terghem, La fabuleuse histoire du Père Noël (Santa was he a shaman ?), Rocher, 1996 :<br />

« Dans son livre, l’auteur expose le conflit historique impitoyable de la célébration paï<strong>en</strong>ne de la Vie <strong>et</strong> de la<br />

procréation contre la fascination chréti<strong>en</strong>ne de la mort, du péché° <strong>et</strong> de l’au-delà. » Mathelin rev. Solaria 9)

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