La Question des Minorités Les Idées et les^Faits L'inévitable conflit ...

40e ANNEE - N° 13.792
Voici deux Jeunes girafes qui se poussent du ool, et
l'humanité de toute leur hauteur...
Les Idées
et les^Faits
L'inévitable conflit
La Commission d'enquête ayant été
nommée pour faire la lumière sur le fond
des scandales financiers, et le cabinet
Steeg étant arrivé pour étouffer le scandale,
il était naturel que les bonnes relations
entre la commission et le cabinetétouffoir
ne durent qu'un temps très
limité. Nul ne saurait donc s'étonner de ce
conflit entre deux organismes qui font leur
métier, la fatalité voulant que le métier
de la Commission soit absolument inconciliable
avec celui du gouvernement.
Le Conseil des ministres, très ému par
l'attitude non équivoque des commissaires,
a bien voulu préciser que
73 comptes avaient éé remis à la Commission,
sur un total de 87. Il en reste
donc 14 que M. Marin voudrait bien
avoir, et que le cabinet voudrait bien ne
pas donner. Sans préjuger du contenu de
ces 14 dossiers, un démon invisible souffle
aux esprits malins qu'ils doivent être particulièrement
intéressants, et que l'intérêt
qu'ils présentent explique à lui seul le
souci de M. Steeg de les conserver par
devers lui.
Il y a malheureusement un vieux proverbe
qui, prévoyant sans doute l'histoire
des scandales financiers de l'an 1930, a
pris soin de préciser que lorsque le vin est
tiré, il faut le boire, Ce n'est évidemment
pas la faute à M. Steeg et à M. Chéron si
le vin a été tiré et on peut même conjecturer
que si ces honorables ministres
avaient été appelés à donner leur avis, ils
l'auraient fait avec franchise.
Mais c'est la Chambre elle-même qui
l'a voulu. Le cabinet de Théodore paraît
l'oublier; il a tort. Car la Chambre, ça
existe, surtout pour un gouvernement qui
a obtenu les belles majorités de 5 et
1 voix. Ça existe et ça manœuvre. Ça
manœuvre et ça a peur. Et quand un
Parlement a peur, il est capable de tout,
et même de renverser du premier coup un
ministère qui le défend avec une maladresse
par trop éclatante.
Car l'argument donné par M. Chéron
aux commissaires, s'il prouve l'origine
normande de celui qui l'a trouvé, ne saurait
démontrer autre chose. Se retrancher
derrière la séparation des pouvoirs, c'est
une belle chose sang doute, mais cela ne
signifie rien. La séparation des pouvoirs a
été violée le iour où la Chambre a nommé
sa Commission d'enquête ; elle dessaisissait
en partie le pouvoir judiciaire au
profit d'un organisme politique, et les
précautions prises pour voiler cette vérité
très simple ne sauraient donner le
change à personne. Au surplus, on peut
conjecturer que si la Chambre a nommé
cette Commision pour faire la lumière, ce
n'est pas pour s'entendre raconter un mois
après que cette lumière est impossible et
qu'il convient de couper le courant.
Et si elle a placé à la tête un homme
comme M. Louis Marin, on présume aussi
que c'est parce qu'elle entendait bien aller
jusqu'au bout.
Il faudra bien que M. Chéron se rende
compte, tôt ou tard, de cette vérité. Sinon,
il se réserve, pour la rentrée parlementaire,
une réception qui pourra bien marquer,
pour son cabinet-éteignoir, la fin
du sursis acordé avec tant de naïveté par
quelques Saxons !
Une suggestion
La manière dont M. Steeg a composé
ton ministère vient de remettre au premier
plan de l'actualité la question de la
stabilité ministérielle. La suppression du
haut-commissariat du Tourisme, le remplacement
de M. Laurent Eynac par M. Painlevé
dont toute la compétence aéronauti
que consiste à être monté une fois en
avion, pour aller au Maroc, et à avoir
oublié son parapluie en arrivant à Tou
louse, le changement du ministre des
Pensions, les gens sérieux sont unanimes
à déplorer une pareille instabilité.
On n'a pas l'outrecuidance d'attendre
du régime parlementaire qu'il instaure la
stabilité gouvernementale.
Il faudrait pour cela un vigoureux
coup de balai qui supprime le Parlement
et les parlementaires. Mais du moins pourrait-on,
si On voulait s'en donner la peine,
limiter les dégâts.
Il y a des ministères, comme l'Air, les
Pensions, la Marine marchande, qui sont
uniquement techniques, et qui n'ont rien
de politique. Pourquoi ne pas choisir leurs
titulaires en dehors de la politique et du
Parlement ainsi que le suggère la Section
Toulousaine des Mutilés des Yeux ?
On éviterait ainsi ces changements perpétuels
qui interdisent tout travail sérieux;
on permettrait aux titulaires de voir plus
loin oue la durée d'un cabinet et de mener
à -bien leurs proiets.
En attendant mieux, ce serait tout de
même quelque chose.
