25 Mars 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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Mercredi 25 Mars 1908 pour las cendres de son a*W& Pour c© trans- fert une toi serait nécessaire. M. Clemenceau doit écrire à M. de Monte-belle pour lui noti- fier ce relus. ZOLA AJOVU'.iK Le conseil a décidé qu'en raison du retard (apporté au vote des crédits demandés pour la translation des cendres d'Emile Zola au Pan- théon, la cérémonie, qui devait avoir lieu 19 g avril, serait reportée au 4 juin. LE CONFLIT DU BATIMENT M. Vlviani a entretenu 'le conseil du conflit des entrepreneurs et des ouvriers de la ma- çonnerie, ainsi que des entrevues qui avaient eu lieu entre ceux-ci, le président du conseil et lo ministre du travail. nÉSEKVISTES ET TERRITORIAUX Le général Piicqu-art, ministre de la guerre, a donné lecture au conseil de la lettre qu'il adresse à la commission de l'armée de la Chambre pour lui demander de n'apporter aucune modification au projet de loi voté par le Sénat sur la réduction des périodes d'ap- pel des réservistes et des territoriaux. Ainsi qu'il l'a déjà fait dans une entrevue qu'il a eue hier soir avec le président et le rapporteur de oette commission, le ministre insiste sur la nécessité de n'introduire aucun changement dans le texte du Sénat, afin d'en tssurer le vote définitif avant les vacances de Pâques. Il explique ensuite par quels moyens Il sera possible, tout en maintenant le prin- cipe de la suppression des sursis, de faire face aux cas urgents et aux nécessités impossibles à éviter. L'AMNISTIE Le garde des sceaux, retenu vendredi au Sénat par la discussion de la loi sur la dévo- lution d>es biens ecclésiastiques, a été chargé de s'ectendre avec la commission de la réfor- me judiciaire sur la fixation à un autre jour pour 'la discussion devant la Chambre du pro jet d'amnistie. SifMËËIfJ! Paris, 24 mars. JOURNAUX ANTI8L0CARB3 Ds la République française : « Depuis le 4 février, les listes électorales ïont closes. On va les rouvrir pour les faillis, mais les autres électeurs seront-ils admis à contrôler pour les faillis, comme ils le font pour les électeurs non faillis, la validité des inscriptions ? Personne n'en sait rien. Il se peut que oui, ornais il est plus probable que non. Avant tout, il faut se hâter. L'important n'est pas de voter quelque chose qui se tienne, c'est de faire n'importe comment et au plus vite. Vraiment, les ouvriers ma- çons qui sabotent leur ouvrage peuvent Invo- quer à leur décharge l'exemple de nos légis- lateurs ». Du Gaulois : « La Chambre, qui devait discuter hier l'im- pôt sur la rente, leva la 'Séance sans même qu'il ait été question un seul testant du projet Caillaux. N'en soyez nullement surpris et dites-vous seulement que te gouvernement hé- site devant les réformes promises comme un cheval rétif devant la banquette irlandaise. De temps à autre, il se rassemble, esquisse un effort. On croit qu'il va sauter : point, il recule. Bientôt il revient à l'obstacle et de nouveau s'arrête. Caillaux prononce un dis- cours. Clemenceau fait une déclaration que Jaurès orne de toutes les fleurs de sa rhéto- rique. Cette fois il va franchir la banquette, mais ou bien c'est un compère qui interpelle, ou bien on s'arrange pour encombrer l'ordre du jour d'unediscussion sur laquelle personne ce comptait, et le ministère rentre à l'écurie. Nous revenons cependant au ipied de la butte, car Gtemeneaaiu n'est pas de «ceux qui renon- cent ou s© découragent. On peut même consta- ter cfiez lui une aàdeur toute juvénile. Il est à ce point bouillant que sas amis sont con- traints de le contenir, et lui-même leur crie- rait volontiers : « Retenez-moi ! Mais retenez- moi donc ! » On le retient, et j'imagine que ce petit jeu durera jusqu'aux vacances. Après, il recommencera ». Mais, il me semble que c'est chec à la volonté anarchie en puissance, ptera pas. M. F.laajan, sous-secrétaire d'Etat. — Le gou- vernement ne peut adhérer à la proposition de M. Flaissières. Celui-ci oublie que le gouverne- ment n'agit pas à tout coup pour des motifs politiques. » Par 223 voix contre 39, l'amendement de M. Flaissières est rejeté. Le dernier paragraphe de l'article unique et l'ensemble de cet article sont adoptés. Le Sénat s'ajourne à jeudi prochain 3 heu- res. La séance est levée à 5 heures. liiiilijbii v il i y Ci Paris, 24 mars. La séanoe est ouverte à 2 heures, sous la présidence tes la Déclaration des Droits de l'Homme, qui •proclame que chacun doit contribuer selon ses facultés aux charges publiques. Si on accor- dait l'exemption dé la rente, on verrait dams un village tel 'homme ayant 4 ou 5,000 livres de rente par héritage, et peut-être vivant oisif, qui, demain, se verrait retirer l'impôt dé- risoire qu'il payait, alors que le cultivateur, le menuisier, le maréchai-ferrant, verseraient leur quote-part à l'impôt. Il ne contribuerait mus pour un centime au perfectionnement d'une société sortie enfin de l'état sauvage. » (Explosion de rires.) L'orateur se démène violemment, secoue sa crinière, tonitrue avec des accents mélodrama- tiques. Il ajoute : ' — Je crois qu'on obéit, en combattant cet impôt, à des mobiles qui m'effrayent, (Protes- tations radicales. Applaudissements ironiques à droite.) Je me suis demandé si, revenant sur un pas- sé à jamais enfoui, vous ne tendez pas à ré- tablir des privilèges do castes. (Oh I oh !) Si, par d'aussi basses combinaisons, vous mettiez la réforme en échec, vous encourriez les plus graves responsabilités. (Applaudisse- ments socialistes.) Nous sommes tous contribuables, ici. (Ex- plosion de rires.) A côté du paysan qui peut avoir 100 à 200 francs de rente, il y a le paysan qui n'a pas de rente du tout. Celui-ci verra-t-il avec plaisir la faveur faite à un plus riche que lui ? Si l'on compte sur l'impôt complémen- taire pour taxer les rentiers, on rend 'leur taxation dérisoire. Ce serait, un scandale que de laisser le revenu du capital, te plus décisif de tous les îev«nus,en dehors des impôts qu'on établit sur les revenus du travail. Je considère l'engagement pris en l'an VI comme absolu- ment valable : mais que signifie-t-il ? Il signifie : pas de revenu. (Exclamations.) On était tout près du temps où la vieille monarchie retranchait au porteur de rente tantôt toute une échéance, tantôt une partie de cette échéance. C'était usn -manquement aux engagements, parce que le Trésor était vide. Voilà où était l'abus contre lequel nos pères de la Révolution étaient, à bon droit, indi- gnés. H est arrivé, plus tard, une heure où notre crédit national a été menacé, où notre grande République a été obligée de faire pour les deux-tiers de sa dette ce que la République américaine avait été obligée de faire quelques années avant, .et c'est dans la loi qui consa- crait cette opération qu'a été inscrite la clau- se que l'on invoque aujourd'hui. Ou'est-ce qu'aile voulait dire ? C'est qu'on ne recommen- cerait plus. (Rumeurs.) Le principe « pas d'impôt spécial, rien que des impôts généraux », est si bien dans la pra- tique que la rente qui paie les droits de suc- cession ne paie pas les droits de transmission à titre onéreux. » L'orateur, fatigué, demande le renvoi à jeudi. » La réforme électorale Tir-nuvé ces vœux, notamment qu'il n'y ait plus s sonne! et conclut formellement par qu'une catégorie de retraites parmi les gen- [ mande é» note qft ffle^_.^g°*Eg^e- une de damnes, que les retraites des chefs de brigade soient uniformément réglées sur Je grade ac- quis dans la gendarmerie, que la solde soit relevée, que la médaille militaiTe soit dé- cernée aux genda.rm.es ayant 25 ans de ser- vice, que les veuves et orphelins de gendar- mes retraités aient droit à une partie de la retraite ; enfin, que les gendarmes retraités puissent, comme les sous-officiers, concourir pour les différentes catégories d'emplois. v . m ^u MMJ. 4m i. » m iiniiiiiiiiHiii IIIIIII WIIIIII iiniffliii ' " ! n aux enchères publique», 3,000 francs, 4,200 mètre* — i. Cymbalier, par Casa* et Citron, à M. le cnmt» G. de Chérisey (U. Sauvai) ; 2. Intermède à M F.W. Mayer (Parfrement) ; 3. Louuéac, à' M F Balsan (A. Carter). ' **" Non placés : Sans-Atou-t-II, Pirouette-IIl Pilrn« Mathusalem tombé. °* Deux longeurs. Six longueurs. Mutuel : gagnant 20 50 ; placés : Cymbalier 15 Intermède 42 50. ' Prix Scheridan, course de haies, handicap, 3,000 francs, 3,400 mètres environ. — t. Kimolo, par Mi- guel et Kinross, à M. A. Veil-Picard (Parfrement) ; 2. Calomel, à M. A. Aumont (H. Ilolt) ; 3. Montel Cristo, à M. le comte Lair (Defoyer). Non placés : Pont-d'Eragny, Milon-II, Plgnerol, Quille, Pernod, PomeroJ, Friquette-III, Anscitain, Rossinante, .Tolly-Peach. Une longueur et demie. Trois longueurs. Mutuel : gagnant Ecurie A. Vell-Plcard 37 50 ; placés : Kimolo 20, Calomel 26 50, Monte-Cristo 39 50 AU PALAÏS BÛUEB0N Paris, 24 mars. Leg retraites ouvrières M. Cuvinot, président de la commission sé- natoriale des retraites ouvrières, a fait tenir, aujourd'hui, à M. Clemenceau la lettre qu'il avait reçu mandat de ses collègues d'adresser au président du conseil pour lui demander ses intentions définitives au sujet de la pé- riode transitoire. M. Clemenceau a fait mander M. Viviani pour conférer avec lui de la réponse à faire à M. Cuvinot.. Le repos hebdomadaire La commission du travail a entendu M. Vi- viani sur le projet de loi ayant pour objet de modifier la loi du 13 juillet 1906 sur le repos hebdomadaire. Le ministre du travail s est élevé contre la disposition nouvelle insérée dans l'article 11 et aux termes de laquelle employeurs et employés de même profession ou de profession similaire et connexe ont la faculté de choisir d'un commun accord, par profession et par région, les modes d'applica- tion du repos hebdomadaire prévu par te pro- jet qu'ils estiment préférable pour- leurs inté- rêts. Il a prétendu notamment qu'il ne voyait pas comment cette disposition pourrait être ap- pliquée dans les villes où il n'existe pas de conseils de prud'hommes. La mission Bernard M. de Presse-usé, député du Rhône, vient d'a- viser le ministre des colonies qu'il désirerait lui poser une question sur les raisons qui l'ont déterminé à ajourner la .publication des ré- compenses honorifiques destinées à la mission Bernaid ,qui a délimité la frontière franco- siamoise. L'amnistie La commission de la réforme judiciaire de la Chambre a définitiveimeint adopté aujour- d'hui le texte du projet d'amnistie du gouver- nement. Après avoir repoussé tous les amendements dont elle était saisie, la commission a simnte- iment supprimé dans le texte le 'mot « élec- tions », afin que l'amnistie ne puisse être ap- plicable aux individus condamnés pour frau- des électorales. M. Laurain© doit incessamment déposer son rapport sur te bureau de la Chambre. Ou croit que la 'discussion du projet viendra, lundi de- \ ant la Chambre. Ajoutons que la commission a chargé te rapporteur de conférer avec le président du conseil et le ministre de la justice, au sujet des mots « crise viticole », qui sont compris dans le texte du projet. La commission serait d'avis que cette expres- sion ne serait pas suffisante pour traduire les délits se rapportant aux événements du Midi que l'on veut amnistier. Une seconde réunion du personnel du Cré- dit minier et de la Banque franco-espagnole aura lieu ce soir. On doit y élire définitive- ment le bureau provisoire désigné ce matin pour prendre en mains la défense des intérêts du personnel. L'Snstraetigtn Le juge d'instruction Berr a employé sa ma- Les opérations militaires Paris, 24 mars. Nous avons sous les yeux te rapport de M. Doumer sur le projet portant ouverture dé crédits supplémentaires concernant les or*' a tiens militaires du Maroc pour 1907 et 1903 et s'élevanl au total de 16.213.225 francs. M. Doumer fait un historique des plus dé- taillés de l'action de la Franc© au Maroc. — La France, écrit-il, se trouve en présence d'une des conséquences pratiques Inéluctables de la politique française au Maroc. » H fait allusion au programme de M. Del- cassé et dit à ce propos : — Le, programme était excellent. N'aurait-il pas été utile d'en entreprendre l'exécution plus tôt, au lendemain même de la signature de l'accord franco-anglais, alors que l'adhé- sion unanime de l'Europe semblait acquise ? C'est une question que l'on s'est posée. » M Doumer énumère par te menu les diver- ses phases jusqu'à la conférence d'Algésiras. II en arrive enfin aux événements actuels et proclame, à ce propos, que notre politique au Maroc doit rester la même, déclarant que les sacrifices que la France s'impose accroî- tront ses droits et son autorité vis-à-vis de l'Europe comme du maghzen. M Doumer passe ensuite aux opérations militaires Le rapporteur rappelle qu'en ré- ponse à certaines critiques faites au Sénat, M Clemenceau déclara que trente dépêches dû gouvernement avalent invité 1e général Etende à aller de l'avant — C'est fort bien de le dire, écrit M. Dou- mer mais peut-être eût-il mieux valu lui don- ner 'les moyens de le faire. La vérité est que le corps de Casablanca n'avait pas été consti- tué pour aller de l'avant. » Le rapporteur termine ses observations gé- nérales en faisant remarquer que les frais or- dinaires d'entretien des troupes ne paraissent nulle part sur les chapitres du budget auquel ils sont imputés. On peut en dire autant, aioute-i-il, des bateaux qui ont coûté gros à construire et qu'il faut remplacer en peu d'an, nées. . . On peut voir, par ces conclusions, quelles surprises nous réserve encore, au point de vuo "financier, l'affaire du Maroc. AU VATICAN Rome, 24 mars Mgr le cardinal Lécot, archevêque de Bor- deaux, s'est rendu dans la journée au Vati- can, où il a ©u un long entretien avec le Saint Père. Le but principal du voyage du cardinal est de communiquer à Pie X les décisions de la dernière assemblée épiscopaia de Bordeaux. Le rachat de l'Ouest La commission sénatoriale des finances, réunie cet après-midi, autorise M. Boudenoot, qui, bien que souffrant, avait tenu à assister à la séance, à déposer son rapport sur las conséquences financières du rachat de l'Ouest. La distribution du rapport sera faite à la fin de la semaine. De l'avis de tous au Luxembourg, la dis- cusston du rachat ne pourra tout de même pas être amorcée au Sénat avant les vacances d© Pâques. Rappelons que les conclusions du rapport Boudenoot sont hostiles au rachat. Voyages de Souverains Guillaume II en Italie Berlin, 24 mars. L'empereur accompagné de l'impératrice, du prince Auguste Guillaume, son quatrième fils, et de la pasicesse Victoria-Louise, sa fille, est parti ce matm à 10 heures, par train spécial, pour Venise. .FuitSlil M. Dassoye dépose une proposition de toi tendant à réformer la loi électorale par l'éta- blissement du scrutin de liste et la réduction du nombre des députés. La proposition est renvoyée à la commission du suffrage universel. M. Zévaès. — Ce qu'il faut, c'est ne pas en- terrer les propositions de loi qui vous gênent, notamment le projet sur PineompatiMlrté des fonctions de député et d'administrateur de Sociétés. » (Mouvements divers.) Le président s'empresse- de couper la parole au malencontreux M. Zévaès. M. Breton dépose, lui aussi, une proposition de loi tendant à modifier la loi électorale. La proposition est renvoyée à la commission du suffrage universel. Le ministre dépose un projet de loi portant ouverture de crédits extraordinaires pour ve- nir etn aide aux victimes des inondations. Le projet est renvoyé à la commission du budget. Jeudi, séance à 2 heures. La séance est le- ?