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FIGTJRE 3 : le Niger &LC!St 5 1’Holocène (d’après Riser et Petit-Maire (1986) et Furon (1929). 1.1 - Environnement deltaïque ------- Taghez; - - *e----y--- Troprque dÜCÜ,,,---- ilahr NBma NAma A\\\\\\\\\\\\uzs t + 100 km ; l : 49Jin GOURMA ‘Hombori . ...” . w Tim6trina / Cours et lacs actuels et subactuels, présumés fonctionnels au cours de I’Holocène. / Cours et lacs disparus à la fm de 1’Holccène (circa 4 000 BC). w Aires lacustres et palustres de PHolocène supérieur. 38 .
etaient actifs (Talbot, 1980). De la fm du Pléistocène au début de l’Holocène, ces fleuves présentent un régime fortement saisonnier. A 1’Holocène inférieur, les cours passent d’un faciès tressé à un faciès de méandres qui caractérise un accroissement et une régulatité accrue des débits. Ce maximum d’activité fluviale s’achève à 1’Holocène moyen par une brève période aride au cours de laquelle les dépôts alluviaux sont remaniés par le vent. L’activité fluviale reprend temporairement, mais avec des debits plus faibles et irréguliers présentant une très forte saisonnalité, pour finalement se dégrader progressivement et atteindre le caractère éphémère qui la distingue aujourd’hui. La capture du Niger par le Tilemsi La forme très particulière du cours du Niger, alliée à l’identification par les géologues d’un delta mort à l’ouest de l’actuel Delta Central, la présence de sédiments lacustres dans la cuvette &Araouane, la présence d’un seuil profondément entaillé à Tossaye, sont autant d’éléments qui ont conduit très rapidement les géologues et les géographes à s’interroger sur les conditions qui auraient pu présider à une capture du Niger par le Tilemsi. Riser et Petit-Maire (1986) retracent la chronologie de ce long débat qui, de toute évidence est loin d’être clos. Une première hypothèse de capture a été formulée par Urvoy en 1942. Elle postule les déversements vers I’est d’un lac post-glaciaire. Les eaux suivant le relief dunaire débordent au-dessus du seuil de Tossaye qui sera ensuite entaillé profondément par le fleuve. Cette hypothèse est reprise par de nombreux auteurs (Radier, 1959 ; Tricart, 1965 ; Blanck, 1968 in Riser et Petit-Maire ; Brunet-Moret et nl., 1986) avec différentes variantes mais tous s’accordent à considérer comme période probable de cette capture la transition Pléistocène-Holocène. La difficulté de ce premier scénario est l’importance de l’érosion du seuil de Tossaye. L’entaille telle qu’on peut l’observer aujourd’hui large de 200 à 400 mètres, longue de 2 400 mètres et profonde d’une quarantaine de mètres, est neusée par le fleuve dans des formations precambriennes résistantes surmontées d’une solide cuirasse. Pour expliquer cet important travail d’érosion Urvoy puis Blanck évoquent une subsidence du secteur de Gao au cours du Quaternaire et Bnmet-Moret et al. suggèrent la préexistence d’une faille. Néanmoins Beaudet et cri. 1977 réfutent la possibilité du déblaiement d’une telle entaille en moins de 10 000 ans. Pour ces derniers, l’érosion du seuil de Tossaye par le Niger a nécessité toute la durée du Quaternaire ; le phénomène de capture daterait donc non pas de 1’Holocène mais du Pléistocène inférieur. Une fois établi, le cours du Niger aurait pu être obstrué durant les phases d’aridité par des bouchons dunaires qui auraient favorisé un écoulement vers le nord. Pendant les périodes humides ces bouchons auraient été déblayés par le fleuve qui aurait alors repris son cours vers l’est par-dessus le seuil pour rejoindre le Lit du Tilemsi. Les récentes datations des dépôts sédimentaires et des nappes fossiles de Waouane montrent que cette demière hypothèse n’est pas solide comme le soulignent Riser et Petit-Maire. Les débordements du Niger vers le nord sont contemporains de l’optimum climatique postérieur au dernier maximum glaciaire. L’écoulement du Niger vers le nord ne se faisait donc pas aux depens des écoulements vers l’est mais correspondait à un surcroit de débit lors des périodes humides. On peut alors imaginer que I’abaissement progressif du seuil, allit; à une diminution des apports moyens ont rendu ces d&ersernents septentrionaux de moins en moins probables. Si donc, on admet qu’une longue période de déversement a été nécessaire au creusement du seuil de Tossaye, et que d’autre part, il n’y avait pas alternance des écoulements (tant& au nord tantôt à l’est) selon la période climatique, alors un certain nombre de détails évoqués pour appuyer l’hypothèse d’Urvoy ne correspondent plus. Par exemple : l le Niger ne peut pas avoir suivi le relief dunaire estouest du Gourmd qui n’existait pas au Pliocène inférieur, il aurait pu au mieux être contrarié par des formations dunaires comparables à celle de l’erg fixé de Niafounké. l après son déversement au-dessus du seuil de Tossdye il ne peut pas avoir emprunté une vallee fossile du Tilemsi comme le supposait Radier puisque ce fleuve présentait un débit important au Pléistocène et à 1’Holocène (cf. .w~~~J Un travail de synthèse appuyé par des datations précises des événements qui se sont déroulés entre la transition mio-pliocène et la fin du Pléistocène reste donc à faire pour clarifier cet épisode de l’histoire du Niger. LE CONTEXTE HYDROCLIMATIQUE DE LA CUVE’lYE LACUSTRE” Le bassin du Niger et son climat Issu de la dorsale guinéenne qui sépare la moyenne Guinée et lü Guinée forestière de la Sierra Léone et du Libéria, le Niger, troisième fleuve d’Afrique par sa longueur (4 200 km) s’écoule suivant une direction générale nord-est jusqu’aux confins du Sahara. Il décrit une grande boucle dans sa traversee des régions sahéliennes et subdésertiques où il perd dans la cuvette lacustre une bonne part de ses apports hydriques avant de retrouver la route de l’océan au fond du golfe de Guinée. * Jezzn-Claude OLIVRY Environnement deltaïque - 1.1
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LES CIRCUITS COMMERCIAUX ET LEUR R
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En effet, lorsque pour ces moyens d
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Le détail par espèce pour un mode
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TABLEAU8 Relev& de prix mo~yen~ sai
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TmLENJ 9 : prix de gros sur les pri
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Amarrées à la digue de Mopti, les
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I une vingtaine d’an’nées ; un
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B - Une nouvelle différenciation d
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l La diitinction/articulation des p
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Groupes de pêcheurs et panoplies h
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deltaïque, celles du Djennéri et
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Un barrage de petites nasses duranb
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On a vu (chap. 2.1, 2.3) qu’à pa
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duction et de sa variabilité, et a
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Arius gigas, Citharinus, Heterobran
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Discussion L’üppr&idtion des var
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Grandes nasses dumnkom installées
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le soutien 5 un étiage minimum qui
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Les modifications du cycle saisonni
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FIGURE 1: les mares de la région d
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Vossia awpidata, la zone à nttnuph
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TABLEAU 1: captures augang& dans le
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TAJXEAU2 Production et composition
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types de milieux : le fleuve, ses g
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En effet, on a : Mortalité par pê
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En prolongement des textes qui ont
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Origine des différences entre cycl
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TMHJZAU 1 -. Estimatiun par type d
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CATÉGORIE PROFESSIONNELLE ETÉQUIP
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TABLEAU 4 Répartition des prises a
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En effet, ces modes de transtormati
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Pluriactivité et intensification d
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L’avènement de la pirogue cousue
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Les constructeurs de pirogues sont
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Les pirogues cousues du début du s
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Une pirogue de commerçant d’aujo
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En effet, les formes collectives d
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TABLEAU 5 Distribution des unités
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LE SYSTÈME D’ACTMTÉS Compte ten
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(responsables locaux - maîtres d
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Ajoutons quelques remarques sur le
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HERRY CC.), 1991 a. - Migration, in
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W.OÉ CF. 1, 1985. - Etude de lap@c
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MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DES E
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CARTE II CROQUIS MORPHO-PÉDOLOGIQU
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AE3N (Autorité du Bassin du Niger)
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