Roger PARANT.
ABONNEMENTS
3 HOU t Mois 1 a
Franco et Colonial 22 h 43fr 82 (t
C, 1 dam'-'Mï'po'Ul 35fr 70fr 140lr
fctrtnier j picin «Hiposui 60 h lOOf, 200 ff
qui regardent
Conseil des Ministres
Paris, C Janvier.
Le conseil des ministres s'est réuni
Ce matin, à 9 h. 30, à l'Elysée.
M. Aristide Briand, retenu aux iJtaires
étrangères, s'était tait excuser,
LES FUNÉRAILLES
OU MARÉCHAL JOFFRE
M. Steeg a fait approuver par le conseil
l'ensemble des mesures arrêtées
par . le gouvernement pour les funérailles
du maréchal Joffre.
LES PRÉLIMINAIRES
DE CONCILIATION
M. Henry Chéron, garde des sceaux,
a è& autorise à déposer un projet de
loi modifiant lies articles 48 et suivants
du code de procédure civile sur les
préliminaire- de conciliation.
La tentative de conciliation serait
désormais portée non plus devant le
juge de paix, mais devant le président
Cu tribunal civil.
LA RESPONSABILITÉ DES NOTAIRES
Le garde des sceaux a été également
autorisé à déposrir un projet de loi organisant
ta responsabilité collective
des notaires.
LE TAUX DE LA COMPÉTENCE
EN DERNIER RESSORT
Le ministre de la Justice a fait connaître
au conseil qu'il demanderait
aux commissions déjà saisies du taux
de la compétence en dernier ressort de
fixer ce taux à 10.000 francs, au lieu
de 1.500 francs, chiffre actuel.
LE RÉCIMÊ HYPOTHÉCAIRE
M. Henry Chéron a exposé le projet
de loi qu'il a préparé pour amender
notre régime hypothécaire, en vue
d'obtenir que les droits des créanciers
hypothécaires ou privilégiés soient
dans tous les cas limités par la spécialité
du privilège ou de l'hypothèque
et connus des .tiers par la publicité.
La discussion de ce projet, à raison
de son importance, se poursuivra dans
une séance ultérieure
MOUVEMENT PREFECTORAL
M. Georges Leygues, ministre de
l'intérieur, a fait approuver j.es termes
du mouvement préfectoral suivant
Sont nommés : Préfet de la Gironde,
M Bouffard, préfet de la Charente-Inférieure
Préfet de la Charente-Inférieure, M.
Gaussorgues, préfet de l'Aisne ;
Préfet de l'Aisne, M. Graux, préfet
dj la Mayenne ;
Préfet de la Mayenne, M. Idouy, préfet
de l'Ariège ;
Préfet de l'Ariège, M. Moulonguet,
sous-préfet de Saintes ;
Préfet de la Loire, M. Rochard, préfet
d'Indre-et-Loire ;
Préfet d'Indre-et-Loire, M. Sasser,
conseiller de préfecture de la Seine ;
Préfet des Vosges, M. Bollaert préfet
de la Haute-Marne ;
Préfet- de la Haute-Marne, M. Ancea,
sous-préfet de Rambouillet ;
Sous-préfet de . Saintes. M. Revilliod,
sous-préfet de La Flèche ;
Sous-préfet de La Flèche, M. Linarès,
secrétaire général des Vosges ;
Secrétaire général des Vosges, M.
Serre, sous-préfet de Dié ;
Sous-préfet de Dié, M. Tournié chef
de cabinet du préfet de la Haute-Savoie
;
' Sous-préfet de Rambouillet, M. Boucoiran,
sous-préfet de Dax.
Sous-préfet de Dax, M. Fully, souspréfet,
rattaché à la préfecture des
Landes : '
Sous-préfet de: Marmande, r M. Cottes,
sous-préfet de Le Blanc ;
Sous-prefet de Le Blanc, M. Am1ngard,
ancien secrétaire général, rédacteur
principal au ministère de l'intérieur
;
Sous-préfet de Lisieux, M. Noèi, souspréfet
de Bayeux ;
Sous-préfet de Bayeux, M. Pinel,
sous-préfet de .Tonzac ;
Sous-préfet de Jonzac, M. Augustin
ancien sous-préfet, chef de cabinet du
préfet de Tarn-et-Garonne.
Après la tentative de Franco
DEUX INDÉSIRABLES
Londres, 6 janvier.
Le Vatty Express dit que deux officiers
espagnols ayant accompagné le
commandant Franco dans son raid
aérien au-dessus de Madrid, et nui
n'ont pas voulu révéler leurs noms,
sont virtuellement prisonniers sur parole
au bureau de l'immigration de Liverpool.
où il? viennent d'arriver près,
que entièrement démunis de ressources,
avec des passeports portugais qui
ne sont, pas. en règle.
Ils auraient déclaré vouloir se rendre
a Paris auprès du commandant
Franco ; mais le consul de France attendrait
des instructions do. Paris
avant de leur donner les autorisations
nécessaires.
