approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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pêche, comme il est aussi un pôle structurant du commerce de poisson (cj chap. 2.4) et de la fabrication de pirogues CC~ Chdp. 4.3). En effet, les marchandises débarquées géneralement au port de Lomé sont acheminees directement vers Mopti sans transiter par Bamako, où s’effectuent seulement les formalités financieres. Par ailleurs, Mopti et dans une moindre mesure Dioro, sont aussi des marchés de distribution avec dix détaillants à Mopti et quatre a Dioro. Ainsi Mopti, lieu traditionnel d’approvisionnement des pêcheurs migrants, est un pôle d’attraction à ce niveau, ce qui conduit à ce que, dans un rayon d’une cinquantaine de kilometres, les transactions observées sur les marches se limitent à quelques rouleaux de fil ou paquets d’hameçons. Par exemple Fatoma, Womina et Wandiaka sont des marchés relativement importants pour les autres produits mais trop proches de Mopti pour que s’y développe une activité de commerce d’engins de pêche. La structure des flux internes au Delta Central du Niger temoigne de la superposition d’un commerce par réseaux et par relais (Boutillier, 1969). Dans le commerce par relais, les marchandises transitent par plusieurs intermédiaires commerciaux tandis qu’un commerce par reseau se définit par le contrôle d’un commerçünt sur l’ensemble de la cha*me de distribution. L’existence de succursales ou de commissionnaires des grossistes dans certaines agglomérations est donc caractéristique d’une organisation en réseau qui permet de définir des poles secondaires d’approvisionnement : Diafarahé, Ségou, Niono, Sofara, Toguére-Koumbé, Youvarou et Dire. Les autres marchés qui relevent d’un fonctionnement par relais seront appelés marchés de distribution par opposition aux précédents qui peuvent être caractérisés comme des marches d’approvisionnement. L’importance relative de ces mdrchés résulte non seulement des traditions d’achat des pêcheurs et de la proximite des zones de pêche mais aussi des traditions historiques et de la structuration commerciale de l’espace dans le Delta Central. Ainsi, on note la présence régulière de commerCants d’engins de pêche dans 43 des 52 principales places commerciales du Delta. Ces marchés hebdomadaires sont officiellement recensés par l’administration des Affaires économiques. Il s’agit de marchés periodiques dénommés par Gallais (1967) ‘marches de brousse” par opposition aux “marchés à sauce” journaliers dans les gros villages. L’etude de la dynamique commerciale de la zone permet de distinguer des marches de collecte ruraux et des places commerciales qui selon leur implantation, peuvent avoir des aires d’influente repionale, frontalière, périphérique, inter-urbaine ou seulement locale (Lê Chaû, 1990). Notons enfin que les commerçants participent souvent a des mdrches “spontanés” dans des agglomérations voisines des marchés officiels. 326 l La distribution géographique des marchés de commerce d’engins de pêche (fig. 2) témoigne de la même asymétrie que la répartition démographique. Ils sont concentrés dans les zones du nord (dix neuf marchés), du Djennéri et du Diaka (vingt marchés). Le fait que l’on recense seulement quatre marchés d’engins de pêche dans la zone centrale du lac Débo, qui est une région caractéristique de campements, atteste le fait que les pêcheurs migrants s’approvisionnent soit dans leurs zones de départ, soit lors de leur passage à Mopti. De mème que pour le commerce de poisson (ct chap. 2.4), il n’y a pas superposition entre les principales zones de production et celles où le commerce d’engins de pêche est le plus actif. Les marchés d’engins de pêche les plus ?mportants (par leur caractere permanent et le nombre de commergants) sont aussi des places commerciales attractives. Il s’agit de Ké-Macina, Ténenkou, Kouakourou, Djrnné, Baramandougou, Diondori, Sa, Korientzé, Saraféré, Niafounké. Concernant l’importance des flux transitant par les commerçants de détail sur les marches, la repartition du chiffre d’affaires des détaillants selon leur lieu de résidence témoigne de l’importance relative de ce circuit d’approvisionnement en aval du lac Débo (57 36 des flux). Cette situation résulte sans doute d’un degré d’enclavement plus grand de cette zone. En fonction des rayons de déplacement des commerçants on peut établi sept sous-zones géographiques d’approvisionnement (fig. 2) qui correspondent en partie aux zones commerciales mises en évidence par l’analyse macro-ttconomique (Lê Chaû, 1990). LE COMMERCE DE GROS ET L’ORGANISATION DE~ ÉCHANGES AU NI~A~ DES MARCHÉS D’APPROVISIONNEMENT Les grossistes On dénombre douze grossistes : onze à Mopti et un à Dioro. Malgré la faiblesL;e de leur effectif il existe une vive concurrence entre eux et la formation d’un oligopole tentée en 1984 a échoué. Les Marka (ethnie commerciale traditionnelle) et les Somono sont les ethnies dominantes (deux tiers des grossistes). On relève accessoirement la présence de Peuls, de Bambara, de Bozo, de Mossi et de Songhaï. Compte tenu du caractère relativement récent de cette activité qui date du retrait des maisons coloniales, on ne peut parler de transmission heréditaire. Il s’agit le
FIGURE 2 : carte des marchés d’engins de pêche dans le Delta Central du Niger (source : enquêtes Rey et SaIamanta 1991). SEGOU ARAMANDOUGOU GOUNDAM .a I 4BOUREM / SOMADOUGOU l Marchés fr6quentés c, Secteurs des marchés successifs visités en une semaine / Itinéraires 327 I
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Maquette et réalisation : La Coop
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REMERCIEMENTS Nous tenons à remerc
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Le Projet d’Ehdes Halieutiques du
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Avant-propos Jacques DAGET Professe
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erbère, marocaine, arabe et franca
