25 Mars 1908 - Bibliothèque de Toulouse

Mercredi 25 Mars 1908
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Blesse.
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Nous croyons, s'il en est A
©onno partie à enregistrer ' avoiT
N. R. Le F. B.
CARCASSONt4E. — Nécrologie.— Nous avons
le regret d'apprendre ta irnort de M. Charles
Seguevesse, décédé subitement, lundi soir, à
l'âge de- 85 ans.
C'est M. Seguevesse qui fonda le Courrier
de l'Aude, en 1854.
Nous adressons à ha famille du regretté dé-
funt nos respectueuses condoléances.
Départ. — M. le général Doudies, comman-
dant la 16' brigade de «cavalerie à Carcasson-
ne, qui vient de passer dans te cadre de ré-
serve, a quitté notre ville hier, par l'express
de 2 heures et demie, dan® la direction de
Toulouse. Tous les officiers de la garnison et
leurs dames sont allés -saluer te général à la
gare, au moment de son départ.
Tribunal correctionnel. — Audience du 24
mars. — Présidence de M. Vézinhet, président-;
ministère public, M. Jaquot, substitut.
Trois affaires seulement ont été appelées à
l'audience d'hier. Deux ont été jugées La
troisième a été renvoyée à huitaine
Pierre Bedos. 40 ans, né à Lanière, s'intro-
duisit, dans la nuit du 18 au 19 mars, dans la
maison de M. Gabriel Cantié, à Taurize, et
-partit en emportant un saucisson trois che-
mises et un poite-monnaie contenant la som-
me de 1 franc ; il est condamné à trois mois
et un jour de prison.
— Pierre Bernard, 48 ans, né à Viltefloure,
courtier à Carcassonne, avait -encaissé deux
primes de 5 fr. 50 et 6 fr. 30 pour un agent
d'assurances de r^ire ville à qui il ne remit
pas cet argent. Les clients déposèrent une
plainte quand on leur réclama le montant de
leur assurance. Bernard a été poursuivi de oe
fait pour abus de confiance et escroquerie.
L'inculpé dit qu'il avait cru pouvoir se payer
sa commission. Il a désintéressé les deux as-
surés, le tribunal ne retient que l'abus de
confiance et condamne Bernard à 50 francs
d'amende avec sursis ; .défenseur, M' Sarrand.
Dotation «te la «saunasse «le France. Les
'sociétaires sont informés que l'assemblée gé-
nérale annuelle est fixé© à demain jeudi 26, à
8 h. 15 précises du soir, dans une des salies
de la mairie.
Ordre du jour : lecture de divers «rapports
modification des statuts ; vœux ; élections.
Le présent avis tient lieu de convocation.
Escrime. — LE TOURNOI DE TOULOUSE. — Nous
nous faisons un devoir en même temps qu'un
plaisir, de venir féliciter à nouveau, parmi
tes nombreux lauréats qui y prenaient part,
deux fervents adorateurs de la lame. Le* pre-
mier, le lieutenant Vilièle, du 19 e dragons, est
le beau tireur -au j eu sûr, précis et savant.
Quant au second, M. Couthier, maître d'ar-
mes au 19 e dragons, il est doué de toutes te!
qualités requises pour s'assurer la victoire
et défendre dignement le nom de ceux qui l'ont
désigné.
Le tournoi du 21 mars à Toulouse est, pour-
la S. A. E. E., la plus belle page d'inaugura
tion de son livre d'or.
Société de sscoiîrs mutuels Sa'nt-Lucienjon
dée en 1844. — Le bureau prie les membres de
la Société de se rendre à la réunion généra"*
quii aura lieu le jeudi 26 cousant, à 8 heures
dru soir, dms la saille de la Société, salle mise
giraciauseimient à notre disposition par notre
sympathique ami et fervent muijualiste, M
Jean Caste, oaîé du Midi, boulevard Barbès
«< Revue méridionate ». — Sommaire du nu-
méro du mois ùie mars :
Les Vieillards d'Atlanta (Jean Philibert) ;
l'Apprentiie de Gustave Geffroy à l'Odéon (A-
obaie Astre) ; le Clos de l'Ancêtre (.Auguste
Bouquet) ; les Œuvres de ce temps ; une Ex-
position de peinture, xrilogiravures, par Augus-
te et Achille Rouquet.
Tliéàtr .1 municipal. — Ouverture de la sai-
son. — Communiqué :
« Notre théâtre va rouvrir ses portes. MM.
