25 Mars 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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sédant chaque (wpel, les différentes catégo- ries, afin que chacun des hommes puisse pren- dre ses précautions. • La .ministre a promis de procéder ainsi, ajoutant qu'il consentirait même à accorder iux hommefl qui continueront à taire l'objet d'appels échelonnés des devancements d'ap- peil 'avec 'ia faculté d'indiquer une préférence pour telle ou telle époque de l'année. En ce qui concerne tous les hommes desti- nés à êtro appelés dans -les unités de réserve constituées, il leur accoudera également le droit de devancer l'appel dans la mesure que permettra la nécessité d'assurer l'instruction. Il procédera ainsi dans la plus large me- sure possible. Pour co qui touche ia durée des appels de la territoriale, le ministre s'engage a faire cet appel, au moins ia première année, un di- manche, pour que les hommes ipuisscmt être de retour chez eux le lundi. Plusieurs des membres de la commission ayant posé an ministre différentes questions, notamment au sujet de la limitation à 12 % des allocations accordées aux soutiens indis- pensables de faitni'Lle, M. Picquart o promis de déposer un projet do loi augmentant cette proportion dans le cas où elle serait reconnue insuffisante. Divers commissaires ont, enfin, appelé l'at- tention du ministre sur lo péril qu'il y aurait, au point de vue moral, à maintenir la divi- sion en deux bandes des réservistes» Ils ont l'ait remarquer que, même pour l'armée terri- toriale, le principe de> d'unité des différents éléments de 'la défense nationale- à l'heure du danger, a été proclamé dès 1875 et doit rester Intact dans le système de la nation armée. Le ministre s'est déclaré d'accord avec la commission sur ce point. . . Après le départ, du ministre, le président a fait ressortir les -avantages que constituent les déclarations du ministre et il a mis «aux voix l'adoption du texte du Sénat. Ce texte a ete voté par dix voix contre huit abst/emions. AU LU?! La déveUiîion das biens ecclésiastiques C'est demain quo s'engag-era devant le Sé- nat la discussion du projet vçjté pair la Cham- bre et re'atif à Ja dévolution das biens école- gfasttoues. De nombreux orateurs sont ins- crits et parleront contre le texte du gouverne une commission compose du contrôleur des contributions directes, du maire et de cinq propriétaires fonciers de la commune, nom- més par l'ensemble des propriétaires de cette commune. Sur la proposition de M. de Marcillac, la Société a émis le vœu sur l'admission des syn- dicats agricoles aux adjudications militaires ; que le ministre de la guerre veuille bien don- ner, au plus tôt, des instructions précises aux ^ intendants militaires pour leur rappeler radicaux. Bix séane de Las Cases, Riou, Delahaye, de 3 Jenouvrior, Vidal de Saint-Urbain, »'Pontbriand, Pichon, de Mareère. .t en faveur du projet : MM. Bien in, Bizot de Fontanoy et Chaumié, La discussion tiendra probablement Le Conseil Snprienr ils la Mutualité Paris, 25 mars. conseil supérieur de la mutualité s'est réuni sous la orésidemee de M. Viviani, minis- tre du travail et de' la -prévoyance sociale •Après avoir décidé la révision des statuts-mo- Bêles des sociétés de secours mutuels, le con- seil a discuté la question des caisses autono- mes. Il a renvoyé à -l'examen de la direction de la mutualité 'les vœux émis relativement à i'a-.pplication aux sociétés do secours mutuels de la loi de 1901 sur las successions et à l'ap- ftrobation des sociétés d'assurances aux décès. Enfin-, il a émis le vœu que la fortune des so- ciétés de secours .mutuels soit exempte de l'impôt sur -le revenu. La session est close. ZOLA AI Voyages de Souverains L'entrevo-e {-a Venise Venise, 25 mars. Le roi d'ItaHie, accompagné de M. Tittoni, ministre des affaires étrangères, est arrivé oe matin , a 7 h. 30. R a été reçu à la gare par les autorités civiles et les généraux ; mais les troupes ne rendaient pas ies honneurs. Une aueles «vnrïifit" lo-Hr-rvios *crmt ,14- I foui! * limnc-uso a acclamé le souverain pen },, us -ynuitau agiicoies sont, dea aujour- dant nu'il s» rendait -ni p-tciUjPnvii n-a (tf d'hui, en droit de participer au bénéfice du ré- I A^?. 11 3° i,aiais j i;oyal qu ffi.oc guueeles achats directs des blés et fourrages par 1 administration militaire, et que celle-ci traite avec les représentants de ces associa- tions comme avec de simples particuliers.La Société engage tous les syndicats agricoles et les agriculteurs à se mettre en rapport avec l'administration militaire et à participer le plus activement possible aux achats de blé et fourrages do l'administration de la guerre. La session 1903 est close. Avant de lever la séance, M. le marquis de Vogué a remercié tous les sociétaires présents de leur assiduité aux séances et leur a donné rendez-vous à l'an prochain. Les sefîeJairines Paris, 25 mars. Le bureau, des congrès des gendarmes re- raités a étéi'prôsenté hier au ministre de la marine par MM. Girod, député du Doubs, et Laniy, député du Morbihan. M. Grillon, député de Meurthe-et-Moselle, a donné lecture du pro- jet de loi qu'il a l'intention d© déposer sur la bureau de la Chambre. Dans ce projet, il propose les réformes sui- vantes : augmentation do ta solde ; meilleure .répartition des indemnités. ; augmentation de l'indemnité des frais de bureau ; créer une direction de la gendarmerie pour faire, face aux dépenses qu'entraîneront oes réformes. En outre, M. Grillon'pTaposer.un certain nom- bre d'économies, notamment la réduction des effectifs à cheval, îa suppression des -brigades électorales, la diminution du nombre des com- mandants de section, la suppression des hau- tes-paies, la suppressiomde-s inspections géné- rales et des revues commandée.; Les délégués ont ensuite été reçus par M. Chéron, qui leur a exposé l'état des questions étudiées au ministère de la guerre à l'occa- sion de la préparation du budget de 1909 : nou- velle amélioration du sort des gendarmes leur solde serait retovée de -240 francs pour les gendarmes ayant moins de sept ans de service, et de 192 francs .pour ceux qui ont huit ans et au-dessus. Cette-réforme ne pourrait d'ailleurs se réali- OT qu'en quatre années, à cause des nécessi- tés budgétaires. La liquidation des pensions, qui se fait uni- quement, à l'heure" actuelle, d'après le grade obtenu nar le militaire avant son entrée élans la gendarmerie, s'effectuerait dorénavant en comptant d'après les services dans l'armée et les services dans la gendarmerie, et en majo- rant dans une notable mesure les annuités pour la période comprise entre 15 et 25 ans de service, de manière à éviter les retraites pro- portionnelles qui, actuellement, font perdre à la gendarmerie ses serviteurs les plus expé- rimentés, alors qu'Us sont encore en pleine vigueur. Enfin, le ministre de la guerre est, partisan de l'augmentation du chiffre des médailles mi- litaires attribuées à cette arme. Les délégués ont été aussi reçus par le pré- sident du conseil. Le congrès a élu pour président de la Fédé- ration, M. Charria, de Nantes. Le soir, il s'est réuni en un banquet, que présidait le souS-secrétaire d'Etat à la guerre. tre, que îa liste des actionnaires du Petit Journal lui avait été remise par .un certain Trousselle. » ...... . , Ce M. Trousselle a bien été chef da cabinet de M. Etienne. Rochette se vantait de ses hautes relations politiques lorsqu'il eut des difficultés avec la Tustice. Il fut arrêté, paraît-il, il y a trois se- maines environ et emprisonné pendant trois jours. Il fut relâché, rapporte-t on, sous cau- tion de 250.000 francs, à la suite de démarches cupe les appartements donnant jsur les jar- dins publics. M. Tittoni est logé dans l'apoartement.du duc de Cônes. Dos mesures de police minutieu- ses ont été prises en vue du court- séjour des souverains allemands et italiens. Plus de -trois cents agents do police et -deux cents carabi- niers sont arrivés pour renforcer la police lo- cale. En outre, .plusieurs agents civils ont été en- voyés pour surveiller les abords du yacht Hohenzollern, dont personne ne peut ap D re- eheir. loine circulation a été complètement interdits sur -le grand canal. Le syndic de Venise a pufliié un manifeste pour souhaiter hrdjienvenue aux souverains Les jeasnam; -locaux oublient- également des articles ^Sftgfeux .pouir-^uillaume II et -d'im- ptrateloe-diAMemagne. La ville aïpris nn air de grande fête, et bien que te ternpa soit pluvieux gBgpas les êgîêtres sont omijges dc*gtàrtaades et'-pavoisée^àe dra- peaux aux .couleurs aUemandes*"et-mïiennes. Aussi, VICIOT Emmanuel est -resté peu de temps an Paiaie-Royail. A dix hennés quarante-cinq, -ie souverain se dirigeait vers la gare dans mie gondole ele la cour pour y attendre les souverains alle- mands. La gondole royale était escortée-et £»i- vse des grandes gondoles hLsforicwesanuni ci- pales, de nombreuses banques -et de canots au- tomobiles. Sur des rives, une foule-énorme se pressait ainsi qu'aux fenêtres, aux balcons et même sur les toits. A 11 h. 15, le roi arrivait à la gare, où il était reçu par M. Tittoni et les autorités. Paris, 25 mars. La décision prise par le gouvernement d'u- journer le transfert au Panthéon -des restes île Zola ne cesse d'être extrêmement com- mentée. Los dreyfusards sont dans une rage folle. Us ruminent mille projets de vengeance, et leur désarroi est tel qu'ils ne savent encore auquel s'arrêter. U semble bien que las principales causes du revirement gouvernemental soient le dic- OOUTS de M. Maurice Barrés et la protestation du due do Montebello. L'effet du discours de M. Maurice Bairres a été, comme on sait, très vM à Paris, et le gou- vernement sentant qu'il avait contre, lui l'opi- nion parisienne ,' craignait , d'autre part , qu'un nouveau .débat s'engageât sur une pro- position -de retrait des cendres du maréchal Lannes que n'aurait pas manqué de déposa' an membre de l'opposition ; -mais ces deux M. Clemenceau avait -été avisé, nous assure- ton, que plusieurs officiers, commandés pour défiler avec leurs hommes devant le cercueil ne Zola, avaient résolu de briser leur épée -sur le cercueil même, plutôt que d'allai" jusqu'au STATUE A EMILE ZOLA Paris, 25 mars. Le directeur des travaux d'architecture de la ville de Paris s'est entendu avec les délé- gués du comité du monument d'Emile Zola pour choisir l'emnlacement où sera élevée la statue. ïl a été décidé de l'ériger devant le Palais da Justice. Arrivée des souverains aHemands Dès dix heures, les abords de la gare on été complètement évacués. A l'heure ttxée par ie programme, 11 h. 30 exactement, le train im- périal entre en gare. Les musiques jouent l'hymne impérial aile maind, tandiis que les navires massés dans la rade tirent ies salves réglementaires. Les for- ces-navales