approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

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FIGURE 9 : évolution des expéditions au départ de Mopti (1970-89 ; en équivalent frais ; en tonnes ; OPM) 25000 20000 15000 10000 5000 0 T 7071727374757677787980818283848586878889 -L Côte d’ivoire FIGURE 10 : évolution des expéditions au départ de Mopti vers le reste Mali (1970-89 ; en équivalent fiais ; en tonnes ; d’après OPM) 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 OI:: 1 :::;:I:I::I I i::i 7071727374757677787980818283848586878889
pêcheurs ‘qui permet à ces derniers de liquide; rapidement une partie de leur production et d’obtenir du numéraire ou de troquer le poisson contre d’autres produits alimentaires. Une caractéristique originale de la transformation du poisson dans le Delta Central est sa médiocre valori- sation, ainsi que l’indique la faible différence de prix entre poisson fumé ou séché d’une part et poisson frais d’autre part. Une différence négative dans le cas du poisson brûlé signifie que ce mode de transformation est le dernier recours quand il s’avère impossible de commercialiser en frais les quantités concernées ou bien de procéder à un autre mode de transformation à cause de l’état du poisson, de l’indisponibilité du combustible ou bien encore de la nécessité d’obtenir très rapidement du numéraire tout en utilisant un mode de conservation. D’une manière générale, ainsi que l’indiquent les rele- vés de prix réalisés par l’opération Pêche à Mopti depuis une vingtaine d’années, l’évolution des prix en FCFA (23) constants n’a pas suivi celle des quantités dans les mêmes proportions, puisqu’à titre d’exemple, une division par quatre des quantités débarquées à Mopti ne s’est traduite globalement pour l’ensemble des espèces que par un maintien des prix en FCFA constants. Ce phénomène s’expliquerait par une dis- ponibilité financière moindre de la part des acheteurs mopticiens et refléterait une faible élasticité des prix par rapport aux quantités. Toutefois, la diminution des captures s’est traduite différemment selon les espèces avec une revalorisation d’un poisson de bas de gamme comme le Tilapia , en particulier sous sa forme séchée, sur lequel s’est reportée une partie de la demande qui concernait traditionnellement des espèces plus onéreuses, comme le Jates. (23) Les prix, depuis l’année 1973, ont ét(t actualisés d’aprss les données de la Banque Mondiale. Sorti de la zone franc en.1962, le Mali y est entrk en 1967 ; il a alors signé avec la France un premier accord en vertu duquel la responsabilité de la politique monétaire était confiée à la Banque Centrale du Mali. Entre 1962 et 1967, le franc malien avait perdu la moitié de sa valeur ; depuis cette date il était rattaché au franc français (100 francs maliens = 1 franc frangais). En 1977, un accord franco-malien permettait de rétablir un équilibre fmancier de base, condition préalable à l’adhésion 3 l’UMOA réalisée le ler juin 1984, qui s’est matérialisée par le remplacement du franc malien par le franc CFA (Lecaillon et Morrisson, 1986). 185 selon la saison et la sous-région Le différentiel de prix entre poisson frais, fumé, séché ou brûlé selon les espèces n’est pas homogène tout au long de l’annte : il varie en fonction de la saison. Si l’on compare les différences de prix saisonnières au niveau du pêcheur, on constate que l’écart respectif entre la crue et les hautes eaux par rapport à la décrue est sensiblement le même, de l’ordre de 100 FCFA/kg en prenant I’exempIe du poisson séché et du poisson fumé, alors qu’il n’est que de 50 FCFA entre l’étiage et la décrue. Par contre, à propos du poisson bfilé dont le niveau de prix est déjà très bas (pour certaines espéces et certaines saisons, il peut même être inférieur à celui du poisson frais!, la marge de fluctuation est beaucoup plus faible, de l’ordre de 30 FCFA/kg (cf. tahl. 8). D’une manière générale, les fortes variations de prix s’expliquent par le niveau des captures et les plus ou moins grandes facilités d’évacuation. Au niveau des agglomérations de pêcheurs comme à celui des marchés de gros régionaux, un clivage nord- sud apparaît en matière de prix. Ainsi, par ordre décroissant, ce sont dans les régions du Djennéri-Rani, du Didka-Kotia et du Niger amont que les prix obtenus par les pêcheurs sont les plus élevés, dans la région des lacs, du Nord dunaire, du Niger aval qu’ils sont les plus faibles. Une forte demande locale, celle des agriculteurs et des éleveurs majoritaires dans le Djenn&i-Büni, alliée à des facilités relatives d’évacuation du poisson vers San, Ségou ou Bamako explique le niveau des prix élevés dans cette sous région. L’absence de circuits de mareyage vers DjeMé, au Contr&e de Mopti, est responsable d’un niveau de prix du poisson frais encore plus élevé dans ce centre urbain important qu’est Djenné qu’à Mopti, aussi bien pour une espèce 3 faible valeur marchande comme les Tilapia que pour les Lates, Gymmarch~s, Heterotis ; la différence en ce qui concerne le poisson transformé étant moins sensible (cf. fig. 11 et 12). Dans le Diaka-Kotia, l’alternative s’offrant aux grossistes de commercialiser, soit vers Mo@ soit directe- ment vers Ségou et Bamako, et donc la possibilité d’échapper aux vélléités oligopolistiques des commer- çants de la “digue”, se répercute sur le niveau des prix relativement élevé du poisson transformé dans les campements et villages de pêcheurs. Par contre, c’est l’absence d’un centre urbain important, au contraire du Djennéri ou de la région de Mopti, qui est responsable d’un niveau de prix du poisson frais inférieur des Lates, Qnzna&ws et Heterofts. Les différences de prix sur les marchés de gros s’ordonnent selon celles observées &dns les campe- Consommation, transformation et commercialisation du poisson - 2.4
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Maquette et réalisation : La Coop
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REMERCIEMENTS Nous tenons à remerc
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Le Projet d’Ehdes Halieutiques du
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Avant-propos Jacques DAGET Professe
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erbère, marocaine, arabe et franca
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Prêface Dr. Boubacar Sada Sy, h&ii
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En iK’tthre, hondation de la plai
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L’histoire de cette émergence a
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Campement temporaire de pêche. i
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Tarikb el Fettach rapporte une fami
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Artère vitale pour l’économie s
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Les modifications du cycle saisonni
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En prolongement des textes qui ont
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Origine des différences entre cycl
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on assiste 5 un contrôle du terroi
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CATÉGORIE PROFESSIONNELLE ETÉQUIP
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Pluriactivité et intensification d
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Les constructeurs de pirogues sont
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Une pirogue de commerçant d’aujo
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TABLEAU 5 Distribution des unités
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LE SYSTÈME D’ACTMTÉS Compte ten
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Le poisson fumé est mis en sac pou
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HERRY CC.), 1991 a. - Migration, in
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W.OÉ CF. 1, 1985. - Etude de lap@c
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MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE ET DES E
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Achevé d’imprimer Je trimestre 1
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NOTICES DES CARTES HORS-TEXTE Yveli
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PRÉSENTATION La pêche artisanale
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CARTE II CROQUIS MORPHO-PÉDOLOGIQU
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AE3N (Autorité du Bassin du Niger)
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