Broca frères, nos nouveaux directeurs, vien-
nent de prouver, en terminant d'une façon
brilante leur .saison d'hiver à Montpellier,
qu'ils s'entend.ent parfaitement aux choses du
théâ.re-. Les artistes que nous allons entendre
imaniche dans Fausit viennent, pendant cinq
mois, de récolter les bravos de nos voisins.
Aussi, nous sommes assurés que 'la première
présentation sera un gros succès pour les
nouveaux venus.
Mme Daffetye, qui interprétera le rôle de
Mar-guerite, est une transfuge de l'O.pér.a-Co-
mique de Paris, et son talent nous est connu
par tes éloges constants de la presse montpel-
lléraine. M. Fassin est un ténor vaillant et qui
onsilf avec les notes les plus -aiguës de sas
êtes. M. Jacqu-in, qui fut aussi pensionnaire
de il'Opéra-Cixnique, passe à juste titre pour
un des meilleurs dans son emploi, et nous
pouvons prédire un triomphe à M. Mézy, un
baryton dont l'organe est merveilleux.
Enfin, l'or-cbes-ire jouera sous la direction
de M. Alénus. un maître toemtesté, et nous
reveirrons les arrangements acéniques da notre
mi Joël Fabre, le régisseur général que tout
& public lient en estime et qui a acquis chez
vainqueur par
une
B. À.â de son¥c.cûiH"èoidil^' 5\ «merete te
*e de tous et pour tous SA ^ lu1 rimouvcl-
t?ués.
ôb &cn t.iinents distin-
, RABASTENS. — Football r.. t.
«J» temps affreux, que s" 9t S&ftl ~ C'est par
«eru-i-or, à Rabastens la"denvii' ltée ' dunanclic
"^tet, 9a.inUSulpice-Ra.bas enf e lllai 'ohe du
fcLa Football Club a le coup .
^ vifixxureusenient. Le jeu se\S'Tl; n nUn'
' ** ""ituitlent dans
La salle de dimanche sera comble pour
soubaiiter bienvenue à MM. Broca et à ses
vaillants artistes. »
MARBQNNE. — Sectarisme inopportun.
A Sa'li&s-d'Auide, on possède un conseil muni-
cipal socialiste et un maire qui, jusqu'à pré
sent, paraissait ne pas être te premier venu.
Par une décision en «date du 1" mars, ce con-
seil municipal a décidé «de faire enlever une
croix qui se trouvait, depuis de longues an
nées, au milieu du cimetière. Cette croix ne
gênait personne ; chacun était libre de' s'in
cliner devant elte ou «de passer indifférent.
Deux familles étaient propriétaires de cette
croix ; mais de la croix seulement, et non d«u
terrain .sur ilequcll elle était posée. Avec une
correction devant laquelle il faut s'incliner
profondément,, nos petits jacobins du conseil
municipal ont communiqué leur décision aux
deux farniltes, par une lettre «datée du 7 mars.
Entre temps, l'un des conseilleiris munici-
paux, que nous surnommerons le petit s -int
Jean bouche d'or, du conseil de SalIles-d'Aude,
laissait échapper l'aveu suivant, qu'il est. bon
d'enregistrer : « De crainte d'être balancés aux
élections du mois de mai prochain, nous vou-
lons laisser une trace de notre passage. »
Nous ne «serions aucunement surpris que ce
soit 1e même conseiller qui réclame à grands
cris la présence du tambour municipal aux
eoterrerrents civils. Bl y reprodulrn.it en sour-
dine l'accompagnement de la marche funèbre
de Chopin. Et c'est pourquoi nous devons ad-
mirer le génie musical qui anime certains con-
seillers municipaux de nos villages.
Pour en revenir à la croix, disons tout de
suite que la décision- municipale prise centre
elle souleva l'indignation de la grande majo-
rité des habitants de Saltes-d'Aude. Une péti-
tion circula pour demander son maintien ;
en peu de jours élite fut couverte par 250 si-
gnatures d'hommes, appartenant à toutes tes
opinions politiques, voire m&m«e à toutes ies
idées religieuses ou philosophiques. C'est que
Qeats nos -cann-pa-gnes méridionales il se trouve
plus que jamais une grande, majorité de gens
sains d'esprit et honnêtes de se.n-tim.ents, ca-
pables de reconnaître et par conséquent de
mépriser la stupidité -d'une persécution de ce
genre.
