LE PÈRE NOËL - Racines et Traditions en Pays d'Europe - Free

L’Étoile des Mages
Quand à l’Étoile qui était sensée guider leurs pas jusqu’à la crèche 14 zodiacale du
jeune Phœbus “apparaissant” – apparition qui se dit épiphania en grec – on a supposé
qu’il s’est agi de l’explosion provoquée par la rencontre inéluctable des soleils jumeaux qui
formaient en ce temps-là l’étoile double Sirius 15 , catastrophe stellaire qui eut lieu peu avant
notre Ére (et que citent toujours les mythes* Dogons!). Catastrophe phénoménalement lumineuse
dont le souvenir subsista dans la mémoire des peuples jusqu’à être amalgamée au
souvenir de nos “trois Druides primordiaux”, anciens Ases ou Mages, puis à la Légende
évangélique qui n’avait nul besoin de ce prodige supplémentaire sauf pour consolider son
synchrétisme vacillant.
Après cette collision sidérale, ce fut là une seconde collision… au sens grammatical
qui est venue embellir la légende christique tout en détruisant Nos racines… Comme si, être
au service d’un Dieu* prétendument supérieur devait conduire à mépriser certaines de Ses
créatures 16 ?
Est-ce là du mauvais esprit ? Jugez plutôt grâce à ceci : « Bède le Vénérable rapporte
qu’en 601, le pape Grégoire Ier enjoignit aux missionnaires anglais de s’employer à détourner
de leur sens originel les traditions païennes les plus enracinées, plutôt que de les combattre
ouvertement : « Il fallut donc recourir à l’artifice fréquemment employé et ouvertement
admis par l’Église, et donner une signification chrétienne à ces rites païens irrépressibles.
» Arthur Weigall, cité par Alain de Benoist dans son livre Fêter Noël, Pardès, 1994.
« Le Merveilleux, mais aussi l’Effroi
sont les deux mamelles du Cheval de Troie ! »
Euphronios Delphiné
Màj 24 nov. 05 : « Depuis des siècles les astronomes* tentent d'établir la réalité sur l'étoile.
La première idée serait celle d'une comète. Cependant aucune des comètes répertoriées à ce
jour n'a pu être visible à cette date, même si l'on pourait admettre que cette dite comète aurait
disparue depuis. Ensuite les esprits penchèrent en faveur d'une nova, ou une supernova,
14 Crèche zodiacale : Divers indice donnent à penser que cette crèche de Neu Helle (Nouvelle Clarté) est
l’héritière de figurines antiques représentant le sanglier solaire à toison spiralée en svastika* (cf. Arduina/
Fryja), puis celle d’un sanglier chevauché par le Dieu-Fils ou Phœbus renaissant. La même représentation
d’Apollon enfant figurant sur une natte solaire – radiante ou spiralée – est d’ailleurs au centre de cet Asile/
Krippia/ Crèche et est d’origine romaine donc païenne* pour ce qui concerne les Provençaux : c’est le personnage
central de cette “apparition de la Nouvelle Clarté/ Neu Helle/ épiphania”. La présence de l’indispensable
bœuf & du bouc sacrés sacrificiels ne surprendra quiconque. La présence du père Jupiter/ Wotan/
Zeus et de la mère Diane/ Frigg/ Héra/ Brigitte ne surprendra pas non plus les Européens qui ont gardé
quelques racines authentiques. Quand à l’Asne° remplaçant l’Ase oçu Grand Sage, nous en parlons par
ailleurs dans notre article Bestiaire* des Dieux. Certaines figures de crèches anciennes confirment bien ce
point de vue ! Cf. à ce sujet notre article traitant des Santons* de Provence…
15 Sirius : les mythes* dogons célèbrent une fête, le Sigui, qui à lieu tous les soixante ans à l’occasion de
l’éclipse de Sirius avec son satellite… qui ne peut être vu à l’œil nu ! L’archéo-astronomie à pu décrypter ce
mythe apparemment impossible : Sirius était jusqu’en 50 AEC une étoile double et, depuis la très brillante
collision entre les jumelles, elle est entourée d’une couronne de satellites invisibles à l’œil nu : on pensera
donc, bien sûr, à cette autre légende de “l’étoile de Béthléem” guidant les pseudo-Mages jusqu’à la crèche
de Phœbus enfant…
16 Mépriser certaines de Ses créatures : la légende du “peuple élu” aura fait bien des dégats…