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approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGURE 3 : composition en âge <strong>de</strong>s captures réalisées dans le Delta Central du Niger<br />

(les co<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s espèces sont indiqués dans le tableau 3).<br />

16<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

%<br />

Lie &in Sia Bic Tk<br />

D’après ces auteurs, la retenue réelle du barrage serait<br />

<strong>de</strong> 84 mj/s, 66 <strong>de</strong>s 150 m3/s retournant dans le fleuve<br />

en amont <strong>de</strong> Ké-Macina. Nos propres estimations sont<br />

supérieures à ces valeurs car elles sont réalisées au<br />

moment <strong>de</strong> la crue et du stockage <strong>de</strong> l’eau, les débits<br />

restitués par la suite soit sous forme <strong>de</strong> lâchers impor-<br />

tants, soit après avoir transité par l’office du Niger,<br />

n’ayant plus aucun effet sur l’inondation du Delta.<br />

Par ailleurs, la relation (31 entre les débits <strong>de</strong> Ké-<br />

Macina et <strong>de</strong> Kouliioro avant la mise en service du<br />

barnage <strong>de</strong> Markakd traduit les pertes naturelles entre<br />

ces <strong>de</strong>ux stations.<br />

(31 Débits Ké-Macina =<br />

0,91 Débits Koulikoro + 157,5 (R’ = 0,96)<br />

Cette relation a pemris <strong>de</strong> recalculer les pertes natu-<br />

relles en eau pour la pério<strong>de</strong> 1966-89 caractérisée par<br />

une hydraulicité faible. Pour les années situées en<br />

<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s limites inférieures du modèle, nous<br />

avons utilisé la valeur la plus faible obtenue dans la<br />

modélisation (40 mYs> bien que cette <strong>de</strong>rnière soit<br />

certainement surestimée en pério<strong>de</strong> d’années sèches.<br />

Les pertes dues au barrage sont obtenues par diffé-<br />

rence entre les débits <strong>de</strong> Koulikoro et <strong>de</strong> Ké-Macina<br />

0 % individus < 1 an m % individus p 1 an<br />

. .<br />

Hbr Oni Cau Lni Cni Abi Smy Aba Bnu A<strong>de</strong> Hfo<br />

Espèces<br />

auxquels sont ensuite retranchées les pertes dues à<br />

<strong>de</strong>s origines naturelles estimées par l’équation 3 (fig. 4).<br />

Pour le barrage <strong>de</strong> Sélengué dont le volume utile est<br />

d’environ <strong>de</strong>ux milliards <strong>de</strong> m, les retenues d’eau<br />

sont estimées à 123 m’/s en pério<strong>de</strong> d’années sèches.<br />

Ces simulations en saison <strong>de</strong> crue ont été réalisées<br />

par la SOGREAH (1985) a l’occasion dune étu<strong>de</strong> s’attachant<br />

à quantifier les prélèvements d’eau en fonction<br />

<strong>de</strong>s apports du Sankarani (fig.5). Ces<br />

prélèvements, d’autant plus forts en valeur relative<br />

que la crue est mauvaise, représentent 6,7 % <strong>de</strong>s<br />

débits annuels en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> faible hydraulicité<br />

contre 3,7 % en pério<strong>de</strong> d’hydraulicité moyenne.<br />

Les retenues réalisées à Markala et à Sélengué en<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue sont alors ajoutées aux entrées d’eau<br />

à Ké-Macina et Bénéni Kégny pour obtenir un nouvel<br />

indice d’inondation dans la cuvette (équation 2), cor-<br />

respondant à une situation naturelle. Cet indice per-<br />

met à son tour (équation 1) d’obtenir une estimation<br />

<strong>de</strong>s débarquements <strong>de</strong> poisson (fig. 6) qui permette<br />

<strong>de</strong> supprimer l’effet <strong>de</strong>s barrages. A partir <strong>de</strong> 1981-82<br />

les retenues d’eau à Sélengué et les volumes utiliiés<br />

par l’Office du Niger s’additionnent, entraînant une<br />

chute <strong>de</strong>s captures variant <strong>de</strong> 4 500 à 5 000 tonnes soit<br />

10 % <strong>de</strong>s quantités pêchées sur la pério<strong>de</strong> 1981-1989.

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