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01.08.2013 Views

Mc Gregor rejette globalement les techniques de management qui reposent sur la théorie X pour les raisons suivantes : - elle est construite sur des modèles obsolètes - elle ne prend pas en considération l'influence de l'environnement dans laquelle elle évolue (environnement économique et politique, concurrence ....) - elle s'appuie sur des hypothèses concernant les comportements humains trop simplistes, voire inexactes (aversion pour le travail et les responsabilités, recherche de la sécurité maximum ...) - elle a pour pivot central la notion d'autorité alors que ce concept n'est qu'un outil, parmi d'autres, du management et de la motivation. Mac Gregor propose donc une théorie du management, fondamentalement positive, dénommée théorie Y qui repose sur les postulats suivants : – les individus veulent travailler, comme ils aiment se reposer – les individus acceptent spontanément d‛être responsables de leurs actes - les individus reconnaissent volontiers que les compétences individuelles sont différentes d‛une personne à une autre et qu‛il est nécessaire de s‛entraider. La préférence de Mac Gregor va à ce modèle participatif. - les individus n'ont de l'aversion que pour un travail considéré comme ennuyeux - les individus ont besoin d'être motivés et d'être responsabilisés - les individus, ainsi mis en confiance, font preuve de créativité. Dans l'analyse de Mc Gregor, la théorie X suppose que les individus éprouvent essentiellement des besoins physiologiques et de sécurité alors que la théorie Y implique que les individus sont d'abord sensibles aux besoins d'appartenance et d'estime. Herzberg 1.2.1.3. L'enrichissement des tâches de F. Pour Herzberg, les circonstances qui conduisent à la satisfaction du travail sont différentes de celles qui conduisent à une insatisfaction. La suppression des causes d'insatisfaction ne satisfait pas les individus (et vice-versa). Ses travaux le conduisirent à distinguer les besoins d'entretien (rémunération, conditions de travail, sécurité de l‛emploi, ...) dont la non satisfaction engendre des conflits des besoins de réalisation (avancement,

nature du travail, responsabilité, ...) qui sont source de motivation. L‛organisation du travail, par l'élargissement des tâches (rassemblement sur un même poste de travail de tâches élémentaires précédemment réparties entre plusieurs opérateurs) et l‛enrichissement des tâches (donner un contenu plus qualifié et plus responsable à un poste de travail) doit permettre d‛éviter le mécontentement et provoquer la satisfaction. Les modèles présentés précédemment, comme celui d'Herzberg, se différencient essentiellement par le classement plus ou moins fin des besoins. dans le point 1.1 ci-dessus) 1.2.1.4. La théorie des attentes (présentée Initiée par Vroom en 1964 et complétée par Porter et Lawler en 1968, la théorie des attentes postule que la motivation résulte de la perception qu'a un individu que ses efforts vont entraîner un résultat. Ce résultat va se traduire par des conséquences (instrumentalité) qu'il considère comme désirables (valence) 1.2.2. Les approches contemporaines 1.2.2.1. la théorie des valeurs de Mac Clelland Dans ses travaux, David C. Mc Clelland (1961) a essayé de faire comprendre le système de valeurs et les motivations de l‛entrepreneur. Pour Mac Clelland, il existe 3 types de besoins dont l'un est dominant : - le besoin de pouvoir qui traduit une attirance pour l'influence et le contrôle (leadership) - le besoin d'affiliation qui pousse l'individu à se faire aimer et à participer à une aventure collective - le besoin d'accomplissement qui révèle une préoccupation de réussite et crainte de l'échec Deux de ses besoins détermineraient un comportement d‛entrepreneur : le besoin d‛accomplissement et le besoin de puissance. Le besoin d‛accomplissement pousse l‛individu à être responsable de la solution de ses problèmes et en conséquence à se fixer lui-même les objectifs aptes à l‛épanouir. Le besoin de puissance, moins étudié, passerait par une volonté

Mc Gregor rejette globalem<strong>en</strong>t les techniques <strong>de</strong> <strong>managem<strong>en</strong>t</strong> qui repos<strong>en</strong>t<br />

sur la théorie X pour les raisons suivantes :<br />

- elle est construite sur <strong>de</strong>s modèles obsolètes<br />

- elle ne pr<strong>en</strong>d pas <strong>en</strong> considération l'influ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t dans<br />

laquelle elle évolue (<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t économique et politique, concurr<strong>en</strong>ce ....)<br />

- elle s'appuie sur <strong>de</strong>s hypothèses concernant les comportem<strong>en</strong>ts humains<br />

trop simplistes, voire inexactes (aversion pour le travail et les<br />

responsabilités, recherche <strong>de</strong> la sécurité maximum ...)<br />

- elle a pour pivot c<strong>en</strong>tral la notion d'autorité alors que ce concept n'est<br />

qu'un outil, parmi d'autres, du <strong>managem<strong>en</strong>t</strong> et <strong>de</strong> la motivation.<br />

Mac Gregor propose donc une théorie du <strong>managem<strong>en</strong>t</strong>, fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t<br />

positive, dénommée théorie Y qui repose sur les postulats suivants :<br />

– les individus veul<strong>en</strong>t travailler, comme ils aim<strong>en</strong>t se reposer<br />

– les individus accept<strong>en</strong>t spontaném<strong>en</strong>t d‛être responsables <strong>de</strong> leurs actes<br />

- les individus reconnaiss<strong>en</strong>t volontiers que les compét<strong>en</strong>ces individuelles<br />

sont différ<strong>en</strong>tes d‛une personne à une autre et qu‛il est nécessaire <strong>de</strong><br />

s‛<strong>en</strong>trai<strong>de</strong>r.<br />

La préfér<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> Mac Gregor va à ce modèle participatif.<br />

- les individus n'ont <strong>de</strong> l'aversion que pour un travail considéré comme<br />

<strong>en</strong>nuyeux<br />

- les individus ont besoin d'être motivés et d'être responsabilisés<br />

- les individus, ainsi mis <strong>en</strong> confiance, font preuve <strong>de</strong> créativité.<br />

Dans l'analyse <strong>de</strong> Mc Gregor, la théorie X suppose que les individus<br />

éprouv<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s besoins physiologiques et <strong>de</strong> sécurité alors<br />

que la théorie Y implique que les individus sont d'abord s<strong>en</strong>sibles aux<br />

besoins d'appart<strong>en</strong>ance et d'estime.<br />

Herzberg<br />

1.2.1.3. L'<strong>en</strong>richissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s tâches <strong>de</strong> F.<br />

Pour Herzberg, les circonstances qui conduis<strong>en</strong>t à la satisfaction du travail<br />

sont différ<strong>en</strong>tes <strong>de</strong> celles qui conduis<strong>en</strong>t à une insatisfaction. La<br />

suppression <strong>de</strong>s causes d'insatisfaction ne satisfait pas les individus (et<br />

vice-versa). Ses travaux le conduisir<strong>en</strong>t à distinguer les besoins d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong><br />

(rémunération, conditions <strong>de</strong> travail, sécurité <strong>de</strong> l‛emploi, ...) dont la non<br />

satisfaction <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre <strong>de</strong>s conflits <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> réalisation (avancem<strong>en</strong>t,

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