approche pluridisciplinaire d'un système de production ... - IRD

TABLEAU 6 : classement $es catégories commerciales de POPM aux trois périodes
hydrologiques du Niger entre 1969 et 1991.
Catégorie
~-
1969- 1970
96 Yo cun1u1és
--
Synodontis 2672 26,72
Tiiapia 18,75 45,47
Laheo 7,96 53,43
Iates 7,33 60,75
Distichodus Ci,26 67,Ol
Bagrus 5,65 72,67
Mormyrus 4,57 77,24
Alestes 4,24 81,48
Auchenoglanis 3,65 85,13
Hydrocynus 3,56 88,69
Heterotis 2,42 91,ll
Clarias 1,93 93,04
Citharinus 1,78 94,82
Heterohranchus 1,66 96,48
Clarotes 1,41 97,89
Schilbe 1,03 9832
Gnathonemus 0,29 99,21
Gymnarchus 0,27 99,48
Chrysichthys 0,26 99,74
Polypterus 0,22 99,96
Malaptexurus 0,04 100,00
Protopterus 1w,oo
Tetraodon 100,00
Catégorie
Tilapia
Synodontis
Iabeo
Lates
Distichodus
Auchenoglanis
Bagous
Alestes
de moindre importance. Ainsi, les espèces caractéristiques
de masses d’eau pérennes disparaissent ou
deviennent très rares. Par ailleurs, l’importance des
Synodontis, CitbaMus, Hetemtis et Clarotes diminue
alors qu’augmente celle des Clarias, Heterobranchus,
Ch ysichthp, Bagrus, Schilbe et Aucbefloglanis. La
majorité de ces dernières espèces fait également
l’objet de fumage et leur abondance réelle est très
certainement sous-estimée dans les ventes en frais.
Au cours de la troisième période, des remaniements
plus nets se produisent au sein du peuplement. La
diversité s’accroît puisque cinq rubriques au lieu de
trois représentent 50 % des ventes, et douze rubriques
au lieu de neuf représentent 90 % de ces mêmes
ventes. #Tilapiaa, SLatesb, GAuchenoglanisn, aLabeo# et
~~Bagrus~ restent parmi les neuf rubriques les plus
abondantes, mais Citharinusn, &estesis, &ynodonticl
et RHeterotisn continuent de perdre de l’importance et
rejoignent le groupe des espèces secondaires. En
revanche, “Hydrocynusv, “Bagrusal, &larias>s et
&rysichthys~~ continuent leur progression.
1973- 1979
06 Qh cumul&
22177 22,7Ï
19,89 42,6!i
11,49 54,15
7,s 62,01
7,22 69,23
6,86 76-09
6369 82,7X
4,iO 87,54
MOlTllylllS
3,25 90,79
&U’kX3 3,17 93,95
Hydrocynus 2,lO 96,05
Heterobranchus 1,54 97,59
Schilhe 0,96 98,55
Chrysichthys 0,59 99,14
Citharinus 0,44 99,58
Heterotis 0,33 '99,91
clarotes 0,07 99,98
Polypterus 0,Ol 99,99
Gymnarchus 0,Ol 100,00
Protopterus
100,00
hlalapterurus
100,00
Gnathonemus
Tetraodon
100,on
Tilapia 1865 18,GS
Ldtes 9,48 28,14
Auchrnogldnis 8,rD 36,23
BdgIUS 7,93 44,16
Labeo 6,81 SO,96
Mom~yrus $71 57367
Hydrocynus 6,66 64333
CIarias 6,60 70,93
Chrysichthys h,45 77,39
Alestes 6,07 83,46
Synodontis 528 89,44
Schilhe A51 92394
Clarotes 2,82 95,76
Distichodus 1,36 97,12
Heterobranchus 1,ll 98,23
Tetraodon 0,67 98,9o
Citharinus 0,56 99,46
Pro~optwus 0,21 99,67
Heterotis 0,19 99,86
MxlaptrrLlrus 0,13 99,99
Gymnarchus O,ol 100,00
P0lyptrn1s 100,00
Gnathonemus 100,00
Au cours de cette dernière prriode, l’accroissement
des debits d’ctiage provoqué par la mise en service
du barrage de SOlingué a influP sur la survie des
stocks résiduels. En effet, bien qu’une part importante
de ce surplus soit utilisée par l’Office du Niger, les
débits d’étiages sont maintenus alors que les crues
sont encore plus faibles qu’entre 1972 et 1981. Le
maintien de ces débits, allie & la forte diminution des
rendements de hautes eaux lors des crues très faibles
de 1983 à 1985, a égAlement influé sur la pêche.
Ainsi, alors qu’au moment de la première vague de
sécheresse entre 1971 et 1973 les pêches d’étiage
(mars à juin) ne représentaient que 29 $6 du tonnage
annuel, elle representent plus de 40 010 du m&ne tonnage
annuel entre 1982 et 1985. Cependant, cet effet
s’est wsuite atténué. T)e 1985 3 1991 les p&hes
d’étiage ne représentent plus, de nouveau, que 29 %
de l’ensemble des captures annuelles (fig. 6).
Ce phénomène est a mettre en relation avec le d&eloppement
fugace des ventes de certains genres
comme Clarotes, Scbilbe et Hettmbranchus correspondant
à un surcroît de capture à Yetiage (fig. 7).