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LES RUNES ! - Racines et Traditions en Pays d'Europe - Free

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7<br />

les multiples de trois 8 .<br />

« Encore de nos jours, la langue littéraire allemande se trouve soumise à c<strong>et</strong>te<br />

loi régissant l’origine <strong>et</strong> le dev<strong>en</strong>ir des langues ary<strong>en</strong>nes <strong>et</strong> germaniques qui précéda la<br />

grammaire <strong>et</strong> que l’on ne peut saisir avec des règles grammaticales, même si l’orthographe<br />

s’évertue à effacer 9 ces niveaux afin d’éviter les mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus 10 qui pourrai<strong>en</strong>t<br />

naître de la confusion des concepts. »<br />

Guido von List cite alors plusieurs exemples, tous fort intéressants, dont nous<br />

ne r<strong>et</strong>i<strong>en</strong>drons que celui d’iroglif, le plus propre à surpr<strong>en</strong>dre un Français :<br />

« Iroglif s’explique par les trois racines “Ir + og + lif” qui s’appui<strong>en</strong>t sur “ar,<br />

ag, laf”. Ces racines signifi<strong>en</strong>t respectivem<strong>en</strong>t, suivant les trois niveaux :<br />

- 1/ au niveau de la naissance : ir “naissance” ; og “regarder, voir, considérer” ; <strong>et</strong> lif<br />

“dormir”, –> la Vie cachée.<br />

- 2/ au niveau de l’être : ir “inclure dans un arc, dans un cercle –> iris ; og<br />

“accroître 11 <strong>et</strong> multiplier” ; lif “vivre”…<br />

- 3/ au niveau de la mort : ir “erreur, trouble” ; og “séparer” (–> orlog “guerre,<br />

comme forme décisive” d’où “destin*”) ; lif “fermer, certitude sans doute”.<br />

« Il s’<strong>en</strong>suit les trois significations du mot Iroglif :<br />

- 1°/ niveau : respecte la naissance dans le s<strong>en</strong>s caché (conception) n …<br />

- 2°/ niveau : le savoir inscrit (dans les signes) augm<strong>en</strong>te le savoir vivant…<br />

- 3°/ niveau : le trouble sépare ce qui est certain, c’est à dire ce qui est fixé par écrit <strong>et</strong><br />

ne peut être altéré 12 .<br />

« L’interprétation grecque hiéro “sacré” coïncide très bi<strong>en</strong> avec hiro “respecte<br />

la naissance”; <strong>et</strong> glyphe “gravé dans la pierre” (devrait être précisée par son) s<strong>en</strong>s figuré<br />

signifiant “approfondir intellectuellem<strong>en</strong>t” dans lequel on perçoit la signification<br />

“approfondir… de façon sacrée”. » 13<br />

« De même que la Beauté n’existe que dans le regard des hommes, le<br />

S<strong>en</strong>s des runes ne peut apparaître qu’à celui qui y cherche le s<strong>en</strong>s qu’il sait y être…<br />

Nous nous apercevrons alors que le tracé des runes est proche de l’écriture mais que<br />

les runes n’ont jamais été une écriture, (au s<strong>en</strong>s d’une écriture phonétique qui reproduirait<br />

des bruits, puisqu’elles sont avant tout une symbolique mais, comme l’écriture,<br />

8<br />

Multiples de trois : ne dirait-on pas un travail de broderie dont nous soulignons, par ailleurs, le<br />

côté récurr<strong>en</strong>t structuré dans la p<strong>et</strong>ite <strong>en</strong>fance grâce au “jeu du berceau” (le Craddle’s Cat des<br />

Anglais). Ces “multiples de trois” ont été conservés par leurs p<strong>et</strong>its <strong>en</strong>fants celtes * dans les “triades<br />

bardiques”…<br />

9<br />

Effacer : on compr<strong>en</strong>d mieux le s<strong>en</strong>s profond de “certaines” t<strong>en</strong>tatives de réforme de<br />

“l’ortograf” <strong>et</strong> peut-être y a-t-il une idéologie implicite dans c<strong>et</strong>te “phonétisation” annoncée ?<br />

Le résultat <strong>en</strong> serait alors catastrophique : des racines coupées, la déculturation <strong>et</strong> le chemin <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te<br />

de plus <strong>en</strong> plus raide vers Babel <strong>et</strong>, de là, vers la més<strong>en</strong>t<strong>en</strong>te généralisée : l’Afrique comme modèle !<br />

10<br />

Mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dus : largem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tr<strong>et</strong><strong>en</strong>us par la Kala, la prescription secrète (cf. Gioïa*)…<br />

11<br />

Accroître : cf. le Mac Oc dans la mythologie celtique !<br />

12<br />

Ne peut être altéré : on compr<strong>en</strong>d mieux que ces “signes combinés” ai<strong>en</strong>t pu avoir un s<strong>en</strong>s<br />

magique* pour les néophytes <strong>et</strong> que leur propagation ait été interdite : nos ancêtres savai<strong>en</strong>t écrire des<br />

“formules philosophiques”, des “prescriptions”, mais ils interdisai<strong>en</strong>t l’écriture au non “initiés*” :<br />

“Ne j<strong>et</strong>ez vos perles qu’aux marcassins !” (élèves druides*, cf. aussi notre art. Ulysse <strong>et</strong> Nausicaa).<br />

13<br />

Approfondir de façon sacrée : cep<strong>en</strong>dant, dans l’article sur l’Astrologie* nous avons utilisé le<br />

mot astérisme de préfér<strong>en</strong>ce à Iroglif eut égard au fait que ce sont les tracés des constellations (aster).

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