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Devant le prochain Conseil de Genève
La Question des Minorités
D'assez vifs incidents s'étant produits
en Haute-Silésie, à l'occasion
des dernières élections polonaises, on
sait que l'Allemagne manifeste l'intention
d'en saisir le prochain Conseil
des Nations dont la réunion, à
Genève, est annoncée pour le milieu
de ce mois.
Ce sera, pour nos diplomates, le
moment de se garder à carreau. Car,
si nos adversaires obtenaient, sur le
point spécial dont ils vont occuper la
galerie, — et qui leur 6ert, en quelque
sorte, d'amorce pour de plus
grands projets, — même un semblant
de satisfaction, ne doutez pas qu'ils
en profiteraient pour remettre bientôt
en question l'ensemble du traité
de Versailles. C'en serait fait, alors,
de notre victoire et des peines, des
efforts, des sacrifices qu'elle nous a
coûtés I
Mais, est-il possible, vraiment, que
le Reich obtienne gain de cause dans
un débat où, sous couleur de venir
au secours des minorités allemandes
demeurées en Pologne, il poursuit
tortueusement la seule affaire qui lui
tienne à cœur : le remaniement de
ses frontières ? Non, et mille fois
non 1 Car, jamais, cause ne fut plus
mauvaise ! Et Berlin ne pourrait la
gagner qu'au prix d'un déni de jus
tice flagrant, d'une insupportable
violation des droits les plus imprescriptibles
et, par dessus le marché,
d'une capitulation "générale et non
teuse de tous les Etats signataires
du traité de Versailles.
C'est ce que nous voudrions rapi
dément faire toucher du doigt à nos
lecteurs.
Le conflit germano-polonais, tel
qu'il apparaît en Haute-Silésie, revêt
un caractère tout différent de celui
qu'il présente dans l'affaire du fameux
corridor de Dantzig. Là, c'est
surtout le prestige de l'Allemagne
qui est en jeu. Ici, c'est son intérêt
matériel. Or, si l'on est très amateur
de gloire, de l'autre côté du Rhin, on
n'y fait pas fi non plus des saucisses
et dés plantureuses choucroutes...
La Haute-Silésie, en effet, est un
des territoires les plus riches de l'Eu- 1
rope centrale. Elle possède non seulement
des mines de charbon très
abondantes, et d'où l'on retire quel- 1
que 90 milliards; de tonnes bon an j
mal an, mais leur exploitation est, j
de plus, extrêmement facile en raison
de l'épaisseur des couches carbonifères
et du fait que le grisou y
est absolument inconnu. On y trouve,
aussi, du minerai de fer et ses gisements
de zinc sont les plus importants
de toute l'Europe.
On comprend donc que les Allemands
n'aient épargné aucun effort
pour s'assurer la propriété de ces richesses.
Au fait, depuis le partage de
la Pologne, ils ont fait l'impossible
pour dominer dans le pays : corruption,
intimidation, propagande par
les écoles, pression administrative et
politique, tout leur fut bon pour s'y
maintenir.
Mais voilà qu'au début du XX« siècle
nous assistâmes, dans ces régions,
Un typhon aux Iles Philippines
New-York, 6 janvier.
On mande de Manille à 1' « Associated
Press » qu'un typhon a balayé la
partie centrale des îles Philippines.
82 personnes au moins auraient péri
et on compterait une cinquantaine de
disparus.
Les dégâts causés par le typhon qui
s'est abattu sur les îles Philippines
s'élèveraient à près de 18 millions do
francs. Un grand nombre de bateaux
de pèche ont été perdus.
Au Panama
Senor ALFARO,
ministre du Panama, à Washington,
qui vient d'être nommé Président
de cette République, à la suite de
la Révolution qui a renversé M.
AROSEMENA, ce dernier d'abord
arrêté, a été remis en liberté,..
à un brusque réveil du sentiment na-t La cause polonaise n'en triompha
tional polonais resté, jusqu'alors, en pas moins ; mais pas aussi complè-
sommeil. Il fut provoqué par les tement qu'il aurait fallu. Et 'c'est
excès de la domination germanique
et par la diffusion, parmi les populations
polonaises qui peuplent en
grande majorité cette région, «des
œuvres des grands poètes polonais
modernes.
L'effet ne tarda pas à s'en faire
sentir par l'élection, au Reichstag
d'Empire, de personnalités polonaises
pur sang. Si bien, qu'à la déclaration
de guerre, on pouvait affirmer
que la Haute Silésie était, dans
son ensemble même, polonaise de
corps et d'âme.
