approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGTJRE 20 : l’eau et les dunes entre Issa-Ber et Bara-Issa. D’après photographies aériennes, 1974, et le terrain. La situation actuelle (1980-1992) : m Surfaces encore en eau au maximum d’étiage (mai) jjjjjjj; Dts majeurs fonctionnels en hautes eaux :s%$$: Surfaces inondées par connexion directe (occurrences devenues irreguliikres et rares) Ia situation ancienne (19551965) = Surfaces inondées lors des plus fortes crues ou pluviométries (k-fonds interdunaires) >>l Aires hydromorphes au i)ied des dunes (inondation rare) -- Axes d’anciens chenaux non fonctionnels, méme en forte crue 1.1 Environnement deltaïque 64 S:*I= Dunes exondées en permanence 17 Bas de pentes (champs et pâtures) 0 Villages et campements
de ce type de milieu. Les processus qui entrent en jeu peuvent très schématiquement être résumés de la façon suivante. Pendant la saison sèche, la couverture végétale qui s’est développée pendant les pluies et l’inondation est consommée par les troupeaux ou meurt. Elle est plus rapidement et plus complètement recyclée qu’elle ne le serait en milieu aquatique. Pendant les pluies ‘qui précèdent les crues, les sels nutritifs ainsi disponibles sont rapidement mobilisés et une végétation abondante se développe. Lorsque la crue arrive, le développement végétal s’accompagne d’un développement de micro-organismes végétaux et animaux qui trouvent sur les tiges des plantes le support qui convient à leur prolifération. Les peuplements de zoo et phytoplanctons s’y développent également, favorisés par l’abondance des nutrirnents, la transparence des eaux et la faiblesse ou l’absence de courants. Les poissons viennent alors consommer ces micro-organismes libres ou fixés, certains végétaux, la faune et la flore benthique, ainsi que les insectes terrestres que la flore herbacée abritait et qui se sont laissés surprendre par l’arrivée des eaux de crue. La productivité de ces herbiers est considérable. Welcomme (1979) indique des productions annuelles de 11 à 33 t/ha pour des herbiers flottants à Eichhomia cra@es et cite des estimations de 10 à 20 t/ha pour des radeaux flottants à papyrus. La végétation émergente des zones vaseuses peu profondes (T@ba, Scirpus, Phragmites, etc.) des zones inondées est considérée par Westlake (1963) comme lune des associations les plus productives avec un taux annuel supérieur à 75 t/ha. L’importance écologique des herbiers est majeure par la structuration du milieu aquatique en sousensembles diversifiés (herbiers de plantes émergées, flottantes ou immergées) (fig. 21). Par ailleurs, on sait que les végétaux contribuent à l’épuration des eaux en retenant les substances nutritives (Ca, K, N combiné, . ..> par assimilation directe ou encore par adsorption sur des composés inorganiques tels que CaCO, produits par la photosynthèse. En outre, ils favorisent la sédimentation des argiles. Les zones inondées constituent en effet de grands décanteurs. Ainsi, la plaine d’inondation du Nord Cameroun reçoit avec les eaux de crue près de 50 % des matériaux détritiques hérités de l’érosion du haut bassin et en restitue moins de 18 %. Il en est de même pour les sels dissous dans les eaux de crue. Ces dernières perdent 38 % de silice, 14 % de magnésium, 11 % de calcium etc. au cours de leur traversée. Elles gagnent en revanche 6 % de potassium et contribuent ainsi à enrichir les eaux fluviales (Gae, 1979). Ces dernières s’enrichissent également du drift planctonique et benthique entraîné par les eaux de décrue. 65 Il importe de souligner ici que le faciès de ces super- ficies inondables n’est pas homogène, loin s’en faut. En amont du lac Débo, la vaste plaine sédimentaire qui s’étend entre Niger et Diaka est couverte de nombreuses dépressions qui forment autant de mares d’importance variable à la décrue. Elle est également entaillée d’anciens bras, plus ou moins larges, plus ou moins colmatés, plus ou moins anastomosés en de véritables réseaux, tout particulièrement au sud du lac Walado. Le même faciès se retrouve, atténué, dans le Djennéri. Au nord du lac Débo, en revanche, l’erg fixé impose aux marigots des tracés parallèles ou en baïonnette. Ces dépressions interdunaires, dont cer- taines alimentaient les lacs de la rive droite à la suite de parcours compliqués, présentent une grande com- plexité hydrologique. l LES LACS Les lacs du Delta Central sont, pour la plupart, actuellement asséchés. Cependant, la situation actuelle n’est que transitoire puisque, dune part des périodes de plus grande humidité réapparaîtront tôt ou tard et que, d’autre part, certains aménagements sont actuellement envisagés voire même réalisés pour permettre la remise en eau de certains d’entre eux (lacs Tanda et Kabara). Ils sont donc, eux aussi, susceptibles d’influer de façon notable sur la dynamique des populations ichtyologiques. Lorsqu’ils sont en eau, les lacs du Delta Central constituent, avec le lit mineur, les milieux permanents où se regroupent les poissons à la saison sèche. Leur faible profondeur leur confère des propriétés communes aux lacs plats (cf. Lévêque et Quensière, 1988 et Bénech et Quensière, 1987 pour revue) qui en font des milieux beaucoup plus riches que le fleuve. Ils offrent donc une capacité d’accueil bien plus élevée. Leur faible profondeur contribue à leur instabilité mais également à une forte productivité. Cette demière résulte de l’absence de stratification durable des eaux, voire de l’absence de toute stratification. L’ensemble de la masse d’eau est brassée par l’action des vents et cette circulation verticale favorise la pénétration en profondeur de l’oxygène et la remontée des éléments minéraux vers la zone euphotique où ils sont utilisés. Les lacs plats favorisent donc le développement dune flore macrophytique et algale importante à laquelle s’associe une faune diversifiée. Ils offrent ainsi toute l’année à l’ichtyofaune des ressources qui sont rares dans le lit mineur à l’étiage. Les lacs contribuent donc à accroître l’importance des stocks d’étiage ainsi qu’à améliorer la condition des poissons qui y ont trouvé refuge. À titre de comparaison, le lac artificiel de Maga, installé au Nord Cameroun dans une plaine d’inondation comparable à celle du Delta permet des productions halieutiques supérieures à 150 kg/ha.an, On peut Environnement deltaïque - 1.1
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Maquette et réalisation : La Coop
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REMERCIEMENTS Nous tenons à remerc
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Le Projet d’Ehdes Halieutiques du
