approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGURE 5 Profils moyens des migrations laterales (N : indice d’abondance) de quatre groupes d’especes déftis par une classification sur les captures spécifiques d’entrée (F->M ; carré noir9 et de sortie (M->F ; carré blanc) de la mare de Batamani (cf 5 3). Les periodes A, B et C sont définies sur la figure 2 et le profil hydrologique (hauteur d’eau : H) est repris sur chaque graphique Groupe 1 Cat. Nom 1 Barbus spp. 2 Petrocephalus bovei 2 Pollimyrus isidori 2 Brycinus leuciscus 2 Situranodon auritus 3 Schilbe mystus 4 Tilapia lato sensu 4 Labeo senegalensis 4 Bagrus bayad 4 Chrysichthys auratus 4 Lates niloticus Groupe 2 Cat. Nom 1 Pellonula leonensis 1 Physailia pellucida 1 Micralestes 1 Chelaethiops 1 Leptocypris niloticus 3 Alestes 3 Brycinus nurse 4 Hydrocynus Groupe 3 Cat. Nom 2 Brienomyrus niger 2 Hemichromis bimaculatus 3 Hemichromis fasciatus 3 Marcusenius senegalensis 3 Synodontis nigrita 4 Auchenoglanis occidentalis 4 Hemisynodontis membranaceus 4 Hyperopisus bebe 4 Malapterurus electricus 4 Tetraodon lineatus 4 Clarias anguillaris 4 Mormyrus rume 4 Distichodus brevipinnis 4 Citharinus citharus Groupe 4 Cat. Nom 1 Nannocharax 1 Mochokus niloticus 2 Pollimyrus petricolus 2 Raiamas senegalensis 3 Synodontis 4 Clarotes -'--F->M -M->F 300 250 200 Groupe 1 50 b 1: ‘... $0 150 100 15- 30- 14s 29- 14- 29- 13- 28- 13- AoO Aa0 SeP 3eP Oct oct Nov NOV Déc Groupe 2 50 ! 1: ! k-m-. :.-dl 0 15- 30- 14- 29- 14- 29. 13- 28- 13- ACIO AoO 3cP 3cP oct oct Nov Nov Db Groupe 3 15- 30- 14- 29- 14- 29- 13- 28- 13- AoO AoO 3eP SeP oct oct Nov Nov Déc Groupe 4 HW.u N 350 14 300 250 200 150 100 2 50 15- 30- 14- 29- 14- 29- 13- 28- 13- AoO AoO SeP SeP oct oct Nov Nov Déc 244 N 14 12 10 8 6 4 2 0 12 10 8 6 4 0
d’eau vive, abondantes dans les captures d’entrée du chenal au moment où le courant y est le plus rapide. Elles dis- paraissent quasiment en dkrue. II n’y a donc pas de colonisation de la mare, mais seulement occupation d’un habi- tat de transition. En conclusion de cette analyse, il ressort que les déplacements enregistrés au niveau du chenal de connexion entre le fleuve et la zone inondée peuvent avoir deux objectifs différents : soit une colonisation véritable de la plaine inondée, soit une colonisation limitée à cette zone de transition entre les deux milieux. Les espèces de grande taille visent le premier objectif et réalisent dans la plaine une première croissance élevée. Elles s’y engagent plus ou moins préco- cement, à moins qu’elles n’y résident déjà, et en reviennent plus ou moins tardivement toujours en phase de décrue. De nombreuses espèces de petite taille, pour la plupart pélagiques, se cantonnent dans le chenal et les abords immédiats de la plaine inon- dée où elles se nourriraient au dépens du flux de biomasse qui transite dans ce drain avant de se disperser dans la plaine. Elles retournent au fleuve au plus tard à l’amorce de la décrue. Cette première investigation des mouvements latéraux par les captures du gang& éclaire sur certains points mais soulève aussi des questions qui ne peuvent être analysées qu’à la lumière des résultats de l’échan- tillonnage complémentaire à l’intérieur de la mare. COHÉRENCE DES M.IGRATIONS LATÉRALES AVEC LES VARIATIONS DU PEUPLEMENT DE LA MARE En période d’inondation Les filets maillants posés dans les eaux libres de la mare, présentent une augmentation très nette des prises entre le 17 et le 25/10/91 à la suite de l’amorce de la baisse du niveau de la mare (fig. 6). Une autre augmentation des captures intervient un mois plus tard, en phase de décrue rapide. Ces deux augmenta- tions des captures peuvent correspondre à des composantes du peuplement à sensibilité différente vis à vis de la baisse de niveau d’eau et d’abandon de la plaine inondée. Effectivement, on retrouve le même profil sur les captures du gangui qui intercepte les poissons sortant de la mare (fig. 6). Cette évolution coordonnée des abondances indique donc une éva- 245 cuation des poissons des zones de végétation inon- dées les moins profondes, leur concentration dans les eaux libres de la mare suivie d’un mouvement vers le chenal pour rejoindre le fleuve. Les captures des filets maillants en eau libre mettent donc en évidence, au niveau de la plaine inondée, une dynümique des peuplements cohérente avec la chronologie des observations effectuées dans le chenal. Le peuplement résiduel Des enquêtes sur la pêche dans la mare ont été effectuées du 1X/1.2/91 au 31/01/92. La comparaison de la composition de ces pêches à celles des sorties de la mare montre des comportements spécifiques différents. Citharintu, Siluranodon, Auchetzoglards, Schilbe, Tilapia 1s. et Bagrus bajlad sont abondantes à la fois dans la mare et à sa sortie. Clnrins, H~~dtocyntrs breuis, Lates, Distichodus9 Hemichromis fasciatus et Brienomyw niger abondantes dans la mare ne le sont pas dans les sorties ; cette situation reflète une tendance de ces especes à persister dans les mares de la plaine après la crue. On constate la tendance inverse pour Hemisynodontis membrauaceta et Bycinus leuciscr~s dont une fraction importante du stock retourne au fleuve. Les statistiques de pêche fournies par I’OPM constituent une information sur le peuplement résiduel, mais elles ne sont malheureusement pas détaillées au niveau spécifique. Globalement, ces donnees Ctabl. 2j montrent que les Clarias et les “Tildpias” dominent la production (44 SO). On les retrouve en fin de campagne en tant que composantes les plus importantes des captures (Clarias 61 o/o en juillet-aofit, Tilapia 1s. 10 %) avec les Protoptenis (18,7 %). Il ne reste alors FIGTJRE 6 Comparaison des captures en nombre des füets maikants dans les eaux libres de la mare à celles du güngui dans le chenal. Valeur 100 arbitraire pour les captures du gnngzli (en nombre) le W91. Migrations lat&des des poissons - 3.3
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Maquette et réalisation : La Coop
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REMERCIEMENTS Nous tenons à remerc