réunies à cette occasion sont d'ail leurs imposantes. Elles se composent de neuf cuirassés ou croiseurs, quatre contre-torpil- leu-rs, une dizaine «cie torpilleurs et trois navi res allemands:. Dès que le train a stoppé, l'empereur des- cend le premier ; l'impétratrice, le prince Au- guste et la -princesse Victoria suivent l'emp* reur. Il porte l'uniforme d'amiral allemand. Le roi et 1-empereur s'embrassent deux fois avec ''une extrême cordialité. Le roi a baisé la maiin'de'Timpéiratrice et" celle de 'le. princesse. Le maire offre des bouquets à l'impératrice et à ila princesse. Après les .présentatifins, -les souverains pas- sent en revue la compagnie d'honneur. Lers- que tes sotrveraiins sont -appasus sur le canal, la foule les salue dTaoeLamations enthousias- tes. Ils sont ensuite montés élans des gondoles avec les princes, M. Titioai et leurs suites, pendant que la musierue jouait Le roi était assis enprès de l'empereur ot l'impératrice était avec la princesse Victoria et le prince Auguste. Les balcons étaient rem- pMs de monde SOT la passage du cortège royal, ia foule applaudissait et agitait des mouchoirs, des drapeaux et des chapeaux. Le spectacle du canal était magnifique, malgré la pluie. émettait des doutes sur la recevabilité de sa plainte, il s'écria : « Jo vous ferai marcher, bon gré, mal gré, monsieur le juge. Faites attention ; j'ai un puissant sénateur dans la ni Ouel est ce sénateur ? Est-ce celui qui a me- nacé l'avocat de M. Gadot, M 6 julien Coudy, de le ruiner dans sa double carrière d'avocat et de journaliste s'il ne savait pas faire com- prendre a son client l'urgence de retirer sa plainte ? Un journal spécial lut -fondé, qui mena une violente campagne contre M. Coudy, lequel porta, d'ailleurs, une plainte en diffamation qui suit son cours. C'est à ce moment qu'une campagne fut également faite contre Francis Laur, qui aurait dit la vérité sur les mines de l^'erva. Rochette était avisé des plaintes dé- posées contre lui, et il réussissait, grâce à des protections, dont on donne ouvertement les noms dans les couloirs du palais, à se tirer momentanément d'affaires. U y a un mois, ce- pendant, Rochette se sentit réellement menacé. Il se décida, paraît-il, à tenter jm grand coup, et il alla demander appui à Clemenceau. Quo se passa-t-il- entre le président du conseil et le banquier ? On ne le sait pas exactement ; mais il est probable quo M. Clemenceau écon- duisi-t son visiteur sans rien lui promettre ; et, pour se débarrasser de lui, il le fit accompa- gner par un de ses secrétanes chez M. Briand, ministre de la justice. Ces visites ne semblent pas avoir donné ce que Rochette en attendait. Il ne voulut en souffler mot à personne. Ce qu'on sait, toutefois, c'est que Rochette se dis- posait à passer en Angleterre et que la police fut prévenue de son départ. Le président du conseil communique à la presse la note suivante : K Contrairement à l'allégation d'un journal dû soir, M. Clemenceau n'a jamais reçu le bananier Rochette, ni fait, ni fait faire au- cun ê démarche à son sujet auprès do qui que ce soit. » L'instruction tueo se réduisent à la destruction totale des poudrières. U y a quatre morts et treize bles- sés. Les villages voisins n'ont que légèrement souffert, %S téléphone sans fil Christiania, 25 mars. Te professeur Berieland, qui fait depuis quelque tempe des expériences concernant la téléphonie sans fil, est parvenu à établir la communication entre l'Université de Christia- nia et Frogne.i'liilcn. On garde provisoirement le secret sur îe procédé employé pour obtenir ce résultat. on; et en -outre à placarder, dans affiche qui n'aurait contenu , les plus dégoûtantes des ii- )la sans y ajouter d'ailleurs îmsntaires que la reeommanda- ents de ne pas laisser leurs en- ;r devant cas ordures, urait peut-être paru peu de chose ment si nous n'avions, été à la actions municipales. Le scandale ) cérémonie aurait prevocpié pou- fortement SUIT le scrutin, et M. n'a pas voulu en courir le risque. La Surveillance de l'Ecole Dijon, 25 mars. La première chambre de la cour d'appel, présidée par M. Cunisset-Carnot, premier pré- sident, a rendu son arrêt dans l'affaire du déclinaioire d'incompétence engagée par le préf-e-t au sujet de l'arrêt du 16 décembre- con- cernant l'action intentée à M. Morizot, ins- tituteur à Vieîllevignc, par un père de famille. La cour s'est reconnue compétente pour les pronos concernant l'année et les croyances religieuses, et laissera à l'autorité administra- tive le soin de statuer sur une seule ques- tion, qui peut dépendre du programme de l'enseignement. Mort d'un officier Cran, 25 mars. Le lieutenant CroteJ, du 3* chasseur d'Afri- que, blessé'-air combat de Settat, èst mort dans la soirée, à l'hôpital militaire d'Oran. Le général DaoieUe.lui avait remis, hier, la croix de ia Légion d'honneur. TéSég'yatK'îîîe-tïu généra! eî'AmaSe Paris, 25 -mars. Une dépêche du général d'Arcade annonce que les troupes ont exécuté des reconnaissan- ces rayonnantes autour ide Ber-ïtechid. Ce même télégramme dit qu'on mande de Maza- gan que Moulai Hafid serait passé dans la Chaouia avec sa mehailla. Las Doulikalas au- raient mission de se porter sur Az-emmour. Les Bouziris et les Sidi j B-en-Daoud exécutent des razzias contre les Cule-à-Zaïd et les M'Zad, qui ont fait leur soumission. La îiotie autrichienne à Ta^gsr mBU 0np Uaii îesil pi line le pi La division de cuirassés autr rivéo. Les saluts ont été échang re et avec les croiseurs français 2o mars, tens -est ar- avec ïa ter- espagnols. oim La crisa du bâtiment Paris, 25 mars. La chambre syndicale ouvrière de la maçon- nerie et de la pierre a fait placarder cette nuit pne affiche résumant les déclarations faites par MM. Victor et Baniteaux au cours du meeting de -dimanche. Le manif este se termine par les déclarations « S'il n'est pas possible de faire neuf heures, consentez à faire dix heures et réservez-vous î-o droit de revenir à neuf heures aussitôt que vous aurez la conscience et la volonté de l'ap «tiquer. Notre solidarité doit s'affirmer plus que* jamais. Notre conscience doit guider nos actes. Notre énergie doit triompher. » A partir de maintenant, nous reprenons iSsée le travail comme- avant tes pourparlers i. aux conditions qui existaient ; il reste bien entendu que 1-e repos du dimanche sera appli- qué plus que jamais et que la chasse « aux renards » reste ouverte toute l'année. Lee re- vendications do 1903, qui momentanément étaient diminué-os comme mesure transaction- nelie, restent notre but justpi'à satisfaction. » lésa journaîisteb allemands Berlin, 25 mars. Les Journalistes parlementaires ont décidé ce soir, vu les excuscis faites à la fln de la séance plénifere paT M. Groeber, de reprendre leur travail dans les tribunes jeudi prochain. Nouvel t: m VÈ» Un vu Paris, 25 mars. Est nommé on grade d'officier d'administra- tien principal M. Mailfer, à Toulouse, affecté à la 17' région. S'a Lille, 25 mars. Pendant une manœuvre exécutée par un ba- taillon dn 8* d'iiU'aiiitei'ie, en garnison à Bou- iogne-sur-Mer, près da Wlmille, le lieutenant Verguette, ue la a* compagnie, et le soldat Ilède ont été blessés, lo premier à l'abdoim-en, lo deuxième à la tête, par une balle de tir réduit tirée par le soldat M... de la 1" com- pagnie. Ce dernier a été mis en cellule avec le sa- peur W... qui lui avait dénué la cartouche. Lee blessés ne sont pas dans un état grave. Brest, 25 mars. Vingt-sept jeunes soldats du 9' d'infanterie colonPPe, détachés au fort Besthaum, occupé par deux compagnies, ont quitté hier les ca- sernements et. sesout -rendus à Brest pour por- ter plainte devant leur colonel de mauvais feattêsacmits qui auraient été exercés sur eux par un sergent. Sur l'ordme du colonel, les soldats ont im- .2; 9.2 O.S.O m. pluie 3.5 — 1.4 -9.7 9.0 13.1 0.7 -2.3 10.;: là S Résultats complémentaires des courses da 24 mars : Prix do l'Avenir, 2.500 francs, 3.000 mètres. — 1. Djelmsio, à M. .H de Fournas (M. L. de Tournas) ; 2. Auréole, à M. du Poy (Floc-h) ; 3. VéUa, à M. An- tier (Lalabrisj. Cinq longueurs. Dix longueurs. Prix de la Société des steeple-chases do France (sle«iple-eaase), 1,500 francs, 3.400 mètres. — 1. Ap- pendicite, à H.' Goodaere (Broquère) ; 2. Premier Consul, à M. de Juge (Ch. Salamagnou) ; 3. Mi- gnonne, à M. de Juge (P. Salamagnou). Deux longueurs. Deux, longueurs. Football rugby L'U. S. F. S. ET LE SPOKI EN PB.OVIKCE Notrei confrère M. Maurice Martin, de la Petite Gironde, saisit l'occasion des récents évémeiments sportifs du championnat de foot- ball, où Toullouse a joué le rôle de victime, tpour citer divers passages dès journaux de notre viHB où l'on critique- ferme l'attitude de l'Union. U y joint une lettre de M. le docteur Vorvene'l, qui s'exprime en ces termes : « Je -signalerai en d-e-mier lieu, dit M. le docteur P. Voive-ne-1, la situation spéciale faite à notre équipe d'association. Aucun match d-e ichamiplonnat ne s'est joué à Toulouse. Elle s'est déplacée deux fois contre Bordeaux et contre J arase. Demandant ensuite à ïnatch-er le 22 mars l'O. M., champion du Littoral, soit à Toulouse, soit à Marseille, on l'oblige à aller à Cette, terrain qu'elle .récusait : si elle triomphe aujourd'hui, elle devra match-er Roubaix à Paris. — Queil Club de Paris aurait a.gi ainsi ? Tous ces déipla-ceauents entraînent des frais, e'i ia décision d© la commission d- rugby de l'Union, supprimant la rencontre de notre équipe seconde avec celle du Racin.g, uppnime du même coup une recette sur la- quelle nous avions le droit de compter. Ce -qui subsiste malgré tout, Monsieur, c'est la vaillante énergie de notre Club. Se; soixante et onze équipiers lutteront pour le sport, et s'ils tricimbemt ce sera rpa-r le sport pur..., aans manœuvres préalables autour d'un tapis vert ». Et M. Maurice Martin ajoute : « Si notre confrère de la Dépêche a pu un instant se méprendre, lo,rs de notre récente et énergique campagne antiroarisienne, sur le bien-fondé de nos revendications provinciales ur notre très sincère' désir d'élargir le débat bien au-dede l'étroit cadre bordelais, il doit sans doute être complètement fixé au- jourd'hui. Ainsi que notre humoristique confrère F. Bidault, lui-même, l'avouait l'autre jour dans les colonnes de !'