ée à 6 heures. T'ffT Paris, 24 mars. La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M. Antonin Dubost. M. Doumergue, ministre de l'instruction pu- blique, dépose le projet voté par la Chambre portant ouverture d'un crédit pour le trans- fert de Zola au Panthéon. M.Boudenoot dépose son rapport sur les con- séquences financières du rachat de l'Ouest. Le Sénat adopte le projet de loi portant ap- probation d'une convention conclue entre l'E- tat et la Compagnie des Messageries mariti- mes pour l'exécution des services maritimes postaux reliant la France au Brésil et à la Plata. LA RÉVOCATION DES MAIRES Le projet relatif aux tarifs applicables aux périodiques et journaux étant renvoyé à jeudi pour cause d'absence du ministre des finan- ces, l'ordre du jour appelle la suite de la dis- cussion de la proposition de M. Gourju rela- tive à l'organisation de la procédure de sus- pension et de révocation des maires et ad- joints. Le président donne lecture d'une nouvelle rédaction de l'article unique. L'article 81 ac- tuel serait complété par un paragraphe addi- tionnel relatif à l'acceptation de la démission des maires et adjoints. Cette première dispo- sition, mise en discussion, est adoptée et de- vient le paragraphe 2 de l'article SI actuel. Il serait complété par un paragraphe addition- nel relatif a l'acceptation de la démission des maires et adjoints. L© Sénat passe au nouveau texte Ue l'article 86. Les paragraphes 1 à 4 du texte de la com- mision, qui concernent exclusivement la pro- cédure de révocation des maires, sont adop- tés. M. Flaissières développe à nouveau une dis- position additionnelle aux termes do laquelle les maires et adjointe révoqués sont inéligi- bles pendant un an, à moins qu'il ne soit pro- cédé auparavant au. renouvellement du con- seil municipal auquel appartient le maire ou l'adjoint révoqué. M. Vidal de Saint-Urbain appuie la disposi- tion additionnelle (te M. Flaissières. M. Vidal de Saint-Urbain. — \J& respect du surf rage universel exige sur ce point une mo- dineution à la loi ; celle que réclame M. Mais- sières est juste. (Applaudissements à droite.) M 'courlu. — Il Hppn.rlieut à ln sagesse du Sénat rie trancher ta question. Le système de M Flaissières aboutit à donner à chaque com- nftî Paris, 24 mars. Le groupe républicain de la réforme électo- rale de la Chambre a adopte aujourd'hui le texte suivant : Chaque département sera «présenté par autant de députes qu'il contient de fois 75.000 habitants, défalcation faite des étrangers, toute fraction complémentaire ne valant pour nombre entier que lorsqu'elle dépassera 37.000 habitants. » Ce principe devra être inscrit dans la nou- velle loi électorale, quel que soit te mode de scrutin, de façon à ne faire voter que sur des listes ne comprenant que cinq noms au maxi- mum. » Ajoutons que ce texte, qui a été soumis au président du conseil, a été approuvé par lui. Deux départements perdraient trois dé- putés : les Basses-Alpes et l'Aube. Onze départements en perdraient deux : les Alpes-MartUmes, l'Aude, l'Aveyron, 'te Cal- vados, l'Eure, le Gers, les Basses-Pyrénées, la Savoie, te Vienne' et l'Yonne. Trente-huit départements n'en perdraient qu'un : Ain, Aisne, Hautes-Alpes, Ardeinnes, Gamtat, Charente-Inférieure, Corrèze, Corse, Côte-d'Or, Côtes-du-Nord, Dordogne, Doubs, Drûme, Eure-et-Loir, Haute-Garonne. Gironde, Hérault, Indre. Isère, Jura, Landes, Lozère, Mayenne, Nièvre, Oise, Orne. Hautes-Pyré- nées, Pyrénées-Orientales. Rhône, Haute-Saô- ne, Saône-et-Loire, Haute-Savoie, Semé, Sei- ne-et-Marne, Vauctuse, Vosges. Cinq départements eu gagneraient un : Fi- nistère, Loire, Loire-Inférieuire. Pas-de-Calais, Sarthe. Les autres départements conserveraient leur représentation actuelle. Le groupe demandera à la Chambre de discuter la. réforme électorale après le vote du budget de 1909. ZOLA AU PANTHÉON Paris, 24 mais. A la suite d'une réunion organisée par la Fédération nationale des Jeunes de France, la nouvelle organisation des officiers de la guerre et de la marine de la vieille armée vient d'adopter l'ordre du jour que voici : s Les soussignés, anciens oftlciars, protes- tant contre la présence des troupes de l'armée de Paris à la cérémonie de la translation au Panthéon des restes d© l'autem' de la Dé- bâcle. > Au nom des anciens officiers de la vieille armée, au nom des camarades plus jeunes que ta' discipline condamne à «n silence indi- gné, ils- relèvent le défi porté à l'honneur de l'armée et au culte du drapeau et formulent hautement leur (protestation devant le pays. » Pour le Comité : » Le Bureau : Général Jeannerod. prési- dent d'honneur ; commandant Dupour- qué, président ; commandant de Cou- bertin : commandant Stanislas Costa de Beaur-agand ; commandant Cuignet; commandant Orient ; commandant de L'Esioile ; commandant de Fravilte commandarat de Trobriant : capitaine de Seynis : lieutenant "te Devise ; lieu- tenant de Varrenx ; lieutenant de vais- seau Mânes ». IIIIIEIIE HUE El îiPE Constantinople (vià Sofia), 24 mars. Deux régiments de caavterie turque, en garnison à Andrinople, se sont révoltés en de- mandant te paiement de leur solde arriérée et l'autorisation de rentrer dans leurs foyers pour ceux qui ont terminé leur temps. Le colo- nel, puis le général d'infanterie étant interve- nus, furent battus et renvoyés par les révoltes. Une partie d'entre eux envahit la mosquée, déposa ses uniformes ©t revêtit des habits ci- vils tout en ga.rdant ses armes. Un bataillon d'infanterie a cerné la caserne des révoltés qui déclarent qu'ils résisteront jusqu'à ce qu'ils aient obtenu satisfaction. Conseil SiipS-rleur de rinst-rncthn Pnlslipe Paris, 24 mars. Par arrêté du ministre de l'instruction pu- blique et des beaux-arts, cm date du 23 mn.rs 1903, les élections générales pour le renouvel- lement du conseil supérieur de l'instruction publique sont fixées au mardi 12 mai 1908. Si un second tour de scrutin est nécessaire, U y sera procédé le mardi 25 mai. OTX : .~3> ©9 Les gendarmes Paris, 24 mars. Le Conirrôs dos gendarmes s'est réuni à l'is- sue d'une visite faite par les délégués au gé- néral Dubois, représentant le ministre de la guerre. Les délégués ont rendu compte de leur conférence au général Dubois. Pour tes trois revendications de l'unification de la re- traite de l'augmentation de la solde des gen- darmés et de l'augmentation du nombre des croix réservées à la gendarmerie, le général a promis une solution 'favorable et prompte. En co qui concerne les autres revendica- tions, le général a conseillé aux congressis- tes de les adresser au ministre sous forme de vreux. Le Congrès a immédiatement rédigé et ap- tes parlementaires Paris, 24 mars. Plusieurs journaux, notamment la Libre Pa- role et l'Autorité, affirment que de nombreux parlementaires ont eu des relations d'amitié avec M. Rochette et même des relations d'af- faires. Piusîeurs seraient très compromis. MM. Cruppi, ministre du commerce et Rabier,vice-président de la Chambre, plus par- ticulièrement cités, font dire : M. Cruppi, par voie de note officieuse, qu'il n'a jamais eu de relations avec M. Rochette qu'il ne con- naît pas. Par la même voie, M. Rabier, vàce- président de la Chambre, fait dire qu'à aucun moment il n'a fait de démarches auprès du garde des sceaux en faveur de M. Rochette. M. Ceccaldi vient, d'écrire au garde des sceaux pour lui dire qu'à son avis il était in- dispensable d'instituer, avant les vacances de Pâques, un débat à la tribune sur la respon- sabilité du krach Rochette. Il faut en finir, a-t-il dit, avec tous les banquiers véreux qui exploitent la petite épar- gne française. Le public a le droit de savoir quelles mesures le gouvernement compte prendre pour protéger ses intérêts. » Le député de l'Aisne prend occasion de d'af- faire Rochette pour demander que son inter- pellation sur une autre affaire financière rela- tive aux chemins d© fer départementaux de l'Aisne, qui fut ajournée, soit discutée jeudi prochain. L'initiative , de M. Ceccaldi cause une cer- taine émotion dans les couloirs. Au cours des explications fournies dans les couloirs, M. Ceccaldi a déclaré qu'un membre de la Chambre lui avait remis un prospectus de Rochette au lendemain de son interpella- tion sur les chemins de fer départementaux. Il ajoute que c'était le secrétaire de ce députe qui avait voulu le mettra en rapports avec Rochette. Au Crédit Minier 11 n'y a eu oe matin aucun© opération judi- ciaire a la Société Générale du Crédit minier et Industriel, 34, rue Blanche. Quand les em- ployés sont arrivés, à l'heure habituelle, ils ont trouvé close la grill© du somptueux hôtel oà M. Rochette avait installé ses bureaux. Les concierges, constitués gardiens des scellés ap- posés hier par les magistrats du parquet, n'ont pu laisser pénétrer que les chefs de service qui ont déambulé mélancoliquement dans la cour qui procède les bâtiments. Cependant, au de- hors, le flot, des employés du Crédit minier, auquel se joignait bientôt un grand nombre d'actionnaires accourus aux nouvelles, gros- sissait toujours. Deux brigadiers et plusieurs ag'Miîs dm uieuvième arrondissement furent obligés d'intervenir pour faire dégager la chaussée. Bientôt les employés quittaient tes abords du Crédit minier et se rendaient à la salle Coquet, place Blanche, où ils tenaient pfae réunion. Les clients de Rochette conti- nuaient de stationner ' sur le trottoir devant rimraeubîe désert et échangeaient tristement leurs doléances, A 11 h. J, un secrétaire de M. Graux, le li- quidateur judiciaire chargé de s'occuper du Crédit mimer, se présentait à l'hôtel de la rue Blanche et s'installait aussitôt dans le bureau du secrétaire général, le seul où il n'ait pas été pose des scellés. Plusieurs financiers et quel çues chefs de service du CTédit minier ont été reçus par le représentant de M.Graux, Ceux-ci que nous avons pu interroger à l'issue de leur entretien, nous ont assuré que les bureaux ne tarderaient pas à être ouvea l ts, peut-être même demain matin. A la Banque franco-espagnole Devant la Banque franco-espagnols, rue Saint-Georges, le spectacle est sensiblement le même mie rue Blanche. Là aussi, ce matin, ies employés ont trouvé porte close ©t ils se sont rendus aussitôt à la réunion de la salle Coquet. Les clients atteints sont presque tous de petites gens qui sont dépouillés de modestes économies, laborieusement acquises et dont le chagrin fait peine à voir. Réunion dee employés Los employés étaient nombreux à la salle Coquet. Quelques orateurs improvisés firent un éloge chaleureusement applaudi de M. Ro- chette et proposèrent de signer' uno pétition en sa faveur. Aussitôt, des feuilles polyco- piées furent distribuées et les employés, hom- mes ift dames, signèrent avec empressement La pétition fait valoir les qualités d'infati- gable travailleur de M. Rochette, la sollicitude dont 11 a toujours fait preuve envers son per- néo à étudier le dossier de l'affaire Rochette. Dans l'après-midi, il a reçu MM. Graux et De- marquis, administrateurs judiciaires du Cré- dit minier et do la Banque franco-espagnole, avec qui il a eu de longues entrevues. Puis, 1,1 a reçu les experts, avec lesquels il s'est également entretenu. A la suite de ces diffé- rentes conférences, M. Berr a envoyé de nom- breux télégrammes à des parquerts de provin- e, relativement aux succursales du Crédit minier. . . . Témoignages accablants La seconde plainte qui a été déposée contre M. Rochette auprès de M. Monter, procureur de la République, émanait d'un rentier de Mantes, M. Piehereau, actionnaire des Mines de la Nerva. Elte contenait