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Le Projet d’Ehdes Halieutiques du
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Avant-propos Jacques DAGET Professe
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erbère, marocaine, arabe et franca
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Prêface Dr. Boubacar Sada Sy, h&ii
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En iK’tthre, hondation de la plai
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L’histoire de cette émergence a
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trent la complexité, se caractéri
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Campement temporaire de pêche. i
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Ce schéma de circulation peut avoi
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l PLÉISTOCÈNE IMÉREUR ET MOYEN E
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Tarikb el Fettach rapporte une fami
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Artère vitale pour l’économie s
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FIGURE 8 Variation saisonnike des t
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Cette grande variabilité explique
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Une bourgoutière (Echinochloa stap
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Tout comme la précédente, cette s
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Le tressage d’anciens chenaux aba
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Sur la base de ces observations une
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Recrudescence des ventes d’étiag
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méme imparfaitement, de l’abonda
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C. tz
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COMPARAISON AVEC L’ÉVOLUTION DES
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Un exemple de végétation naturell
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FIGURE 2 : pyramide des âges de l
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. t L’échoppe d’un commerçant
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annuelle des peuplements ichtyologi
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Les engins de pkhe par blessure. Il
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sont encore plus longs dans le cas
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Dr même, les pirogues de pèche au
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le Diaka et dans une moindre mesure
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&ant postj,s dans I’e~u pendant p
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Techniques de fumage et de séchage
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En effet, lorsque pour ces moyens d
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Le détail par espèce pour un mode
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TmLENJ 9 : prix de gros sur les pri
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Amarrées à la digue de Mopti, les
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I une vingtaine d’an’nées ; un
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Origine des différences entre cycl
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on assiste 5 un contrôle du terroi
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En effet, ces modes de transtormati
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Pluriactivité et intensification d
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L’avènement de la pirogue cousue
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Les constructeurs de pirogues sont
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TMLEAU 6 : valeur de l’actif brut
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Les pirogues cousues du début du s
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FIGURE 1: structure du commerce d
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pêche, comme il est aussi un pôle
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plus souvent (75 % des grossistes)
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Une pirogue de commerçant d’aujo
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En effet, les formes collectives d
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TABLEAU 5 Distribution des unités
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TABLEAU 9 Distribution des d&aillan
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Un transport de marchandises entre
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ügr de Sélingue. voire acceptent
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Le poisson fumé est mis en sac pou
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Ajoutons quelques remarques sur le
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TABLEAU 10 : semis aux trois passag
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eussit a hltir une unité pastorale
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Tri du poisson fumé sur le port de
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W.OÉ CF. 1, 1985. - Etude de lap@c
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MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DES E
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THO?v&S (J. ), 1923-25. - Rapport T
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Achevé d’imprimer Je trimestre 1
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NOTICES DES CARTES HORS-TEXTE Yveli
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selon qu’ils sont pêcheurs migra
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eux et parfois controversés - des
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CARTEVIII LES CIBXNGEMENTS DANS LE
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AE3N (Autorité du Bassin du Niger)
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