La pétition était donc sur le point d'être
adressée au maire de Saltesid'Aude Nul ne
doutait que cellui-ci ferait bon accueil en rai-
son utemede l'esprit de tolérance et do pacifi-
cation qu'il n'a cessé de montrer -depuis tes
derniers événements viticotes. Par sas ctoert
tes plaidoiries devant le tribunal correctionnel
le Nai 'iinutie. alors qu'il «détendait quelques
pro'étaircis victimes «de la haine des nlorards
olénirnci&tes, n'avait-il pas donné à chacun la
oart&lMte qu'autant, que tout autre ii! co.m.pre-
n i.it, que, dans notre Midi persécuté, il fallait
se garder de «usciter des querelles politiques
ou religieuses ?
Mais on avait compté sans te noctaimbu-
lifimo des conseillers municipaux de Saïtes-
d'Aude. Alors que leur maire a cessé da IV-lre,
nous nous plaisons A 1ereconnaître, peut-é: re-
polir protester contre llml, Us sont devenus r, c
tanibutos.
Et «nuitamment, cla.ndeisit.inement, sans ta»
bo-ur ni trompette, pas mènir avec te tambour
destiné aux enterrements civils, ils ont fait
enlever la croix du cimetière.
A présent, ladsseeanol vous dire nne «si vone
aépu«sw. à peine le tunnel de Trèltos ot
vous parcouriez le ruste «de «ta France, vou
trouverez une masse do gens, même paimi !
née amis, «oujouis prêts à critiquer te nnou-
vement méridional, à n'y rien comprendre
par conséquent, car je vous assure qu'ils n'y
ont encore rien compris, et toujours disposés
à Mttener notre attitude conciliatrice envers
tous tes partis, sauf, naturellement, envers' le
.gouvernement qui nous a fait fusiller.
Eh bien ! â ceux-là, il est bon d«e .répondre
événements ont réveillée ehez nos gênéreu-
évènements ont réveillée chex nos généreu-
ses popuiplations, je n'aurais jamais songé à
«parler à M. le maire de Sal.les-d'Aude comme
je viens de te faire, avec l'espoir d'être com-
pris ; «et que, en tout cas, sans elle, un conseil
municipal n'aurait pas été obligé de se cacher
pour entavor la croix d'un cimetière.
Le règne des sectaires est fini chez nous...
J. L.
Conférence. — M. Coppin Abancelli, au-
jourd'hui remis de son indisposition, donne-
ra, samedi prochain 28 courant, à 8 heures et
demis du soir, dans la grande salle des fêtes
des oeuvres catholiques ouvrières, 1, rue de la
Major, une grande conférence.
Avec son talent bien connu et son courage
habituel, l'é.minent conférencier, ancien con-
eiàter municipal de Paris et ex-gnand digni-
taire- de la Maçonnerie, nous dira ce qu'est
" ignoble secte qui gouverne notre France on
oe moment pour l'avilir, l'amoindrir, la tuer.
Nous engageons nos 'lecteurs et amis à se
procurer sans retard leur carte d'entrée s'ils
ne veulent pas s'expqôer à ne pouvoir trouver
une place dans la salle.
Des cartes sont déposées chez Je concierge
des ceurres ouv,rîères, rue de la Mapor, 1
chez M. Louis Andrieu, boulevapd Montmo-
rency ; chez M. Atbert Rullter, 3, cours de la
Promenade.
Trouvailles. — M. Nicol, 16, boulevard du
Collège, a trouvé un trousseau de clefs ; M.
Joseph Gélis, rus Riquet, a trouvé, dans la
salle du Synode, un pardessus.
Union Mutualiste Marhonnaiss, Maison de la
Mutualité. — L'Union Mutualiste Narbonnaisia
ient à protester contre les insertions qui pa-
raissent de temps en temps dams les journaux
et qui annoncent «des réunions tenues «par dif-
férents groupements politiques dans la Mai-
son de la Mutualité, siège de l'Union.
L'Union Mutualiste Narbonnaise, à qui les
statuts régulièrement approuvés interdisent
toute discussion politique ou religieuse, dé-
clare qu'elle est complètement étrangère à ces
groupements, qui ont leur siège dans tes lo-
caux loués par M. .Sudre, limonadier dans le
même immeuble.
Etat civil du 23 mars. — Naissances : Paul
Capitoul ; Paul-François Mandrou.
Décès : Marguerite-Antoinette Fabre, veuve
Limouz.i, 74 ans ; Jacques Sentenac, cultiva-
teur, 48 ans ; Paul Capitoul, 1 jour ; Gabrielie-
Paulin© Saurat, 7 jours.
Publications de .mariagœ : Pierre Jouet,
jardinier, et Louise-Marie Ferrasse, sans pro-
fession, à Narbonne.
