Archaéoastronomie à Knossos, Crète/ Grèce Une nouvelle ...
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Vu sur le site du professeur letto-américain Andis Kaulins<br />
www.tauta.net/ancientworld/ancientworld.htm<br />
<strong>Archaéoastronomie</strong> <strong>à</strong> <strong>Knossos</strong>, <strong>Crète</strong>/ <strong>Grèce</strong><br />
<strong>Une</strong> <strong>nouvelle</strong> découverte significative<br />
par William Glyn-Jones<br />
«« Nous sommes très fiers d'annoncer et d'éditer pour la première fois dans<br />
notre site une découverte archaéoastronomique importante de<br />
William Glyn-Jones : son interprétation astronomique de la célèbre fresque du<br />
"Taureau et du gymnaste sautant" provenant du palais de <strong>Knossos</strong>, le plus grand des<br />
palais des Minoens, célèbre pour sa restauration par Sir Arthur Evans.<br />
Nous croyons que cette découverte de William Glyn-Jones faisant suite <strong>à</strong><br />
d'autres découvertes au sujet de l'astronomie antique de <strong>Knossos</strong>, augmentera considérablement<br />
l'intérêt du monde vers une ation enfin volontaire pour la mystérieuse culture<br />
des Minoens déj<strong>à</strong> fort considérée.<br />
Nous reproduisons ci-dessous dans un format légèrement plus petit une photographie<br />
de cette fresque (<strong>à</strong> laquelle nous avons ajouté une bordure comme elle fut<br />
trouvée <strong>à</strong> l'emplacement officiel du ministère hellénique de la culture, l<strong>à</strong> où on peut<br />
voir la photographie originale plus grande mais qui ne s'adapte pas tout <strong>à</strong> fait <strong>à</strong> notre<br />
format de blog.<br />
Nous vous présenterons ensuite l'article initial qui nous a été soumis par William<br />
Glyn-Jones. Dans des émissions ultérieures, nous présenterons notre correspondance<br />
E-mail avec Glyn-Jones, ce qui entrainera notre présentation de découvertes additionnelles<br />
et d'observations archaéoastronomiques significatives provenant de ce fructueux<br />
et intéressant discours. »» Andis Kaulins …/…
2<br />
L'art astral de <strong>Knossos</strong><br />
par William Glyn-Glyn-Jones, 1er mars 2005<br />
«« On ne doute pas que la géométrie sacrée a été employée <strong>à</strong> la Renaissance en<br />
tant qu'élément de la structure des compositions afin d’imprégner l'art d'une harmonie<br />
transcendante, et ceci conformément aux philosophies platoniciennes et hermétiques<br />
des anciens, et que cette même idée a été utilisée comme moyen de donner <strong>à</strong><br />
l'architecture classique de l'antiquité son sens de la lumière, de l'harmonie et de la<br />
beauté. La philosophie platonicienne indique en effet que les formes qui sont universelles,<br />
intelligibles et éternelles, participaient <strong>à</strong> l'essence de la beauté du royaume des idées<br />
tout autant qu'<strong>à</strong> l'existence objective. L'intelligibilité, l'universalité et l'antiquité de cette<br />
philosophie nous suggère de parler plus simplement d'un effet agréable dû <strong>à</strong> la symétrie<br />
et <strong>à</strong> l'équilibre. La plus universelle et intelligible forme ou idée produisant une<br />
“résonance mentale”, si un tel royaume des idées existe.<br />
La théorie scientifique moderne la plus proche est celle de la "résonance de formes"<br />
qui, en effet, nous parle des mêmes choses. Elle suggère que les anomalies dans<br />
les modèles d'étude des animaux et des humains sont dues <strong>à</strong> une "résonance de<br />