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lents que les autorités ont du mal
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Prêface Dr. Boubacar Sada Sy, h&ii
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En iK’tthre, hondation de la plai
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L’histoire de cette émergence a
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que chaque discipline puisse se ré
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de poissons et l’activité des p
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trent la complexité, se caractéri
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Campement temporaire de pêche. i
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FIGURE 1 Schéma des grand< ensembl
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Ce schéma de circulation peut avoi
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l PLÉISTOCÈNE IMÉREUR ET MOYEN E
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Tarikb el Fettach rapporte une fami
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FIGTJRE 3 : le Niger &LC!St 5 1’H
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Artère vitale pour l’économie s
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FIGURE 4 : le bassin sud-ouest du N
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FIGURE 5 Histogrammes des prkipitat
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TABLEAU 2 Débits moyens mensuels i
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Cette grande variabilité explique
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FIGURE 12 - Hydrogrammes des débit
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- Forte régression des éragrostai
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Répartition des espèces dans les
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Problèmes d’ethno-genèse La cha
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Une bourgoutière (Echinochloa stap
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Tout comme la précédente, cette s
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par unité d’effort) avec les con
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Le tressage d’anciens chenaux aba
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Sur la base de ces observations une
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Recrudescence des ventes d’étiag
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COMPARAISON AVEC L’ÉVOLUTION DES
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Un exemple de végétation naturell
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. t L’échoppe d’un commerçant
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annuelle des peuplements ichtyologi
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Les engins de pkhe par blessure. Il
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individuelles. Par&lement, l’appa
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TABLEAU 5 : la distribution des esp
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Techniques de fumage et de séchage
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FIGTJRE 5 : durée de stockage du p
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LES CIRCUITS COMMERCIAUX ET LEUR R
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En effet, lorsque pour ces moyens d
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Le détail par espèce pour un mode
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FIGURE 9 : évolution des expéditi
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TABLEAU8 Relev& de prix mo~yen~ sai
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TmLENJ 9 : prix de gros sur les pri
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Amarrées à la digue de Mopti, les
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I une vingtaine d’an’nées ; un
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B - Une nouvelle différenciation d
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l La diitinction/articulation des p
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Groupes de pêcheurs et panoplies h
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deltaïque, celles du Djennéri et
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en moindre pz-tie aux terres, est l
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elèvent également de ce principe,
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tement estime d’après les prises
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Un barrage de petites nasses duranb
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On a vu (chap. 2.1, 2.3) qu’à pa
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duction et de sa variabilité, et a
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Arius gigas, Citharinus, Heterobran
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Discussion L’üppr&idtion des var
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Grandes nasses dumnkom installées
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le soutien 5 un étiage minimum qui
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Les modifications du cycle saisonni
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La chambre de capture d’un barrag
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l Des crédits de la Banque Nationa
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Tri du poisson fumé sur le port de
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DURAND (J. R. 1, 1970. - Les peuple
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HERRY CC.), 1991 a. - Migration, in
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MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DES E
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CARTE II CROQUIS MORPHO-PÉDOLOGIQU
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AE3N (Autorité du Bassin du Niger)
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