.4ufo, il y a beaucoup à faire pour empêcher que les clubs parisiens continuent à se moquer plus longtemps des Intérêts des clubs d-e .province. » Paroles justes, car l'égoïsme parisien est ans bornes, que de fois ne l'avens-nous déjà dit ! Et ces protestations toulousaines sont on ne peut plus justifiées. » Allons, bons amis de Toulouse, nous voilà tous du même avis, n'est-il (pas vrai ? Un bon couip de balai dans les écuries d'Augias, lors de la prochaine assemblée générale de l'Union ! Nos grands journaux de province ont là un beau rôle à remplir. Pour notre part, nous nous y emploierons comme nous l'avons déjà fait ». Nous somimes entièrement de l'avis de M. Maurice Martin et nous espérons bien mener le bon combat ensemble contre l'U. S. F. S. A. En attendant, nous formons les meilleurs vœux pour que l'excellente équipe du S. B. U. C. remporte à Paris, le 12 avril, le cham- pionnat de France d'une façon éclatante et venge un peu la province et Toulouse, si abominablement roulée au Parc-des-Princes dimanche, en "mettant entre les champions de France et le champion de Paris une distance .Je points telle qu'aucune récrimination ne soit possible ni permise dans la bouche des dirigeants du sport et des chroniqueurs pari- siens. A. C. De notre correspondant particulier : LE CINQUANTENAIRE DE N.-D. DE LOURDES D'heure en heure l'affluence des pèlerin! déversés par tous les trains s'accroît. Le temps se maintient au beau, bien que quelques lé- gères bruines tamisent les rayons du soleil printanler. A 2 heures, le gros bourdon de la basiliqu» frappe l'air lourdement, accompagné bientôt de joyeux carillons. En- un clin tfœil, le Ro« sa ire se remplit et NN. SS. les évêques d'An goulême ; Mgir Arl-et ; de Saint-Flour, Mgr Le-c-œur ; de Tarbes, Mgr Schcepîer, et l'arche- vêque de Léontopolis (Indes), Mgr Soulé, font leur entrée triomphale dans la vaste enceinte entre deux haies de spectateurs qui courbent la tête sous leur main bé*nissan,te. Mgr Arlet pontifie, assisté d'un, de ses grands-vicaires geV néra-ux et de M. l'abbé Fourcade, le distingué curé-doven de Lourdes. Les vêpres sont chantées par l'excellents maîtrise de la Grotte. Cependant, Mgr Lecceur monte en chaire. C'est déjà un vieillard aux cheveux blancs, à la figure fine et distinguée, au regard trofond, dénotant beaucoup d'intelligence. « Quelle est celle qui monte en ce lieu dé< sert ? s'écrie l'orateur ; c'est ri.mmaculée-Con< ception. » Avec une élégance de parole re-marqua-bîa et une très grande profondeur de vues, l'ora- teur examine l'Apuarition de Lourdes, le fait le- plus célèbre -de nos temps modernes, à deux points de vue : premièrement, au. point de vue- du fait en lui-même qui démontre les mi- sères et les grandeurs de l'homme ; deuxième- ment, au point de vue de ses conséquences. Dans une argumentation serrée, l'orateur dé- montre qu'il ne peut exister de nation sans morale et sans justice ; or, la France ne peut trouver cette morale et cette justice ailleurs que dans la religion catholique, qui l'a fa- çonné-:! et pétrie à travers les âges. Ramener la France à cette justice et à cette morale dont l'Eglise a le dépôt, voilà la raison d'être de Lourdes, voilà l'explication des préférences de la Vierge -pour le sol français. Après cette magnifique' péroraison, la maî- trise chante le Tu es Pelrus et la bénédiction est donnée. Mgr Schœpfeir monte, ensuite en chaire et invite les évêques et les fidèles à se rendre eai procession auprès du ireehor béni, afin de prier pour l'Eglise et la France. Cette belle journée s'est terminée par l'illu- mination des sanctuaires et la procession aux flambeaux. Lourdes, 25 mars. « Je suis- rimmaculèe^Conception ! » dit la Sainte-Vierge à Bernadette. C'est cette divine parole -et cette Apparition que l'on célèbre au- jourd'hui. Durant toute la -matinée, tandis que la foule des pèlerins ne fait que s'accroître i des messes sont célébrées dans tous les sanc- tuaires. Cependant le temps- est maussade, la brume a envahi la vallée et -couvre les montagnes, mais ta température est douce. Le Rosaire est comble. A dix heures, com- mence la g rand'messe, célébrée -par Mgr Soulé, archevêque de Leontopolis. NN. SS. les évê- ques de Tarbes, Saint-Flour et Angou. ! ême sont présents. Avec une imaëstrla remarqua- ble, la Messe de Notre-Dame de Lourdes, da M. l'abbé Darros, est chantée par un chœuï de deux cents exécutants. L'effet est merveil- leux sous cette immense coupole enguirlan- dée de fleurs et de lampes multicolores. Après la messe, le défilé des évêques à 0.a Grott.» a lieu au milieu d'une foule énorme remplissant l'esplanade de la Grotte. Mgr Sohœpfer rappelle, en ternies émus, l'apparition du 25 mars. Dans 'Faprès-imidi, matheureusetment, une pluie fine commence' à tomber. Au Rosaire, où sont chantées les vêpres, Mgr Soulé pon- tifie, entouré des mêmes évêques. Mgr Le- cceur prononce un discours fort remarquable. II montre Lourdes terre du surnaturel et de charité. L'éminen.t prélat a des «mouvements pathétiques qui im-pressionnent l'assistance. A l'issue des vêpres, la maîtrise chante lMn- gelus. Au dehors, la pluie continue et einpê- che la procession du Saint-Sacrement et à la Grotte. La procession aux flambeaux est com- promise. Néanmoins, l'illumination générale des sanctuaire s, du chât.eau-fort et des mai- sons particulières aura lieu. P. H. d'iÉïst. er Paris, 25 mars. New-York continue, son mouvement de hausse. Quelques-uns même le trouvent un peu rapide. En tout cas, la reprise- se dessine à la fois du côté in. dustriot et du côté financier. Londres est ferme sur toute la ligne et, en parti eulter, sur ies Américains et les Consolidés, les Ja jouais et la de Beers.. . Berlin suit ces indications. Paris, au contraire, demeure sans affaires .; mais, si les coui-s en clôture .v>n.t plutôt en f&iblesso, la seule cause en est dans -e manque do contre-partie. La place saibit le c ire-coup do l'affaire Roohette, si douloureusement ressentie en coulisse. )G G7 au plus haut trouvé avec difll ns les groupes, on A la suite s Divers Le mauvais temfis La Basse-Terre, 25 mars, du mauvais temps, les lies de Saint-Martin et de Saint .Barthélémy ont été dévastées. Le gouverneur, M. Ballet, a envoyé des secours. Explosion d'une poudrièro au Chili Santiago (Chili), 25 mars. On annonce officiellement que les domma- ges causés par l'explosion des poudrières Ba- % finit à 9(5 tatioa. Les e francs do ipe- toujours pessimiste., ce patrons tondu b! Auss et ouvriers du' bât -ciul de la remise aon-ès ies vacances de PAqius .ut vote sur l'application de l'impôt sur le revenu .l'ont-ils produit aucune iniluence appréciable. Lé .er recul des fonds étrangers. Seuls, le Turc et le japonais sont formes, ie premier à 94 57, le second .i 87 CO. L'Extérieure s'alourdit â 94 57. les Russes perdent queluues fractions. Lo Consolidé à Si 70 et ie 1906 il 97 92. Comme nous l'avons annoncé dans notre dernière revue, la maison Baring procède actuellement l'émission do ia [première tranche do I72.s5fl.3i2 .i-hiigations 5 % do la ville do Moscou à 87 1/2 Calme sans faiblesse dans le compartiment" des établissements do crédit. Le Lyonnais cote 1.105 ex-coupon do 25 francs. Usasse des gran-ds chemins de fer. Le P.-L.-M s'avance à 1.394 et le Nord a 1.788 Faiblesse (tans les transports. Le Métro revient îi 493 l'Omnibus A as et la Thomson à OU. Lourdeur des' chemins espagnols qui suivent leur route. Le Nord de l'Espagne cote 281, le Saragossa 379.. Les industrielles rtis"»es sont plus éprouvées. La Sosnc-wk*. ù 1.62S contre 1.042, et la Briansk perd tLe conseil d'Etat a Tendu l'arrêt suivant : Requête des sieurs Tajon et autres contre -un arrêté en date du 9 janvier 1907 par lequel le conseil de préf ecture des Hautes-Pyrénées an- nule leur élection comme membres du conseil municipal d'Av.ezac-Prat. Rejet. LES COURS DU BLÉ Sur nos principales places, on a constaté de légères oscillations dans les cours, légère hausse d'un côté, légère baisse d'un autre, sans changement ailleurs. Sur les places de l'étranger, mêmes oscilla- tions que chez nous. CONCOURS COUR DES COMPTES Un concours pour l'auditorat près la Cour des comptes sera ouvert au ministère des finances la lundi 1" juin 1908. Les candidats devront déposer leur acte, de nais- sance, leur diplôme de licencié en droit et leur livret militaire avant lo 9 mal 190S, au secrétariat de la première présidence de la Oour des comptes, au Paiais-Ruyal. 3pectack$-Coiicert$ Toulouse CAPITOLE. — Tell. CINEMA PATIIE 26 mars Co soir, à s heures, Guillaume FRERES (Théâtre do Saint Cy- prlen) : les jeudis, a 8 heures trois quarts • dim in- çhes, à 2 heures trois quarts (matinée) sami dis- a 8 heures trois quarts, brillantes séances . es changement complet du spectacle. t-ALACE CINEMA-THEATRE — Srvw-,,.1,. t tir de 3 heures ; le soir um eulo etfr^ùt de•» à 11 heures. Programme de la sema « - * Joseph vendu par ses frères, grande %/ • Pa. ris-Panoramique- ; Débuts „',„ '-a :,„!", ,''„.;, cS comique 1 on te, mal récompensés dnmallqu* etc.. etc. Orchestre symnhotll(luo , c na ut»e; A'ons pnont TUES INSTAMMENT rédacteurs-correspondants de nous adres- ser leur copie pur les courrùrs du via Un, afin QUEjNOUS LA ItLcLVIOXS D/UVS L'APHLS-MIDI. I Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MAC yoyg .i tuteurs ; car U n'est bien faire ! ESPÊRAZA. — Prévoyants de l'Avenir. — Los sociétaires de la 282' section des Pré- voyante de l'Avenir sont informes que la fêle organisée -en l'honneur des retraités a été dé- finitivement fixée à la date du 29 mars. Nous rappelons que la cotisation pour 1-e banquet qui doit avoir lieu ce jour^à est fixés à 4 francs. Los nouveaux membres dé- sirant y assister doivent se faire inscrire chez M. Pagès, trésorier adjoint. Tous les sociétaires sont convoqués pour le 29 des •«— a ", r f tnîifl ùea'rnêmbrëâ &t obligal-oiro. sence de toiw ^> im«' 6 , ..encours Le Mv 1 ^ ^ de la T.yre Sainte-Cé- « ta p^ullttOT an ban public qui cite et mviti i ^ heures du soir, eS MiSty- Co meilleur accueil est réservé aux étrangers. quelq îesoh oher ; grec, d'urne exceller , cette année M. Charry s'est lire le mur lui-même, à pasli- rauvertes de lierre d'un théâtre ipe, nous serons donc sûrs acoustique. Los rhumatisants -et les goutteux troiiveront la guérison en employant lo Baume Victor en' frictions, matin et soir, 2 fr. lo flacon. A.I-CJOOJSVîS 'irîH.HIB ' Alambics Salleron, Ebullio3- t copes, Acidimètres, Thermo. , mètres en tous genres. Pèses- vins, lait, liqueurs, etc. Baro- mètres. En vente chez -. E. LSON, opticien, 45, rue Alsace-Lor- s*s8P^Ï* r " raine, Toulouse. Renseignements et prix courant sur ds« mande. NARBONNE A Se l'es î$^#%a °%m «toi. Jusau'à P«- , - ï -' I n - , s . liv. te premier venu, sent, i' 11' - 11 . .i , -MI diète du r'jmaofa, ce con- ,»;„ uiKi .d - . " . ». "» l , t j ,Pn,,,Ve:r une sou municjpal a ^ç ' mars. Farines. — Courant, 30 50 ;proclialn, 30 co ; mal- juin, .tend a ter: - Ce do mai, 30 35 ; jul i ; circulation, 3.4W t-aoùt, 30 23 i consommation, Seigles. — courant, n juin, 10 Ce ; 4 cto mai. tendance soutenue. Avoines. — Cornant, 17 €0 > ; prochain, 22 35 ; mai. îr2 85 ; juUlet-août, 22 70 ; 05 ; prochain, 10 05 ; mat- 17 05 ; juillet-août, 10 00 ; prochain, 17 00 ; mal- \ I I H il I I 1 I r ' 11 ': Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