Les négociateurs français du
traité de Versailles ne s'y trompèrent
point. Et ils s'étaient trouvés d'accord
pour attribuer à la Pologne l'ensemble
du territoire lorsque intervint
le néfaste M. Lloyd George qui
ne pouvait supporter l'id ' d'une
trop grande et puissante Pologne
tendant la main à la France par
dessus l'Allemagne et constituant,
ainsi, un bloc contre lequel aucune
autre combinaison de puissances
n'aurait pu prévaloir. Pour y faire
échec, Lloyd George fit donc adopter
l'idée d'un plébiscite qui eut lieu
dans des conditions telles que son
résultat devait en être faussé. Aux
termes de la loi qui en déterminait
le fonctionnement, tout individu né
en Haute-Silésie devait 1 avoir droit
au vote. Et, naturellement, l'Allemagne
envoya, par trains entiers, au
scrutin, des fonctionnaires; des militaires,
des ouvriers qui, ayant vu le
jour en Haute Silésie, étaient donc
amenés à prendre part à cotte consultation
d'un genre tout particulier.
Pour l'Union Européenne
On apprend de source bien Informée
que le ministre anglais des Affaires
Étrangères, M. HENDERSON, s'est
déclaré disposé, conformément à ta
suggession du gouvernement du
Reich, à assumer la présidence du
Conseil de la Société des Nations
qui se réunira en janvier a Genève.
M. HENDERSON
TREIZE MINISTRES
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
SERONT PRÉSENTS A GENÈVE
Genève, 6 janvier.
D'ores et déjà, il est certain que
treize ministres des Affaires étrangères
d'Etats européens seront présents à la
réunion de la commission d'étudiés
pour l'Union européenne, qui doit se
réunir le 16 janvier, à Genève, sous
la présidence de M. Briand.
Ces treize ministres des Affaires
étrangères- sont, en premier lieu, les
sept ministres membres du Conseil de
la S. D. N. : MM. Briand, Marinkovitch
(Yougoslavie 1 Curtius (Allemagne),
Grandi (Italie) Movnvinkal (Norvège),
Henderson (Angleterre), , Zaleski (Pologne).
Les six autres, dont la venue est offl
ciellement annoncée, sont : le duc
d'Albe (Espagne), MM. Ramel (Suède),
Brech (Ljxembouirg), Paul Hymans
(Belgique). Benès (Tchécoslovaquie) et
Procope (Finlande).
Le Double Cr me de St-Dcnis
L'ASSASSIN EST ARRÊTÉ
Paris, 6 janvier.
A la suite de la découverte du double
crime commis à SdlntDenis sur les
frères Chapuis, que l'on a retrouvés
hier, ainsi qu'on sait, assassinés dans
leur chamb-e, les inspecteurs de la
police judiciaire ont arrêté, hier aprèsmidi,
vers 18 heures, alors qu'il se
trouvait chez son aimie, à Saint-Ouen,
Guillaume Bauer, que l'on soupçonnait
être l'auteur de l'attentat et qui
a fait des aveux.
Bauer est un dangereux repris d
justice, qui a à son actif une do izame
de condamnations poux- meurtre, désertion
et tsntatives de meurtre.
-v-w-v
Le Doyen de Lorraine meurt à 105 ans
Nancy, C janvier
Le vénérable centenaire Joseph Sa
leslù, doyen de Lorraine et dont la fa
mille vint en France avec le roi Sta
nislas, est mort à Migneville, âgé de
105 ans, succombant à une bronchite
sa première maladie. .
Il avait reç.i. l'an dernier, la croix
Jde la Légion d'honneur.
DU MIDI
seulement les districts extrêmes de
la Silésie méridionale qui furent finalement
attribués au gouvernement
de Varsovie.
Et, encore, en les recevant, la Pologne
s'engageait-elle à des obligations
qu'elle a toujours scrupuleusement
observées et dont la mise en
pratique est assurée par un certain
nombre de lois et décrets. Aux termes
de ces règlements, les minorités
allemandes de Pologne conservent
non seulement l'usage de leurs langues
et de leurs coutumes, niais elles
possèdent leurs écoles où l'enseignement
de l'allemand se poursuit
aux frais du gouvernement polonais
et sous le contrôle des grandes puissances.
Elles jouissent, ces minorités,
d'un traitement si libéral qu'à
vrai dire leurs organisations n'ont
cessé de conspirer contre le gouvernement
polonais et de saper son autorité,
comme le constatait M. Philippe
Poirson, dans le numéro de la
Revue des Deux Mondes du 1" juil
lest 1930. Et c'est de cette situation,
tout à fait paradoxale, que sont nés
les incidents et les frictions signalés
au cours des dernières élections polonaises
et sur lesquels le Reich base
ses réclamations d'aujourd'hui.
On songe, en étudiant cette situa-
tion, aux vers du iabuliste :
Cet animal est bien méchant
Quand on l'attacnie il se défend.
Oui, les Polonais n'ont, fait jusqu'ici
que lutter pour établir leurs
incontestables droits.
Ils le font avec d'autant plus d'insistance
que l'Allemagne qui, elle,
n'a pris aucun engagement, ni signé
aucun traité, agit d'une façon tout
à fait différente à l'égard des minorités
polonaises demeurées sur son
sol, sans .garanties et sans protection.
