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approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGURE 15<br />

Relations entre les pertes moyennes mensuelles observées à Dire (km3) et les débits d’entA <strong>de</strong> KC-Macina et Dou~a en années<br />

humi<strong>de</strong>s (1962-19661 et sèches (1982-1986). Le mois 6 est le mois d’octobre.<br />

l maximum <strong>de</strong> la crue<br />

Pertes=E+I+St-Rs<br />

étale <strong>de</strong> l’inondation St = FG<br />

PERTES +‘ EVAPORATION<br />

l rIècrue<br />

BILAN ANNUEL<br />

enannE&3humi<strong>de</strong>s(1983-1nGe~<br />

------_. en anA s&hes (1982-1986)<br />

Pertes négatives = E + 1 - Rs<br />

Pertes=E+l+dSt-P<br />

par hypothke 1~ P , sauf pour années<br />

t& humi<strong>de</strong>s, dSt est négligeable<br />

d’où Pertes = E<br />

Dans I’évaluation proposée ici, on supposera que les<br />

termes infïltmtion et pr&ipitdtion sur les surfaces en<br />

eau sont du même ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur ; les précipita-<br />

tions compensent l’infiltration dans le bilan annuel et<br />

les pertes totales peuvent être assimilées au bilan éva-<br />

poratoire <strong>de</strong>s zones inondées.<br />

IJne autre hypothèse simplificatrice consiste à imagi-<br />

ner un fonctionnement homogène du <strong>système</strong> hydro-<br />

logique entre les zones sud et nord du <strong>de</strong>lta et à sup-<br />

poser que la courbe <strong>de</strong>s pertes montre à un instant t<br />

un point caractéristique pour lequel l’inondation a<br />

atteint son maximum : il n’y a plus stockage et pas<br />

encore restitution. On se trouve en situation d’étale,<br />

les pertes correspon<strong>de</strong>nt à la seule évaporation. Ce<br />

1.1 - Environnement <strong>de</strong>ltaïque<br />

54<br />

DEBITE-<br />

m3.s.l<br />

point caractéristique coïnci<strong>de</strong> bien évi<strong>de</strong>mment avec<br />

le maximum <strong>de</strong> la crue. L’instant t choisi est celui du<br />

maximum observé à Mopti-Nantaka. Sur la base <strong>de</strong><br />

ces hypothèses, trois années-type (humi<strong>de</strong>, moyenne<br />

et sèche) ont été étudiées. Le graphe <strong>de</strong>s pertes men-<br />

suelles CVm(n) - Vv(n+l)) et la date d’apparition du<br />

maximum à Mopti permettent <strong>de</strong> déterminer la perte<br />

mensuelle, centrée sur l’instant t max, due à l%vapo-<br />

ration et d’estimer la surface maximale d’inondation<br />

correspondante (9 (S = i? V/E).<br />

L’estimation <strong>de</strong>s surfaces d’inondation <strong>de</strong>s mois enca-<br />

drant le maximum mensuel d’inondation est obtenue<br />

à partir d’une évaluation par approximations succes-<br />

sives <strong>de</strong>s pertes mensuelles par évaporation, basée<br />

sur la progression <strong>de</strong> la montée <strong>de</strong>s eaux puis <strong>de</strong> la<br />

décrue et <strong>de</strong> telle sorte que le bilan annuel <strong>de</strong> l’évapo-<br />

ration correspon<strong>de</strong> aux pertes hydrologiques (fig. 16).<br />

Mois par mois, les surtàces d’inondation sont alors<br />

déduites <strong>de</strong>s valeurs respectives <strong>de</strong> l’évaporation<br />

mensuelle du tableau 5. Le tableau 6 résume les résul-<br />

tats <strong>de</strong> cette analyse du maximum d’inondation pour<br />

trois années-type. Le modèle a été appliqué à<br />

l’ensemble <strong>de</strong> la chronique disponible pour estimer<br />

chaque année les surfaces du mois d’inondation<br />

maximale. La figure 17 reproduit cette nouvelle chro-<br />

nique.<br />

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