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Avant-propos Jacques DAGET Professe
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erbère, marocaine, arabe et franca
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COMPARAISON AVEC L’ÉVOLUTION DES
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L’importance relative de chaque r
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Techniques de fumage et de séchage
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LES CIRCUITS COMMERCIAUX ET LEUR R
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En effet, lorsque pour ces moyens d
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Le détail par espèce pour un mode
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TABLEAU8 Relev& de prix mo~yen~ sai
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TmLENJ 9 : prix de gros sur les pri
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Amarrées à la digue de Mopti, les
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I une vingtaine d’an’nées ; un
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B - Une nouvelle différenciation d
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l La diitinction/articulation des p
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Groupes de pêcheurs et panoplies h
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deltaïque, celles du Djennéri et
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elèvent également de ce principe,
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tement estime d’après les prises
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Un barrage de petites nasses duranb
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On a vu (chap. 2.1, 2.3) qu’à pa
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duction et de sa variabilité, et a
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IJn questionnaire correspond aux r
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Arius gigas, Citharinus, Heterobran
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Discussion L’üppr&idtion des var
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Grandes nasses dumnkom installées
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Méronü et al., 1988 ; Niaré et H
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le soutien 5 un étiage minimum qui
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Les modifications du cycle saisonni
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FIGURE 1: les mares de la région d
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Vossia awpidata, la zone à nttnuph
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TAJXEAU2 Production et composition
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La chambre de capture d’un barrag
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en trente ans ni pour les ménages
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Épuisement d’une chambre de capt
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types de milieux : le fleuve, ses g
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En effet, on a : Mortalité par pê
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Nasse papolo.
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En prolongement des textes qui ont
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Origine des différences entre cycl
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TMHJZAU 1 -. Estimatiun par type d
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CATÉGORIE PROFESSIONNELLE ETÉQUIP
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En effet, ces modes de transtormati
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Pluriactivité et intensification d
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L’avènement de la pirogue cousue
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Les constructeurs de pirogues sont
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TMLEAU 6 : valeur de l’actif brut
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Les pirogues cousues du début du s
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FIGURE 1: structure du commerce d
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plus souvent (75 % des grossistes)
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Une pirogue de commerçant d’aujo
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En effet, les formes collectives d
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TABLEAU 1 Distribution des unit& se
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TABLEAU 5 Distribution des unités
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TABLEAU 9 Distribution des d&aillan
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Un transport de marchandises entre
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LE SYSTÈME D’ACTMTÉS Compte ten
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ügr de Sélingue. voire acceptent
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Le poisson fumé est mis en sac pou
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(responsables locaux - maîtres d
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Ajoutons quelques remarques sur le
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TABLEAU 10 : semis aux trois passag
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eussit a hltir une unité pastorale
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Séchage du poisson sur des claies
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CARMOLIZE (J. P.), DURAND (J. R.) e
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DURAND (J. R. 1, 1970. - Les peuple
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HERRY CC.), 1991 a. - Migration, in
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W.OÉ CF. 1, 1985. - Etude de lap@c
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MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DES E
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THO?v&S (J. ), 1923-25. - Rapport T
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Achevé d’imprimer Je trimestre 1
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NOTICES DES CARTES HORS-TEXTE Yveli
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PRÉSENTATION La pêche artisanale
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Les cartes Les principales cartes u
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Le rythme et la nature des activit
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AE3N (Autorité du Bassin du Niger)
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