Celles-ci sont soumises à toute
espèce d'oppression et de vexations
C'est encore M. Poirson qui l'affirme
: l'Allemagne « tend à exterminer,
chez elle, la minorité polonaise
comme aux pires jours de la puissance
prussienne ». Nous voudrions citer
des exemples qu'ils abonderaient
sous la plume...
Et ce sont les Allemands qui voudraient
faire figure d'opprimés et de
persécutés 1 Allons donc I qu'ils aillent
le dire à d'autres !
La vérité est que, dans cette affaire
des minorités, le bon droit, la
justice sont du côté polonais ; le
mensonge, l'effronterie, la méchanceté
du côté germanique.
Et nous en revenons ainsi à ce que
nous voulions démontrer : à savoir
que la reconnaissance à Genève des
prétentions de Berlin équivaudrait à
la négation même des principes les
plus sacrés du droit international,
à l'abdication totale du vainqueur
devant le vaincu, à l'enterrement définitif
et solennel de l'équité.
Cela ne peut pas être ! Cela ne sera
pas 1
L. de FERRAND.
Une conspiration communiste
à Budapest
Londres, 6 janvier.
Le correspondant du Daily Express
à Budapest annonce que vingt arrestations
ont été faites aujourd'hui dans
cette ville, a la suite de la découverte
d'un complot communiste.
Parmi les incarcérés se trouvent les
leaders du mouvement, le nommé Jo
seph Revay, ami intime de Beïa Kuhn.
et cinq agents de la Guépéou, arrivés
récemment de Russie.
La police déclare que le but des conspirateurs
était de former un groupement
de terroristes, afin de préparer
la voie à une ré volute on.
-ww-
Au Jour le Jour
LE NOUVEAU CONCOURS
DU
TIMBRE ANTITUBERCULEUX 1930
Au moment où va s'achever la IV" Campagne
Nationale du Timbre Antituberculeux
qui fait prévoir un nouveau et magnifique
succès, le Comité National de
Défense contre la Tuberculose ouvre un
nouveau concours du Timbre Antituberculeux
qui sera doté de plusieurs prix très
importants :
Chaque concurrent devra envoyer sa
solution accompagnée d'un Carnet de timbres
antituberculeux et indiquer nettement
son nom et son adresse. L'enveloppe
adressée au Comité National de Défense
contre la Tuberculose, 66, boulevard
Saint-Michel, Paris (6 e ) devra porter ces
mots « CONCOURS DU TIMBRE ». Les
derniers délais pour la réception des réponses
sont fixés au 1er février 1931.
QUESTION POSÉE : Etablir un croquis
de 12 cm. x 18 de la vignette du
prochain Timbre Antituberculeux.
Ou développer en quelques lignes une
idée pour cette vignette.
Un jury dont la composition sera donnée
ultérieurement sera chargé de classer les
candidats.
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MERCREDI 7 JANVIER 1931
JOURNEES DE DEUIL ET GRANDIOSE VISION
Avant les Funérailles du Maréchal Joffre
Le pieux défilé à l'Ecole Mllita.re.-Les premières cérémonies
La ohapelle désaffectée de l'École de Guerre transformée en chapelle
ardente où est exposé le corps du Mar échal.
L'ambassadeur d'Allemagne a
chargé un de tes secrétaires de porter
ses condoléances à la veuve du
maréchal Joffre. C'est une démarche
courtoise à laquelle on peut prêter
plusieurs sens dont le plus vraisemblaVi
est qu'elle n'en a pas
beaucoup. Tout le monde s'incline
devant la mort et M. von Hœsch n'a
pas voulu se distinguer de ses collègues
du corps diplomatique, tout
en s'abstenant de faire la visite luimême,
ce qui est une preuve de tact.
En revanche, il y aurait mauvais
goût de notre part à tirer des déductions
exagérées de cet acte de
politesise.
Que représente le maréchal Joffre
devant l'histoire 1 Un pays qui a été
attaqué, qui a été victime d'une
agression et d'une invasion, qui pensait
si peu à la guerre qu'il y était
horriblement mal préparé. Le mouvement
tournant de l'armée allemande
par la Belgique n'était, même
pas prévu et prit Joffre en état d'innocence,
une innocence qui fut payée
cher à Charleroi. Nous ne voulons
pas dire après cela que la visite
d'hier implique l'aveu de la culpabilité
allemande.
Entre deux pays gui se sont battus
avec valeur, il peut naître aussi une
estime réciproque, parfois même de
Vamitiè. On a souvent raconté comment
l'alliance franco-russe s'était
formée devant les tranchées de Sébastopol.
Malheureusement, les armées
allemandes ont laissé en France
et en Belgique quelques souvenirs
qui nuisent un peu au développement
des sentiments chevaleresques.
