approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

FIGURE 2 : captures totales de poisson (tonnes) et pertes en eau (m3) dans le Delta Central
du Niger de 1966 à 1989.
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- Pertes en eau -1 Production
10’ m3 10” tonnes
70 71 75 76 80 81 85 86
Années
Les tdmations de tailles moyennes à un an (chap. 2.3 ;
Tounkara, 1992) pour les esp&es les mieux représentées
dans les captures (tabl. 2) sont proches de celles
proposées dans la h’t~rdture. Des différences apparaissent
n&nmoins dans le cas de Bagrms @ad, de
Scbilhe qstra et d’illestes baremoze chez lesquels
nous observons des tailles 3 un an inférieures à celles
mentionnées par Mérona et al. (1988) et dans le cds
de Labeo senegaletzsis pour laquelle ]a taille à un an
est supérieure à celle relevée dans la Bénoué.
D’apr&, nos estimations, de nombreuses espèces sont
capturées d+i leur première annee d’existence (fig. 3).
C’est le c’us de Labeo seneplmsis (86 o/o de O+ dans
les captures), de B@?zz& ~euciscrls (82 %I), des tilapias
avec 82 O! pour Satvthet-odm galilaeus, 78 %
pour T. zillii, 68 0i0 pour Otwchtnis niloticq de .kates
niloticus (76 96) et de Chysicht~~ys auratus (72 o/oo).
D’autres espèces, en revanche, semblent être exploit&es
a un age plus avancé comme Chrysichhys tzigmdigitahs,
Alestes &ntex> Atrchenoglmi.~ hiscrrtatus.
Bycims tume et Alestes bnretnoze, espèces pour lesquelles
les captures de poissons de l’année varient
entre 20 et 40 %. Globalement, en tenant compte de
l’importance de chüqur espece dans les captures, le
prélevement dû 2 la pêche est composé Si 69 o/’
d’individus de moins d’un an.
Impact des barrages
Les pertes en eau dans la cuvette sont liées aux
volumes entrant à B&&ni Kégny et à Ké-Ivlacina par
la relation :
(2) Pertes = 0,0107 (Débits d’entrée)
- H,‘i2 (RL = 0,981
Les retenues d’eau au barrage de i%arkala en période
de crue sont estimées en comparant les stations de
Ké-Macina et de Koulikoro (tabl. 3). Pendant la pério-
de 192539, la différence de débits entre ces deux sta-
tions est de 109 rnj/s alors qu’elle atteint 227 mj/s
pour la période 1951-65, caractérisée par des débits
moyens sensiblement identiques à ceux de 1925-39.
La différence de 118 mYs s’explique par la mise en
route du barrage de Markala.
a Kirango, juste en aval du barrage, le décalage qui est
de 50 à 70 mYs entre la première et la seconde période,
atteint 150 mJ/s après 1964. La différence provient très
certainement d’une forte augmentation des prélève-
ments de l’Offlice du Niger, prélèvements qui se seraient
stabilisés à partir de 1967 (Brunet-Moret et al., 1986).