forme", une résonance entre les choses de forme identique : sont-elle dûes aux idées,<br />
aux créatures pensantes ou agissantes ? Plus la forme est ancienne, plus est riche<br />
l'accumulation des champs de forme autour d'elle, et plus profond est le sens de sa<br />
beauté pour le percepteur ? Ceci s'accorderait certainement avec ce que les personnes<br />
d'expérience éprouvent en se trouvant devant des trésors de l'antiquité comme<br />
l'Acropole ou les Pyramides.<br />
Si vous l'acceptez, c'est certainement vrai. Logiquement, il y a donc d'autres<br />
genres de formes qui devraient avoir un effet semblable <strong>à</strong> ceux qui sont géométriques,<br />
et nous pourrions nous attendre <strong>à</strong> ce qu'ainsi ils soient tout aussi prisés par des artistes<br />
adhérant <strong>à</strong> la philosophie hermétique. Un exemple particulièrement intéressant est celui<br />
des "figures des constellations”. Elles sont très, très vieilles, évoluent lentement, et sont<br />
efficacement universelles en termes humains, parce que les mêmes figures sont vues<br />
dans le ciel <strong>à</strong> travers tout un éventail géographique. Par exemple, la forme d'Orion est<br />
la même pour des spectateurs de l'hémisphère nordique que pour les gens de l’Australie<br />
ou de l'Amérique du Sud.<br />
L'artiste hermétique sera intéressé non seulement par la figure elle-même, mais<br />
également par le mythème projeté sur cette figure, la pensée-forme collective [Note<br />
: l’archétype*] visant <strong>à</strong> créer une “résonance”, de sorte que leur art semble antique<br />
dans sa beauté et nous amène insensiblement <strong>à</strong> une impression héréditaire d’intemporel,<br />
en un mot au dreamtime ou "temps du rêve".<br />
Chaque amateur d'un tel art peut décider s'il adhère ou non <strong>à</strong> cette philosophie.<br />
Il ne semble certainement pas que ce soit impossible lorsqu'on a vu les termes de quelques<br />
études scientifiques qui prétendent être empiriques, par exemple celles qui ont été<br />
écrites dans des livres comme Présence du Passé de Rupert Sheldrake. Mais je n'en<br />
dirai pas plus sur la question de la validation de la philosophie elle-même. La question<br />
est de savoir si les artistes d'un lieu et d'un moment particuliers – Minoens de <strong>Knossos</strong><br />
– adhéraient <strong>à</strong> ce type de philosophie et <strong>à</strong> ce type d'art, et je parle ici spécifiquement<br />
de l'utilisation (langage figuré) de constellations plutôt que de type géométrique.<br />
Ceci nous rapprochera des intentions de ces artistes - si vous voulez, appelez cette intimité<br />
'”résonance”, ou appelez-la “perspicacité” et laissez-la <strong>à</strong> ceux-ci. Dans quel camp
pensez-vous que je me place ? Vous pouvez probablement le deviner…<br />
3<br />
Image 02 : cf. La Fresque du Sauteur de Taureau ci-dessus<br />
La première image que nous regarderons ici est peut-être la plus célèbre des<br />
fresques de <strong>Knossos</strong>, celle du “Sauteur de Taureau”. Un thème passionnant, admirablement<br />
peint, mais ne cache-t-il pas autre chose ?<br />
Pour moi, il a toujours été non seulement beau, mais aussi extraordinaire.<br />
Les images ci-dessous exposent <strong>à</strong> quel point la constellation de Persée associe<br />
cette image du "sauteur" en demi vol, ses mains sur les épaule du taureau, cependant<br />
que, dans la fresque de <strong>Knossos</strong>, ses mains ne sont pas sur les épaule de l’animal sacré,<br />
mais sont bien plus loin en arrière. <strong>Une</strong> raison probable vous en sera donnée plus loin.