A un point de vue diffèrent, ces
saluts de l'èpèe entre adversaires de
la veille trouvent du reste des censeurs
moroses. Les Anglais, qui conçoivent
volontiers la vie et la guerre
comme un sport, ont, depuis quelques
années, reçu avec honneur de
notables allemands qui leur avaient
fait beaucoup de mal et qu'Us admiraient
pour cette raison. Le général
von Lettow-Vorbeck, le héros de l'Afrique
orientale allemande, a été, invité
à faire une conférence à Londres
ainsi que le commandant d'un
des avions ou dirigeables qui venaient
bombarder la Cité presque
toutes les nuits. On a dit que cette
manière de se réconcilier avec l'ennemi
avait l'inconvénient de réhabi-
c'est-à-dire la remise en cause de ht
paix. Or, s'il n'y a pas un jour acceptation,
c'est la guerre éternelle.
Et Joffre représentait très bien la
France qui, elle; acceptait le traité
de Francfort dont l'Allemagne de
1914 n'était même pas contente. Elle
était venue jusque sur la Marne en.
chercher un autre encore meilleur.
Elle ne l'y a pas trouvé. C'est êvi.
demment fâcheux pour elle, mait
qu'y pouvons-nous ?
Jacques BAiNVtLLs.
A l'Ecole Militaire
Paris. 6 janvier
Devant le corps du maréchal Joffra
exj. té dans la chapelle de l'Ecole de
guerre : une foule immense, plus de
Ç.-> ('

MERCREDI 7 JANVIER 1931
Japonaise, Italienne, cefle do» vétérans. I» prince Léopoid et lu doiéeatlon
la fraiermte franco américaine, etc. sont arrivés à La gare du X -d à
i uêléKat.on de l'Ecole centrale 17 h. to. Le prince a\ié reçu par la
apporte une immense couronne. généra) Lasson, de la maison m. Li-
L Km bassadeur de Pologne vient se taire du président de la République et
recueillir devant le corps du maréchal pai ,e général Gouraud gouverneur
Joffre ; il dépose une magnifique cou- militaire de Paris
ronne de roses et de lilas au pied du '
lit de camp
Une délégation d'officiers polonat»
en grande tenue défile a son tour
D'autres couronnes sont encore ap-
I-oitées, notamment colles du conseil
municipal de Pans du conseil général
de la Seine et des anciens combat-
tants polonais.
Un peintre militaire, M. Rosset, pro-
fesseur à l'Ecole polytechnique, a été
autorisé a fixer sur la toile le gr.in
diose spectacle qui s'offre à la vue.
De toutes parts la foule accourt ;
«lie attend patiemment. C'est la viai
ment que l'on sent battre le cœur dt
la F rance
A midi, la Toule est encore plus den
De son côte la délégation militaire
anglaise et la musique des grenadiers
soin arrivées à la gare du Nord à
V h 30. Elles ont été reçues par le
colonel \eedham, attaché militaire à
I ambassade d Angleterre, par le coio-
nel Bone, attaché de l'Air, et par le
ccmniandam Piercy, représentant le
gouverneur militaire de Paris
Enfin, le lord-maire d* Londres >st
arrivé a 18 h 35 à la gare du Nord.
II a été reçu à sa descente du train
par M. de Caste!lane, président du con-
seil municipal de Paris.
Le gouvernement et l'armée portu-
gais se feront représenter aux funérail-
les par une délégation présidée par
M Adagama Ochoa. ministre de Per-
se qu'hier et emolit les grandes voies ! tu gai a Pans, et composée du premier
aboutissant à la' place de FonVnoy . secrétaire à« la légation M. de Lima
c'est la petite bourgeoisie parisienne ! santos -t du commandant Porteia,
qui travaille et qui profite des instants I attaché militaire.- Cette délégation se
de liberté qui lui sont accordés pour i fera accompagner d un certain nombre
venir communiant dans la même r*?n- 1 d officiers de l armée portugaise qui se
sée, apporter son sincère hornina*e i
la dépouille du maréchal. Et c'est une
Médaille Militaire
La médaille mil taire a été conférée
aux militaires de J'armée active dont
les noms suivent :
INFANTERIE
Biau, sergent -etu-f au tsO» ; Sabardu,
servent-chef au 14" ; Biscourp, adju-
dant au 15» ' Garrâbos, adjudant au 14";
Reynes, adjudant au 80° ; Gasc, 14» ;
Gaussâtes, adjudant au 81- : Barbazan,
adjudant au 8" ; Vigie-r, adjudant-chef
au 80' ; Hue, sergent-chef au 15" ; Fa
renée, adjudant au 81" ; Touron. adju-
dant au HO" d'infanterie Bouas, adju-
dant au 81" d'infanterie , Pouchuu,
adjudant au 18" d'infantere ; Balduc-
chi. serg-'iit-clief au 80" ; Regonesi.
sei irent-che: au 14» Lnraussade, adju-
dant an 18' ; Gadal, adjudant au 15" ;
Lapierre, adjudant au 81" ; Maître,
sergpnt-chef au 80".