sédant chaque (wpel, les différentes catégo-<br />

ries, afin que chacun <strong>de</strong>s hommes puisse pren-<br />

dre ses précautions. •<br />

La .ministre a promis <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r ainsi,<br />

ajoutant qu'il consentirait même à accor<strong>de</strong>r<br />

iux hommefl qui continueront à taire l'objet<br />

d'appels échelonnés <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vancements d'ap-<br />

peil 'avec 'ia faculté d'indiquer une préférence<br />

pour telle ou telle époque <strong>de</strong> l'année.<br />

En ce qui concerne tous les hommes <strong>de</strong>sti-<br />

nés à êtro appelés dans -les unités <strong>de</strong> réserve<br />

constituées, il leur accou<strong>de</strong>ra également le<br />

droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>vancer l'appel dans la mesure que<br />

permettra la nécessité d'assurer l'instruction.<br />

Il procé<strong>de</strong>ra ainsi dans la plus large me-<br />

sure possible.<br />

Pour co qui touche ia durée <strong>de</strong>s appels <strong>de</strong><br />

la territoriale, le ministre s'engage a faire cet<br />

appel, au moins ia première année, un di-<br />

manche, pour que les hommes ipuisscmt être<br />

<strong>de</strong> retour chez eux le lundi.<br />

Plusieurs <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la commission<br />

ayant posé an ministre différentes questions,<br />

notamment au sujet <strong>de</strong> la limitation à 12 %<br />

<strong>de</strong>s allocations accordées aux soutiens indis-<br />

pensables <strong>de</strong> faitni'Lle, M. Picquart o promis<br />

<strong>de</strong> déposer un projet do loi augmentant cette<br />

proportion dans le cas où elle serait reconnue<br />

insuffisante.<br />

Divers commissaires ont, enfin, appelé l'at-<br />

tention du ministre sur lo péril qu'il y aurait,<br />

au point <strong>de</strong> vue moral, à maintenir la divi-<br />

sion en <strong>de</strong>ux ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s réservistes» Ils ont<br />

l'ait remarquer que, même pour l'armée terri-<br />

toriale, le principe <strong>de</strong>> d'unité <strong>de</strong>s différents<br />

éléments <strong>de</strong> 'la défense nationale- à l'heure du<br />

danger, a été proclamé dès 1875 et doit rester<br />

Intact dans le système <strong>de</strong> la nation armée.<br />

Le ministre s'est déclaré d'accord avec la<br />

commission sur ce point. . .<br />

Après le départ, du ministre, le prési<strong>de</strong>nt a<br />

fait ressortir les -avantages que constituent les<br />

déclarations du ministre et il a mis «aux voix<br />

l'adoption du texte du Sénat. Ce texte a ete<br />

voté par dix voix contre huit abst/emions.<br />

AU LU?!<br />

La déveUiîion das biens ecclésiastiques<br />

C'est <strong>de</strong>main quo s'engag-era <strong>de</strong>vant le Sé-<br />

nat la discussion du projet vçjté pair la Cham-<br />

bre et re'atif à Ja dévolution das biens école-<br />

gfasttoues. De nombreux orateurs sont ins-<br />

crits et parleront contre le texte du gouverne<br />

une commission compose du contrôleur <strong>de</strong>s<br />

contributions directes, du maire et <strong>de</strong> cinq<br />

propriétaires fonciers <strong>de</strong> la commune, nom-<br />

més par l'ensemble <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong> cette<br />

commune.<br />

Sur la proposition <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Marcillac, la<br />

Société a émis le vœu sur l'admission <strong>de</strong>s syn-<br />

dicats agricoles aux adjudications militaires ;<br />

que le ministre <strong>de</strong> la guerre veuille bien don-<br />

ner, au plus tôt, <strong>de</strong>s instructions précises<br />

aux ^ intendants militaires pour leur rappeler<br />

radicaux.<br />

Bix séane<br />

<strong>de</strong> Las Cases, Riou, Delahaye, <strong>de</strong><br />

3 Jenouvrior, Vidal <strong>de</strong> Saint-Urbain,<br />

»'Pontbriand, Pichon, <strong>de</strong> Mareère.<br />

.t en faveur du projet : MM. Bien<br />

in, Bizot <strong>de</strong> Fontanoy et Chaumié,<br />

La discussion tiendra probablement<br />

Le Conseil Snprienr ils la Mutualité<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

conseil supérieur <strong>de</strong> la mutualité s'est<br />

réuni sous la orési<strong>de</strong>mee <strong>de</strong> M. Viviani, minis-<br />

tre du travail et <strong>de</strong>' la -prévoyance sociale<br />

•Après avoir décidé la révision <strong>de</strong>s statuts-mo-<br />

Bêles <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> secours mutuels, le con-<br />

seil a discuté la question <strong>de</strong>s caisses autono-<br />

mes. Il a renvoyé à -l'examen <strong>de</strong> la direction<br />

<strong>de</strong> la mutualité 'les vœux émis relativement à<br />

i'a-.pplication aux sociétés do secours mutuels<br />

<strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> 1901 sur las successions et à l'ap-<br />

ftrobation <strong>de</strong>s sociétés d'assurances aux décès.<br />

Enfin-, il a émis le vœu que la fortune <strong>de</strong>s so-<br />

ciétés <strong>de</strong> secours .mutuels soit exempte <strong>de</strong><br />

l'impôt sur -le revenu.<br />

La session est close.<br />

ZOLA AI<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

L'entrevo-e {-a Venise<br />

Venise, <strong>25</strong> mars.<br />

Le roi d'ItaHie, accompagné <strong>de</strong> M. Tittoni,<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, est arrivé oe<br />

matin , a 7 h. 30. R a été reçu à la gare par les<br />

autorités civiles et les généraux ; mais les<br />

troupes ne rendaient pas ies honneurs. Une<br />

aueles «vnrïifit" lo-Hr-rvios *crmt ,14- I foui! * limnc-uso a acclamé le souverain pen<br />