FERRALS. — Un converti. — Nous avons
tu, lundi 23 mars, avec beaucoup d'intérêt la
relation de la cérémonie qui a eu lieu à Car-
cassonne, à l'asile des Petites-Sœurs des Pau-
vres, le 19 courant.
Le jeune premier communiant de 70 ans !!!
dont «parle «spirituellement te chroniqueur, est
rai ancien ouvrier carrier, M. Pierre Carreau,
dé notes commune, qui avait vécu jusqu'à pré-
sent loin de toute croyance et pratique reli-
gieuse.
Nous saluons avec plaisir son retour à Dieu;
son exemple nuisse-t-il trouver «de nombreux
kaMateius ; car il n'est jamais trop tard pour
bien faire î
ESPÉRAZA. — Prévoyants de l'Avenir, —
Les isoiciétaires de la 282° section des Pré-
voyants de l'Avenir sont informés que la fête
organisée en l'honneur des retraités a été dé-
finitivement fixée «à la date du 29 mars.
Nous rappelons que la cotisation pour le
banquet qui doit avoir lieu ce jour-là est
fixée à 4 francs. Les nouveaux membres dé-
sirant y assister doivent se faire inscrire chez
M. PRigès, trésorier adjoint.
Tous les sociétaires sont convoqués pour te
29 mars, à 10 heures et derme, salle habituelle
des réunions, afin d'assister au tour officiel
qui aura lieu à 11 heures du matin. La pré-
sence de tous îles membres est obligatoire.
Le comité «de ta. fête .s'est assuré te concours
de plusieurs musiciens de la Lyre Sainte-Cé:
cile et invite la population au bril public nui
à 4 heureo et. à 8 heures du soir,
«s.i|iite **a-rtv. Le meilleur accueil est réservé
aux -étrangers.
VSuLEfiNTE. — Jadis, tes « maris et mouil-
lés », ménages heureux, fêtaient la vingt-ain-
quième, la cinquantième année cte leur ma-
riage ; oes respectables coutumes ont disparu.
Aujourd'hui, on se montre plutôt le poing.
Autres temps, autres mœurs ! Symptôme
nouveau de r«é.poque actuelle : les célibataires
relèvent le gant, prennent la revanche, chan-
tent te célibat.
Dimanche, à midi, les tams-taims, les cui-
vres, accompagnaient, dans te tour de notre
bourg, trente célibataires, d'un pas redoublé
des plus entoî'nants, jusqu'à la salle du ban-
quet, le clou de oe festival.
A 5 heures, patriotes, miftitaristes, nos céli-
bataires ont fait saluer te drapeau commu-
nal et l'ont escorté gaîment aux sons de «Sam-
bre^e-t-Meuse », à travers tes rues du vBjage.
Tout ceci est de bon augure, car aimant la
grande comme la petite patrie, nos célibatai-
res ne resteront point inébranlables dans leurs
résototiions, et nous inviteront, avant la fin de
l'année, au banquet de leurs noces.
CASTELNAUDARY. — Ecole d'instruction
militaire. — On nous prie d'insérer :
« Jja prochaine séance de l'éoote d'instruc-
tion pour tes officiers de rérerve et de l'armée
territoriale aura lieu le vendredi 27 mars.
» Rendez-vous à la caserne Lapasset, à 8 heu-
res 30. »
A Saint-MicheJ. — Une grande solennité
sera célébrée ce soir, dans l'église Saint-Mi-
chel, en l'honneur du cinquantième anniver-
isaiire des apparitions de la sainte Vierge, à
Lourdes.
La statue de N.-D. do Lourdes, placée sur un
trône grandiose, domine le Maître-Autel. Le
chœur «est richement décoré.
La cérémonie du soir sera splendide.
Voici l'ordre des exercices : te matin, à 8
heures, messe avec chant, par les dames de
la paroisse. ; le soir, à 7 heures et «demie, cha-
pelet, compiles, sermon, illumination.
Après le sermon, procession au chant du
cantique populaire de Lourdes.
Au retour de la procession. Credo de la
anesse Sainte-Cécile de Gounod, par la maî-
trise paroissiale ; Ave Maria de Saint-Saënis ;
Tantum ergo de Gluck ; Cantique (choral) de
J.-S. Bach.
Eglise de Saïnt-K?artîn. — Aujourd'hui 25
mars, cinquantième anniversaire d'une des
principales apparitions d,e la Vierge Immacu-
lée à Lourdes, l'église de Saint-Martin célè-
bre une grande fête en l'honneur de Notre-
Dame de Lourdes.
La cérémonie de ce soir revêtira un caractè-
re particulier de solennité.