M. Marchandeau
visite les départements sinistrés
De notre envoyé spécial :
Dans le Tarn-et-Garonne
A MONTAUBAN
foule innombrable qui débouche par
le métro arrive par les tramways et
autobus et se hâte vers la chapelle de
l'Ecole militaire cependant que s'ef-
fectue avec le cérémonial d'usage -a
relôve!ge.
de France à Belgrade re-
placée la bière de gravir aisément le \ çoit d.- toutes les parties du pays des
ten-cplein Les gros projecteurs qui quant tés innombrables de télégrammes
illumineront la voûte de l'Arc-de- j de condoléances à l'occasion de la
Triomphe ont été disposés et essayés j mort du ma'échal Joffre.
r, . , „,J./.t„i^« ' H-t-iat Les municipalités de toutes les ré-
..M- „? ert:md,_ sous-secré taira dF.tat j ^ ont eriv ' oyt , leurs condoléances.
quelques unes rédigées
Saint-Louis des invalides pour réglu'
18" Légion
Larvielle, Batissou, (.^ipdevlelie, Dam-
brax.' t aguin, Sauibon, Thinon, La las-
serre, Buton, Pinsolle, Peiay, Mom-
peie, Nicoléau. GililiaumeU, Laplqué,
PiiOiou, Proux.i Mïrarnon, Semoures,-,
Ponts. Haget, Enfoux, Bernard, •Labar-
the. Lataillade, Baccjuère, Cahos, Patu-
reau, Lauzereau, Berger, gendarmes ;
Hâtera, Capdevielle, Àhadie, Segonnes,
Duhau, Castamg, Bouet, Malibert,
Chauv'n. maré-haux des logis • Destri-
bats, Fagot, Gaye, Dubourdieu, gen-
darmes.
Artillerie
Lacrampe. adjudam au 24" ; maire,
adjudant nu. 56" ; Pléchot, adjudant au
24e Castn ug, adjudant chef au 56" ;
Arnaud, adjudant au 24 e ; Richard.
étudies avec soin par le ministre d'hier.
• Au aom di s sinisuôs de Montau-
ban, j'insiste auprès de vous. Monsieur
le Ministre, pour que soient au plus
tôt distribués les fonds de la souscrip-
tion natiofiale, dont la destination,
jusqu'ici équivoque, a fait couler trop
d'encre I
« Enfin, vous voudrez mettre au point
pour les sinistrés ntontalbaiiais le pro
blêmes des remplois, du réajustement et
des cré lits agricoles. Les commissions,
jusqu'ici.' adoptent des plans singuliers
et certains illogiques. Il s'agit de faire
la lumièf-a sur ces diverses situations,
sans oublier la construction des nou-
velles cités et l'entretien de celles-ci.
« C'est très beau dé construire, mais
il faut par la suite tenir compte de
l'assainissement, de l'hygiène en gé-
néral, .des conditions. Enfin, on doit
vivre dans une ville moderne.
« I)'aut p e part. Monsieur le Ministre,
certains sinlst.ês. recueillis par des
amis ou ayant eu dès les premiers
jours ta bonne fortune de trouver un
abri dans des baraquements provi-
soires, sont sous le coup d'une expul-
sion. Des faits semblables se sont
produits . |o ni v suis opposé avec les
forces de police licale. Ces pauvres
gens ont assez souffert pour qu'ils ne
connaissent . pas encore l'écœurement
de voir leurs droits bafoues. »
Le président de l'Association des
Maires des communes sin.istiées, M.
Lespitiasse, rend hommage à la tâche
ingrate que M Marchandeau accepte
d'assurer 1
« Je me permets seulement, Monsieur
le Ministre d'attirer, votre attention sur
des oublis regrettables qui se sont pro-
duits dans ia distribution des récom-
penses aux sauveteurs et de formuler
le voeu que le gouvernement reconstitue
les budgets communaux des villages
détruits par la tourmente. »
Le court exposé de M. Lespinasse
plaît .beaucoup à l'assemblée, qui ac-
cueille sa péroraison brève et nette par
de sympathiques applaudissements.
Les sinistrés du département sont
représentés par M. Delgal. qui au cours
'd'un long exposé pose une file impo-
sante de questions au ministre.
M Veyriac, vice-président du conseil
général complfte ce questionnaire en
demandant à M. Marchandeau d'expli-
quer à l'assemblée la situation exacte
de l'agriculteur motitalbanais après le
désastre et son - point de vue sur la
reconstruction de.s quartiers de la ville.
L'amhiance gêuêiale de cette réunion
est assez gênmte, surtout après la
plois des abattements et des paiements
d'indemnités Immédiats jusqu'à 3.000
francs sans factures et à ce sujet l'as-
semblée toute entière faisant fi de cer-
taines réMexions désobligeantes, ap-
plaudit à l'hunanimité l'effort continu
fourni par M. Bernard Larroque, pré-
fet du Tarn-et-Garonne, et par ses ser-
vices de la reconstruction.
LA RÉPONSE DU MINISTRE
M. Marchandeau prend la parole :
« Ma première pensée va à ceux qui
ont perdu la vie dans ces instants tra-
giques, aux infortunés sinistres et aux
courageux sauveteurs.