de telles accusa- tions que le parquet décida die faire exami- ner la comptabilité du banquier en ce qui con- cernait la Nerva et l'Unson franco-belge. Ce- pendant, M, Gilbrin .entendait de nombreux té- moins. Deux d'entre eux firent des dépositions particulièrement graves. M. Samain déclara, en effet, au substitut, qu'au commencement du lancement des ac- tions des Mines du Val d'Aran, Rochette avait- fait faire un rapport élogieux par un expert près les tribunaux, M. Lecornu. Le financier avait présenté à M. Lecernu,comme provenant de sa mine, des pépites admirables qui n'a- vaient point été trouvées au Val d'Aran. En outre, pour l'engager, lui, Samain, à prendre des actions du Val d'Aran, Rochette lui avait montré un télégramme venant de Madrid, lui disant qu'il y avait acheteur de 150,000 francs d'actions du Val d'Aran. Or, Samain sut que ce télégramme avait été envoyé à Rochette par un ami complaisant. Un second témoin dé- posa que pour l'engager à acheter ces mêmes actions, Rochette lui avait montré une série de photographies représentant la mine en pleine exploitation. Il apprit plus tard que les photographies étaient truquées et qu'on n'a- vait jamais vu tant d'ouvriers au Val d'Aran. Puis, les experts en comptabilité, Iche et Du- four, déposèrent leurs conclusions. Elles étaient d'une précision telle que M. Monter, immédiaternient prévenu, décida de procéder à l'arrestation du financier. Nouvelles opérations judiciaires M Berr, juge d'instruction, a reçu la visite de M. Hamard et de M. Blot. Le bruit court qu'à la suite de cette entrevue de nouvelles perquisitions et de nouvelles arrestations se- raient faites. Le juge a reçu cet après-midi une nouvelle plainte contre Rochette. Un comité de défense 200 actionnaires des diverses sociétés lan- cées par Rochette s© sont réunis ce matin chez l'un d'eux, rue du Havre. Ils ont constitué un comité de défense des porteurs d'actions. Us ont décidé de se porter partie civile au procès et ont pris comme avocat M' Louis Merle. On annonce, d'autre part, que dans des villes de province des comités de défense se son! égale- ment constitués. Une autre affaira Le journal Messidor dit tenir d'une person- nalité qualifiée que M. Gilbrun, substitut, chargé de l'enquête préliminaire sur les af- faires Rochette, instruit en o© moment même une autre affaire à peu près identique. En province L'émotion soulevée en province par le dé- sastre financier d'hier est à son comble, ce ma- tin, dans de nombreuses villes où la maison Rochette avait établi ses succursales. De petits propriétaires et commerçants se trouvent rui- nés. Des perquisitions ont été opérées, paraît- il, ce matin, et, comme une traînée de poudre, 1e bruit de cette catastrophe financière s'est répandu dans tous les départements, jetant la désolation et semant la panique. Des télégrammes de Marseille, Nantes, Lille, Bordeaux, etc., etc. abondent en détails sur l'impression produite . Rien qu'à Angers, on compte 1,600,000 francs de pertes. En Espagne Madrid, 24 mars. ' La nouvelle de l'arrestation, à Paris, de l'administrateur délégué de la Banque espa- gnole s'est répandue rapidement à Madrid et a produit une grande sensation, de nombreux capitaux espagnols étant engagés dans les af- faires Rochette. Hier, dans l'après-midi, le directeur de la Banque franco-espagnole, qui est à Madrid, a fait des déclarations devant le juge, concer- nant la déconfiture. La plus grande réserve est gardée sur ses déclarations ; on se montre cependant très op- timiste au sujet de la répercussion que peut avoir l'arrestation de Rochette sur la banque, dont, la situation actuelle est, dit-on, prospère. Le conseil d'administration se réunira cet après-midi pour prendre des décisions. Saint-Sébastien, 24 mars. La Banque franco-espagnole avait une nom- breuse clientèle dans la région. Aujourd'hui encore, la presse locale publie l'annonce de l'é- mission par cette banque d'une série d'obliga- tions. Une Société a été fondée à Barcelone te 15 janvier dernier. mîMinjinmcier Paris, 24 mars. New-York, Londres et Berlin sont arrivés au- jourd'hui en excellente humeur. La détente en- tre Berlin et Paris paraît s'accentuer, ainsi qu'-en témoigne la constitution définitive du comité de rapprochement germano-français. Malheureusement, le volume des affaires de- meure, ioi, très restreint. On s'entretient naturellement dans tous les groupes du krach sensationnel qui vient de se produire sur le marché en Banque déjà si éprouvé depuis de longs mois. Cependant, la- catastrophe était prévue.Persoime dans les mi- lieux financiers n'ignorait la fragilité des affaires de oe groupe, où le papier jouait un rôle Plus important que l'outillage ou le mine- rai, et néanmoins il s'est trouvé même des gens de métier pour spéculer.a la faveur d une publicité éhontée, sur ces divers titres La leçon est rude, car on dit que plusieurs maisons de coulisse sont sérieusement tou- chées ; mais les plus à plaindre sont encore les petits, qui ont cru une fois de plus à leur détriment les bateleurs de la finance, grises pair l'espoir de gros revenus et d'énormes plus- values. Puisse cette leçon être entendue par quelques-uns. „ .„ Notre 3 % finit en léger progrès à 96 90. grâce à quelques rachats forcés ; les caisses ont acheté pour 29,600 francs de rente. Les fonds étrangers ont été diversement traités. L'Extérieure, un peu plus faible à 94 60. Le Turc également à 94 55 et les Russes perdent quelques centimes. Le Consolidé à 85 15 et te 1906 à 97 35. Par contre, le Brésil reste à 87 et le Japonais s'améliore à 87 65. Un peu de lourdeur sur les établissements de crédit et meilleure allure de nos grands chemins, notamment du P.-L.-M., qui passe à 1S88 contre 1380 hier. Les valeurs de trac- tion sans changement et légère réaction des chemins espagnols. Parmi les industrielles russes, la Briansk' est ferme à 307, tandis que la Sosnowice perd 2 points à 1642. Nouvelle avance du cuivre de 1 livre et hausse du Rio à 1618. En Banque, tes Mines d'or sont toujours délaissées. La Golombia cote 446 et 450. Na- versberg fait bonne contenance. PHILOUZE ET WADDINGTO», 62, rue Taitbout, Paris. Du 24 mars. n est tombé 2 millimètres d'eau à Toulouse, 3 au Puv-ds-DÔmo, 21 au Pic-du-Midi, 2 à Bordeaux. Le vent est faible ou modéré des régions sud sut- nos côtes de la Manche et de l'Océan. Il est faible des régions nord en Provence ; la mer est grosse à Biarritz ; houleuse en Vendée et en Bretagne ; queldu.es pluies sont tombées sur les Iles-Britan- niques et l'ouest de la France. Il a neigé os matin en Hongrie ; le temps est doux dans nos régions de l'ouest ; un peu frais ail- ' e Le S 'thermomètre marquait ce matin —12° à Kuo- pio 2° à Nancy, 13" à Alger, 6° au mont Ventoux. Un temps beau et doux est probable. STATIONS BsisaM. lieras. ÉTAT DU CIKL U „ ;1 „ „ U1 , . t Toulouse., \ Puy-Ss-Ifâai. I Plc-ta-ïidi.. i Perpignaj. Bordeaux. 66.S 10.2 N.O. f. t. nuag 5.1 11.0 68.5 —t.a N.O. m. brouii —1.6! û.î Cfî.î —7.0 N.E. cal. beau -13.8! —S 1 .!) 64.3 14 0 N.O. a. 1. a.b. 7.9] H.4 67.2' 11.2 N.E. mo. beaul S.21 14 0 d2i Explosion d'une poudrière au Chili Santlago-de-Chili, 24 mars. Les poudrières de Batuoo, où étaient conser- vées die grandes quantités de poudre et d'ex- piosiîs divers, ont saute hier soir. L'explosion a été terrible.On en a ressenti ies effets jusqu'à Saatiago, où l'alarme a été vite donnée. Plu- sieurs villages des environs de Batuco au- raient, dit-on, été détruits et un certain nom- bre de leurs habitants auraient péri. Des trains de secours ont été expédiés sur le Heu de la catastrophe. Les pertes sont évaluées à plus de quinze millions de francs. . « aQp « . _. D© notre rédacteur-correspcBidant de Car- maux : Carmaux, 24 mars. Les mineurs d© Carmaux viennent de nom- mer une commission d© trois membres char- gée de soumettre à la direction des mines les revendications suivantes : 1" A partir du 1" mai, la journée pour tous les routeurs âgés de vingt-trois ans sera por- tée à 4 fr. 25 ; 2° augmentation générale, de 0 fr. 50 pour toutes catégories de routeurs ; la journée des manœuvres de l'extérieur sera augmentée jusqu'à 3 fr. 50 ; 4° la jour- née des enfants des grilles sera portée de 1 fr. 70 à -2 fr. 25 ; 5° la Compagnie ne clas- sera les ouvriers dans les catégories supérieu- res qu'à l'ancienneté. Courses de chevaux 1 PAU Pau, 24 mars. Prix de Gelos, 2,500 francs, 2,400 mètres. — 1. Rostand, à M. D. Guestier (KaUejr); 2. Ninette, à M. Garrigou-Larriale (ttigson); 3. Lady-Rose, 4 M. A. Barreiro (Lafabrie). Non placés ; Kibar, LeorusKa, caatenon, Latren- que, Déliée. Mutuel : gagnant écurie Guestier 8 50, placés Rostand 9 50, Ninette 8 50, Lady-Rose li. Prix de la Société d'Encouragement, 3* série, 3,000 francs, 2,000 mètres.- — i. Weber, au baron de Nexon (Brydgeland); 2. Valali, à M. R. de Monbel (Flocb). Non placés : Ernest, Bouquet-de-Rol. Mutuel : gagnant 7, placés Wctber 0, Valais 8. Prix de la Société sportive d'Encouragement, prix principal, 4,000 francs, 2,500 métrés. — 1. Latour, au vicomte d'Harcourt (Hobbs); 2. Milikatta. aù marquis de Villamejor (Gill); 3. Bilolatz, au mar quls ûe Villamejor (O'Connor). Non placés : Illico, Laïus. Mutuel : gagnant 10 50, Latour 8 50, Mllikatia 31 50. A EN0HIIÎN Paris, 24 mars. Prix du Cambresiâ, course de liâtes, à vendre aux enchères publiiiues, 3,000 francs, 3,000 mètres envi- ron. — l. Beaui'epaire, par Siœonian et Brood More, à M. E. ilschiiaf (Parfrement) ; 2. Benjamin a M. E. Flsehhof (J. Bartholomew) ; 3. Looarn à M. P. Jahn (H. Ro-berts). Non placés : Bouton-d'Or, Janvier, Bouddlia-Ii Mars-II, Ninive-Ill, Hamblno-II, Morgarten Kara' La-Rozeille, Arbeost arrêté. Nouvelliste arrêté Une encolure. Une encolure. Mutuel : gagnant Ecurie Ftschhof 29 places Beaurepairo 18 50, Benjamin 44, Louarn 27. Prix du Ilatnaut, stee.ple-ch.ase, 'i 000 Irancs 3 500 mètres. — 1. Donarel, par Braguelonne et DÔloi'ès à M. Nasb. Turner (Defeyer) ; 2. Simone-II a M Braillard (A. GiU) ; 3. Villageois, à M ' J ' Lieux (R. Sauvai). Non placés : Auritum tombé, Bastion dérobé Cinq longueurs. Quinze longueurs. Mutuel : gagnant 70 50 -, plocôs : Donnarel 40 50 Simone-II 58 50. Prix de fa 3,200 mètres, try, à M. Cl. J. Stem (Dote (R. Sauvai). Non p! acés Figura tombé Peux longueurs. Huit longueurs. Mutuel : gagnant 20 ; placés : Chemulpo 13 50, Sostliône 18. Prix de la Scarpe, stœple-cliase d'essai 3 000 francs, 3,'.00 mètres. — 1. Marquts-de-Cara'bas'-ll par Blue-Groen ot La-Mare, à M. E. Balsan (A' Ocnson) ; 2. Le-Conn6tablo-III, à M. Ch. Liénart (Ch. Morand) -, 3. Salnt-Fiacro, à M. H. de Mumm irmmont). Non placés : Bolena, CocIttaLl-II tombé, Saint- fiOi-TI tombé. Deral-lorifueur. Une longueur. Mutuel : gagnant 39 50 ; placés : MaTquIs-do-Ca- rabas-II 20, lyC-Conétable-III 15. Prix da l'Artois, steeple-chaso, handicap, à vendre «JE CINQUANTENAIRE Lourdes, 24 mars. Les fêtes du 25 mars, comme celles du 11 fé- vrier, dépassent toutes les prévisions par leur éclat. Déjà, aujourd'hui, de nombreux pèle- rins isolés ont fait irruption dans la petite ville pyrénéenne choisie par la Vierge. Lour- des a pris son aspect des grands jours. Au boulevard et dans la rue de la Grotte, beau- coup de maisons ont commencé à pavoiser. Ce matin, par un brillant soleil de prin- temps qui auréolait les cimes neigeuses des Pyrénées, plusieurs groupes se pressaient au pied du rocher de Massabielle : les Hongrois, aux pittoresques costumes, dont les longues bottes sont un véritable symbole de la dis- tance énorme qu'ils ont parcourue pour venir offrir leurs hommages aux pieds de la Vterga des Pyrénées ; puis un groupe de Mazamet et de Béziers. A dix heures, les cloches de la basilique sonnent à toute volée pour la messe pontifi- cale. , Le Rosaire est presque comble et nous ne. sommes qu'à la veille de la fête. La vaste église est décorée avec le même goût exquis et la même simplicité que lors des fêtes du 11 fé- vrier : quelques guirlandes à roses rouges de plus, qui jettent une note gaie sur tes voûte» jaune clair. Mgr Arley. évêque d'Angoulême, pontifie, entouré de Mgr Schcepfer, évêque de Tarbes Î de Mgr Lecceur, évêque de Salnt-Flour, et de plusieurs prélats hongrois. Après la messe, la foule se rend à la Grotte en procesiosn avec les évêques P. H. La Guérison radicale des Hernies On nous annonce l'arrivée à Toulouse du savant praticien docteur TACUSSEL père, de Paris, universellement connu pour te traitement et la guérison radicale des Hernies avec ou sans bandages ni opéra- tions. Ce distingué spécialiste recevra 5 Toulouse, du 25 au 28 mars courant, 6 l'hôtel de Paris, rue Gambetta. andre, course de haies, 4.000 francs, t. Ciiemulpo, par Trident et Couni luva) (A. Carter) ; 2. Sostliône, à M. ir) ; 3. Kaboul-II, à Mme S.-H. Plum Camisard, Miml-Coco, Rossignol-Il, LES COURS DU BLÉ Sur nos principales places, on a constaté do lés-ères oscillations dans les cours, léger* Itausae d'un côté, légère baisse d'un autre, sans changement ailleurs. Sur tes places de l'étranger, mêmes oscilla- tions que chez nous. C O ÏST CO URS COUR DÏS COMrTSS Un concours pour l'auditorat près la Cour rt« comptes sera ouvert au ministère des nuances H lundi l* juin 1908. nuances l( Les candidats devront déposer leur acte de nui» 'enclé en droit et km crétaria* siince, leur diplôme i livret militaire avant le 9 mai 190s de la. première présidence do la Coùr aa palais-Royal. Les bons repas, les sucreries dont on abuse provoquent de ltembarra» gastrique de la constipation. 11 faut alors recourir an romèd* Dr° F BAN 0 K Vel "' tahles Cr »"'"