Le sermon de circonstance sera donné par
M. le Ghanoine Falcou, missionnaire aposto-
lique.
Après 1e sermon, procession solennelle- de la
Sainte Vierge, avec chant de lMi-'e Maria et
LIMOUX. -- Etat civil. — Naissances : Elise-
Paute Trauque, fille do Joseph, aitier, route die
Careassonne ; Jean.-Raptiate Aarzens, fils de
Guilllaume, jardinier, à Flâna; Elise-Aumétie- '
Anne Dubois, ftlte de Jules, cultivateur, à
Plendry ; Parre-Benoît-Romaln Nicola-u, fils de
Justin, tailleur de pierres, rue Sa i.nt-Mart.in.
Mariage : Pierre Bclhou et Noëlle Biaise.
Décès : Joseph Yerns, 14 mais, rue Puus&i-
flle ; Mathieu Blagné,. 55 ans, célibataire, à
l'hospice ; Hélène Santouril, 20 mois, rue de la
Mairie ; 2 aliénés.
RODEZ. — Etat civil. — Naissances : Mar-
guerite-Cécile Perget, fille de Pamphlle Per-
got.ciiitivateur à Saint-Félix, et de Jeanne
Léonte Boquet.
Décès : Marie Lavergne, domestique à Bour-
nazel, 56 ans, célibataire, rue Cabriëres, 4 ;
Lauro ,-/ Anne-Marie-Prançoisei-Josèphe-Cha.r-
lotte Monestier, 23 ans, célibataire, boulevard
Gally, G.
RIEUPEYROUX. — Incendie. — Un incendie
s'est déclaré le 19 mars dans la grange de M.
Pierre Maruéjouls de Querbes, commune de
Rteupeyroux.
Tous tes secours ont été impuissants pour
maîtriser le feu, et bientôt, malgré te dévoue
ment des habitants de la localité, l'immeuble
entier était la proie des flammes.
Les pertes s'élèvent à 2,775 francs ; elles
sont couvertes par une assurance à la Natio-
nale.
ESPALION. — Arrestation d'un banquerou
tier. — Il y a quelque temps, 1e procureur de
la République dTispalion délivrait un mandat
d'arrêt contre un commerçant d'Entraygues
nommé E. C..., inculpé de banqueroute frau
duteuse. Le banqueroutier n'attendit pas d'ê-
tre touché par ce mandat d'arrêt et, te mois
dernier, îl quittait son pays avec sa femme et
sa jeune fille, pour Bordeaux, où il prit pas-
sage, le 14 février, à bord du « Chili », en par-
tance pour l'Argentine.
La piste du fugitif put être retoruvée, «et
lors du passage du « Chili » à Dakar, le com-
missaire de cette ville vint à bord procéder à
son arrestation.
Après un examen minutieux de leurs baga-
ges par la police dakaroise, Mme C... et sa
tille, nullement touchées par le mandat d'ar
rôt, 'purent continuer leur voyage sur Buenos
Ayres. Quant au banqueroutier, il fut écroué
à la maison d'arrêt de Dakar, en attendant
son transfert dans la métropole.
Cette opération eut lieu le 13 mars, lors du
passage de 1' » Amazone », où il prit place,
accompagné d'un gendarme qui, samedi ma
tin, aussitôt l'arrivée à Bordeaux, place Ri-
chelieu, l'a amené en voiture au fort du Hà,
où il a été écroué.
Le départ de M. C... pour Espalion n'est pas
encore fixé.
L'inculpé, un homme de 45 ans, semble être
abattu ; son attitude calme lui fit accorder
la faveur de ne pas avoir les menottes à bord
la surveillance était néanmoins très étroite
on pouvait craindre, en effet, un acte de dé
sespoir ou de repentir.
Chemin de fer. — A l'ouverture de la lign
de Bertholène à Espalion, l'horaire des train
do ladite ligne sera fixé comme suit :
Bertholène (départ) : 10 h. 20, matin, 3 h. 55,
(point diminuiêe, pas plus que leur énergie,
leur courage «et leur volonté.
Le champion de Paris est vainqueur pour-]
la dernière année ; il perdra l'habiutde de
aincre : te championnat de France ne -s'est-
il pas fait provincial et n'a-t-il pas oublié lo
chemin d© la capitale 1
««saa»-«-ËSicuii»., -
11 h. 29, matin, 5 h
6 h. 31 matin, 1 h. 20;
: 7 h. 32, matin, 2 h. 29
soir, 7 h. 40, soir.
Espalion (arrivée)
soir, 8 h. 46 soir.
Espalion (départ)
soir, 6 h. 10, soir.