4<br />
Imag. 004, 006 & 008 : Dans le ciel, la constellation de Persée est située au-dessus de<br />
l'épaule du Taureau et c’est pour cette raison qu’il me semble fortement probable que<br />
c’est le sujet de cette fresque. Dans d'autres descriptions de la même scène, le sauteur<br />
est montré plus au-dessus des cornes, plus près de la position réelle du Taureau de Persée.<br />
Un exemple en est donné par cette image d'un sceau cylindrique de <strong>Knossos</strong> 010 :<br />
Ce sceau montre deux autres figures, plus loin vers la gauche. Leur caractéristique<br />
principale est que les poses se ressemblent parfaitement, ce sont <strong>à</strong> cet égard des jumeaux.<br />
Dans le signe du Taureau du zodiaque, ils sont également relatifs <strong>à</strong> cet endroit<br />
où se trouve la constellation des Gémeaux : je propose donc que ce sont précisément<br />
les Gémeaux et, de ce fait, nous semblons avoir ici la description d'un certain mythe*<br />
archaïque du ciel des Minoens concernant une grande chasse au taureau sauvage dans<br />
lequel les jumeaux (Castor et Pollux ?) ont joué une certaine partie héroïque. Nous<br />
pouvons probablement approcher de cela en citant dans ces quelques lignes le mythe*<br />
grec de "la chasse au sanglier", lequel a aussi un équivalent celtique.<br />
Comme telle, cette image ajoute encore plus de poids <strong>à</strong> l'hypothèse selon laquelle<br />
ce taureau est le Signe du Taureau et que le sauteur est Persée. Mais mieux encore,<br />
c'est la manière dont Persée se déplace ici <strong>à</strong> travers le ciel quand, dans le sud, il<br />
va directement sur le méridien, tel qu'il est dans la position représentée sur la fresque<br />
de <strong>Knossos</strong>, c'est-<strong>à</strong>-dire quand ses talons sont en l'air, <strong>à</strong> l'envers, <strong>à</strong> mi culbute. En fait,<br />
Persée exécute réellement le saut la nuit, en se déplaçant d'est en ouest et se renversant<br />
lorsqu'il croise le méridien. Ceci nous montre vraiment avec quelle perspicacité<br />
Persée était vu par les Minoens.<br />
La fin du drame s'est jouée dehors, dans le ciel étoilé ; le déroulement de cette<br />
action est quelque peu en désaccord avec le fait que, en réalité, tandis que le sauteur<br />
bondit, le taureau se retire. Si c'était l'extrémité de la fresque nous ne pourrions pas<br />
vraiment dire que le saut a été accompli.<br />
Cependant, nous avons dit que sa culbute se produit quand Persée est plein sud<br />
et nous remarquons qu’au sud du palais contenant cette fresque, il y a une montagne -<br />
le Mont Iuctas [qu'on écrit également Juktas ou Jouchtas] - dont on sait qu'il était<br />
considéré par les Minoens comme une montagne totémique du taureau. La raison de<br />
ceci est que la vue méridionale du palais était encadrée par des paires "de cornes sacrées<br />
de taureaux" [ : appelées "Cornes de Consécration"], et certains pensent<br />
que la légère dépression sur la crête du Mont Iuctas pourait avoir suggéré des cornes,<br />
une tradition qui est venue de ce que la montagne était consacrée <strong>à</strong> Zeus, <strong>à</strong> l'origine un<br />
dieu crétois taurin, comme on le voit par exemple dans le Mythe* d'Europe*.