Mercredi 25 Mars 1908 articles du rayon^ ...çitfQ OMS EXCEPJlOgtLLt» Tous les articles du rayon OCCAS qualité BAS AJ " 0 -fiou?"Exc£ÎP_ c«S^t »««.... U-IWC»^ " _ -— . B" F jgMg^ .. h ~',.. mu : 0 55 -aîuSSEïTES fil noir et cou- Extraordinaire. .. Las Pièces du Procès »« habitants de Toulouse peuvent-ils se r andre compte de la gestion financière de budgets sont présentés d'une maniè- telle qu'il est à peu près impossible d y te clair. ihi ces y r»s socialistes arrivèrent après 1 effon ..tni-nt des radicaux, qui ne pouvaient jjjus cacher le délabrement de leurs finan- *A.près étude de la situation, un exposé fut affiché aux quatre coins de Toulouse; dans cet exposé, on nous apprenait le chif- fre ds la dette et celui du passif ; les radi- caux courbèrent la tête. Depuis, ils la re- lèvent. Pourquoi ? Parce que les socialistes n'ont pas su distinguer leurs comptes des leurs, parce qu'ils les ont maladroitement laissés s'emmêler, et parce que les bud- gets sont conçus sur le même type que de- vant M. Falandry aurait, cependant, donné le chiffre exact des emprunts, totalisé les an- nuités à servir et leur nombre. Au budget départemental on procède de |la sorte Dans le budget de la Ville figurent les annuités de l'année ; mais les autres sont 'passées sous silence, de telle sorte que nous ignorons le nombre des années qui gémi- ront sous la charge. . De plus, si un emprunt est contracté avec emploi déterminé, l'emprunt formera re cette ; son montant sera dépensé ; puis, vous chercherez en vain dans les colonnes du budget cette recette et cette dépense. Pour les retrouver, il faudra se reporter S au budget du conseil général. ; Avec "le système municipal, on pourrait dire que chaque emprunt nécessite un bud get spécial. On nous dira : « Mais vous trouverez ces chiffres au budget supplé- mentaire. » Pas toujours ; car par là se trouvera [facilité l'abus criant des emprunts épui jsés « au fur et à mesure des besoins » qui, compliqué de la manœuvre « dei fonds libres », conduisit les radicaux à la culbute E Pourquoi leurs successeurs n'ont-ils pas rompu avec des errements pareils ? Dans leur projet de budget pour 1908 nous trouvons une prévision de 160,000 fr de recettes à provenir de l'aliénation des terrains expropriés. Mais vous y cherche riez inutilement un chiffre prévu pour payer les indemnités. De même, vous ne trouverez aucune trace des fonds d'em fafunt affectés à la dépense | Nous comprenons très bien que le règle ment du passif laissé par les radicaux ait entravé la gestion des socialistes ; mais, pour cette raison même, ceux-ci auraient Hâ continuer ce qu'ils avaient commencé rpar leur affiche du début. ' Les contribuables sont cependant des ju- |.ges qui ont le droit, il nous semble, de connaître les pièces du débat ! H. de R. Au Théâtre du Ramier Le printemps arrive, et la belle saison S'an- i nonce... au milieu des averses. Il est temps, donc, de s'occuper du théâtre en plein air. Dans notre dernière « Semaine théâtrale », nous avons dit un mot des projets de M. le docteur Charry pour 1908. Actuellement, nous sommes en mesure de les préciser un peu. L'ouverture de la saison se fera le 24 mai, dernier jour du Concours national) agricole, qui, comme on le sait, se tiendra à Toulouse, cette année. On jouera Œdipe-Roi, l'immortel «nef-d'œuv.re de Sophocle, la tragédie de plein au par excellence. Cette représentation sensa- tionnelle aura lieu avec le concours de célè- bres tragédiens : MM. Moumet-Sully.dans Œdi- Pe, pavu Monnet, dans Tirésias, et Mlle Del- vair, dans Jocaste. On jouera dans les spectacles suivants : les Erynnies. l'admirable tragédie antique de Leconte de Lisle, accompagnée de la fameu se musique de scène de Masseriet : M. Philip- pe Gantier interprétera Orestès et Mme Tes sandier Klytaimnestra ; puis la Velléda, de notre compatriote M. Maurice Magre, pièce créée l'année dernière au théâtre de'la Nature «e Cautarets ; on y applaudira MM. de Max et •Jorivul et Mlle Lucie Drille; enfin, pour der- I »ière réunion., on aura probablement Phèdre oonit Sa distribution n'est pas encore arrêtée. Les travaux sont poussés très activement art Rarmer pour offrir aux spectateurs, dès le , jnors de mai, un théâtre complètement mé' 'groorp'hosé. Actuellement, l'amphithéâtre £ ete encore surélevé, de faon à permettre à ~as les spectateurs et de mlieux voir et de mieux entendre. D'importantes plantations ont été faites SUT tout le pourtour, afin d'iso- i«r complètement cette salle de verdure, de dé dtE?1' ia Jue mMdertie du Pont Saint-Michel, et «empêcher que la voix des acteurs ne fuie ««ns résonnâmes vers la Garonne iw l aboriLs d ' u trtl « »*ent ioi d'un théâtre de • n-,^!î pas ^«'^ 8p**r£nt ''d'W" l ' J t'héat.re P r'- >to,,- tombant Il reste (fue peu de elin < moulin : < l" ,1 . n '' [>." , art lo rnottour u «az. il «fc ctiose. des battaient nu>l iiMlusIrio UVELLES MILITAIRE! Paris, 25 ma.rs. Est nommé au grade d'officier d'adnirui&tra- ion principal M. Mailler, à Toulouse, affecté la 17' région. HCIDEHTS Lille, 25 muiis. Peindant une nianceuvre exécutée pur un ba taillon du 8' d'iiifaiiitcaie, eu gamison à Bou ogne-sur-iMer, près de Wimille, je Ikutetian-'. v'ergueito, de la 3" compagnie, et le soldai lède ont été blessés, le premier à l'abdunKar la deuxième à ia tète, par une balle de tir éduit tirée par le soldat M... de la 1" eoan pagnie. Ce dernier a été mis en cellule avec le sa peur VV... qui lui avait donné la cartouche. Les blessés ne sont pas dans un état grave. Brest, 2ô mars. Vingt-sept jeunes soldats du 9" d'infanterie olonia'e, détachés au fort Besthaum, cceupé ;jar deux compagnies, ont quitté hier les eu- emements et se» sont rendus à Brest pour por- ter plainte devant leur colonel de mauvais traitements qui auraient été exercés sur eux >ar un sergent. Sur l'ordre du colonel, les soldats ont im uédiatemant. regagné le fort Berîhaum. Une enquè.te est ouverte par l'autorité mi- .itaire sur tes motifs de cette fugue. L'Industrie Hôtelière Paris, 25 mars. Le Syndicat général de l'industrie hôlelière de France, réuni hier après-midi, a »;mmé une commission chargée de faire aboutir la création d'une école professionnelle de l'in- dustrie hôtelière. A l'issue de cette réunion, une médaille de vieux serviteur et un livret de caisse d'épar- gne de 200 francs ont été remis à Mme Re us- set, à Quillaa (Aude). Mort d'un officier Oran, 25 mars. Le lieutenant Crotel, du 3e chasseur d'Afri- que, blessé au combat de Settat, est mort dans la soirée, à l'hôpital militaire d'Oran. Le général DauteUelui avait remis, hier, la croix de la Légion d'honneur. àtican Rome, 25 mars. Le Pape a reçu le cardinal Lecot, hier après- midi. Le Pape a reçu en. audience particulière ies représentants des œuvres des Campagnes de France. Ils lui ont offert un magnifiqua buste en marbre de Pie X, placé .sur une co- lonne. Le buste a été exécuté par M. Larie, pensionnaire de la villa Médécls. Pie X est représenté tenant un. livre à la main. Le cardi- nal Merry del Val, protecteur de l'œuvre des Campagnes, assistait S. la réception. Le Pape a remercié la délégation et a fait l'éloge de l'œuvre des Campagnes, dont il a béni tous l es membres. AU RES 3 T A G Berlin, 25 mars . Le prince de Bulow a fait hier, au Reichs- ta.g, des déclarations importantes sur le Ma- roc. U a fait, .ressortir qu'il était exact que l'Allemagne devait avoir soin de maintenir le Trineipe de l'égalité économique. Sirs. JFt 'u.Sfsio Démission du ministre de la marine SaintnPéteaisbouirg, 25 mars. Les journaux du soir annoncent que M. Di- koff, ministre de la marine, a offert sa démis- sion. Elle a été acceptée. La démission de M. Dikoff paraît trourver sa cause dans les critiques de la défense nationale à l'égand de l'administration de -la marine. S es Les Agriculteurs de France Paris, 25 mars. Hier a eu lieu la séance de clôture au Congrès des agriculteurs de France. Au sujet de -l'évaluation de la propriété noi. ^àtie, la Souiélé a émis ie voeu : 1° Uue h aouvelie évaluation des propriétés bâties son parcellaire et non globale ; 2° Que cette èva- liiition soit faite en vertu de tarifs établi: par commune et par valeur do culture, pa. une connuisuion compose du contrôleur de jontiributions directes, du maire et de cim propriétaires fonciers de la commune, non. .nés par l'ensemble des propriétaires de cetu commune. Sur la proposition de M. de Marcillac, k Société a émis le vœu sur l'admission des syn- dicats agricoles aux adjudications militaires que le ministre de la guerre veuille bien do;, uer, au plus tôt, des instructions précis':, aux intendants mihtaiTes pour leur rappelé, que les syndicats agricoles sont, dès au joui J'hul en droit de participer au béueiiee du *x - -.une"des acbals directs des blés et lou.iT.igi. bar l'adinjnisti'atioin militaire, et que celle.-c- • Swe avec *« reprfcMOtapts .ie eJw assoeiu lis cinime avec? de simples particuliers.!.; î.'i/.té êr''âge tous les syndicats agricoles e » ' ,-icuUiurs â se inettre çn r«M>Ort ave. Avant do lover la séance, M. le. marquis u vm .i ' rerr-eirié nu.!-' i- 1 '- s.'i'iielajres preson - rendez vous a l'an proi.na.n. Les gendarmes Paris, 25 mars. ln .il. n y n i eut ièrement U ll-fiiu de féliciter notre con-ps^de porn- - lieutenamt, M . De.>ta- !;-;;'''^,-;!rr;;^!'.n'v :l,Ku,,,,,. et à i.w»«a- Le^ dispositions, dis ont pérsei-vé une partie /inc. fwnerrès dOS KorMlnnTi'e.s rc ,, ..'T'été ^^U^v^^ A^ée^ nu., s .i , ; iieputé du Doubs, et Lamy' député du ^orblhan.M Grillou, député d^^'ùrth^«t-Moselle, a donné lecture du pro- jet île loi nu'il a l'iuteintion de déposer sur le bureau de la Chambre. Les hommes po.itiques Paris, 25 mars. Depuis hier, les noms de plusieurs hommes politiques sont jetés uans le scandale Rochette. Ces hommes sont présentes ou se présentent eux-mêmes comme ayant été les avocats du îinanoier. Les autres, dit-on, mirent leur puissante mfhienee à la disposition de Ro- chette et de ses entreprises diverses ou empê .lièrent jusqu'ici la justice de suivre son jours. En attendant les éclaircissements que a suite nous apportera, ruo-us donnons les ren- eignements que chacun raconte et colporte : Il n'est pas douteux, puisque lui-même le iéciare, que M. Rabier, vice-président de la ^nombre, député radical d'Orléans, était son ivoeat jusqu'au 10 mars dernier, c'est-à-dire touze jours avant l'arrestation. Ensuite, sont lis en cause le sénateur radical dont nou:- parlions hier, et dont le rôle n'est pas trèi- léfini, et, enfin, l'ancien chef de cabinet de A. Etienne au ministère de l'Intérieur et au iiinistere de la guerre. Ce dernier, c'est M. hevet, sénateur, directeur du Petit Journal. lui l'a nommé dans une interview recueilli; iar un de nos confrères. M. Prevet, parlan le la circulaire hostile au Petit Journu: tjoute : — M. Berthdot.cormndssaire aux délégationi- udiciaires, rechercha l'auteur de la circulai- e Le directeur de la caisse du Moniteur d. a Banque et de la Bourse prétendit avoir re iris ces circulaires en blanc à M. Mayer, ban luier et celui-ci, à son tour, déclara les avoi) tonnées à M. Leeaeheu, administrateur du 'uisâon f/elia. M. Lecacheu avoua, enfin, être 'auteur de cette circulaire. Il avoua, en ou •re que la liste des actionnaires du Pc(tl oùrnal lui avait été remise par un certah Trousselle. » . „ . v. nr., Ce M. Trousselle a bien été chef de cabinet ie M. Etienne. Rochette se vantait de ses hautes relations .olitiques lorsqu'il eut des difficultés avec la ustioe. 11 fut arrêté, paraît-il, il y a trois &e- «toes environ et emprisonné pendant trois ours. Il fut relâché, rapi«orte-t-oa, sous eau ion de 250,000 francs, à la suite de domarcho njlitiques oxoeptioiine.les. On dit à ce projpoB i» .tans une autre Oroo.iist.anie, ou li < lui. IlalstUtnt. comme M. Joly, juite d'instruction., irnettalt des doutes sur la recevabilité de so rdinte, il s'écria : « Je vous ferai marcher, ion gré mal gré, monsieur le juge, laite: d ternit on ; j'ai u,n puissant sénateur dans m Ouel'est ce sénateur ? Est-ce celui qui a me- cneX^rie^^ ' un'fwirn.al spèaial fut fondé, qui mena une -iniràt e u ipagne contre M. Coudy, lequel -.' ' V : iS une Plainte en diffamation iii slilt son cours. C'est â ce moment qu'une amoatme fut également faite contre Francis aur qui aurait dit la vérité sur les mines de N'ervà. Il était tenu au courant des plaintes d< icisées contre lui, et il réussissait, grâce a de, uotections, dont on donne ouvertement les 10ms dans les couloirs du palais, à se tirer .îomentanément d'affaires. Il y a un mois, ce- pendant, Rochette se sentit réellement menacé. Explosion d'ure Poudrière au Chili Santiago (Chili), 25 mars. On annonce officiellement que les domma- ges causés par l'explosion des ixmdrières Ba- tueo se réduisent à la destruction totale des noudrières. 11 y a quatre morts et treize bles- sés. Les villages voisins n'ont que légèrement souffert. .E RflA Il T r .iHrMI La Basse-Terre, 25 mars. A la suite du mauvais temps, les îles de 3a.int-Martin et de Saint-tBarthfjlemy ont été lévastées. Le gouverneur, M. Ballet, a envoyé les secours. Les familles SENICOURT et VALLÈS et Messieurs ARIBAUT et MIRABAL leuis asso- :iés, ont la douleur de faire part à leurs amis H connaissances de la psrte cruelle qu'Us tonnent d'éprouver en la personne de Monsieur Armand SÉNICOURT -cédé le 23 'mars, dans son domicile, rue de a Concorde, 21, et les prient de leur faire 'honneur d'assister aux obsèques, qui seront élétuées le .mercredi 25 mars, à dix heures lu matin, sur la paroisse Sai'rrt-Sernin. On so réunira à la maison .mortuaire, rue de la Concorde, 21. , ^ * . Le présent avis tient lieu de lettre de faire- part. Les familles DORE et RIVES ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances ..le la perte cruelle qu'elles viennent d'éprou- ver en la personne du Père Edouard CCFÎE Prêtre du Sacré-Cœur lécôdé le 24 mars 1S08, à l'âge de 81 an», et les prient de vouloir bien assister à ses obsè- tues qui auront Lieu jeudi 20 mars 1008. a .ept heures trois quarts du matin, sur la laroisse Saiut-Exupère. On se réunira à la maison mortuatre. ru«. vlonta-udran, 80. f.,i ,v> 11 ne sera pas envoyé de lettre» de U-ir» «art, le présent avis cm t&nnint lieu. ; 0'!T6S 1 MARCHE DE PARIS Du 24 mars. farines — Courant, 30 25 prochain, 30 45 ; mat .uni 30 05 ; 4 de mai, 30 10 ; juillet-août, 30 05 ; te» fianco soutenue ; circulation, 3,450 ; consommatiou, ' piés. — Courant, 22 15 ; prochain, 22 15 ; mat iu'n, 22 35 ; 4 Ue mai, 22 65 : juillet-août, 22 55 ; te» Iriïce soutenue. ivt'lgles. — Courant, 16 65 ; prochain, 16 65 ; mai- iidrï, 1S 90 -, 4 de mal, 10 65 ; juillet-août, 16 00 ; te» uanto soutenue. Avoines. — Courant, 17 60 -, prochain, 17 60 mat juin, 17 50 ; 4 de mai. 17 G0 ; juillet-août, 17 55 ; té» dance soutenue. Suifs. — Paris, 69 ; province, 69. Colza. — Disponiblo eu cuves à nu. 84 5» ; co* Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Mercredi <strong>25</strong> <strong>Mars</strong> <strong>1908</strong><br />