},, us -ynuitau agiicoies sont, <strong>de</strong>a aujour- dant nu'il s» rendait -ni p-tciUjPnvii n-a (tf<br />

d'hui, en droit <strong>de</strong> participer au bénéfice du ré- I A^?. 11 3° i,aiais j i;oyal qu ffi.oc<br />

guueeles achats directs <strong>de</strong>s blés et fourrages<br />

par 1 administration militaire, et que celle-ci<br />

traite avec les représentants <strong>de</strong> ces associa-<br />

tions comme avec <strong>de</strong> simples particuliers.La<br />

Société engage tous les syndicats agricoles et<br />

les agriculteurs à se mettre en rapport avec<br />

l'administration militaire et à participer le<br />

plus activement possible aux achats <strong>de</strong> blé et<br />

fourrages do l'administration <strong>de</strong> la guerre.<br />

La session 1903 est close.<br />

Avant <strong>de</strong> lever la séance, M. le marquis <strong>de</strong><br />

Vogué a remercié tous les sociétaires présents<br />

<strong>de</strong> leur assiduité aux séances et leur a donné<br />

ren<strong>de</strong>z-vous à l'an prochain.<br />

Les sefîeJairines<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

Le bureau, <strong>de</strong>s congrès <strong>de</strong>s gendarmes re-<br />

raités a étéi'prôsenté hier au ministre <strong>de</strong> la<br />

marine par MM. Girod, député du Doubs, et<br />

Laniy, député du Morbihan. M. Grillon, député<br />

<strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle, a donné lecture du pro-<br />

jet <strong>de</strong> loi qu'il a l'intention d© déposer sur la<br />

bureau <strong>de</strong> la Chambre.<br />

Dans ce projet, il propose les réformes sui-<br />

vantes : augmentation do ta sol<strong>de</strong> ; meilleure<br />

.répartition <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités. ; augmentation <strong>de</strong><br />

l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> bureau ; créer une<br />

direction <strong>de</strong> la gendarmerie pour faire, face<br />

aux dépenses qu'entraîneront oes réformes.<br />

En outre, M. Grillon'pTaposer.un certain nom-<br />

bre d'économies, notamment la réduction <strong>de</strong>s<br />

effectifs à cheval, îa suppression <strong>de</strong>s -briga<strong>de</strong>s<br />

électorales, la diminution du nombre <strong>de</strong>s com-<br />

mandants <strong>de</strong> section, la suppression <strong>de</strong>s hau-<br />

tes-paies, la suppressiom<strong>de</strong>-s inspections géné-<br />

rales et <strong>de</strong>s revues commandée.;<br />

Les délégués ont ensuite été reçus par M.<br />

Chéron, qui leur a exposé l'état <strong>de</strong>s questions<br />

étudiées au ministère <strong>de</strong> la guerre à l'occa-<br />

sion <strong>de</strong> la préparation du budget <strong>de</strong> 1909 : nou-<br />

velle amélioration du sort <strong>de</strong>s gendarmes<br />

leur sol<strong>de</strong> serait retovée <strong>de</strong> -240 francs pour<br />

les gendarmes ayant moins <strong>de</strong> sept ans <strong>de</strong><br />

service, et <strong>de</strong> 192 francs .pour ceux qui ont<br />

huit ans et au-<strong>de</strong>ssus.<br />

Cette-réforme ne pourrait d'ailleurs se réali-<br />

OT qu'en quatre années, à cause <strong>de</strong>s nécessi-<br />

tés budgétaires.<br />

La liquidation <strong>de</strong>s pensions, qui se fait uni-<br />

quement, à l'heure" actuelle, d'après le gra<strong>de</strong><br />

obtenu nar le militaire avant son entrée élans<br />

la gendarmerie, s'effectuerait dorénavant en<br />

comptant d'après les services dans l'armée et<br />

les services dans la gendarmerie, et en majo-<br />

rant dans une notable mesure les annuités<br />

pour la pério<strong>de</strong> comprise entre 15 et <strong>25</strong> ans <strong>de</strong><br />

service, <strong>de</strong> manière à éviter les retraites pro-<br />

portionnelles qui, actuellement, font perdre<br />

à la gendarmerie ses serviteurs les plus expé-<br />

rimentés, alors qu'Us sont encore en pleine<br />

vigueur.<br />

Enfin, le ministre <strong>de</strong> la guerre est, partisan<br />

<strong>de</strong> l'augmentation du chiffre <strong>de</strong>s médailles mi-<br />

litaires attribuées à cette arme.<br />

Les délégués ont été aussi reçus par le pré-<br />

si<strong>de</strong>nt du conseil.<br />

Le congrès a élu pour prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédé-<br />

ration, M. Charria, <strong>de</strong> Nantes.<br />

Le soir, il s'est réuni en un banquet, que<br />

présidait le souS-secrétaire d'Etat à la guerre.<br />

tre, que îa liste <strong>de</strong>s actionnaires du Petit<br />

Journal lui avait été remise par .un certain<br />

Trousselle. » ...... . ,<br />

Ce M. Trousselle a bien été chef da cabinet<br />

<strong>de</strong> M. Etienne.<br />

Rochette se vantait <strong>de</strong> ses hautes relations<br />

politiques lorsqu'il eut <strong>de</strong>s difficultés avec la<br />

Tustice. Il fut arrêté, paraît-il, il y a trois se-<br />

maines environ et emprisonné pendant trois<br />

jours. Il fut relâché, rapporte-t on, sous cau-<br />

tion <strong>de</strong> <strong>25</strong>0.000 francs, à la suite <strong>de</strong> démarches<br />

cupe les appartements donnant jsur les jar-<br />

dins publics.<br />

M. Tittoni est logé dans l'apoartement.du<br />

duc <strong>de</strong> Cônes. Dos mesures <strong>de</strong> police minutieu-<br />

ses ont été prises en vue du court- séjour <strong>de</strong>s<br />

souverains allemands et italiens. Plus <strong>de</strong> -trois<br />

cents agents do police et -<strong>de</strong>ux cents carabi-<br />

niers sont arrivés pour renforcer la police lo-<br />

cale.<br />

En outre, .plusieurs agents civils ont été en-<br />

voyés pour surveiller les abords du yacht<br />

Hohenzollern, dont personne ne peut ap D re-<br />

eheir. loine circulation a été complètement<br />

interdits sur -le grand canal.<br />

Le syndic <strong>de</strong> Venise a pufliié un manifeste<br />

pour souhaiter hrdjienvenue aux souverains<br />

Les jeasnam; -locaux oublient- également <strong>de</strong>s<br />

articles ^Sftgfeux .pouir-^uillaume II et -d'im-<br />

ptrateloe-diAMemagne.<br />

La ville aïpris nn air <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> fête, et bien<br />

que te ternpa soit pluvieux gBgpas les êgîêtres<br />

sont omijges dc*gtàrtaa<strong>de</strong>s et'-pavoisée^àe dra-<br />

peaux aux .couleurs aUeman<strong>de</strong>s*"et-mïiennes.<br />

Aussi, VICIOT Emmanuel est -resté peu <strong>de</strong><br />

temps an Paiaie-Royail.<br />

A dix hennés quarante-cinq, -ie souverain se<br />

dirigeait vers la gare dans mie gondole ele la<br />

cour pour y attendre les souverains alle-<br />

mands. La gondole royale était escortée-et £»i-<br />

vse <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s gondoles hLsforicwesanuni ci-<br />

pales, <strong>de</strong> nombreuses banques -et <strong>de</strong> canots au-<br />

tomobiles. Sur <strong>de</strong>s rives, une foule-énorme se<br />

pressait ainsi qu'aux fenêtres, aux balcons et<br />

même sur les toits.<br />

A 11 h. 15, le roi arrivait à la gare, où il<br />

était reçu par M. Tittoni et les autorités.<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

La décision prise par le gouvernement d'u-<br />

journer le transfert au Panthéon -<strong>de</strong>s restes<br />

île Zola ne cesse d'être extrêmement com-<br />

mentée. Los dreyfusards sont dans une rage<br />

folle. Us ruminent mille projets <strong>de</strong> vengeance,<br />

et leur désarroi est tel qu'ils ne savent encore<br />

auquel s'arrêter.<br />

U semble bien que las principales causes<br />

du revirement gouvernemental soient le dic-<br />

OOUTS <strong>de</strong> M. Maurice Barrés et la protestation<br />

du due do Montebello.<br />

L'effet du discours <strong>de</strong> M. Maurice Bairres a<br />

été, comme on sait, très vM à Paris, et le gou-<br />

vernement sentant qu'il avait contre, lui l'opi-<br />

nion parisienne ,' craignait , d'autre part ,<br />

qu'un nouveau .débat s'engageât sur une pro-<br />

position -<strong>de</strong> retrait <strong>de</strong>s cendres du maréchal<br />

Lannes que n'aurait pas manqué <strong>de</strong> déposa'<br />

an membre <strong>de</strong> l'opposition ; -mais ces <strong>de</strong>ux<br />

M. Clemenceau avait -été avisé, nous assure-<br />

ton, que plusieurs officiers, commandés pour<br />

défiler avec leurs hommes <strong>de</strong>vant le cercueil<br />

ne Zola, avaient résolu <strong>de</strong> briser leur épée -sur<br />

le cercueil même, plutôt que d'allai" jusqu'au<br />

STATUE A EMILE ZOLA<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

Le directeur <strong>de</strong>s travaux d'architecture <strong>de</strong><br />

la ville <strong>de</strong> Paris s'est entendu avec les délé-<br />

gués du comité du monument d'Emile Zola<br />

pour choisir l'emnlacement où sera élevée la<br />

statue. ïl a été décidé <strong>de</strong> l'ériger <strong>de</strong>vant le<br />