5<br />
Image 012 : Par conséquent, le taureau est présent au Sud comme partie du paysage<br />
pendant que le voltigeur, dans le ciel nocturne, accomplit son saut au-dessus de lui. Et<br />
quand nous comparons la forme de la montagne vue de <strong>Knossos</strong> <strong>à</strong> la forme de l'épaule<br />
du taureau dans les images du "sauteur" des Minoens, la coïncidence est ainsi très<br />
bonne entre la courbe concave de la crête et elle est parallèle <strong>à</strong> l'image des cornes sacrées<br />
du taureau : il est presque certain que les Minoens ont vu Iuctas comme l'épaule<br />
du taureau (en vue latérale).<br />
Image 014 : Cependant, depuis <strong>Knossos</strong>, seule la montagne peut avoir été le taureau<br />
au sens figuratif. Car, même dans la période des Minoens, l'altitude de Persée était<br />
beaucoup plus élevée que l'inclinaision de la visée faite depuis le palais vers le dessus de<br />
la montagne. Afin d'observer Persée plaçant réellement ses mains sur les épaules du<br />
taureau, tel qu'il était, ils auraient dû se rendre en procession au sud, vers le pied de la<br />
montagne, de sorte que l'inclinaision aurait été beaucoup plus raide.<br />
[ : Ceci n'est pas nécessaire considérant que Iuctas EST le taureau dont<br />
la constellation qui le domine est, dans ce rite* nocturne, "l'Esprit" sur lequel chacun<br />
peut voir au fil du temps qui passe l'animation imaginaire de l'Esprit du héros<br />
mort Persée, sautant, se renversant et retombant. Dans l’économie du symbole*, cela<br />
doit être explicité et soutenu par des images qui nourrissent l'imaginaire des<br />
“mystes” ou initiants et c'est précisément l<strong>à</strong> l'objet de la fresque située dans une<br />
salle… d'initiation*/ instruction. Mais, en quoi "l'aventure de Persée" – héros dont<br />
on sait “qu'il vainc la ténèbre hivernale” (Jean Haudry) – est-elle si importante
6<br />
qu'on ait dû en faire ce moment rituel crucial et nocturne?<br />
Puisque nous avons suggéré dans notre article labyrinthe *fait au retour de<br />
<strong>Knossos</strong> (cf. supra, m<strong>à</strong>j du 3 sept. 05) qu'un rite* solaire aurait pu permettre le calage<br />
(mise en phase) du calendrier lunaire sur l'épiphania d’Hélios, cette observation<br />
nocturne aurait pu préparer les esprits des "mystes" <strong>à</strong> la grande célération festive de<br />
la victoire de Persée, au solstice d'hiver (? : ce qui était invérifiable fin août) <strong>à</strong><br />
midi, avec sacrifice du Taureau, banquet populaire et jeux* floraux bien sûr !… ]<br />
016 : Pendant la nuit du 12 Septembre 1400 AEC,<br />
Vue du pied du Mont Iuctas, en regardant vers le sud.<br />
Pourquoi alors le sauteur a-t-il ses mains plus loin le long du dos du taureau<br />
dans le fresque de <strong>Knossos</strong> ? Les Crétois étant des marins accomplis, une chose dont<br />
nous pouvons être certains est qu'ils ont eu un bon sens de la forme de leur propre<br />
pays. Assez curieusement, la forme de la <strong>Crète</strong> est assez proche de celle du taureau.<br />
On notera particulièrement les deux promontoires comme des cornes dans le coin<br />
nord-ouest [ : …après La Canée/ Chania].