pour las cendres <strong>de</strong> son a*W& Pour c© trans-<br />

fert une toi serait nécessaire. M. Clemenceau<br />

doit écrire à M. <strong>de</strong> Monte-belle pour lui noti-<br />

fier ce relus.<br />

ZOLA AJOVU'.iK<br />

Le conseil a décidé qu'en raison du retard<br />

(apporté au vote <strong>de</strong>s crédits <strong>de</strong>mandés pour la<br />

translation <strong>de</strong>s cendres d'Emile Zola au Pan-<br />

théon, la cérémonie, qui <strong>de</strong>vait avoir lieu 19<br />

g avril, serait reportée au 4 juin.<br />

LE CONFLIT DU BATIMENT<br />

M. Vlviani a entretenu 'le conseil du conflit<br />

<strong>de</strong>s entrepreneurs et <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong> la ma-<br />

çonnerie, ainsi que <strong>de</strong>s entrevues qui avaient<br />

eu lieu entre ceux-ci, le prési<strong>de</strong>nt du conseil<br />

et lo ministre du travail.<br />

nÉSEKVISTES ET TERRITORIAUX<br />

Le général Piicqu-art, ministre <strong>de</strong> la guerre,<br />

a donné lecture au conseil <strong>de</strong> la lettre qu'il<br />

adresse à la commission <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> la<br />

Chambre pour lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> n'apporter<br />

aucune modification au projet <strong>de</strong> loi voté par<br />

le Sénat sur la réduction <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d'ap-<br />

pel <strong>de</strong>s réservistes et <strong>de</strong>s territoriaux.<br />

Ainsi qu'il l'a déjà fait dans une entrevue<br />

qu'il a eue hier soir avec le prési<strong>de</strong>nt et le<br />

rapporteur <strong>de</strong> oette commission, le ministre<br />

insiste sur la nécessité <strong>de</strong> n'introduire aucun<br />

changement dans le texte du Sénat, afin d'en<br />

tssurer le vote définitif avant les vacances <strong>de</strong><br />

Pâques. Il explique ensuite par quels moyens<br />

Il sera possible, tout en maintenant le prin-<br />

cipe <strong>de</strong> la suppression <strong>de</strong>s sursis, <strong>de</strong> faire face<br />

aux cas urgents et aux nécessités impossibles<br />

à éviter.<br />

L'AMNISTIE<br />

Le gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux, retenu vendredi au<br />

Sénat par la discussion <strong>de</strong> la loi sur la dévo-<br />

lution d>es biens ecclésiastiques, a été chargé<br />

<strong>de</strong> s'ectendre avec la commission <strong>de</strong> la réfor-<br />

me judiciaire sur la fixation à un autre jour<br />

pour 'la discussion <strong>de</strong>vant la Chambre du pro<br />

jet d'amnistie.<br />

SifMËËIfJ!<br />

Paris, 24 mars.<br />

JOURNAUX ANTI8L0CARB3<br />

Ds la République française :<br />

« Depuis le 4 février, les listes électorales<br />

ïont closes. On va les rouvrir pour les faillis,<br />

mais les autres électeurs seront-ils admis à<br />

contrôler pour les faillis, comme ils le font<br />

pour les électeurs non faillis, la validité <strong>de</strong>s<br />

inscriptions ? Personne n'en sait rien. Il se<br />

peut que oui, ornais il est plus probable que<br />

non. Avant tout, il faut se hâter. L'important<br />

n'est pas <strong>de</strong> voter quelque chose qui se<br />

tienne, c'est <strong>de</strong> faire n'importe comment et<br />

au plus vite. Vraiment, les ouvriers ma-<br />

çons qui sabotent leur ouvrage peuvent Invo-<br />

quer à leur décharge l'exemple <strong>de</strong> nos légis-<br />

lateurs ».<br />

Du Gaulois :<br />

« La Chambre, qui <strong>de</strong>vait discuter hier l'im-<br />

pôt sur la rente, leva la 'Séance sans même<br />

qu'il ait été question un seul testant du projet<br />

Caillaux. N'en soyez nullement surpris et<br />

dites-vous seulement que te gouvernement hé-<br />

site <strong>de</strong>vant les réformes promises comme un<br />

cheval rétif <strong>de</strong>vant la banquette irlandaise.<br />

De temps à autre, il se rassemble, esquisse<br />

un effort. On croit qu'il va sauter : point, il<br />

recule. Bientôt il revient à l'obstacle et <strong>de</strong><br />

nouveau s'arrête. Caillaux prononce un dis-<br />

cours. Clemenceau fait une déclaration que<br />

Jaurès orne <strong>de</strong> toutes les fleurs <strong>de</strong> sa rhéto-<br />

rique. Cette fois il va franchir la banquette,<br />

mais ou bien c'est un compère qui interpelle,<br />

ou bien on s'arrange pour encombrer l'ordre<br />

du jour d'unediscussion sur laquelle personne<br />

ce comptait, et le ministère rentre à l'écurie.<br />

Nous revenons cependant au ipied <strong>de</strong> la butte,<br />

car Gtemeneaaiu n'est pas <strong>de</strong> «ceux qui renon-<br />

cent ou s© découragent. On peut même consta-<br />

ter cfiez lui une aà<strong>de</strong>ur toute juvénile. Il est<br />

à ce point bouillant que sas amis sont con-<br />

traints <strong>de</strong> le contenir, et lui-même leur crie-<br />

rait volontiers : « Retenez-moi ! Mais retenez-<br />

moi donc ! » On le retient, et j'imagine que ce<br />

petit jeu durera jusqu'aux vacances. Après, il<br />

recommencera ».<br />

Mais, il me semble que c'est<br />

chec à la volonté<br />

anarchie en puissance,<br />

ptera pas.<br />

M. F.laajan, sous-secrétaire d'Etat. — Le gou-<br />

vernement ne peut adhérer à la proposition <strong>de</strong><br />

M. Flaissières. Celui-ci oublie que le gouverne-<br />

ment n'agit pas à tout coup pour <strong>de</strong>s motifs<br />

politiques. »<br />

Par 223 voix contre 39, l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M.<br />

Flaissières est rejeté.<br />

Le <strong>de</strong>rnier paragraphe <strong>de</strong> l'article unique et<br />

l'ensemble <strong>de</strong> cet article sont adoptés.<br />

Le Sénat s'ajourne à jeudi prochain 3 heu-<br />

res. La séance est levée à 5 heures.<br />

liiiilijbii<br />

v il i y<br />

Ci<br />

Paris, 24 mars.<br />

La séanoe est ouverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <br />

tes la Déclaration <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong> l'Homme, qui<br />

•proclame que chacun doit contribuer selon ses<br />

facultés aux charges publiques. Si on accor-<br />

dait l'exemption dé la rente, on verrait dams<br />

un village tel 'homme ayant 4 ou 5,000 livres<br />

<strong>de</strong> rente par héritage, et peut-être vivant oisif,<br />

qui, <strong>de</strong>main, se verrait retirer l'impôt dé-<br />

risoire qu'il payait, alors que le cultivateur,<br />

le menuisier, le maréchai-ferrant, verseraient<br />

leur quote-part à l'impôt. Il ne contribuerait<br />

mus pour un centime au perfectionnement<br />

d'une société sortie enfin <strong>de</strong> l'état sauvage. »<br />

(Explosion <strong>de</strong> rires.)<br />

L'orateur se démène violemment, secoue sa<br />

crinière, tonitrue avec <strong>de</strong>s accents mélodrama-<br />

tiques. Il ajoute : '<br />

— Je crois qu'on obéit, en combattant cet<br />

impôt, à <strong>de</strong>s mobiles qui m'effrayent, (Protes-<br />

tations radicales. Applaudissements ironiques<br />

à droite.)<br />

Je me suis <strong>de</strong>mandé si, revenant sur un pas-<br />

sé à jamais enfoui, vous ne ten<strong>de</strong>z pas à ré-<br />

tablir <strong>de</strong>s privilèges do castes. (Oh I oh !)<br />

Si, par d'aussi basses combinaisons, vous<br />

mettiez la réforme en échec, vous encourriez<br />

les plus graves responsabilités. (Applaudisse-<br />

ments socialistes.)<br />

Nous sommes tous contribuables, ici. (Ex-<br />

plosion <strong>de</strong> rires.) A côté du paysan qui peut<br />

avoir 100 à 200 francs <strong>de</strong> rente, il y a le paysan<br />

qui n'a pas <strong>de</strong> rente du tout. Celui-ci verra-t-il<br />

avec plaisir la faveur faite à un plus riche que<br />

lui ? Si l'on compte sur l'impôt complémen-<br />

taire pour taxer les rentiers, on rend 'leur<br />

taxation dérisoire. Ce serait, un scandale que<br />

<strong>de</strong> laisser le revenu du capital, te plus décisif<br />

<strong>de</strong> tous les îev«nus,en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s impôts qu'on<br />

établit sur les revenus du travail. Je considère<br />

l'engagement pris en l'an VI comme absolu-<br />

ment valable : mais que signifie-t-il ?<br />

Il signifie : pas <strong>de</strong> revenu. (Exclamations.)<br />

On était tout près du temps où la vieille<br />

monarchie retranchait au porteur <strong>de</strong> rente<br />

tantôt toute une échéance, tantôt une partie<br />

<strong>de</strong> cette échéance. C'était usn -manquement aux<br />

engagements, parce que le Trésor était vi<strong>de</strong>.<br />

Voilà où était l'abus contre lequel nos pères<br />

<strong>de</strong> la Révolution étaient, à bon droit, indi-<br />

gnés. H est arrivé, plus tard, une heure où<br />

notre crédit national a été menacé, où notre<br />

gran<strong>de</strong> République a été obligée <strong>de</strong> faire pour<br />

les <strong>de</strong>ux-tiers <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>tte ce que la République<br />

américaine avait été obligée <strong>de</strong> faire quelques<br />

années avant, .et c'est dans la loi qui consa-<br />

crait cette opération qu'a été inscrite la clau-<br />

se que l'on invoque aujourd'hui. Ou'est-ce<br />

qu'aile voulait dire ? C'est qu'on ne recommen-<br />

cerait plus. (Rumeurs.)<br />

Le principe « pas d'impôt spécial, rien que<br />

<strong>de</strong>s impôts généraux », est si bien dans la pra-<br />

tique que la rente qui paie les droits <strong>de</strong> suc-<br />

cession ne paie pas les droits <strong>de</strong> transmission<br />

à titre onéreux. »<br />

L'orateur, fatigué, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à<br />

jeudi. »<br />

La réforme électorale<br />

Tir-nuvé ces vœux, notamment qu'il n'y ait plus s sonne! et conclut formellement par<br />

qu'une catégorie <strong>de</strong> retraites parmi les gen- [ man<strong>de</strong> é» note qft ffle^_.^g°*Eg^e- une <strong>de</strong><br />

damnes, que les retraites <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> briga<strong>de</strong><br />

soient uniformément réglées sur Je gra<strong>de</strong> ac-<br />

quis dans la gendarmerie, que la sol<strong>de</strong> soit<br />

relevée, que la médaille militaiTe soit dé-<br />

cernée aux genda.rm.es ayant <strong>25</strong> ans <strong>de</strong> ser-<br />

vice, que les veuves et orphelins <strong>de</strong> gendar-<br />

mes retraités aient droit à une partie <strong>de</strong> la<br />

retraite ; enfin, que les gendarmes retraités<br />

puissent, comme les sous-officiers, concourir<br />

pour les différentes catégories d'emplois.<br />

v . m ^u MMJ. 4m i. » m iiniiiiiiiiHiii IIIIIII WIIIIII iiniffliii ' " ! n<br />

aux enchères publique», 3,000 francs, 4,200 mètre*<br />

— i. Cymbalier, par Casa* et Citron, à M. le cnmt»<br />

G. <strong>de</strong> Chérisey (U. Sauvai) ; 2. Intermè<strong>de</strong> à M<br />

F.W. Mayer (Parfrement) ; 3. Louuéac, à' M F<br />

Balsan (A. Carter). ' **"<br />

Non placés : Sans-Atou-t-II, Pirouette-IIl Pilrn«<br />

Mathusalem tombé. °*<br />

Deux longeurs. Six longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 20 50 ; placés : Cymbalier 15<br />

Intermè<strong>de</strong> 42 50. '<br />

Prix Scheridan, course <strong>de</strong> haies, handicap, 3,000<br />

francs, 3,400 mètres environ. — t. Kimolo, par Mi-<br />

guel et Kinross, à M. A. Veil-Picard (Parfrement) ;<br />

2. Calomel, à M. A. Aumont (H. Ilolt) ; 3. Montel<br />

Cristo, à M. le comte Lair (Defoyer).<br />

Non placés : Pont-d'Eragny, Milon-II, Plgnerol,<br />

Quille, Pernod, PomeroJ, Friquette-III, Anscitain,<br />

Rossinante, .Tolly-Peach.<br />

Une longueur et <strong>de</strong>mie. Trois longueurs.<br />

Mutuel : gagnant Ecurie A. Vell-Plcard 37 50 ;<br />

placés : Kimolo 20, Calomel 26 50, Monte-Cristo 39 50<br />

AU PALAÏS BÛUEB0N<br />

Paris, 24 mars.<br />

Leg retraites ouvrières<br />

M. Cuvinot, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission sé-<br />

natoriale <strong>de</strong>s retraites ouvrières, a fait tenir,<br />

aujourd'hui, à M. Clemenceau la lettre qu'il<br />

avait reçu mandat <strong>de</strong> ses collègues d'adresser<br />

au prési<strong>de</strong>nt du conseil pour lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

ses intentions définitives au sujet <strong>de</strong> la pé-<br />

rio<strong>de</strong> transitoire.<br />

M. Clemenceau a fait man<strong>de</strong>r M. Viviani<br />

pour conférer avec lui <strong>de</strong> la réponse à faire à<br />

M. Cuvinot..<br />

Le repos hebdomadaire<br />

La commission du travail a entendu M. Vi-<br />

viani sur le projet <strong>de</strong> loi ayant pour objet <strong>de</strong><br />

modifier la loi du 13 juillet 1906 sur le repos<br />

hebdomadaire. Le ministre du travail s est<br />

élevé contre la disposition nouvelle insérée<br />

dans l'article 11 et aux termes <strong>de</strong> laquelle<br />

employeurs et employés <strong>de</strong> même profession<br />

ou <strong>de</strong> profession similaire et connexe ont la<br />

faculté <strong>de</strong> choisir d'un commun accord, par<br />

profession et par région, les mo<strong>de</strong>s d'applica-<br />

tion du repos hebdomadaire prévu par te pro-<br />

jet qu'ils estiment préférable pour- leurs inté-<br />

rêts.<br />

Il a prétendu notamment qu'il ne voyait pas<br />

comment cette disposition pourrait être ap-<br />

pliquée dans les villes où il n'existe pas <strong>de</strong><br />

conseils <strong>de</strong> prud'hommes.<br />

La mission Bernard<br />

M. <strong>de</strong> Presse-usé, député du Rhône, vient d'a-<br />

viser le ministre <strong>de</strong>s colonies qu'il désirerait<br />

lui poser une question sur les raisons qui l'ont<br />

déterminé à ajourner la .publication <strong>de</strong>s ré-<br />

compenses honorifiques <strong>de</strong>stinées à la mission<br />

Bernaid ,qui a délimité la frontière franco-<br />

siamoise.<br />

L'amnistie<br />

La commission <strong>de</strong> la réforme judiciaire <strong>de</strong><br />

la Chambre a définitiveimeint adopté aujour-<br />

d'hui le texte du projet d'amnistie du gouver-<br />

nement.<br />

Après avoir repoussé tous les amen<strong>de</strong>ments<br />

dont elle était saisie, la commission a simnte-<br />

iment supprimé dans le texte le 'mot « élec-<br />

tions », afin que l'amnistie ne puisse être ap-<br />

plicable aux individus condamnés pour frau-<br />

<strong>de</strong>s électorales.<br />

M. Laurain© doit incessamment déposer son<br />

rapport sur te bureau <strong>de</strong> la Chambre. Ou croit<br />

que la 'discussion du projet viendra, lundi <strong>de</strong>-<br />

\ ant la Chambre.<br />

Ajoutons que la commission a chargé te<br />

rapporteur <strong>de</strong> conférer avec le prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil et le ministre <strong>de</strong> la justice, au sujet <strong>de</strong>s<br />

mots « crise viticole », qui sont compris dans<br />

le texte du projet.<br />

La commission serait d'avis que cette expres-<br />

sion ne serait pas suffisante pour traduire les<br />

délits se rapportant aux événements du Midi<br />

que l'on veut amnistier.<br />

Une secon<strong>de</strong> réunion du personnel du Cré-<br />

dit minier et <strong>de</strong> la Banque franco-espagnole<br />

aura lieu ce soir. On doit y élire définitive-<br />

ment le bureau provisoire désigné ce matin<br />

pour prendre en mains la défense <strong>de</strong>s intérêts<br />

du personnel.<br />

L'Snstraetigtn<br />

Le juge d'instruction Berr a employé sa ma-<br />

Les opérations militaires<br />

Paris, 24 mars.<br />

Nous avons sous les yeux te rapport <strong>de</strong> M.<br />

Doumer sur le projet portant ouverture dé<br />

crédits supplémentaires concernant les or*' a<br />

tiens militaires du Maroc pour 1907 et 1903 et<br />

s'élevanl au total <strong>de</strong> 16.213.2<strong>25</strong> francs.<br />

M. Doumer fait un historique <strong>de</strong>s plus dé-<br />

taillés <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> la Franc© au Maroc.<br />

