management de projet en contexte international - FOAD ...
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préoccupent, entre autres, de la façon suivant laquelle l'individu décode et traite les indices sociaux et cognitifs qu'il reçoit pour interpréter la réalité (Festinger en 1957, Bandura en 1977 puis 1991, Deci et Ryan en 1985). - la théorie de la perception de soi avance que la motivation résulte de la confiance qu'a un individu concernant sa capacité d'accomplir ce qu'on attend de lui. Diverses variables comme le sentiment d'efficacité personnelle, l'estime de soi ou le type de contrôle personnel ont des répercussions sur l'image de soi que se fait la personne (Abramson en 1978). Diverses études portant sur le concept de résignation acquise ont tenté d'évaluer les effets d'une soumission à des contraintes jugées insurmontables. - dans la théorie de la motivation sociale, la motivation est influencée en bonne partie par le groupe de référence. Comme la dynamique des groupes entraîne l'émergence de normes sociales et d'une cohésion de groupe, les pressions vers la conformité ou l'imitation sociale auront un effet important sur la structure du comportement individuel (Ferris en 1978). Lié à ce type de théorie, le modèle des systèmes sociotechniques considère que la motivation résulte de l'harmonisation des variables personnelles, sociales et technologiques. - les théories des attitudes et des valeurs présentent la motivation comme le résultat de la présence de dispositions acquises mais relativement stables chez la personne (Miner en 1979). La recherche sur les valeurs de travail a donné naissance à un courant de recherche sur la signification du travail. - pour les théoriciens des contraintes situationnelles, la motivation serait plutôt influencée par des conditions qui facilitent ou restreignent l'habileté individuelle ou la possibilité d'atteindre un résultat (Peters et Connors en 1985) - dans la théorie du contrôle, la motivation est un processus d'autorégulation à caractère cybernétique suivant lequel l'individu compare constamment les objectifs poursuivis aux résultats obtenus, et ainsi ajuste en conséquence tant sa perception que son action afin de réduire les désaccords observés (Carver et Scheier en 1981, Kanfer en 1990)
www.u-picardie.fr Professeur M. Alain Deppe MANAGEMENT DE PROJET EN CONTEXTE INTERNATIONAL Séquence 1 - Fiche 2 Le profil du créateur La réussite d'une création d'entreprise dépend d'abord, en grande partie, de la personnalité des porteurs de projet (combinaison de qualités personnelles et de compétences en matière relationnelle). En la matière, la grande variété de situations ne permet pas de définir un profil type du créateur ou du leader. Le débat sur la distinction entre le manager (censé géré la complexité) et le leader (censé géré le changement) illustre la difficulté de répartir les rôles. Néanmoins, certaines valeurs ou aspirations communes comme l'esprit d'indépendance, l'ambition, le goût du risque peuvent se retrouver dans les comportements et les attitudes repérées comme efficaces dans le leadership (capacité à influencer des personnes et des projets en vue de la réussite de ces mêmes personnes et projets). Les chercheurs ont élaboré un grand nombre de théories sur les styles de leadership : - les théories axées sur les traits de caractère : Ces théories dressent un portrait-robot des leaders en supposant qu‛ils ont tous des points en commun, dont l‛intelligence, l‛intégrité, la confiance en soi, une belle apparence, un esprit d‛initiative et un bon jugement. Donc, les aptitudes en matière de leadership sont innées et non acquises. Cette théorie, bien que pertinente, a quelques faiblesses : elle ne traite pas du comportement des leaders, les traits de caractère mis en évidence ne sont pas communs à tous les leaders et on ne peut établir précisément l‛importance relative de
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Professeur<br />
M. Alain Deppe<br />
MANAGEMENT DE<br />
PROJET EN<br />
CONTEXTE<br />
INTERNATIONAL<br />
Séqu<strong>en</strong>ce 1 - Fiche 2<br />
Le profil du créateur<br />
La réussite d'une création d'<strong>en</strong>treprise dép<strong>en</strong>d d'abord, <strong>en</strong> gran<strong>de</strong> partie,<br />
<strong>de</strong> la personnalité <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> <strong>projet</strong> (combinaison <strong>de</strong> qualités<br />
personnelles et <strong>de</strong> compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> matière relationnelle). En la matière, la<br />
gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> situations ne permet pas <strong>de</strong> définir un profil type du<br />
créateur ou du lea<strong>de</strong>r. Le débat sur la distinction <strong>en</strong>tre le manager (c<strong>en</strong>sé<br />
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communes comme l'esprit d'indép<strong>en</strong>dance, l'ambition, le goût du risque<br />
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lea<strong>de</strong>rship :<br />
- les théories axées sur les traits <strong>de</strong> caractère : Ces théories dress<strong>en</strong>t un<br />
portrait-robot <strong>de</strong>s lea<strong>de</strong>rs <strong>en</strong> supposant qu‛ils ont tous <strong>de</strong>s points <strong>en</strong><br />
commun, dont l‛intellig<strong>en</strong>ce, l‛intégrité, la confiance <strong>en</strong> soi, une belle<br />
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matière <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>rship sont innées et non acquises. Cette théorie, bi<strong>en</strong> que<br />
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