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LE PÈRE NOËL - Racines et Traditions en Pays d'Europe - Free

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Image vivante de c<strong>et</strong> Arbre de Lumière, « une “blanche-épine” (aubépine) fleurissait<br />

sur la tombe où, selon Geoffroy de Monmouth, aurait été <strong>en</strong>terré le roi Arthur à Glastonbury,<br />

tombe dans laquelle on aurait r<strong>et</strong>rouvé le Graal* <strong>et</strong>, c<strong>et</strong>te blanche-épine fleurissait deux<br />

fois par an, pour la Noël 13 <strong>et</strong> pour le I° Mai. » M. Duval, Une forêt plantée d’arbres magiques,<br />

Historama N° 33, janvier 1995.<br />

Mais, voyons la suite, “elle vaut son pesant d’<strong>en</strong>c<strong>en</strong>s” : « les moines qui s’attribuèr<strong>en</strong>t<br />

ce Haut-Lieu druidique avai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> remarqué l’aubépine <strong>et</strong> la source vénérée sur<br />

la colline de Wearyhall. Ils forgèr<strong>en</strong>t alors une nouvelle histoire (édifiante) n : l’aubépine était<br />

le bâton porteur du calice du Christ que Joseph d’Arimathie (cf. l’Arimaspe) planta <strong>en</strong> terre<br />

à son arrivée. Celui-ci, dev<strong>en</strong>u Graal, fut offert au roi, puis… disparut. En souv<strong>en</strong>ir de ce<br />

don (r<strong>en</strong>ouvelant une ancestrale) n allégeance, l’abbaye apportait rituellem<strong>en</strong>t chaque année à<br />

Noël (donc au Solstice d’Hiver !) n un rameau fleuri de c<strong>et</strong>te aubépine aux rois d’Angl<strong>et</strong>erre.<br />

« Les moines s’<strong>en</strong>orgueillissai<strong>en</strong>t aussi d’avoir le tombeau du roi Arthur. Un culte<br />

de Vierge–Noire* rehaussait égalem<strong>en</strong>t l’importance du pèlerinage : l’aubépine sainte fut<br />

mise à contribution comme symbole de N. D. des Sept Douleurs, à cause des épines <strong>et</strong> de<br />

anthères rouges, symbole de la couronne d’épines <strong>et</strong> du sang du Christ. En 1649, sous<br />

Cromwell qui fit décapiter le roi Charles 1er, l’aubépine fut elle aussi dévastée par les Puritains.<br />

Toutefois, l’offrande du rameau aux rois se perpétua car l’arbre avait… repris de sa<br />

souche. » druv. Dana, revue druidique Message.<br />

Christianisée, certes c<strong>et</strong>te fête le fut,<br />

mais <strong>en</strong> perdant tout s<strong>en</strong>s cosmique !<br />

Les Rois Mages : Mais, que font donc ces personnages dans l’Épiphanie chréti<strong>en</strong>ne ? Officiellem<strong>en</strong>t<br />

plus ri<strong>en</strong> puisque l’Église post conciliaire, dans son soucis perman<strong>en</strong>t d’épuration<br />

des résidus “paï<strong>en</strong>s”, vi<strong>en</strong>t de les évacuer <strong>en</strong> 1994 (<strong>en</strong>fin, on verra ! Ils sont tellem<strong>en</strong>t utiles<br />

dans les crèches prov<strong>en</strong>çales (cf. infra) puisque le merveilleux est un élém<strong>en</strong>t fondam<strong>en</strong>tal<br />

du conditionnem<strong>en</strong>t des innoc<strong>en</strong>ts) <strong>et</strong>, imaginez un peu, si utiles à nous télévisuels journaleux<br />

! Mais, que cela ne nous empêche pas d’<strong>en</strong> dire ici un mot : c’est l’occasion rêvée !<br />

Nous avons vu que le mot mage vi<strong>en</strong>t du grec mageiros, qui signifie “sacrificateur,<br />

saigneur rituel” d’où, par conséqu<strong>en</strong>t, est v<strong>en</strong>u aussi le mot magie* car il s’agit de “ceux<br />

qui pratiqu<strong>en</strong>t les rites* pour la communauté*, ceux qui sav<strong>en</strong>t prévoir les dates des fêtes*<br />

donc celle de la “réapparition du soleil” par l’interprétation de la marche des astres : pour<br />

plaisanter un peu sur un suj<strong>et</strong> des plus sérieux, nous dirons donc avec notre ineffable ami<br />

Euphronios Delphyné que « ce sont des Ases… trologues* ! » probablem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> trop bavards<br />

pour lui…<br />

Mais pourquoi aurai<strong>en</strong>t-ils été trois ? Il s’agit manifestem<strong>en</strong> là des Trois Sages/ Ases<br />

de notre “Vieille Coutume”, de ceux que les Celtes* appell<strong>en</strong>t les trois “druides primordiaux”<br />

figurant l’archaïque Trinêtre mais aussi les trois niveaux de l’initiation* druidique <strong>et</strong>,<br />

par conséqu<strong>en</strong>t, d’une figure de la société harmonieuse que seule peuv<strong>en</strong>t créer les Trois<br />

Fonctions* dumézili<strong>en</strong>nes : fidèles à la logique du tiers inclut, nous ne verrons ri<strong>en</strong> de contradictoire<br />

dans tout cela mais simplem<strong>en</strong>t divers “points de vue” éclairant le même obj<strong>et</strong>.<br />

Màj 6 déc. 05 : « Et si le Père Noël était un Roi Mage ? Une lég<strong>en</strong>de russe raconte qu'il<br />

existe un 4ème Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des r<strong>en</strong>nes <strong>et</strong> rempli<br />

de cadeaux pour les <strong>en</strong>fants. Depuis 2000 ans il a r<strong>en</strong>oncé à trouver l'<strong>en</strong>fant Jésus [!], alors<br />

il comble de cadeaux les <strong>en</strong>fants qu'il r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong> cours de route.» vu sur joyeuse-fête.com<br />

13 Fleuri pour Noël. Deux méthodes : r<strong>en</strong>trer un rameau dans la maison avant la Noël pour le “forcer”<br />

(cela marche aussi avec le Forsythia), ou planter la variété “biflora” qui fleurit à la Neu Helle mais pas au<br />

1er Mai…

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