— La France, écrit-il, se trouve en présence<br />

d'une <strong>de</strong>s conséquences pratiques Inéluctables<br />

<strong>de</strong> la politique française au Maroc. »<br />

H fait allusion au programme <strong>de</strong> M. Del-<br />

cassé et dit à ce propos :<br />

— Le, programme était excellent. N'aurait-il<br />

pas été utile d'en entreprendre l'exécution<br />

plus tôt, au len<strong>de</strong>main même <strong>de</strong> la signature<br />

<strong>de</strong> l'accord franco-anglais, alors que l'adhé-<br />

sion unanime <strong>de</strong> l'Europe semblait acquise ?<br />

C'est une question que l'on s'est posée. »<br />

M Doumer énumère par te menu les diver-<br />

ses phases jusqu'à la conférence d'Algésiras.<br />

II en arrive enfin aux événements actuels et<br />

proclame, à ce propos, que notre politique<br />

au Maroc doit rester la même, déclarant que<br />

les sacrifices que la France s'impose accroî-<br />

tront ses droits et son autorité vis-à-vis <strong>de</strong><br />

l'Europe comme du maghzen.<br />

M Doumer passe ensuite aux opérations<br />

militaires Le rapporteur rappelle qu'en ré-<br />

ponse à certaines critiques faites au Sénat,<br />

M Clemenceau déclara que trente dépêches<br />

dû gouvernement avalent invité 1e général<br />

Eten<strong>de</strong> à aller <strong>de</strong> l'avant<br />

— C'est fort bien <strong>de</strong> le dire, écrit M. Dou-<br />

mer mais peut-être eût-il mieux valu lui don-<br />

ner 'les moyens <strong>de</strong> le faire. La vérité est que<br />

le corps <strong>de</strong> Casablanca n'avait pas été consti-<br />

tué pour aller <strong>de</strong> l'avant. »<br />

Le rapporteur termine ses observations gé-<br />

nérales en faisant remarquer que les frais or-<br />

dinaires d'entretien <strong>de</strong>s troupes ne paraissent<br />

nulle part sur les chapitres du budget auquel<br />

ils sont imputés. On peut en dire autant,<br />

aioute-i-il, <strong>de</strong>s bateaux qui ont coûté gros à<br />

construire et qu'il faut remplacer en peu d'an,<br />

nées. . .<br />

On peut voir, par ces conclusions, quelles<br />

surprises nous réserve encore, au point <strong>de</strong><br />

vuo "financier, l'affaire du Maroc.<br />

AU VATICAN<br />

Rome, 24 mars<br />

Mgr le cardinal Lécot, archevêque <strong>de</strong> Bor-<br />

<strong>de</strong>aux, s'est rendu dans la journée au Vati-<br />

can, où il a ©u un long entretien avec le Saint<br />

Père.<br />

Le but principal du voyage du cardinal est<br />

<strong>de</strong> communiquer à Pie X les décisions <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>rnière assemblée épiscopaia <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Le rachat <strong>de</strong> l'Ouest<br />

La commission sénatoriale <strong>de</strong>s finances,<br />

réunie cet après-midi, autorise M. Bou<strong>de</strong>noot,<br />

qui, bien que souffrant, avait tenu à assister<br />

à la séance, à déposer son rapport sur las<br />

conséquences financières du rachat <strong>de</strong> l'Ouest.<br />

La distribution du rapport sera faite à la<br />

fin <strong>de</strong> la semaine.<br />

De l'avis <strong>de</strong> tous au Luxembourg, la dis-<br />

cusston du rachat ne pourra tout <strong>de</strong> même<br />

pas être amorcée au Sénat avant les vacances<br />

d© Pâques.<br />

Rappelons que les conclusions du rapport<br />

Bou<strong>de</strong>noot sont hostiles au rachat.<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

Guillaume II en Italie<br />

Berlin, 24 mars.<br />

L'empereur accompagné <strong>de</strong> l'impératrice, du<br />

prince Auguste Guillaume, son quatrième fils,<br />

et <strong>de</strong> la pasicesse Victoria-Louise, sa fille, est<br />

parti ce matm à 10 heures, par train spécial,<br />

pour Venise.<br />

.FuitSlil<br />

M. Dassoye dépose une proposition <strong>de</strong> toi<br />

tendant à réformer la loi électorale par l'éta-<br />

blissement du scrutin <strong>de</strong> liste et la réduction<br />

du nombre <strong>de</strong>s députés.<br />

La proposition est renvoyée à la commission<br />

du suffrage universel.<br />

M. Zévaès. — Ce qu'il faut, c'est ne pas en-<br />

terrer les propositions <strong>de</strong> loi qui vous gênent,<br />

notamment le projet sur PineompatiMlrté <strong>de</strong>s<br />

fonctions <strong>de</strong> député et d'administrateur <strong>de</strong><br />

Sociétés. » (Mouvements divers.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt s'empresse- <strong>de</strong> couper la parole<br />

au malencontreux M. Zévaès.<br />

M. Breton dépose, lui aussi, une proposition<br />

<strong>de</strong> loi tendant à modifier la loi électorale. La<br />

proposition est renvoyée à la commission du<br />

suffrage universel.<br />

Le ministre dépose un projet <strong>de</strong> loi portant<br />

ouverture <strong>de</strong> crédits extraordinaires pour ve-<br />

nir etn ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong>s inondations.<br />

Le projet est renvoyé à la commission du<br />

budget.<br />

Jeudi, séance à 2 heures. La séance est le-<br />

?ée à 6 heures.<br />

T'ffT<br />

Paris, 24 mars.<br />

La séance est ouverte à 3 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Antonin Dubost.<br />

M. Doumergue, ministre <strong>de</strong> l'instruction pu-<br />

blique, dépose le projet voté par la Chambre<br />

portant ouverture d'un crédit pour le trans-<br />

fert <strong>de</strong> Zola au Panthéon.<br />

M.Bou<strong>de</strong>noot dépose son rapport sur les con-<br />

séquences financières du rachat <strong>de</strong> l'Ouest.<br />

Le Sénat adopte le projet <strong>de</strong> loi portant ap-<br />

probation d'une convention conclue entre l'E-<br />

tat et la Compagnie <strong>de</strong>s Messageries mariti-<br />

mes pour l'exécution <strong>de</strong>s services maritimes<br />

postaux reliant la France au Brésil et à la<br />

Plata. LA RÉVOCATION DES MAIRES<br />

Le projet relatif aux tarifs applicables aux<br />

périodiques et journaux étant renvoyé à jeudi<br />

pour cause d'absence du ministre <strong>de</strong>s finan-<br />

ces, l'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion <strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> M. Gourju rela-<br />

tive à l'organisation <strong>de</strong> la procédure <strong>de</strong> sus-<br />

pension et <strong>de</strong> révocation <strong>de</strong>s maires et ad-<br />

joints.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une nouvelle<br />

rédaction <strong>de</strong> l'article unique. L'article 81 ac-<br />

tuel serait complété par un paragraphe addi-<br />

tionnel relatif à l'acceptation <strong>de</strong> la démission<br />

<strong>de</strong>s maires et adjoints. Cette première dispo-<br />

sition, mise en discussion, est adoptée et <strong>de</strong>-<br />

vient le paragraphe 2 <strong>de</strong> l'article SI actuel. Il<br />

serait complété par un paragraphe addition-<br />

nel relatif a l'acceptation <strong>de</strong> la démission <strong>de</strong>s<br />

maires et adjoints.<br />

L© Sénat passe au nouveau texte Ue l'article<br />

86. Les paragraphes 1 à 4 du texte <strong>de</strong> la com-<br />

mision, qui concernent exclusivement la pro-<br />

cédure <strong>de</strong> révocation <strong>de</strong>s maires, sont adop-<br />

tés. M. Flaissières développe à nouveau une dis-<br />

position additionnelle aux termes do laquelle<br />

les maires et adjointe révoqués sont inéligi-<br />

bles pendant un an, à moins qu'il ne soit pro-<br />

cédé auparavant au. renouvellement du con-<br />

seil municipal auquel appartient le maire ou<br />

l'adjoint révoqué.<br />

M. Vidal <strong>de</strong> Saint-Urbain appuie la disposi-<br />

tion additionnelle (te M. Flaissières.<br />

M. Vidal <strong>de</strong> Saint-Urbain. — \J& respect du<br />

surf rage universel exige sur ce point une mo-<br />

dineution à la loi ; celle que réclame M. Mais-<br />

sières est juste. (Applaudissements à droite.)<br />

M 'courlu. — Il Hppn.rlieut à ln sagesse du<br />

Sénat rie trancher ta question. Le système <strong>de</strong><br />

M Flaissières aboutit à donner à chaque com-<br />

nftî<br />

Paris, 24 mars.<br />

Le groupe républicain <strong>de</strong> la réforme électo-<br />

rale <strong>de</strong> la Chambre a adopte aujourd'hui le<br />

texte suivant :<br />

Chaque département sera «présenté par<br />

autant <strong>de</strong> députes qu'il contient <strong>de</strong> fois 75.000<br />

habitants, défalcation faite <strong>de</strong>s étrangers,<br />

toute fraction complémentaire ne valant pour<br />

nombre entier que lorsqu'elle dépassera 37.000<br />

habitants.<br />

» Ce principe <strong>de</strong>vra être inscrit dans la nou-<br />

velle loi électorale, quel que soit te mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

scrutin, <strong>de</strong> façon à ne faire voter que sur <strong>de</strong>s<br />

listes ne comprenant que cinq noms au maxi-<br />

mum. »<br />

Ajoutons que ce texte, qui a été soumis au<br />

prési<strong>de</strong>nt du conseil, a été approuvé par lui.<br />

Deux départements perdraient trois dé-<br />

putés : les Basses-Alpes et l'Aube.<br />

Onze départements en perdraient <strong>de</strong>ux :<br />

les Alpes-MartUmes, l'Au<strong>de</strong>, l'Aveyron, 'te Cal-<br />

vados, l'Eure, le Gers, les Basses-Pyrénées, la<br />

Savoie, te Vienne' et l'Yonne.<br />

Trente-huit départements n'en perdraient<br />

qu'un : Ain, Aisne, Hautes-Alpes, Ar<strong>de</strong>innes,<br />

Gamtat, Charente-Inférieure, Corrèze, Corse,<br />

Côte-d'Or, Côtes-du-Nord, Dordogne, Doubs,<br />

Drûme, Eure-et-Loir, Haute-Garonne. Giron<strong>de</strong>,<br />

Hérault, Indre. Isère, Jura, Lan<strong>de</strong>s, Lozère,<br />

Mayenne, Nièvre, Oise, Orne. Hautes-Pyré-<br />

nées, Pyrénées-Orientales. Rhône, Haute-Saô-<br />

ne, Saône-et-Loire, Haute-Savoie, Semé, Sei-<br />

ne-et-Marne, Vauctuse, Vosges.<br />

Cinq départements eu gagneraient un : Fi-<br />

nistère, Loire, Loire-Inférieuire. Pas-<strong>de</strong>-Calais,<br />

Sarthe.<br />

Les autres départements conserveraient leur<br />

représentation actuelle.<br />

Le groupe <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra à la Chambre <strong>de</strong><br />

discuter la. réforme électorale après le vote du<br />

budget <strong>de</strong> 1909.<br />

ZOLA AU PANTHÉON<br />

Paris, 24 mais.<br />

A la suite d'une réunion organisée par la<br />

Fédération nationale <strong>de</strong>s Jeunes <strong>de</strong> France,<br />

la nouvelle organisation <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> la<br />

guerre et <strong>de</strong> la marine <strong>de</strong> la vieille armée<br />

vient d'adopter l'ordre du jour que voici :<br />

s Les soussignés, anciens oftlciars, protes-<br />

tant contre la présence <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> l'armée<br />

<strong>de</strong> Paris à la cérémonie <strong>de</strong> la translation au<br />

