approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

Vossia awpidata, la zone à nttnuphürs (~~wpben sp),
et l’orizüie à Ckiza longistami~zata F). Un filet triangulaire à
maille moustiquaire fut placé derrière le Cga?zgui, orient6
face au counnt pour capturer les très petits alevins passant
a travers la mdille (8 mm de c%).
Les pêches trdditionnelles de décrue ont débuté dans le
chenal le 31,10/91 immédiatement après l’inversion du
sens du courant et se sont d&oulCes pendant novembre et
décembre. Trois barrages ont Pt6 construits. Deux d’entre
eux (barrages 1 et 3 ; fig. 3 B) sont constitués de filets et de
nasses int@grGes à des claies qui barrent le passage des
poissons sur toute la largeur du chenal. Le troisième barra-
ge (nn 2) est situé à l’ex&mité du chenal, côté mare. Les
claies ne barrent que la moitié du chenal ; la partie laissée
libre est destinée à recevoir un engin triangulaire muni
d’une poche à maille fine (10 mm) et très ample. Le
pêcheur soulève le filet lorsque suffisamment de poissons y
ont pénétré. 11 s’agit d’une pêche active, à vue, qui ne se
pratique que de jour.
Dans la mxe, des pêches expérimentales ont ét6 r&lisées
a l’aide d’une batterie de neuf filets maillants (mailles de 10
mm d XI mm de cOt6) ~O&R en eau libre le long des her-
biers. D’autres échantillonnages moins nombreux ont été
rtalisés dans les différentes formations végétales (une fois
par mois). Ld capture des trés jeunes poissons dans les
zones inondées a nécessité la mise au point de techniques
d’échantillonnage originales soit passives à partir du princi-
pe de la nasse, soit actives par empoisonnement à kd roté-
nonr dans des enclos de 4x4 m CWuillot et Kanta, 19921. A
partir de décembre la pkhe locale (fdets maillants essen-
tiellement ; papolos et lignes) s’est intensifiée dans la mare ;
elle fut suivie de décembre à fin janvier. Enfim, nous avons
disposé des statistiques mensuelles de 1’QPM sur les cap-
tures effectuées dans la mare de mars 1387 à juillet l%IO.
CONTRÔLE DES FLUX
MIGRATOIRES PAR LES
PÊCHES AU GANGUI
Bilan global
Du 16/08 au 13/12/91, les pêches au gniagui destinées
à contrôler les entrées/sorties de la mare de Batamani
ont capturé près de 19 500 poissons (49,5 kg) qui
empruntaient le chenal pour entrer dans la mare,
contre 43 000 en sens inverse (426 kg ; tabl. 1). La
supériorité numérique et pondérale des sorties
montre le bilan très positif du séjour des poissons
dans la zone inondée.
‘4 ce niveau d’étude glohale d’un peuplement, il nous a
paru utile de situer les espèces en fonction du poids maxi-
mum des adultes, poids qui détermine souvent l’intérét
halieutique. Nous avons distingué quatre catégories, des
espèces de très petite taille de la catkgorie 1 de poids maxi-
mal individuel inférieur à 10 g, aux espèces de t&s grande
taille de la catégorie 4 de poids maximal individuel supé-
rieur à 1 kg (tabl. 1). Les espèces de tr& petite taille ont
une imporrance remarquable. Pellonrda leonemis et Barbus
spp. représentent plus de 30 96 des effectifs d’entrée. En
sortie, les espèces de petite et de t&s petite taille foumis-
sent 70 $6 du nombre des captures mais seulement 21 % du
poids. Sik~mno~on afw&u mérite une mention particulière
car elle représente à elle seule 15 96 en nombre et 11 o/ en
poids ; elle est ainsi, dans sa catégorie, pondéralement plus
importante que Bryckw leucisms qui ne réalise que 3,9 ‘XI
en poids mais domine en nombre tous les effectifs spéci-
fiques aussi bien en entrée qu’en sortie. Les autres espèces
dont la part pondénle est importante C> 4 96) sont de taille
adulte moyenne (fat. 3 : Scbilbe mpu.d ou grande (car. 4 :
Hemisynodontis membmnaceus, Auchenoglanis occidenta-
lis, Labeo senegalensis, Tilapin lato sensu, Bagous et
Cithakus).
Des poids individuels moyens supérieurs à 100 g sont
observés en sortie de mare chez Bagrus,
Aucbenoglanis, Citbarînu et Distichodus hreu@innis.
Ces poids moyens sont très imprécis mais ils situent la
croissance importante de certaines espèces au cours
de leur séjour dans la plaine inondée.
Toutes les espèces sont loin de se comporter de la
meme façon dans le domaine des migrations latérales.
Ainsi, parmi les neuf taxons principaux du tableau 1,