Bertholène (arrivée
soir, 7 h. 19, soir.
LA ROQUE SAINTE-MARGUERITE. — «Mort
subite. — Jeudi dernier, M. Toureiltes, insti-
tuteur à La Roque Sainte-Marguerite, s'était
rendu à Paulhe, pour assister àu mariage de
son beau-fils.
En rentrant, le soir, il fut pris d'un -malaise
à la gare d'Aguessac «et, dè:t son arrivée à La
Roque, dans la nuit, M. Toureilles rendait te
dernier soupir.
NAJAC. — Justice Se paix, — M. Clément-
Paul Rieuneau a été nommé greffier de la
Justice de paix de Najac, en remplacement de
M. Auriol, démissionnaire.
AU THÉÂTRE LAFAYETTE
« ANDROMAQUE » EN TOURNÉE
La superbe assistance qui se pressaît hier
soir au théâtre Lafayette prouve tout, au
moins que le choix d'une tragédie classique
est excellent pour une tournée, et que le pu-
blie demeure toujours sûr de ne pas être volé
quand il va entendre du Racine.
Oui, Andromaque a obtenu du succès, beau-
coup de succès. M. Paul Mounet.malgré les
fatigues d'une longue tournée et d'un rôle
écrasant, a donné à Oreste toute sa terrible
puissance tragique et toutes les ressources de
sa science théâtrale. MmeJDudlay, dans une
interprétation très variée, où certains détails
sont vraiment heureux, a fortement dessiné
cette « furie d'Hermione », dont elte lut long-
temps titulaire à la Comédie-Française. Mlle
Bogros, je crois, engasée au cours de la tour-
née pour remplacer Mme Starny malade, a
joué Andromaque avec une sincérité et une
émotion qui lui ont valu, à la fin du troisiè-
me acte, un triple rappel. M. Froment a eu
de nobles moments dans Pyrrhus.
Et tandis que nous écoutions avec émotion
avec piété, ces admirables vers, nous répétions
intérieurement ce que nous écrivions ici mê-
me il y a quelques mois : quelle prodigieuse
vie dramatique recèle le théâtre de Racine 1
Des pédants et des pédagogues peuvent répé-
ter qu'il est doux, efféminé, suave et tendre...
Qu'ils viennent voir jouer Andromaque .
Certes, il n'y a pas de sang versé sur la
scène... Mais le conflit des passions et des in-
térêts y est plus frénétique que dans Shakes-
peare. Andromaque, Pyrrhus, Hermione.
Oreste, torturés par l'amour qui tes oppose
les uns aux autres dans une lutte effrayante
et mortelle, atteignent le paroxysme du dé-
sespoir, du désir, de l'orgueil, de la fureur.
Et tandis qu'Andromaque, pure, tendre et
fidèle, échappe seule aux catastrophes finales,
c'est une horrible hécatombe, dans le crépus-
cule, sur le décor lomtain de Troie en flam-
mes et des massacres homériques.
Nul drame moderne n'atteint à cette logi-
que angoissante et prenante. On ne devrait
jamais craindre de l'interpréter dans ce sens.
A la fin, tes fureurs d'Oreste gagneraient cer-
tainement à être jouées avec la troupe de
Grecs que Racine amène avec Pylade. On
pourrait à juste titre, dans te palais déjà som-
bre, allumer des torches, faire accourir des
gardes effrayés, charger, toujours dans le sens
du poète, la poésie tragique de ce dénouement
de désastre. Des artistes comme M. Paul Mou-
net ont fait beaucoup pour .la «modernisation»
du théâtre classique. Ils doivent poursuivre
dans, cette voie : éternel dans te fond, Racine
peut et doit merveilleusement s'adapter aux
changements et aux affinements de toutes tes
dul&.&f 01 * »***»*» de Mm
«me-
Journal lui avait été remise par un certain
Trousselle. »
Ce M. Trousselle a bien été chef de cabinoi
de M. Etienne.
Rochette se vantait de ses hautes relations
politiques lorsqu'il eut des difficultés avec la
justice. Il fut arrêté, paraît-il, il y a trois se-
maines environ et emprisonné pendant trois
jours. Il fut relâché, rapporte-t-on, sous «-aiu-
tion de 250,000 francs, à la suite de démarches
politiques exceptionnelles. On dit à ce propos
que dans une autre circonstance, . où il était
plaignant, comme M. Joly, juge d'instruction,
émettait des doutes sur la recevabilité de sa
plainte, il s'écria : « Je vous ferai marcher,
bon gré, mal gré, monsieur le juge. Faites
attention ; j'ai un puissant sénateur dans ia
manche. »
Quel est ce sénateur ? Est-ce celui qui a me-
nacé l'avocat de M. Gadot, M e Julien Coudy, ùn
te ruiner dans sa double carrière d'avocat e,
de journaliste s'il ne savait pas faire com-
prendre à son client l'urgence de retirer sa
plainte ?