Panthéon <strong>de</strong>s restes d© l'autem' <strong>de</strong> la Dé-<br />

bâcle.<br />

> Au nom <strong>de</strong>s anciens officiers <strong>de</strong> la vieille<br />

armée, au nom <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s plus jeunes<br />

que ta' discipline condamne à «n silence indi-<br />

gné, ils- relèvent le défi porté à l'honneur <strong>de</strong><br />

l'armée et au culte du drapeau et formulent<br />

hautement leur (protestation <strong>de</strong>vant le pays.<br />

» Pour le Comité :<br />

» Le Bureau : Général Jeannerod. prési-<br />

<strong>de</strong>nt d'honneur ; commandant Dupour-<br />

qué, prési<strong>de</strong>nt ; commandant <strong>de</strong> Cou-<br />

bertin : commandant Stanislas Costa<br />

<strong>de</strong> Beaur-agand ; commandant Cuignet;<br />

commandant Orient ; commandant <strong>de</strong><br />

L'Esioile ; commandant <strong>de</strong> Fravilte<br />

commandarat <strong>de</strong> Trobriant : capitaine<br />

<strong>de</strong> Seynis : lieutenant "te Devise ; lieu-<br />

tenant <strong>de</strong> Varrenx ; lieutenant <strong>de</strong> vais-<br />

seau Mânes ».<br />

IIIIIEIIE HUE El îiPE<br />

Constantinople (vià Sofia), 24 mars.<br />

Deux régiments <strong>de</strong> caavterie turque, en<br />

garnison à Andrinople, se sont révoltés en <strong>de</strong>-<br />

mandant te paiement <strong>de</strong> leur sol<strong>de</strong> arriérée et<br />

l'autorisation <strong>de</strong> rentrer dans leurs foyers<br />

pour ceux qui ont terminé leur temps. Le colo-<br />

nel, puis le général d'infanterie étant interve-<br />

nus, furent battus et renvoyés par les révoltes.<br />

Une partie d'entre eux envahit la mosquée,<br />

déposa ses uniformes ©t revêtit <strong>de</strong>s habits ci-<br />

vils tout en ga.rdant ses armes. Un bataillon<br />

d'infanterie a cerné la caserne <strong>de</strong>s révoltés<br />

qui déclarent qu'ils résisteront jusqu'à ce qu'ils<br />

aient obtenu satisfaction.<br />

Conseil SiipS-rleur <strong>de</strong> rinst-rncthn Pnlslipe<br />

Paris, 24 mars.<br />

Par arrêté du ministre <strong>de</strong> l'instruction pu-<br />

blique et <strong>de</strong>s beaux-arts, cm date du 23 mn.rs<br />

1903, les élections générales pour le renouvel-<br />

lement du conseil supérieur <strong>de</strong> l'instruction<br />

publique sont fixées au mardi 12 mai <strong>1908</strong>. Si<br />

un second tour <strong>de</strong> scrutin est nécessaire, U<br />

y sera procédé le mardi <strong>25</strong> mai.<br />

OTX : .~3><br />

©9 Les gendarmes<br />

Paris, 24 mars.<br />

Le Conirrôs dos gendarmes s'est réuni à l'is-<br />

sue d'une visite faite par les délégués au gé-<br />

néral Dubois, représentant le ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre. Les délégués ont rendu compte <strong>de</strong><br />

leur conférence au général Dubois. Pour tes<br />

trois revendications <strong>de</strong> l'unification <strong>de</strong> la re-<br />

traite <strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong> la sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s gen-<br />

darmés et <strong>de</strong> l'augmentation du nombre <strong>de</strong>s<br />

croix réservées à la gendarmerie, le général a<br />

promis une solution 'favorable et prompte.<br />

En co qui concerne les autres revendica-<br />

tions, le général a conseillé aux congressis-<br />

tes <strong>de</strong> les adresser au ministre sous forme <strong>de</strong><br />

vreux.<br />

Le Congrès a immédiatement rédigé et ap-<br />

tes parlementaires<br />

Paris, 24 mars.<br />

Plusieurs journaux, notamment la Libre Pa-<br />

role et l'Autorité, affirment que <strong>de</strong> nombreux<br />

parlementaires ont eu <strong>de</strong>s relations d'amitié<br />

avec M. Rochette et même <strong>de</strong>s relations d'af-<br />

faires. Piusîeurs seraient très compromis.<br />

MM. Cruppi, ministre du commerce et<br />

Rabier,vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre, plus par-<br />

ticulièrement cités, font dire : M. Cruppi, par<br />

voie <strong>de</strong> note officieuse, qu'il n'a jamais<br />

eu <strong>de</strong> relations avec M. Rochette qu'il ne con-<br />

naît pas. Par la même voie, M. Rabier, vàce-<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre, fait dire qu'à aucun<br />

moment il n'a fait <strong>de</strong> démarches auprès du<br />

gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux en faveur <strong>de</strong> M. Rochette.<br />

M. Ceccaldi vient, d'écrire au gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

sceaux pour lui dire qu'à son avis il était in-<br />

dispensable d'instituer, avant les vacances <strong>de</strong><br />

Pâques, un débat à la tribune sur la respon-<br />

sabilité du krach Rochette.<br />

Il faut en finir, a-t-il dit, avec tous les<br />

banquiers véreux qui exploitent la petite épar-<br />

gne française. Le public a le droit <strong>de</strong> savoir<br />

quelles mesures le gouvernement compte<br />

prendre pour protéger ses intérêts. »<br />

Le député <strong>de</strong> l'Aisne prend occasion <strong>de</strong> d'af-<br />

faire Rochette pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que son inter-<br />

pellation sur une autre affaire financière rela-<br />

tive aux chemins d© fer départementaux <strong>de</strong><br />

l'Aisne, qui fut ajournée, soit discutée jeudi<br />

prochain.<br />

L'initiative , <strong>de</strong> M. Ceccaldi cause une cer-<br />

taine émotion dans les couloirs.<br />

Au cours <strong>de</strong>s explications fournies dans les<br />

couloirs, M. Ceccaldi a déclaré qu'un membre<br />

<strong>de</strong> la Chambre lui avait remis un prospectus<br />

<strong>de</strong> Rochette au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> son interpella-<br />

tion sur les chemins <strong>de</strong> fer départementaux. Il<br />

ajoute que c'était le secrétaire <strong>de</strong> ce députe<br />

qui avait voulu le mettra en rapports avec<br />

Rochette.<br />

Au Crédit Minier<br />

11 n'y a eu oe matin aucun© opération judi-<br />

ciaire a la Société Générale du Crédit minier<br />

et Industriel, 34, rue Blanche. Quand les em-<br />

ployés sont arrivés, à l'heure habituelle, ils<br />

ont trouvé close la grill© du somptueux hôtel<br />

oà M. Rochette avait installé ses bureaux. Les<br />

concierges, constitués gardiens <strong>de</strong>s scellés ap-<br />

posés hier par les magistrats du parquet, n'ont<br />

pu laisser pénétrer que les chefs <strong>de</strong> service qui<br />

ont déambulé mélancoliquement dans la cour<br />

qui procè<strong>de</strong> les bâtiments. Cependant, au <strong>de</strong>-<br />

hors, le flot, <strong>de</strong>s employés du Crédit minier,<br />

auquel se joignait bientôt un grand nombre<br />

d'actionnaires accourus aux nouvelles, gros-<br />

sissait toujours. Deux brigadiers et plusieurs<br />

ag'Miîs dm uieuvième arrondissement furent<br />

obligés d'intervenir pour faire dégager la<br />

chaussée. Bientôt les employés quittaient tes<br />

abords du Crédit minier et se rendaient à la<br />

salle Coquet, place Blanche, où ils tenaient<br />

pfae réunion. Les clients <strong>de</strong> Rochette conti-<br />

nuaient <strong>de</strong> stationner ' sur le trottoir <strong>de</strong>vant<br />

rimraeubîe désert et échangeaient tristement<br />

leurs doléances,<br />

A 11 h. J, un secrétaire <strong>de</strong> M. Graux, le li-<br />

quidateur judiciaire chargé <strong>de</strong> s'occuper du<br />

Crédit mimer, se présentait à l'hôtel <strong>de</strong> la rue<br />

Blanche et s'installait aussitôt dans le bureau<br />

du secrétaire général, le seul où il n'ait pas été<br />

pose <strong>de</strong>s scellés. Plusieurs financiers et quel<br />

çues chefs <strong>de</strong> service du CTédit minier ont été<br />

reçus par le représentant <strong>de</strong> M.Graux, Ceux-ci<br />

que nous avons pu interroger à l'issue <strong>de</strong> leur<br />

entretien, nous ont assuré que les bureaux ne<br />

tar<strong>de</strong>raient pas à être ouvea l ts, peut-être même<br />

<strong>de</strong>main matin.<br />

A la Banque franco-espagnole<br />

Devant la Banque franco-espagnols, rue<br />

Saint-Georges, le spectacle est sensiblement le<br />

même mie rue Blanche. Là aussi, ce matin,<br />

ies employés ont trouvé porte close ©t ils se<br />

sont rendus aussitôt à la réunion <strong>de</strong> la salle<br />

Coquet. Les clients atteints sont presque tous<br />

<strong>de</strong> petites gens qui sont dépouillés <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>stes<br />

économies, laborieusement acquises et dont le<br />

chagrin fait peine à voir.<br />

Réunion <strong>de</strong>e employés<br />

Los employés étaient nombreux à la salle<br />

Coquet. Quelques orateurs improvisés firent<br />

un éloge chaleureusement applaudi <strong>de</strong> M. Ro-<br />

chette et proposèrent <strong>de</strong> signer' uno pétition<br />

en sa faveur. Aussitôt, <strong>de</strong>s feuilles polyco-<br />

piées furent distribuées et les employés, hom-<br />

mes ift dames, signèrent avec empressement<br />

La pétition fait valoir les qualités d'infati-<br />

gable travailleur <strong>de</strong> M. Rochette, la sollicitu<strong>de</strong><br />

dont 11 a toujours fait preuve envers son per-<br />

néo à étudier le dossier <strong>de</strong> l'affaire Rochette.<br />

Dans l'après-midi, il a reçu MM. Graux et De-<br />

marquis, administrateurs judiciaires du Cré-<br />

dit minier et do la Banque franco-espagnole,<br />

avec qui il a eu <strong>de</strong> longues entrevues. Puis,<br />

1,1 a reçu les experts, avec lesquels il s'est<br />

également entretenu. A la suite <strong>de</strong> ces diffé-<br />

rentes conférences, M. Berr a envoyé <strong>de</strong> nom-<br />

breux télégrammes à <strong>de</strong>s parquerts <strong>de</strong> provin-<br />

e, relativement aux succursales du Crédit<br />

minier. . . .<br />

Témoignages accablants<br />

La secon<strong>de</strong> plainte qui a été déposée contre<br />

M. Rochette auprès <strong>de</strong> M. Monter, procureur<br />

<strong>de</strong> la République, émanait d'un rentier <strong>de</strong><br />

Mantes, M. Piehereau, actionnaire <strong>de</strong>s Mines<br />

<strong>de</strong> la Nerva. Elte contenait <strong>de</strong> telles accusa-<br />

tions que le parquet décida die faire exami-<br />

ner la comptabilité du banquier en ce qui con-<br />

cernait la Nerva et l'Unson franco-belge. Ce-<br />

pendant, M, Gilbrin .entendait <strong>de</strong> nombreux té-<br />

moins. Deux d'entre eux firent <strong>de</strong>s dépositions<br />

particulièrement graves.<br />

M. Samain déclara, en effet, au substitut,<br />

qu'au commencement du lancement <strong>de</strong>s ac-<br />

tions <strong>de</strong>s Mines du Val d'Aran, Rochette avait-<br />

fait faire un rapport élogieux par un expert<br />

près les tribunaux, M. Lecornu. Le financier<br />

avait présenté à M. Lecernu,comme provenant<br />

<strong>de</strong> sa mine, <strong>de</strong>s pépites admirables qui n'a-<br />

vaient point été trouvées au Val d'Aran. En<br />

outre, pour l'engager, lui, Samain, à prendre<br />

<strong>de</strong>s actions du Val d'Aran, Rochette lui avait<br />

montré un télégramme venant <strong>de</strong> Madrid, lui<br />

disant qu'il y avait acheteur <strong>de</strong> 150,000 francs<br />

d'actions du Val d'Aran. Or, Samain sut que<br />

ce télégramme avait été envoyé à Rochette par<br />

un ami complaisant. Un second témoin dé-<br />

posa que pour l'engager à acheter ces mêmes<br />

actions, Rochette lui avait montré une série<br />

<strong>de</strong> photographies représentant la mine en<br />

pleine exploitation. Il apprit plus tard que les<br />

photographies étaient truquées et qu'on n'a-<br />

vait jamais vu tant d'ouvriers au Val d'Aran.<br />

Puis, les experts en comptabilité, Iche et Du-<br />

four, déposèrent leurs conclusions. Elles<br />

étaient d'une précision telle que M. Monter,<br />

immédiaternient prévenu, décida <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à<br />

l'arrestation du financier.<br />

Nouvelles opérations judiciaires<br />

M Berr, juge d'instruction, a reçu la visite<br />

<strong>de</strong> M. Hamard et <strong>de</strong> M. Blot. Le bruit court<br />

qu'à la suite <strong>de</strong> cette entrevue <strong>de</strong> nouvelles<br />

perquisitions et <strong>de</strong> nouvelles arrestations se-<br />

raient faites.<br />

Le juge a reçu cet après-midi une nouvelle<br />

plainte contre Rochette.<br />

Un comité <strong>de</strong> défense<br />

200 actionnaires <strong>de</strong>s diverses sociétés lan-<br />

cées par Rochette s© sont réunis ce matin chez<br />

l'un d'eux, rue du Havre. Ils ont constitué un<br />

comité <strong>de</strong> défense <strong>de</strong>s porteurs d'actions. Us<br />

ont décidé <strong>de</strong> se porter partie civile au procès<br />

et ont pris comme avocat M' Louis Merle. On<br />

annonce, d'autre part, que dans <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong><br />

province <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> défense se son! égale-<br />

ment constitués.<br />

Une autre affaira<br />

Le journal Messidor dit tenir d'une person-<br />

nalité qualifiée que M. Gilbrun, substitut,<br />

chargé <strong>de</strong> l'enquête préliminaire sur les af-<br />

faires Rochette, instruit en o© moment même<br />

une autre affaire à peu près i<strong>de</strong>ntique.<br />

En province<br />

L'émotion soulevée en province par le dé-<br />

sastre financier d'hier est à son comble, ce ma-<br />

tin, dans <strong>de</strong> nombreuses villes où la maison<br />

Rochette avait établi ses succursales. De petits<br />

propriétaires et commerçants se trouvent rui-<br />

nés. Des perquisitions ont été opérées, paraît-<br />

il, ce matin, et, comme une traînée <strong>de</strong> poudre,<br />

1e bruit <strong>de</strong> cette catastrophe financière s'est<br />

répandu dans tous les départements, jetant la<br />

désolation et semant la panique.<br />

Des télégrammes <strong>de</strong> <strong>Mars</strong>eille, Nantes, Lille,<br />

Bor<strong>de</strong>aux, etc., etc. abon<strong>de</strong>nt en détails sur<br />

l'impression produite . Rien qu'à Angers, on<br />

compte 1,600,000 francs <strong>de</strong> pertes.<br />

En Espagne<br />

Madrid, 24 mars.<br />

' La nouvelle <strong>de</strong> l'arrestation, à Paris, <strong>de</strong><br />

l'administrateur délégué <strong>de</strong> la Banque espa-<br />

gnole s'est répandue rapi<strong>de</strong>ment à Madrid et a<br />

produit une gran<strong>de</strong> sensation, <strong>de</strong> nombreux<br />

capitaux espagnols étant engagés dans les af-<br />

faires Rochette.<br />

Hier, dans l'après-midi, le directeur <strong>de</strong> la<br />

Banque franco-espagnole, qui est à Madrid, a<br />

fait <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong>vant le juge, concer-<br />

nant la déconfiture.<br />

La plus gran<strong>de</strong> réserve est gardée sur ses<br />

déclarations ; on se montre cependant très op-<br />

timiste au sujet <strong>de</strong> la répercussion que peut<br />

avoir l'arrestation <strong>de</strong> Rochette sur la banque,<br />

dont, la situation actuelle est, dit-on, prospère.<br />

Le conseil d'administration se réunira cet<br />

après-midi pour prendre <strong>de</strong>s décisions.<br />

Saint-Sébastien, 24 mars.<br />

La Banque franco-espagnole avait une nom-<br />

breuse clientèle dans la région. Aujourd'hui<br />

encore, la presse locale publie l'annonce <strong>de</strong> l'é-<br />

mission par cette banque d'une série d'obliga-<br />

tions. Une Société a été fondée à Barcelone<br />

te 15 janvier <strong>de</strong>rnier.<br />

mîMinjinmcier<br />

Paris, 24 mars.<br />

New-York, Londres et Berlin sont arrivés au-<br />

jourd'hui en excellente humeur. La détente en-<br />

tre Berlin et Paris paraît s'accentuer, ainsi<br />

qu'-en témoigne la constitution définitive du<br />

comité <strong>de</strong> rapprochement germano-français.<br />

Malheureusement, le volume <strong>de</strong>s affaires <strong>de</strong>-<br />

meure, ioi, très restreint.<br />

On s'entretient naturellement dans tous les<br />

groupes du krach sensationnel qui vient <strong>de</strong> se<br />

produire sur le marché en Banque déjà si<br />

éprouvé <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> longs mois. Cependant, la-<br />

catastrophe était prévue.Persoime dans les mi-<br />

lieux financiers n'ignorait la fragilité <strong>de</strong>s<br />

affaires <strong>de</strong> oe groupe, où le papier jouait un<br />

rôle Plus important que l'outillage ou le mine-<br />

rai, et néanmoins il s'est trouvé même <strong>de</strong>s<br />

gens <strong>de</strong> métier pour spéculer.a la faveur d une<br />

publicité éhontée, sur ces divers titres<br />

La leçon est ru<strong>de</strong>, car on dit que plusieurs<br />

maisons <strong>de</strong> coulisse sont sérieusement tou-<br />

chées ; mais les plus à plaindre sont encore<br />

les petits, qui ont cru une fois <strong>de</strong> plus à leur<br />

détriment les bateleurs <strong>de</strong> la finance, grises<br />

pair l'espoir <strong>de</strong> gros revenus et d'énormes plus-<br />

values. Puisse cette leçon être entendue par<br />

quelques-uns. „ .„<br />

Notre 3 % finit en léger progrès à 96 90.<br />

grâce à quelques rachats forcés ; les caisses<br />

ont acheté pour 29,600 francs <strong>de</strong> rente.<br />

Les fonds étrangers ont été diversement<br />

traités. L'Extérieure, un peu plus faible à<br />

94 60. Le Turc également à 94 55 et les Russes<br />

per<strong>de</strong>nt quelques centimes. Le Consolidé à<br />

85 15 et te 1906 à 97 35.<br />

Par contre, le Brésil reste à 87 et le Japonais<br />

s'améliore à 87 65.<br />

Un peu <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>ur sur les établissements<br />