7<br />
Image 018 : Cette illustration peut sembler être une composition plutôt bizarre mais,<br />
étant donné que les Crétois ont eu presque certainement un dieu* de la terre Taureau<br />
comme totem, et qu'ils étaient des marins experts, ils auraient ainsi eu connaissance de<br />
la forme de l'île et je doute que cette “forme taurine” soit passée inaperçue. Puisque<br />
<strong>Knossos</strong> est localisé, non sur l'épaule mais plus loin sur le dos du taureau, je pense que<br />
c'est la raison pour laquelle le voltigeur est dans cette position !<br />
Le Zodiaque de <strong>Knossos</strong><br />
C'est donc la théorie que je propose le concernant, mais d'autres fresques et figurines<br />
ont été trouvées dans les ruines du palais, et il peut être intéressant de voir si<br />
une approche hermétique semblable est évidente : en d'autres termes, y a-t-il d'autres<br />
images de constellations ?<br />
Il devient très rapidement évident en effet que la probabilité en est très grande :<br />
en considérant les images de la Porteuse de Serpent, du Verse Eau, des Colombes, du<br />
Trône entouré par des créatures léonines...<br />
Je crois, et donc je suggère, que le Verse-eau de la fresque est simplement la<br />
constellation du Verseau, les figurines de la porteuse de serpent sont simplement la<br />
constellation du Serpent, la fresque bleue des colombes dépeint simplement la constellation<br />
des colombes, i.e. l'amas des Pleiades (Pleiades = les colombes, qui étaient mythisées<br />
dans la tradition grecque).<br />
Images 020 + 022 + 024 : J'irai même plus loin et proposerai qu'il existe d'autres images<br />
de figures de constellations qui ne sont pas tellement évidentes immédiatement. :<br />
en Égypte, Isis dont le totem principal est le Trône de la Déesse Mère* ; <strong>à</strong> Catal<br />
Hoyuk en Anatolie (Hittites) il y a une image d'un symbole très voluptueux de la<br />
Terre–Mère assise sur un trône dont les accoudoirs sont des chats sauvages [chatspards],<br />
ou peut-être des léopards , précédemment, en Égypte, encore des trônes qui<br />
sont connus avec un langage figuré semblable : des lions flanquant le trône comme par<br />
exemple dans les trésors du tombeau de Tutankhamon et la domus mère de<br />
l'astrologie étant la 4ème, la maison qui correspond au signe zodiacal du Cancer, lorsque<br />
nous regardons la forme de cette constellation nous voyons que c'est celle d'une<br />
chaise, et si nous regardons cette constellation dans le ciel, ce que nous voyons derrière<br />
et au-dessous d'elle est le Lion, et derrière et au-dessus d'elle est le Leo minor vus de<br />
côté mais, serions-nous en face, que nous verrions le trône flanqué des deux lions. Et, <strong>à</strong><br />
<strong>Knossos</strong> dans la salle de trône, le siège est flanqué des lions <strong>à</strong> tête d'aigle. Ces griffons
8<br />
sont évidemment des images moins sûres résultant du travail de reconstruction<br />
d'Arthur Evans, et ils n'ont probablement pas ressemblé tout <strong>à</strong> fait <strong>à</strong> ceux<br />
d'aujourd'hui. Un griffon a été trouvé sur un des murs de la salle du trône, et si je<br />
comprends bien, ceux qui flanquent le trône n’ont été identifiés que par leurs pattes et<br />
nous pourrions donc dire que cette théorie sert dans une certaine mesure <strong>à</strong> valider<br />
cette reconstruction.<br />
026+028+030 À gauche, la salle du trône et, <strong>à</strong> droite, le trône d'Isis<br />
Dans l'art des Minoens et des Mycéniens les “labyrs” ou double hache sont<br />
souvent disposés entre les cornes des taureaux. Il y a en fait un point de croisement<br />
dans le ciel entre les cornes du taureau. C'est le croisement de l'axe galactique qui<br />
court le long de la voie lactée, et de l'écliptique ou chemin du soleil, de la Lune et des<br />
planètes. L'autre point de croisement de ces deux lignes est proche d'Ophiuchus, le<br />
porteur de serpent, ce qui peut expliquer quelques cas où une figure semblable est<br />
montrée tenant des doubles haches.<br />
Images 032 + 034 : Platon a indiqué dans son histoire de la création, que l'artisan principal<br />