Palais da Justice.<br />

Arrivée <strong>de</strong>s souverains aHemands<br />

Dès dix heures, les abords <strong>de</strong> la gare on<br />

été complètement évacués. A l'heure ttxée par<br />

ie programme, 11 h. 30 exactement, le train im-<br />

périal entre en gare.<br />

Les musiques jouent l'hymne impérial aile<br />

maind, tandiis que les navires massés dans la<br />

ra<strong>de</strong> tirent ies salves réglementaires. Les for-<br />

ces-navales réunies à cette occasion sont d'ail<br />

leurs imposantes. Elles se composent <strong>de</strong> neuf<br />

cuirassés ou croiseurs, quatre contre-torpil-<br />

leu-rs, une dizaine «cie torpilleurs et trois navi<br />

res allemands:.<br />

Dès que le train a stoppé, l'empereur <strong>de</strong>s-<br />

cend le premier ; l'impétratrice, le prince Au-<br />

guste et la -princesse Victoria suivent l'emp*<br />

reur. Il porte l'uniforme d'amiral allemand.<br />

Le roi et 1-empereur s'embrassent <strong>de</strong>ux fois<br />

avec ''une extrême cordialité. Le roi a baisé la<br />

maiin'<strong>de</strong>'Timpéiratrice et" celle <strong>de</strong> 'le. princesse.<br />

Le maire offre <strong>de</strong>s bouquets à l'impératrice et<br />

à ila princesse.<br />

Après les .présentatifins, -les souverains pas-<br />

sent en revue la compagnie d'honneur. Lers-<br />

que tes sotrveraiins sont -appasus sur le canal,<br />

la foule les salue dTaoeLamations enthousias-<br />

tes. Ils sont ensuite montés élans <strong>de</strong>s gondoles<br />

avec les princes, M. Titioai et leurs suites,<br />

pendant que la musierue jouait<br />

Le roi était assis enprès <strong>de</strong> l'empereur ot<br />

l'impératrice était avec la princesse Victoria<br />

et le prince Auguste. Les balcons étaient rem-<br />

pMs <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> SOT la passage du cortège royal,<br />

ia foule applaudissait et agitait <strong>de</strong>s mouchoirs,<br />

<strong>de</strong>s drapeaux et <strong>de</strong>s chapeaux. Le spectacle du<br />

canal était magnifique, malgré la pluie.<br />

émettait <strong>de</strong>s doutes sur la recevabilité <strong>de</strong> sa<br />

plainte, il s'écria : « Jo vous ferai marcher,<br />

bon gré, mal gré, monsieur le juge. Faites<br />

attention ; j'ai un puissant sénateur dans la<br />

ni Ouel est ce sénateur ? Est-ce celui qui a me-<br />

nacé l'avocat <strong>de</strong> M. Gadot, M 6 julien Coudy, <strong>de</strong><br />

le ruiner dans sa double carrière d'avocat et<br />

<strong>de</strong> journaliste s'il ne savait pas faire com-<br />

prendre a son client l'urgence <strong>de</strong> retirer sa<br />

plainte ?<br />

Un journal spécial lut -fondé, qui mena une<br />

violente campagne contre M. Coudy, lequel<br />

porta, d'ailleurs, une plainte en diffamation<br />

qui suit son cours. C'est à ce moment qu'une<br />

campagne fut également faite contre Francis<br />

Laur, qui aurait dit la vérité sur les mines <strong>de</strong><br />

l^'erva. Rochette était avisé <strong>de</strong>s plaintes dé-<br />

posées contre lui, et il réussissait, grâce à <strong>de</strong>s<br />

protections, dont on donne ouvertement les<br />

noms dans les couloirs du palais, à se tirer<br />

momentanément d'affaires. U y a un mois, ce-<br />

pendant, Rochette se sentit réellement menacé.<br />

Il se décida, paraît-il, à tenter jm grand coup,<br />

et il alla <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r appui à Clemenceau. Quo<br />

se passa-t-il- entre le prési<strong>de</strong>nt du conseil et le<br />

banquier ? On ne le sait pas exactement ;<br />

mais il est probable quo M. Clemenceau écon-<br />

duisi-t son visiteur sans rien lui promettre ; et,<br />

pour se débarrasser <strong>de</strong> lui, il le fit accompa-<br />

gner par un <strong>de</strong> ses secrétanes chez M. Briand,<br />

ministre <strong>de</strong> la justice. Ces visites ne semblent<br />

pas avoir donné ce que Rochette en attendait.<br />

Il ne voulut en souffler mot à personne. Ce<br />

qu'on sait, toutefois, c'est que Rochette se dis-<br />

posait à passer en Angleterre et que la police<br />

fut prévenue <strong>de</strong> son départ.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil communique à la<br />

presse la note suivante :<br />

K Contrairement à l'allégation d'un journal<br />

dû soir, M. Clemenceau n'a jamais reçu le<br />

bananier Rochette, ni fait, ni fait faire au-<br />

cun ê démarche à son sujet auprès do qui que<br />

ce soit. »<br />

L'instruction<br />

tueo se réduisent à la <strong>de</strong>struction totale <strong>de</strong>s<br />

poudrières. U y a quatre morts et treize bles-<br />

sés. Les villages voisins n'ont que légèrement<br />

souffert,<br />

%S téléphone sans fil<br />

Christiania, <strong>25</strong> mars.<br />

Te professeur Berieland, qui fait <strong>de</strong>puis<br />

quelque tempe <strong>de</strong>s expériences concernant la<br />

téléphonie sans fil, est parvenu à établir la<br />

communication entre l'Université <strong>de</strong> Christia-<br />

nia et Frogne.i'liilcn.<br />

On gar<strong>de</strong> provisoirement le secret sur îe<br />

procédé employé pour obtenir ce résultat.<br />

on;<br />

et en -outre à placar<strong>de</strong>r, dans<br />

affiche qui n'aurait contenu<br />

, les plus dégoûtantes <strong>de</strong>s ii-<br />

)la sans y ajouter d'ailleurs<br />

îmsntaires que la reeommanda-<br />

ents <strong>de</strong> ne pas laisser leurs en-<br />

;r <strong>de</strong>vant cas ordures,<br />

urait peut-être paru peu <strong>de</strong> chose<br />

ment si nous n'avions, été à la<br />

actions municipales. Le scandale<br />

) cérémonie aurait prevocpié pou-<br />

fortement SUIT le scrutin, et M.<br />

n'a pas voulu en courir le risque.<br />

La Surveillance <strong>de</strong> l'Ecole<br />

Dijon, <strong>25</strong> mars.<br />

La première chambre <strong>de</strong> la cour d'appel,<br />

présidée par M. Cunisset-Carnot, premier pré-<br />

si<strong>de</strong>nt, a rendu son arrêt dans l'affaire du<br />

déclinaioire d'incompétence engagée par le<br />

préf-e-t au sujet <strong>de</strong> l'arrêt du 16 décembre- con-<br />

cernant l'action intentée à M. Morizot, ins-<br />

tituteur à Vieîllevignc, par un père <strong>de</strong> famille.<br />

La cour s'est reconnue compétente pour les<br />

pronos concernant l'année et les croyances<br />

religieuses, et laissera à l'autorité administra-<br />

tive le soin <strong>de</strong> statuer sur une seule ques-<br />

tion, qui peut dépendre du programme <strong>de</strong><br />

l'enseignement.<br />

Mort d'un officier<br />

Cran, <strong>25</strong> mars.<br />

Le lieutenant CroteJ, du 3* chasseur d'Afri-<br />

que, blessé'-air combat <strong>de</strong> Settat, èst mort dans<br />

la soirée, à l'hôpital militaire d'Oran.<br />

Le général DaoieUe.lui avait remis, hier, la<br />

croix <strong>de</strong> ia Légion d'honneur.<br />

TéSég'yatK'îîîe-tïu généra! eî'AmaSe<br />

Paris, <strong>25</strong> -mars.<br />

Une dépêche du général d'Arca<strong>de</strong> annonce<br />

que les troupes ont exécuté <strong>de</strong>s reconnaissan-<br />

ces rayonnantes autour i<strong>de</strong> Ber-ïtechid. Ce<br />

même télégramme dit qu'on man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Maza-<br />

gan que Moulai Hafid serait passé dans la<br />

Chaouia avec sa mehailla. Las Doulikalas au-<br />

raient mission <strong>de</strong> se porter sur Az-emmour.<br />

Les Bouziris et les Sidi j B-en-Daoud exécutent<br />

<strong>de</strong>s razzias contre les Cule-à-Zaïd et les M'Zad,<br />

qui ont fait leur soumission.<br />

La îiotie autrichienne à Ta^gsr<br />

mBU 0np<br />

Uaii îesil pi line le pi<br />

La division <strong>de</strong> cuirassés autr<br />

rivéo. Les saluts ont été échang<br />

re et avec les croiseurs français<br />

2o mars,<br />

tens -est ar-<br />

avec ïa ter-<br />

espagnols.<br />

oim La crisa du bâtiment<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

La chambre syndicale ouvrière <strong>de</strong> la maçon-<br />

nerie et <strong>de</strong> la pierre a fait placar<strong>de</strong>r cette nuit<br />

pne affiche résumant les déclarations faites<br />

par MM. Victor et Baniteaux au cours du<br />

meeting <strong>de</strong> -dimanche.<br />

Le manif este se termine par les déclarations<br />

« S'il n'est pas possible <strong>de</strong> faire neuf heures,<br />

consentez à faire dix heures et réservez-vous<br />

î-o droit <strong>de</strong> revenir à neuf heures aussitôt que<br />

vous aurez la conscience et la volonté <strong>de</strong> l'ap<br />

«tiquer. Notre solidarité doit s'affirmer plus<br />

que* jamais. Notre conscience doit gui<strong>de</strong>r nos<br />

actes. Notre énergie doit triompher.<br />

» A partir <strong>de</strong> maintenant, nous reprenons<br />

iSsée le travail comme- avant tes pourparlers<br />

i. aux conditions qui existaient ; il reste bien<br />

entendu que 1-e repos du dimanche sera appli-<br />

qué plus que jamais et que la chasse « aux<br />

renards » reste ouverte toute l'année. Lee re-<br />

vendications do 1903, qui momentanément<br />

étaient diminué-os comme mesure transaction-<br />

nelie, restent notre but justpi'à satisfaction. »<br />

lésa journaîisteb allemands<br />

Berlin, <strong>25</strong> mars.<br />

Les Journalistes parlementaires ont décidé<br />

ce soir, vu les excuscis faites à la fln <strong>de</strong> la<br />

séance plénifere paT M. Groeber, <strong>de</strong> reprendre<br />

leur travail dans les tribunes jeudi prochain.<br />

Nouvel<br />

t: m VÈ»<br />

Un vu<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

Est nommé on gra<strong>de</strong> d'officier d'administra-<br />

tien principal M. Mailfer, à <strong>Toulouse</strong>, affecté<br />

à la 17' région.<br />

S'a<br />

Lille, <strong>25</strong> mars.<br />

Pendant une manœuvre exécutée par un ba-<br />

taillon dn 8* d'iiU'aiiitei'ie, en garnison à Bou-<br />

iogne-sur-Mer, près da Wlmille, le lieutenant<br />

Verguette, ue la a* compagnie, et le soldat<br />

Ilè<strong>de</strong> ont été blessés, lo premier à l'abdoim-en,<br />

lo <strong>de</strong>uxième à la tête, par une balle <strong>de</strong> tir<br />

