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approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGURE 7<br />

Variation <strong>de</strong> l’indice pluviométrique dans la zone soudanienne [d’après Lamb (1985> et Nicholson et al. (1988) complété par Olivry<br />

(19.9311 comparée à celle <strong>de</strong> l’hydraulicité du Niger (variable centrée réduite) ; noter l’inertie <strong>de</strong> la réponse hydrologique par rapport aux<br />

précipitations <strong>de</strong>s années récentes.<br />

49<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

-10<br />

-20<br />

-30<br />

-40<br />

kart A la moyenne en % HydrauUcltC<br />

l9<br />

-0.8<br />

1910 1920 1930 1940 1969 1969 1970 1989 1990<br />

OJndlce plwiom&tdqua <strong>de</strong> la zone ~oudmtenna - Hydmdlclt6 du N~@I A Koullkoro<br />

Le tableau 4 rappelle pour trois années-type (humi<strong>de</strong>,<br />

moyenne et sèche) les débits moyens annuels aux<br />

principales stations <strong>de</strong> Koulikoro, Douna et du Delta.<br />

L’année 1954 correspond à une annee humi<strong>de</strong> <strong>de</strong> fréquence<br />

cinquantenmale ; 1968 est très voisine <strong>de</strong> la moyenne et<br />

1985 a une fréquence cinquantennale sèche. L’examen <strong>de</strong>s<br />

modules montre que les écoulements contrôles à I’entree<br />

du Diaka et après le confluent Mopti-Bani ont déja perdu<br />

environ 18 $6, 14 $6 et 6 % <strong>de</strong>s apports initiaux, suivant que<br />

l’on a une crue forte, moyenne ou faible. Les pertes sont<br />

d’autant plus importantes que les zones d’inondations augmentent,<br />

mais aussi que les ef8uent.s secondaires transfèrent<br />

<strong>de</strong>s volumes plus importants. Par rapport aux entrées,<br />

les modules <strong>de</strong> Diré ont perdu environ 47 %, 37 $6 et 32 M,<br />

<strong>de</strong> la crue forte à la crue faible.<br />

Ce sont bien evi<strong>de</strong>mment ces pertes et leur ampleur<br />

qui constituent la caractéristique hydrologique princi-<br />

pale <strong>de</strong> la cuvette lacustre et font <strong>de</strong> celle-ci une for-<br />

midable machine évaporatoire en Afrique <strong>de</strong> l’Ouest.<br />

La chronique <strong>de</strong> ces pertes annuelles exprimées en<br />

km3 a été comparée dans la figure 11 à celle <strong>de</strong>s<br />

entrées dans la cuvette lacustre. Une <strong>de</strong>s autres carac-<br />

téristiques importantes <strong>de</strong> l’hydrologie du Delta tient<br />

dans l’amortissement <strong>de</strong> la crue annuelle.<br />

La figure 12 montre cet étalement <strong>de</strong>s hydrogrammes, éta-<br />

blis à partir <strong>de</strong>s <strong>de</strong>bits mensuels : amortissement dans le<br />

temps et dhkdge du maximum vers l’aval. Pour <strong>de</strong>s sec-<br />

tions hydrauliques assez compardhles, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s hau-<br />

teurs maximales <strong>de</strong> crues décennales sèche et humi<strong>de</strong> est<br />

d’environ 100 cm pour les stations <strong>de</strong> Ké-Macina, Mopti et<br />

Diré, pour <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> débit correspondantes <strong>de</strong><br />

1700, 1001) et 700 tis’. Le maximum <strong>de</strong> crue médian<br />

(Q& a ëté bal& à 5600 m’s-’ pour Ke-Macina, 1600 m3s1<br />

pour je Di&a à Kara, 3300 m%’ pour le Niger à Mopti et 2<br />

300 m’a1 pour le Niger à Dire. Les rapport, C&u/Module pas-<br />

sent respectivement <strong>de</strong> +7 à 4, puis 2,9 et 2,3 pour ces<br />

quatre stations.<br />

Le temps <strong>de</strong> propagation <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue est très<br />

variable ; il est d’autant plus long que le maximum <strong>de</strong><br />

crue est important mais il n’est pas possible d’établir<br />

<strong>de</strong> relation précise. LA propagation du maximum <strong>de</strong><br />

crue est d’autant plus lente que I’inonddtion et les<br />

débor<strong>de</strong>ments <strong>de</strong>viennent importants. Entre les crues<br />

minimales et maximales, le transfert <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue<br />

peut varier <strong>de</strong> 18 jours à 78 jours entre Ké-Macina et<br />

Diré. Sur les trois troncons principaux, Ké-ivlacina -<br />

Mopti (Nantaka), Ndntaka-Akka et Akka-Dire, l’on<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> crue est la plus lente sur le trogon Mopti - Akka,<br />

Précisons qu’on ne doit pas confondre vitesse <strong>de</strong><br />

l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue et vitesse du courant. Les dates d’appa-<br />

rition du maximum <strong>de</strong> crue sont également tres<br />

variables : en moyenne ler octobre à Ke-Macina,<br />

24 octobre à Mopti-Nantaka et 4 janvier à Diré.<br />

0.6<br />

0.6<br />

-0.6<br />

Envinmnemcnt <strong>de</strong>ltaïque - 1.1

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