<strong>de</strong> crédit et meilleure allure <strong>de</strong> nos grands<br />

chemins, notamment du P.-L.-M., qui passe<br />

à 1S88 contre 1380 hier. Les valeurs <strong>de</strong> trac-<br />

tion sans changement et légère réaction <strong>de</strong>s<br />

chemins espagnols.<br />

Parmi les industrielles russes, la Briansk'<br />

est ferme à 307, tandis que la Sosnowice perd<br />

2 points à 1642.<br />

Nouvelle avance du cuivre <strong>de</strong> 1 livre et<br />

hausse du Rio à 1618.<br />

En Banque, tes Mines d'or sont toujours<br />

délaissées. La Golombia cote 446 et 450. Na-<br />

versberg fait bonne contenance.<br />

PHILOUZE ET WADDINGTO»,<br />

62, rue Taitbout, Paris.<br />

Du 24 mars.<br />

n est tombé 2 millimètres d'eau à <strong>Toulouse</strong>, 3 au<br />

Puv-ds-DÔmo, 21 au Pic-du-Midi, 2 à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Le vent est faible ou modéré <strong>de</strong>s régions sud sut-<br />

nos côtes <strong>de</strong> la Manche et <strong>de</strong> l'Océan. Il est faible<br />

<strong>de</strong>s régions nord en Provence ; la mer est grosse à<br />

Biarritz ; houleuse en Vendée et en Bretagne ;<br />

queldu.es pluies sont tombées sur les Iles-Britan-<br />

niques et l'ouest <strong>de</strong> la France.<br />

Il a neigé os matin en Hongrie ; le temps est<br />

doux dans nos régions <strong>de</strong> l'ouest ; un peu frais ail-<br />

' e Le S 'thermomètre marquait ce matin —12° à Kuo-<br />

pio 2° à Nancy, 13" à Alger, 6° au mont Ventoux.<br />

Un temps beau et doux est probable.<br />

STATIONS BsisaM. lieras. ÉTAT DU CIKL U „ ;1 „ „ U1 ,<br />

. t<br />

<strong>Toulouse</strong>., \<br />

Puy-Ss-Ifâai. I<br />

Plc-ta-ïidi.. i<br />

Perpignaj.<br />

Bor<strong>de</strong>aux.<br />

66.S 10.2 N.O. f. t. nuag 5.1 11.0<br />

68.5 —t.a N.O. m. brouii —1.6! û.î<br />

Cfî.î —7.0 N.E. cal. beau -13.8! —S 1 .!)<br />

64.3 14 0 N.O. a. 1. a.b. 7.9] H.4<br />

67.2' 11.2 N.E. mo. beaul S.21 14 0<br />

d2i<br />

Explosion d'une poudrière au Chili<br />

Santlago-<strong>de</strong>-Chili, 24 mars.<br />

Les poudrières <strong>de</strong> Batuoo, où étaient conser-<br />

vées die gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> poudre et d'ex-<br />

piosiîs divers, ont saute hier soir. L'explosion<br />

a été terrible.On en a ressenti ies effets jusqu'à<br />

Saatiago, où l'alarme a été vite donnée. Plu-<br />

sieurs villages <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Batuco au-<br />

raient, dit-on, été détruits et un certain nom-<br />

bre <strong>de</strong> leurs habitants auraient péri. Des trains<br />

<strong>de</strong> secours ont été expédiés sur le Heu <strong>de</strong> la<br />

catastrophe. Les pertes sont évaluées à plus <strong>de</strong><br />

quinze millions <strong>de</strong> francs.<br />

. « aQp « . _.<br />

D© notre rédacteur-correspcBidant <strong>de</strong> Car-<br />

maux :<br />

Carmaux, 24 mars.<br />

Les mineurs d© Carmaux viennent <strong>de</strong> nom-<br />

mer une commission d© trois membres char-<br />

gée <strong>de</strong> soumettre à la direction <strong>de</strong>s mines les<br />

revendications suivantes :<br />

1" A partir du 1" mai, la journée pour tous<br />

les routeurs âgés <strong>de</strong> vingt-trois ans sera por-<br />

tée à 4 fr. <strong>25</strong> ; 2° augmentation générale, <strong>de</strong><br />

0 fr. 50 pour toutes catégories <strong>de</strong> routeurs ;<br />

la journée <strong>de</strong>s manœuvres <strong>de</strong> l'extérieur<br />

sera augmentée jusqu'à 3 fr. 50 ; 4° la jour-<br />

née <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s grilles sera portée <strong>de</strong><br />

1 fr. 70 à -2 fr. <strong>25</strong> ; 5° la Compagnie ne clas-<br />

sera les ouvriers dans les catégories supérieu-<br />

res qu'à l'ancienneté.<br />

Courses <strong>de</strong> chevaux<br />

1 PAU<br />

Pau, 24 mars.<br />

Prix <strong>de</strong> Gelos, 2,500 francs, 2,400 mètres. — 1.<br />

Rostand, à M. D. Guestier (KaUejr); 2. Ninette, à<br />

M. Garrigou-Larriale (ttigson); 3. Lady-Rose, 4 M.<br />

A. Barreiro (Lafabrie).<br />

Non placés ; Kibar, LeorusKa, caatenon, Latren-<br />

que, Déliée.<br />

Mutuel : gagnant écurie Guestier 8 50, placés<br />

Rostand 9 50, Ninette 8 50, Lady-Rose li.<br />

Prix <strong>de</strong> la Société d'Encouragement, 3* série,<br />

3,000 francs, 2,000 mètres.- — i. Weber, au baron <strong>de</strong><br />

Nexon (Brydgeland); 2. Valali, à M. R. <strong>de</strong> Monbel<br />

(Flocb).<br />

Non placés : Ernest, Bouquet-<strong>de</strong>-Rol.<br />

Mutuel : gagnant 7, placés Wctber 0, Valais 8.<br />

Prix <strong>de</strong> la Société sportive d'Encouragement, prix<br />

principal, 4,000 francs, 2,500 métrés. — 1. Latour,<br />

au vicomte d'Harcourt (Hobbs); 2. Milikatta. aù<br />

marquis <strong>de</strong> Villamejor (Gill); 3. Bilolatz, au mar<br />

quls ûe Villamejor (O'Connor).<br />

Non placés : Illico, Laïus.<br />

Mutuel : gagnant 10 50, Latour 8 50, Mllikatia<br />

31 50.<br />

A EN0HIIÎN<br />

Paris, 24 mars.<br />

Prix du Cambresiâ, course <strong>de</strong> liâtes, à vendre aux<br />

enchères publiiiues, 3,000 francs, 3,000 mètres envi-<br />

ron. — l. Beaui'epaire, par Siœonian et Brood<br />

More, à M. E. ilschiiaf (Parfrement) ; 2. Benjamin<br />

a M. E. Flsehhof (J. Bartholomew) ; 3. Looarn à<br />

M. P. Jahn (H. Ro-berts).<br />

Non placés : Bouton-d'Or, Janvier, Bouddlia-Ii<br />

<strong>Mars</strong>-II, Ninive-Ill, Hamblno-II, Morgarten Kara'<br />

La-Rozeille, Arbeost arrêté. Nouvelliste arrêté<br />

Une encolure. Une encolure.<br />

Mutuel : gagnant Ecurie Ftschhof 29 places<br />

Beaurepairo 18 50, Benjamin 44, Louarn 27.<br />

Prix du Ilatnaut, stee.ple-ch.ase, 'i 000 Irancs 3 500<br />

mètres. — 1. Donarel, par Braguelonne et DÔloi'ès<br />

à M. Nasb. Turner (Defeyer) ; 2. Simone-II a M<br />

Braillard (A. GiU) ; 3. Villageois, à M ' J ' Lieux<br />

(R. Sauvai).<br />

Non placés : Auritum tombé, Bastion dérobé<br />

Cinq longueurs. Quinze longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 70 50 -, plocôs : Donnarel 40 50<br />

Simone-II 58 50.<br />

Prix <strong>de</strong> fa<br />

3,200 mètres,<br />

try, à M. Cl.<br />

J. Stem (Dote<br />

(R. Sauvai).<br />

Non p! acés<br />

Figura tombé<br />

Peux longueurs. Huit longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 20 ; placés : Chemulpo 13 50,<br />

Sostliône 18.<br />

Prix <strong>de</strong> la Scarpe, stœple-cliase d'essai 3 000<br />

francs, 3,'.00 mètres. — 1. Marquts-<strong>de</strong>-Cara'bas'-ll<br />

par Blue-Groen ot La-Mare, à M. E. Balsan (A'<br />

Ocnson) ; 2. Le-Conn6tablo-III, à M. Ch. Liénart<br />

(Ch. Morand) -, 3. Salnt-Fiacro, à M. H. <strong>de</strong> Mumm<br />

irmmont).<br />

Non placés : Bolena, CocIttaLl-II tombé, Saint-<br />

fiOi-TI tombé.<br />

Deral-lorifueur. Une longueur.<br />

Mutuel : gagnant 39 50 ; placés : MaTquIs-do-Ca-<br />

rabas-II 20, lyC-Conétable-III 15.<br />

Prix da l'Artois, steeple-chaso, handicap, à vendre<br />

«JE CINQUANTENAIRE<br />

Lour<strong>de</strong>s, 24 mars.<br />

Les fêtes du <strong>25</strong> mars, comme celles du 11 fé-<br />

vrier, dépassent toutes les prévisions par leur<br />

éclat. Déjà, aujourd'hui, <strong>de</strong> nombreux pèle-<br />

rins isolés ont fait irruption dans la petite<br />

ville pyrénéenne choisie par la Vierge. Lour-<br />

<strong>de</strong>s a pris son aspect <strong>de</strong>s grands jours. Au<br />

boulevard et dans la rue <strong>de</strong> la Grotte, beau-<br />

coup <strong>de</strong> maisons ont commencé à pavoiser.<br />

Ce matin, par un brillant soleil <strong>de</strong> prin-<br />

temps qui auréolait les cimes neigeuses <strong>de</strong>s<br />

Pyrénées, plusieurs groupes se pressaient au<br />

pied du rocher <strong>de</strong> Massabielle : les Hongrois,<br />

aux pittoresques costumes, dont les longues<br />

bottes sont un véritable symbole <strong>de</strong> la dis-<br />

tance énorme qu'ils ont parcourue pour venir<br />

offrir leurs hommages aux pieds <strong>de</strong> la Vterga<br />

<strong>de</strong>s Pyrénées ; puis un groupe <strong>de</strong> Mazamet et<br />

<strong>de</strong> Béziers.<br />

A dix heures, les cloches <strong>de</strong> la basilique<br />

sonnent à toute volée pour la messe pontifi-<br />

cale. ,<br />

Le Rosaire est presque comble et nous ne.<br />

sommes qu'à la veille <strong>de</strong> la fête. La vaste<br />

église est décorée avec le même goût exquis et<br />

la même simplicité que lors <strong>de</strong>s fêtes du 11 fé-<br />

vrier : quelques guirlan<strong>de</strong>s à roses rouges <strong>de</strong><br />

plus, qui jettent une note gaie sur tes voûte»<br />

jaune clair.<br />

Mgr Arley. évêque d'Angoulême, pontifie,<br />

entouré <strong>de</strong> Mgr Schcepfer, évêque <strong>de</strong> Tarbes Î<br />

<strong>de</strong> Mgr Lecceur, évêque <strong>de</strong> Salnt-Flour, et <strong>de</strong><br />

plusieurs prélats hongrois.<br />

Après la messe, la foule se rend à la Grotte<br />

en procesiosn avec les évêques<br />

P. H.<br />

La Guérison radicale <strong>de</strong>s Hernies<br />

On nous annonce l'arrivée à <strong>Toulouse</strong><br />

du savant praticien docteur TACUSSEL<br />

père, <strong>de</strong> Paris, universellement connu pour<br />

te traitement et la guérison radicale <strong>de</strong>s<br />

Hernies avec ou sans bandages ni opéra-<br />

tions. Ce distingué spécialiste recevra 5<br />

<strong>Toulouse</strong>, du <strong>25</strong> au 28 mars courant, 6<br />

l'hôtel <strong>de</strong> Paris, rue Gambetta.<br />

andre, course <strong>de</strong> haies, 4.000 francs,<br />

t. Ciiemulpo, par Tri<strong>de</strong>nt et Couni<br />

luva) (A. Carter) ; 2. Sostliône, à M.<br />

ir) ; 3. Kaboul-II, à Mme S.-H. Plum<br />

Camisard, Miml-Coco, Rossignol-Il,<br />

LES COURS DU BLÉ<br />

Sur nos principales places, on a constaté<br />

do lés-ères oscillations dans les cours, léger*<br />

Itausae d'un côté, légère baisse d'un autre,<br />

sans changement ailleurs.<br />

Sur tes places <strong>de</strong> l'étranger, mêmes oscilla-<br />

tions que chez nous.<br />

C O ÏST CO URS<br />

COUR DÏS COMrTSS<br />

Un concours pour l'auditorat près la Cour rt«<br />

comptes sera ouvert au ministère <strong>de</strong>s nuances H<br />

lundi l* juin <strong>1908</strong>. nuances l(<br />

Les candidats <strong>de</strong>vront déposer leur acte <strong>de</strong> nui»<br />

'enclé en droit et km<br />

crétaria*<br />

siince, leur diplôme i<br />

livret militaire avant le 9 mai 190s<br />

<strong>de</strong> la. première prési<strong>de</strong>nce do la Coùr<br />

aa palais-Royal.<br />

Les bons repas, les sucreries dont on abuse<br />

provoquent <strong>de</strong> ltembarra» gastrique <strong>de</strong> la<br />

constipation. 11 faut alors recourir an romèd*<br />

Dr° F BAN 0 K<br />

Vel "' tahles Cr »"'"

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