25 Mars 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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LE HUM £R0 5 CENTIMES
Organe
RÉDACTIO!
dlen de Défense Sociale et Religieuse
ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelalne, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIIVl!
,« KT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . .
ŒS%S«_.
Au tirage das obligations de ia Ville de
Paris 18S9, le numéro 307,645, gagne 100,000
francs.
—:•—
Voir par ailleurs les nouvelles qui nous
tont parvenues à la dernière heure.
Nous n'apprendrons rien à nos lec-
teurs en disant, que, sous le régime de
notre intègre et maternelle République,
il est à peu près impossible d'arrêter un
escroc dans l'exercice de ses- fonctions
Jane ramener au grand, jour toute une
collection de maîïïs illustres qui se trou-
vent toujours en train de serrer affec-
tueusement celle que le commissaire sur-
prenïS dans le sac ou dans la poche du
public.
Nul n'a perdu le souvenir du ban-
quier-cou'lissier Boulaine- qui, sauvé dix
Sois de le. prison par de puissantes ami-
do La Haye ou: d'ailleurs comme celui du
million des Chartreux, celui do la bou-
tique ù Mascuraud comme celui des plai-
doiries à douze mille francs pièce dans
la curée des liquidations, celui des (ils
spéciaux du Malin comme celui des do-
cuments soustraits puis replacés dans 'e
dossier de la mission Blanchet, celui...
— mais nous allions reprendre, malgré
nous, la nomenclature, — il suffit donc,
disions-nous, de citer une sale affaire,
uno histoire répugnante, un trou à la
lune, eans que deux ou trois, sinon
vingt, cinquante ou même cent quatre
personnalités considérables du monde
gouvernemental et politique soient mi-
ses immédiatement sur le' tapis. .
Aujourd'hui, c'est le krach Rochette
qui défraie la chronique. Rochette a sou-
tiré quatre-vingt millions de francs au
pauvre monde, ot il faut bien croire que
cette extirpation d'écus a tout de même
quelque chose d'excessif puisque son au-
teur vient d'être, par mesure de justice,
eaitovéà la circulation.
Tout de suite, on s'informe, comme de
juste, des tenants ei des aboutissants de
ce Rochette. Et qud trouve-t-on, pour
comimencer, parmi sas conseils ? Eh !
mien Dieu, l'on trouve M. Rabier, vice-
présidont de la Chambre ; on trouve un
sénateur radical dont la modestie s'en-
veloppe, jusqu'à présent, du voile de
l'anonymat ; on trouve le chef de cabinet
d'un ci-devant ministre de la guerre ; on
croyait enfin avoir trouvé un ministre du
commerce, mais celui-ci, même après les
trois chants du coq, déclare qu'il n'est
pour rien dans les aventures de Rochette
et qu'il ne le' connaît pas.
Nous nous garderions bien, comme on
panse, de tirer, pour M. Rabier, la moin-
dre déduction fâcheuse du fait qu'il a
mis sa science juridique, voire même po-
iwies.
deux
.01
sera (placé, on Panthéon, entre Victor Hugo et
Bartlieïot ; il aura pour voisins Sadi Ca-rnot,
Lazare Carnot et le député Baudin.
Il n'y manquera plus crue Brisson pour les
présida r.
—©— Un projet de loi contre l'alcoolisme.
Un projet de loi punissant i'ivre«se et impo-
sant un traitement spécial aux buveurs invé-
térés vient d'être soumis au Parlement d*
nois.
Dans ce projet, l'ivrogne qui a provoqué d»
scandale public ou a mis en danger la sécu-
rité d'autres personnes, est frappé
S'il a été puni trois fois dans 40 co
années consécutives . et qu* le m
reconnu alcoolique chronique, i
envoyé dans un asile spécial qui
pour le 'traitement de ses pareils et
de l'asile, l'administration sera au
interdire, sous peine d'amende, la
tion de toute boisson alcoolique.
L'un de nos fervents antiaîcool
R:. F.:. — M. Pelletan ou un autre
rait-il pas élaborer que'Utne bonr
de ce genre pour les alcooliques 1
—©— Le peintre américain I
d'na,m, qui
oof. ! Beaux de drapeaux enlevés à l'ennemi dans
' les affaires où le maréchal se trouvait et
par les troupes de son corps d'armée.
Les cloches .sonnaient à toute volée
à R
! On profite de
, on provoque en-
fonds, dit Bazire
nnpagnen,
des
im-
" " „„„„,„• Kilo témoigna lr