Un journal spécfial fut fondé, qui mena une
violente campagne contre M. Coudy, lequel
porta, d'ailleurs, une plainte en diffamation
qui suit son cours. C'est à ce moment qu'une
campagne fut «également faite contre Francis
Leur, qui aurait dit la vérité sur les mines da
Nerva. Il était tenu au courant des plaintes dé-
posées contre lui, et il réussissait, grâce à des
protections, dont on donne ouvertement les
noms dans les couloirs du palais, à se tirer
momentanément d'affaires. U y a un mois, ce-
pendant, Rochette' se sentit réellement menacé.
Il se décida, parait-il, à tenter un grand coup,
et il alla demander appui à Clemenceau. Quv
se passa-t-il entre te président du conseil et lo
banquier ? On ne le sait pas exactement :
mais il est probable que M. Clemenceau, écon-
duisit son visiteur sans rien lui promettre ; e-t,
pour se débarrasser de lui, il te fit accompa-
gner par un de ses secrète i-res chez M. Briandt
ministre de la justice. Ces visites ne sembjen*
pas avoir donné ce que Rochette eh attendait.
Il ue voulut en souffler met à «ersonne. Oa
qu'on sait, toutefois, c'est que Rochette se dis-i
posait à passer en Angleterre ei que la police'
fut prévenue de son départ.
1
Paris, 25 mars.
Est nommé au grade d'officier d'administra-
tion principal M. Mailler, à Toulouse, affecte
à la 17' région.
ms ëëi ëêêm
FOOTBALL RUGBY
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
Nous n'avons voulu hier ajouter aucun com
mentaire au récit si complet du match demi
finale du championnat de France de rugby
joué dimanche à Paris, au Parc des Princes,
entre le Stade Veto-Sport et le Stade Français.
Mais i! est nécessaire d'en reparler, et de
dire bien haut que ce résultat 15 à 5 ne donne
aucune idée des positions respectives des
deux adversaires et de leur valeur.
Le S O. V. S. a joué dimanche une belle
partie non-seulement contre le Stade Fran
du Laudate Mariam ùe Louîd.:s. 1 *~-?"«» t — - ,„„,_. +ft„t„ „ /«mi«ion n-i-
A cette procession sont particulièrement çais, mais encore «^?2^J£***^
convoqués, les enfants des écoles et des pen- | nsteone JZ A Gt chm *' aïM>ltUs
sionnats et les congrégations.
Les divers chants du Salut seront exécutés
par l'Œuvre de jeunesse ; O Salutaris. de
Martini ; Tantum ergo, de Beethoven ; Lau-
date Dominum. en faux-bourdons padestri
niens.
Tir. — Lo champ de tir du Clot-del-Cepéila
.commune de Villeneuve-lia-«Comptia!l sera uti-
lisé par 1e 143 e règinvent d'infanterie, du 30
mars au 4 avril, de 8 heures à 10 heures du
nuit in et de midi à 4 heures et demie du soir
Fêtes de charité. — On nous aommunique
« Programme des fêtes de charité organisées
par les jeunes gens de la vibe, au prefit d-es
pauvres, le dimanche 29 mais pioohnb
» Samedi 28 : 8 heures et «dormis, retraite aux
flambeaux pair la musique du 143" «de ligne
Arrête : M. le sous-préfet, M. te maire, M. le
président d'honneur, siège du Comité.
» Dimanche 29 : 2 heures, grande cavalcade,
chars, voitures fleuries, automobiles «garnies,
groupes à pied, groupes à cheval, groupe his-
torique.
» Le départ aura lieu à 2 heures, à l'abattoir
La cavalcade suivra te trajet qu'aura «suivi l«
veille La retraite. , „,„,.,,,„«
» A 8 heures è, concert -par la musiqw
(i-o lu République et grand ba,l sous ta
UnU®'« r*wJe*H* né.pn-bliare sera payo-isée et
- '" Tl„ iful s,.,-, clôturée. Les cartes den-
'"^'""i^mvuv^w»' ' kiosque Rineln., „,u.m
très se trou»""" personne non m*«squée et
Ce fut avec « . s tous a cette partie,
fond -Tae.^l^nHnn, cette partie mi nos
^lir^^dŒ^nt constamment, et d'où
S«B«t nous sortîmes va.inqeu.rs. »
SSESœn est en ma.uva.k-c position pour
mau-réér après la bataille, les vaincus ont
tenuTurs tort. Mais tout ce qui est arrivé était
prévu ia valeur de nos îœ-feaileurs ii'«&u «M
La Surveill oce de l'Ecole
Dijon, 25 mars.
