approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

FIGURE 4 : le bassin sud-ouest du Niger :
les isohyètes moyennes.
. . . . . . Isohy&es en mm, moyenne annuelle
depuis l’origine des station5 jusqu’en 1991.
-- Limites du bassin du Niger supkieur. I
écoulée est de 140 mm, soit un coefficient d’écoule-
ment de 10,8 9’0. La variabilité saisonnière des ditbits
montre une longue période de faibles écoulements
(moins de 5 %J de l’écoulement annuel transitent à
Douna sur 6 mois). À l’étiage, on a pu observer dans
les années récentes un arrêt de l’écoulement. Le tiers
de l’&oulement annuel transite en septembre, près
des quatre cinqui?mes d’août à octobre. La crue du
Bani atteint le plus souvent son maximum dans la
seconde quinzaine de septembre ou début octobre ; il
n’y a pas coïncidence de date entre les maxima du
Niger et du Hani. La variabilité saisonnière interdn-
nuelle des debits mensuels observés aux trois stations
est indiquée dans le tableau 2.
Dans le tableau I>, on a réuni quelques valeurs significatives
de l’Aude statistique des modules de
Koulikoro, de KG-Macirxa et Douna pour ce qui caractérise
les entrées dans le Delta Central ; les maxima
de uw ont t?te également étudiés. On verm que ces
distributions montrent le regroupement des valeurs
actuelles dans une gamme très déficitaire. Le tableau
est complété par les résultats de l’analyse fréquentielle
des modules de Diré et Tossdye. à l’aval du Delta et
celle de la hauteur maximale de crue à Mopti.
1.1 - Envwnnrment &ltaïqw
EiING
-..
42
-a..
-...
Le contexte hydrologique
actuel et les chroniques
hydroclimatiques
La chronique des modules de Kouliioro et Douna a
été représentée dans la figure 6.
L’évolution de ces modules montre que le Niger a connu
depuis le début du siècle, comme le fleuve Sénégal et
beaucoup d’autres fleuves de la zone tropicale pure, une
sécheresse en 1913, au début des ann&s 40 et, enfin, à
partir des annties 70. Deux périodes d’ahondantes
prkipitations donnent des débits excédentakes de 1925 i
1935, puis dans les annees 50 et 60. Jusqu’à la période
actuelle, certains observateurs évoquaient un aspect
cyclique des phénomSnes climatiques d’une période
d’environ trente ans. Mais en dbpit de certains sursauts
d’une relative abondance en 1974, 1975, 1976 puis en 1979,
l’hydraulicitt! des fleuves de la rhgion n’a cessé de se dCgn-
der. Après le minimum absolu de 1984, le module le plus
bas est celui de 1989 sur Ir Niger. Cette tendance persistan-
te à la baisse doit être soulignée car elle montre une dégra-
dation durable du système hydrologiyue malgr6 un retour
assez sensible à de meilleures conditions de précipitations.