Archi-Tektos a placé deux bandes en travers, et la signification de Daidalos/ Dédale<br />
est semblable : "l'artisan habile". Daidalos était le concepteur du "labyrinthe", ainsi<br />
cela induit une histoire plus ancienne de la création où le labyrinthe était en fait<br />
l'écliptique - le zodiaque - avec ses points de croisement de deux labrys ? C'est<br />
naturellement un peu plus spéculatif. [Cf. notre article Labyrinthe* et Francisque*<br />
avec la figure de l'étoile octoradiée Escarboucle/ Muhlespiele, plaquée sur le<br />
labrys taurin]<br />
Mais avec l'identification simple de ces points de croisement comme labrys<br />
nous en savons assez pour regarder maintenant la position de ces fresques et figurines<br />
dans le plan de <strong>Knossos</strong>, et noter un ordre approximatif de zodiaque ainsi, image 036<br />
châsse + 038 zodiaque :
9<br />
Il semble donc que le ''palais'' de <strong>Knossos</strong> était une "galerie d'art" hermétique<br />
[initiatique!] créé dans le but d'approcher le vieux rêve arcadien, cette “impression<br />
héréditaire et intemporelle” [archétype*] des figures de constellations célestes et, dans<br />
sa relation <strong>à</strong> la campagne environnante, il a également fondu, enraciné, cette vision<br />
dans le paysage réel, créant ici un site extraordinairement riche de sens !<br />
D’un point de vue plus universitaire, ce qui est intéressant ici se produit en<br />
1400 AEC, alors que ces constellations ne sont pas officiellement identifiées<br />
[historiquement, i.e. par écrit] ! Elle n'apparaîtront sur la scène [tardivement] qu'en<br />
500 AEC... en Mésopotamie…<br />
Cet essai montre donc <strong>à</strong> l'évidence qu'une révision de cette date et du lieu est<br />
en très en retard et depuis bien longtemps car, non seulement cela a existé des milliers<br />
d'années plus tôt, mais c'était au centre de la culture méditerranéenne…<br />
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~<br />
Vu le 21 sept. 05 sur www.tauta.net/ancientworld/ancientworld.htm<br />
Archéoastronomie <strong>à</strong> <strong>Knossos</strong> :<br />
La tasse d'ivoire de Katsambas<br />
par Andis Kaulins, 08 mars, 2005<br />
«« L'image du graphique ci-dessous a été num"risé depuis Das Antike Kreta<br />
"La <strong>Crète</strong> antique", der Leonard von Matt (with photography copyright reproduced<br />
here as "fair use"), texte de Stylianos Alexiou, Nikolaos Platon et Hanni Guanella,<br />
Echter-Verlag, Würzburg 1967.<br />
Cette photographie se trouve <strong>à</strong> la page 95 et est décrite page 93 comme "tasse<br />
d'ivoire d'une nécropole près de Katsambas” (Katsaba, dans l'antiquité Kairatos, le<br />
port antique de <strong>Knossos</strong> en <strong>Crète</strong>). Le "scan" ci-dessus, ainsi que le dessin, ont été réalisés<br />
par Andis Kaulins, et nous pensons qu'il soutient l'interprétation de William Glyn-<br />
Jones concrnant la "fresque du "Taureau et du gymnaste de <strong>Knossos</strong>" avec le taureau<br />
figurant le Signe zodiacal du Taureau, et le gymnaste représentant la constellation de
Persée.<br />
10<br />
Ici, cependant, il est plus probable que le personnage avec la lance soit Orion,<br />
comme on le voit également sur le tombeau de Senenmut (parfois écrit Senmut) en<br />
Égypte vers 1470 AEC. L'oiseau du graphique représente Horus, comme sur le zodiaque<br />
de Denderah qui se trouve maintenant au Musée du Louvre. Il y a également un<br />
oiseau dans la même position sur un sceau cylindrique semblable du Minoen auquel se<br />
réfère Glyn-Jones dans la contribution précédente. »»
11<br />
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~<br />
Mise <strong>à</strong> jour du 21 sept. 05 : un document vu sur<br />
http://www.brunette.brucity.be/pagodes1/crete/05_heracleion.htm<br />
« Autre chef-d’œuvre : une idole en ivoire (vit. 56) représentant un acrobate<br />
qui exécute un saut périlleux par-dessus le dos d’un taureau (on le déduit par comparaison<br />
avec un motif semblable peint sur fresque). C’est la première fois dans l’Histoire<br />
de l’Art qu’est représentée une figure humaine en "instantané" ! Apprécier aussi le<br />
réalisme dans la tension des muscles et le rendu des veines… »