La première chambre de la cour d'appel,
présidée par M. Cunisset-Ca-rnot, preimter pré-
sident, a rendu son arrêt dans l'affaire du
déclinatoire d'incompétence engagée par -le
préfet au sujet de l'ai rot -du 16 décembre con-
cernant l'action intentée à M. Morizot, Ins-
tituteur à Vieille vigne, par un père d© fa-mille
La cour s'est reconnue compéleinte pour les
propos concernant l'armée et les croyance»
religieuses, «et laissera à l'autorité ndministra-
livv 1. soin de statuer sur une seule, ques-
tion, qui peut dépendre du programme do
reneeignemcint.
La Reprossntatïon Proportionnelle
Lorlent 25 mars.
Uno conférence contradictoire sur la repré
tentation proportionnelle appliquée aux éilec
t o is .muiiiicipatos prochaines a été donnée
ici l'orateur socialiste et le représentant (le
l'onoôsïM-on ont parlé en faveur de la représen-
tation «proportionnelle. Un adjoint radical de
I.orient a parté contre, mais saus succès .
L'Industrie Hôtelière
de
Paris. 25 «mars,
a Syndicat .général de l'industrie hôtelière
France, réuni hier aOTte-mirM, a -"•••mmé
Les families DORE et RIVES ont la douleur
de faire part à leurs amis et connaissances
de la perte cruelle qu'elles viennent d'éprou-
ver en la personne du
Père Edouard DORE
Prêtre du Sacré-Cœur
décédé te 24 mars 1908, à l'âge de 84 ans, e»
les prient de vouloir bien assister à ses obsè-
ques, qui auront lieu jeudi 26 mars 1908, à
sept heures trois quarts du matm. sur la
paroisse Saint-Exupère.
On se réunira à la .maison mortuaire, rue
Montaudran, 86.
Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-
part, te présent avis en tenant lieu.
IV» 1res e
MARCHÉ DU HAVRE Du 24 mars.
Cotons. — Janvier 1909 , 64; février, 03 87; mars.
07'- avril 1908 , 60 62; mai, 06 62; juin, 06 CO; juillet,
66' 25- août, 00; septembre, 6C; octobre, 6> 13; no-
vembre, 64 12; décembre, 03 87. Tendance, soutenue ;
vento b.OOO.
Cafés. — Janvier 1901), 41; février,
avril 1808, 41 60; mal, 41 &0; Juin,
41; mars, 41 50;
~4l'25; Juillet, 41 25.;
août 41 85; septembre, 41; octobre, 41 uwombro, 41)
dScembre 41. -re.Kta-nce caUno, ; vente ?,O00.
Lalinss. — nmenos-Ayres
and «oant'iitèaBHin changée de faire aboutir «la
Janvier «HW. 145; fé-
vrter. 145 50; ma». TOi^vr" &
trrâeiliù» ; vente^SOO. Mvrl0 r, >.,.„; mars.
Gr " 1 la , ta ,nks u» mil 140; J Un, 150; JulUet ,151;
!^L*72l ^^reftèar^obre, 166; novembre.
^\è£mbvC^ -r^nc^ calme : vente l
MAKCHE DE PARIS Du 24 mars.
Farines. — Courant, 30 25 prochain, 30 45 ; maJ-
juln 30 05 ; 4 de mal, 30 10 ; juillet-août, 30 05 ; ten-
dance soutenue ; circulation, 3,450 ; consommation,
52. l>lés. — Courant, 22 15 ; prochain, 22 15 ; mal-
juin, 22 35 ; 4 de mai, 22 65 ; juillet-août, 22 55 ; ten-
cb'nce soutenue.
seigles. — Courant, 16 65 ; prochain, 16 65 ; mat.
JulEi 13 90 ; 4 de mal, 16 65 ; juillet-août, 16 SC ; tsar
dance soutenue. ._„._.
Vvotnes. — Courant, 17 60 ; prochain, 17 60 mal-
juin, 17 50 ; « de mai, 17 00 ; juillet-août, 17 53 ; ten-
dance soutenue.
Suifs. — Paris, 69 ; province, 69.
Colza. — SMpenlttltt en cuves 4 nu, 64 50 ; co»
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