approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

FIGTJRE 6
A : Variation interannuelle de la matuwtion ovarienne toutes
rspkses confondues. Les cxrés et les cercles indiquent les taux
de femelles en repos ovarien, respectivement en septembre et
octobre.
B et C : Compnr&on des RGS moyens mensuels des femelles
en 1988 et 1989 pour Hemi.yoh~tis ~ntwb~anace~~ (B) et
Clm-ia~ augrrillaris (Cl.
RGS
12 1
1”
8
5
4
2
0 ~
RGS
piüzq
1 a i 4 5 6 7 a
piiL-zq
‘7 *a
16
+ n
3.1 Hrpn.~luAx~ des esprces d’intt% halieutique
c
B
222
I
une crue plus forte en 1988 qu’en 1989 (fig. 3 C>. Une
meilleure crue semble donc favoriser un investissement
reproducteur plus important qui se traduit
notamment par un allongement de la période
de reproduction. Cette différence doit être visible sur
l’évolution du RGS des espèces qui se reproduisent
jusqu’en septembre-octobre (fig. 6 R et C). On constate
qu’il n’y a pas de différence entre les deux années
chez Hetnisy~~odontis menzbrarlaceus ; en revanche,
cette différence existe chez Clarias anguillaris
et Oreocbromis niloticm. H. tnembranaceus est une
espèce à reproduction strictement saisonnière alors que
les deux autres peuvent otendre leur reproduction
tant que les conditions s’avèrent favorables. Ce dernier
type d’espèces est donc responsable des modifications
constatkes entre 1988 et 1989 au niveau de la
courbe de maturation saisonnière du peuplement.
Les modifications hydrauliques perturbent l’évolution
normale de bd crue, notamment en la prolongeant
quand il s’agit de retenues. L’effet produit sur la
reproduction des populations ksidentes pourrait être
pris en compte dans une recherche d’amélioration de
la production ichtyologique des mares aménagées
disposant d’un petit barrage.
Tailles de première
reproduction
La taille de première reproduction est définie comme
&ant la classe de taille à partir de laquelle SO o/o des
individus sont observés en maturation pendant la
période de reproduction. En général, sa détermination
est basée sur le pourcentage de femelles de stade
ovarien supérieur ou égal à 3 (F+I par classe de taille
de lcm. Pour les mâles on utilise le oiu de M+.
Une détermination précise de Iü taille de première
reproduction s’est heurtée à des effectifs insuffisants
et/ou à une gamme de taille incomplète. Il s’agit soit
d’une lacune à l’intérieur de la gamme de taille échantillonnée
(Bagms bqyadl Soit d’une absence d’individus
de petite (Hemispodontis femelles) ou de grande
tüille (fl~d~c)ws femelles). L’absence ou la rareté
des poissons en maturütion dans les échantillons
représente une autre source de difficultés. En nous
basant sur les khantillons de juillet à septembre, nous
obtenons un indice de l’intensité de reproduction
pour chaque espèce en période de crue. Ainsi, nous
constatons l’absence de reproducteurs chez les
femelles d’Hydmynus brevis et de Labeo senegalemis8
et leur faible nombre chez Auchenoglanis (7 Vo). Les
Bag?%s n’atteignent pas 40 “HI de reproducteurs et les
Mormyridés avoisinent 60 O/u.