réduit tirée par le soldat M... <strong>de</strong> la 1" com-<br />

pagnie.<br />

Ce <strong>de</strong>rnier a été mis en cellule avec le sa-<br />

peur W... qui lui avait dénué la cartouche.<br />

Lee blessés ne sont pas dans un état grave.<br />

Brest, <strong>25</strong> mars.<br />

Vingt-sept jeunes soldats du 9' d'infanterie<br />

colonPPe, détachés au fort Besthaum, occupé<br />

par <strong>de</strong>ux compagnies, ont quitté hier les ca-<br />

sernements et. sesout -rendus à Brest pour por-<br />

ter plainte <strong>de</strong>vant leur colonel <strong>de</strong> mauvais<br />

feattêsacmits qui auraient été exercés sur eux<br />

par un sergent.<br />

Sur l'ordme du colonel, les soldats ont im-<br />

.2; 9.2 O.S.O m. pluie<br />

3.5<br />

— 1.4<br />

-9.7<br />

9.0<br />

13.1<br />

0.7<br />

-2.3<br />

10.;:<br />

là S<br />

Résultats complémentaires <strong>de</strong>s courses da 24<br />

mars :<br />

Prix do l'Avenir, 2.500 francs, 3.000 mètres. — 1.<br />

Djelmsio, à M. .H <strong>de</strong> Fournas (M. L. <strong>de</strong> Tournas) ;<br />

2. Auréole, à M. du Poy (Floc-h) ; 3. VéUa, à M. An-<br />

tier (Lalabrisj.<br />

Cinq longueurs. Dix longueurs.<br />

Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s steeple-chases do France<br />

(sle«iple-eaase), 1,500 francs, 3.400 mètres. — 1. Ap-<br />

pendicite, à H.' Goodaere (Broquère) ; 2. Premier<br />

Consul, à M. <strong>de</strong> Juge (Ch. Salamagnou) ; 3. Mi-<br />

gnonne, à M. <strong>de</strong> Juge (P. Salamagnou).<br />

Deux longueurs. Deux, longueurs.<br />

Football rugby<br />

L'U. S. F. S. ET LE SPOKI EN PB.OVIKCE<br />

Notrei confrère M. Maurice Martin, <strong>de</strong> la<br />

Petite Giron<strong>de</strong>, saisit l'occasion <strong>de</strong>s récents<br />

évémeiments sportifs du championnat <strong>de</strong> foot-<br />

ball, où Toullouse a joué le rôle <strong>de</strong> victime,<br />

tpour citer divers passages dès journaux <strong>de</strong><br />

notre viHB où l'on critique- ferme l'attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

l'Union. U y joint une lettre <strong>de</strong> M. le docteur<br />

Vorvene'l, qui s'exprime en ces termes :<br />

« Je -signalerai en d-e-mier lieu, dit M. le<br />

docteur P. Voive-ne-1, la situation spéciale faite<br />

à notre équipe d'association. Aucun match<br />

d-e ichamiplonnat ne s'est joué à <strong>Toulouse</strong>. Elle<br />

s'est déplacée <strong>de</strong>ux fois contre Bor<strong>de</strong>aux et<br />

contre J arase. Demandant ensuite à ïnatch-er<br />

le 22 mars l'O. M., champion du Littoral, soit<br />

à <strong>Toulouse</strong>, soit à <strong>Mars</strong>eille, on l'oblige à<br />

aller à Cette, terrain qu'elle .récusait : si elle<br />

triomphe aujourd'hui, elle <strong>de</strong>vra match-er<br />

Roubaix à Paris. — Queil Club <strong>de</strong> Paris aurait<br />

a.gi ainsi ?<br />

Tous ces déipla-ceauents entraînent <strong>de</strong>s<br />

frais, e'i ia décision d© la commission d-<br />

rugby <strong>de</strong> l'Union, supprimant la rencontre <strong>de</strong><br />

notre équipe secon<strong>de</strong> avec celle du Racin.g,<br />

uppnime du même coup une recette sur la-<br />

quelle nous avions le droit <strong>de</strong> compter.<br />

Ce -qui subsiste malgré tout, Monsieur,<br />

c'est la vaillante énergie <strong>de</strong> notre Club. Se;<br />

soixante et onze équipiers lutteront pour le<br />

sport, et s'ils tricimbemt ce sera rpa-r le sport<br />

pur..., aans manœuvres préalables autour d'un<br />

tapis vert ».<br />

Et M. Maurice Martin ajoute :<br />

« Si notre confrère <strong>de</strong> la Dépêche a pu un<br />

instant se méprendre, lo,rs <strong>de</strong> notre récente et<br />

énergique campagne antiroarisienne, sur le<br />

bien-fondé <strong>de</strong> nos revendications provinciales<br />

ur notre très sincère' désir d'élargir le<br />

débat bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l'étroit cadre bor<strong>de</strong>lais,<br />

il doit sans doute être complètement fixé au-<br />

jourd'hui.<br />

Ainsi que notre humoristique confrère<br />

F. Bidault, lui-même, l'avouait l'autre jour<br />

dans les colonnes <strong>de</strong> !'.4ufo, il y a beaucoup à<br />

faire pour empêcher que les clubs parisiens<br />

continuent à se moquer plus longtemps <strong>de</strong>s<br />

Intérêts <strong>de</strong>s clubs d-e .province.<br />

» Paroles justes, car l'égoïsme parisien est<br />

ans bornes, que <strong>de</strong> fois ne l'avens-nous déjà<br />

dit ! Et ces protestations toulousaines sont on<br />

ne peut plus justifiées.<br />

» Allons, bons amis <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, nous voilà<br />

tous du même avis, n'est-il (pas vrai ? Un bon<br />

couip <strong>de</strong> balai dans les écuries d'Augias, lors<br />

<strong>de</strong> la prochaine assemblée générale <strong>de</strong> l'Union !<br />

Nos grands journaux <strong>de</strong> province ont là un<br />

beau rôle à remplir. Pour notre part, nous<br />

nous y emploierons comme nous l'avons déjà<br />

fait ».<br />

Nous somimes entièrement <strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> M.<br />

Maurice Martin et nous espérons bien mener<br />

le bon combat ensemble contre l'U. S. F. S. A.<br />

En attendant, nous formons les meilleurs<br />

vœux pour que l'excellente équipe du S. B.<br />

U. C. remporte à Paris, le 12 avril, le cham-<br />

pionnat <strong>de</strong> France d'une façon éclatante et<br />

venge un peu la province et <strong>Toulouse</strong>, si<br />

abominablement roulée au Parc-<strong>de</strong>s-Princes<br />

dimanche, en "mettant entre les champions <strong>de</strong><br />

France et le champion <strong>de</strong> Paris une distance<br />

.Je points telle qu'aucune récrimination ne<br />

soit possible ni permise dans la bouche <strong>de</strong>s<br />

dirigeants du sport et <strong>de</strong>s chroniqueurs pari-<br />

siens. A. C.<br />

De notre correspondant particulier :<br />

LE CINQUANTENAIRE DE N.-D. DE LOURDES<br />

D'heure en heure l'affluence <strong>de</strong>s pèlerin!<br />

déversés par tous les trains s'accroît. Le temps<br />

se maintient au beau, bien que quelques lé-<br />

gères bruines tamisent les rayons du soleil<br />

printanler.<br />

A 2 heures, le gros bourdon <strong>de</strong> la basiliqu»<br />

frappe l'air lour<strong>de</strong>ment, accompagné bientôt<br />

<strong>de</strong> joyeux carillons. En- un clin tfœil, le Ro«<br />

sa ire se remplit et NN. SS. les évêques d'An<br />

goulême ; Mgir Arl-et ; <strong>de</strong> Saint-Flour, Mgr<br />

Le-c-œur ; <strong>de</strong> Tarbes, Mgr Schcepîer, et l'arche-<br />

vêque <strong>de</strong> Léontopolis (In<strong>de</strong>s), Mgr Soulé, font<br />

leur entrée triomphale dans la vaste enceinte<br />

entre <strong>de</strong>ux haies <strong>de</strong> spectateurs qui courbent<br />

la tête sous leur main bé*nissan,te. Mgr Arlet<br />

pontifie, assisté d'un, <strong>de</strong> ses grands-vicaires geV<br />

néra-ux et <strong>de</strong> M. l'abbé Fourca<strong>de</strong>, le distingué<br />

curé-doven <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s.<br />

Les vêpres sont chantées par l'excellents<br />

maîtrise <strong>de</strong> la Grotte.<br />

Cependant, Mgr Lecceur monte en chaire.<br />

C'est déjà un vieillard aux cheveux blancs, à<br />

la figure fine et distinguée, au regard trofond,<br />

dénotant beaucoup d'intelligence.<br />

« Quelle est celle qui monte en ce lieu dé<<br />

sert ? s'écrie l'orateur ; c'est ri.mmaculée-Con<<br />

ception. »<br />

Avec une élégance <strong>de</strong> parole re-marqua-bîa<br />

et une très gran<strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> vues, l'ora-<br />

teur examine l'Apuarition <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, le fait<br />

le- plus célèbre -<strong>de</strong> nos temps mo<strong>de</strong>rnes, à <strong>de</strong>ux<br />

points <strong>de</strong> vue : premièrement, au. point <strong>de</strong><br />

vue- du fait en lui-même qui démontre les mi-<br />

sères et les gran<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'homme ; <strong>de</strong>uxième-<br />

ment, au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> ses conséquences.<br />

Dans une argumentation serrée, l'orateur dé-<br />

montre qu'il ne peut exister <strong>de</strong> nation sans<br />

morale et sans justice ; or, la France ne peut<br />

trouver cette morale et cette justice ailleurs<br />

que dans la religion catholique, qui l'a fa-<br />

çonné-:! et pétrie à travers les âges. Ramener<br />

la France à cette justice et à cette morale dont<br />

l'Eglise a le dépôt, voilà la raison d'être <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s, voilà l'explication <strong>de</strong>s préférences<br />

<strong>de</strong> la Vierge -pour le sol français.<br />

Après cette magnifique' péroraison, la maî-<br />

trise chante le Tu es Pelrus et la bénédiction<br />

est donnée.<br />

Mgr Schœpfeir monte, ensuite en chaire et<br />

invite les évêques et les fidèles à se rendre eai<br />

procession auprès du ireehor béni, afin <strong>de</strong><br />

prier pour l'Eglise et la France.<br />

Cette belle journée s'est terminée par l'illu-<br />

mination <strong>de</strong>s sanctuaires et la procession aux<br />

flambeaux.<br />

Lour<strong>de</strong>s, <strong>25</strong> mars.<br />

« Je suis- rimmaculèe^Conception ! » dit la<br />

Sainte-Vierge à Berna<strong>de</strong>tte. C'est cette divine<br />

parole -et cette Apparition que l'on célèbre au-<br />

jourd'hui. Durant toute la -matinée, tandis que<br />

la foule <strong>de</strong>s pèlerins ne fait que s'accroître i<br />

<strong>de</strong>s messes sont célébrées dans tous les sanc-<br />

tuaires.<br />

Cependant le temps- est maussa<strong>de</strong>, la brume<br />

a envahi la vallée et -couvre les montagnes,<br />

mais ta température est douce.<br />

Le Rosaire est comble. A dix heures, com-<br />

mence la g rand'messe, célébrée -par Mgr Soulé,<br />

archevêque <strong>de</strong> Leontopolis. NN. SS. les évê-<br />

ques <strong>de</strong> Tarbes, Saint-Flour et Angou. ! ême<br />

sont présents. Avec une imaëstrla remarqua-<br />

ble, la Messe <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, da<br />

M. l'abbé Darros, est chantée par un chœuï<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cents exécutants. L'effet est merveil-<br />

leux sous cette immense coupole enguirlan-<br />

dée <strong>de</strong> fleurs et <strong>de</strong> lampes multicolores.<br />

Après la messe, le défilé <strong>de</strong>s évêques à 0.a<br />

Grott.» a lieu au milieu d'une foule énorme<br />

remplissant l'esplana<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Grotte.<br />

Mgr Sohœpfer rappelle, en ternies émus,<br />

l'apparition du <strong>25</strong> mars.<br />

Dans 'Faprès-imidi, matheureusetment, une<br />

pluie fine commence' à tomber. Au Rosaire,<br />

où sont chantées les vêpres, Mgr Soulé pon-<br />

tifie, entouré <strong>de</strong>s mêmes évêques. Mgr Le-<br />

cceur prononce un discours fort remarquable.<br />

II montre Lour<strong>de</strong>s terre du surnaturel et <strong>de</strong><br />

charité. L'éminen.t prélat a <strong>de</strong>s «mouvements<br />

pathétiques qui im-pressionnent l'assistance.<br />

A l'issue <strong>de</strong>s vêpres, la maîtrise chante lMn-<br />

gelus. Au <strong>de</strong>hors, la pluie continue et einpê-<br />

che la procession du Saint-Sacrement et à la<br />

Grotte. La procession aux flambeaux est com-<br />

promise. Néanmoins, l'illumination générale<br />

<strong>de</strong>s sanctuaire s, du chât.eau-fort et <strong>de</strong>s mai-<br />

sons particulières aura lieu. P. H.<br />

d'iÉïst. er<br />

Paris, <strong>25</strong> mars.<br />

New-York continue, son mouvement <strong>de</strong> hausse.<br />

Quelques-uns même le trouvent un peu rapi<strong>de</strong>. En<br />

tout cas, la reprise- se <strong>de</strong>ssine à la fois du côté in.<br />

dustriot et du côté financier.<br />

Londres est ferme sur toute la ligne et, en parti<br />

eulter, sur ies Américains et les Consolidés, les Ja<br />

jouais et la <strong>de</strong> Beers.. .<br />

Berlin suit ces indications. Paris, au contraire,<br />

<strong>de</strong>meure sans affaires .; mais, si les coui-s en clôture<br />

.v>n.t plutôt en f&iblesso, la seule cause en est dans<br />

-e manque do contre-partie. La place saibit le c<br />

ire-coup do l'affaire Roohette, si douloureusement<br />

ressentie en coulisse.<br />

)G G7 au plus haut<br />

trouvé avec difll<br />

ns les groupes, on<br />

A la suite<br />

s Divers<br />

Le mauvais temfis<br />

La Basse-Terre, <strong>25</strong> mars,<br />

du mauvais temps, les lies <strong>de</strong><br />

Saint-Martin et <strong>de</strong> Saint .Barthélémy ont été<br />

dévastées. Le gouverneur, M. Ballet, a envoyé<br />

<strong>de</strong>s secours.<br />

Explosion d'une poudrièro au Chili<br />

Santiago (Chili), <strong>25</strong> mars.<br />

On annonce officiellement que les domma-<br />

ges causés par l'explosion <strong>de</strong>s poudrières Ba-<br />

% finit à 9(5<br />

tatioa. Les<br />

e francs do<br />

ipe- toujours<br />

pessimiste.,<br />

ce patrons<br />

tondu<br />

b!<br />

Auss<br />

et ouvriers du' bât<br />

-ciul <strong>de</strong> la remise aon-ès ies vacances <strong>de</strong> PAqius<br />

.ut vote sur l'application <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu<br />

.l'ont-ils produit aucune iniluence appréciable. Lé<br />

.er recul <strong>de</strong>s fonds étrangers. Seuls, le Turc et le<br />

japonais sont formes, ie premier à 94 57, le second<br />

.i 87 CO. L'Extérieure s'alourdit â 94 57. les Russes<br />

per<strong>de</strong>nt queluues fractions. Lo Consolidé à Si 70 et<br />

ie 1906 il 97 92.<br />

Comme nous l'avons annoncé dans notre <strong>de</strong>rnière<br />

revue, la maison Baring procè<strong>de</strong> actuellement<br />

l'émission do ia [première tranche do I72.s5fl.3i2<br />

.i-hiigations 5 % do la ville do Moscou à 87 1/2<br />

Calme sans faiblesse dans le compartiment" <strong>de</strong>s<br />

établissements do crédit. Le Lyonnais cote 1.105<br />

ex-coupon do <strong>25</strong> francs.<br />

Usasse <strong>de</strong>s gran-ds chemins <strong>de</strong> fer. Le P.-L.-M<br />

s'avance à 1.394 et le Nord a 1.788<br />

Faiblesse (tans les transports. Le Métro revient îi<br />

493 l'Omnibus A as et la Thomson à OU. Lour<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong>s' chemins espagnols qui suivent leur route. Le<br />

Nord <strong>de</strong> l'Espagne cote 281, le Saragossa 379..<br />

Les industrielles rtis"»es sont plus éprouvées. La<br />

Sosnc-wk*. ù 1.62S contre 1.042, et la Briansk perd<br />

tLe conseil d'Etat a Tendu l'arrêt suivant :<br />

Requête <strong>de</strong>s sieurs Tajon et autres contre -un<br />

arrêté en date du 9 janvier 1907 par lequel le<br />

conseil <strong>de</strong> préf ecture <strong>de</strong>s Hautes-Pyrénées an-<br />

nule leur élection comme membres du conseil<br />

municipal d'Av.ezac-Prat. Rejet.<br />

LES COURS DU BLÉ<br />

Sur nos principales places, on a constaté<br />

<strong>de</strong> légères oscillations dans les cours, légère<br />

hausse d'un côté, légère baisse d'un autre,<br />

sans changement ailleurs.<br />

Sur les places <strong>de</strong> l'étranger, mêmes oscilla-<br />

tions que chez nous.<br />

CONCOURS<br />

COUR DES COMPTES<br />

Un concours pour l'auditorat près la Cour <strong>de</strong>s<br />

comptes sera ouvert au ministère <strong>de</strong>s finances la<br />

lundi 1" juin <strong>1908</strong>.<br />

Les candidats <strong>de</strong>vront déposer leur acte, <strong>de</strong> nais-<br />

sance, leur diplôme <strong>de</strong> licencié en droit et leur<br />

livret militaire avant lo 9 mal 190S, au secrétariat<br />

<strong>de</strong> la première prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Oour <strong>de</strong>s comptes,<br />

au Paiais-Ruyal.<br />

3pectack$-Coiicert$ <strong>Toulouse</strong><br />

CAPITOLE. —<br />

Tell.<br />

CINEMA PATIIE<br />

26 mars<br />

Co soir, à s heures, Guillaume<br />

FRERES (Théâtre do Saint Cy-<br />

prlen) : les jeudis, a 8 heures trois quarts • dim in-<br />

çhes, à 2 heures trois quarts (matinée) sami dis-<br />

a 8 heures trois quarts, brillantes séances . es<br />

changement complet du spectacle.<br />

t-ALACE CINEMA-THEATRE — Srvw-,,.1,. t<br />

tir <strong>de</strong> 3 heures ; le soir um eulo etfr^ùt<br />

<strong>de</strong>•» à 11 heures. Programme <strong>de</strong> la sema « - *<br />

Joseph vendu par ses frères, gran<strong>de</strong> %/ • Pa.<br />

ris-Panoramique- ; Débuts „',„ '-a :,„!", ,''„.;, cS<br />

comique 1 on te, mal récompensés dnmallqu*<br />

etc.. etc. Orchestre symnhotll(luo , c na ut»e;<br />

A'ons pnont TUES INSTAMMENT<br />

rédacteurs-correspondants <strong>de</strong> nous adres-<br />

ser leur copie pur les courrùrs du via Un,<br />

afin QUEjNOUS LA ItLcLVIOXS D/UVS<br />

L'APHLS-MIDI.<br />

I<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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