« Autorisez-moi, messieurs, à une
certaine réserve, car je préfère qu'au
lendemain do ma visite vous ayez des
surprises et non des déceptions.
« Là où je ne pourrais pas donner
des réponses catégoriques, j'attendrai,
et ainsi vous tous aurez satisfaction.
« On s'est ému sur la répartition
des fonds de la souscription nationale,
c'est un tort. Sur les sommes recueil-
lies, il y a un droit qui prime tous
les autres, c'est le droit des sinistrés
eux-mêmes I Je ne supporterai aucun
gaspillage, aucun éparpillement ; c'est
aux sinistrés exclusivement que seront
mandatées les sommes de cette sous-
cription, mais il faut songer à la col-
lectivité, à l'ensemble des habitants
d'un même village, et c'est pour cela
que j'ai songé a affecter les reliquats
de cette souscription à des œuvres
d'intérêt public, telles que des écoles
modernes, des Installations conforta-
bles suivant les principes de l'hygiène
sociale. N'ayez crainte, Messieurs, je
suis un maire jaloux des prérogatives
municipales. »
Traitant des formalités requises des
sinistrés au cours des notifications et
des mandatements M. Marchandeau
confirme ses précédentes déclarations
et précise : < Que grâce à l'accord
intervenu avec M. Germain Martin
ministre des Finances, les paiements
s'effectueront dorénavant à guichets
ouverts ». Nous avons traité cette ques-
tion au cours de nos derniers comptes
rendus, notamment à Laniagistère.
Le ministre met au point les problè-
mes du reajustement des remplois et
avances pour améliorations qui
HIPPISME
des
sont prélevées sur le milliard voté par
le gouvernement.
« Vous m'avez encore, messieurs,
posé une autre question très impor-
tante : les expulsions dans ia ville de
Montauuan 1 Lh i bleu, je ciois pouvoir
vous assurer qu'il n'v aura pas d'ex-
pulsion dans votre malheureuse ville,
tout au moins jusqu'au 31 décembre
1931, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'une loi
protège plus efficacement les victimes
des inondations en attendant que la
reconstruction soit en voie d'achève-
ment. Mais M. le sénateur Delthil a
soulevé un problème très grave à ce
su;et. J'ai parcouru ces campagnes où
coulent ces minces filets d'eau qui
ont provoqué la catastrophe, et j'ai
songé à cela. Il faut prémunir les nou-
velles cités du retour d'un pareil ca-
taclysme. »
M. Crescent, avec sa haute compé-
tence, met au point un projet judicieux
qui protégera tes riverains et ieur don-
A VINCENHES
Paris, 6 Janvier.
PRIX DE MONTLUÇON
10.000 francs, 2.250 mètres
1. Froldestrées (63) (Roilm) G 67 »»
à M. Mandron-Maricat... P 19 50
2. Fleur-d'Avril-V (63) ,picard)
à M. D Foucault P 51 50
3. Fanfonnette (63) (Dezieray;
à M Forissier.... p 47 ,,
Non placés Fabiola-IV, Fanoun,
Fleur-d' Avril, Figurante, Fleur-d'Avril-
II, Faustine, Fatma-Il, Ficelle, Frivole-
V, Florita-lII, Farina-II, Fantais,e-Il,
Fleur-des-Piés-II, France.
Durées : 3' ,37", 3' 37" 4/5, 3' 38" 2/5,
3' 40' . Réduct. • Y 36" 2/5.
Froldestrées (Rimalard et Aurore) est
entraîné par Rollin.
PRIX DE MONTMÉDY
10.000 francs. 2-300 mètres
t. Brochet (Picard) G 277 »»
à M. A. Gypteau.... .... P 74
2. Bouillon-Duval (Tamben)
à M. A Dubisson P 18 50
3, Beauvosm (Thériat)
a M. G. Thériat P 120 50
Non placés : Batailleur-II, Argences,
Demi-Lune, Carolus, Blacy, Colette-
Mab Alfa, Bouquet-Parfait, Bolide-X.
Châteaurenard, Brillante, Don-Juan-lII,
Blamont, Candidat, Dix-Louis, Collier-
Rougf. Dragé?-Il, Clair-de-Lune-V.
Durées : 3' 28", 3' 29" 1/5, 3' 29" 4/5.
3' 29" 9/10.
Brochet (Beauman et La-Louveterie)
est entraîné par Lelièvre.
PRIX DE MAUL£0N
12,000 fr Dist. 8,800 m.
1. Eclipse VI (Forcir.al) (69),
à M H. Masson
i Ecossaise 11 Marie) (69),
à M. Veruiè'
3 Espérance XII 'Saint) (69)
à M. À. Bruuier
8 50
5 50
P 14 50
P 6 50
Ere
Non placés Duncan-C, Divah-II, Del
nera ; une complète sécurité. Des digues ' iys-C, Dakota, Eve-du-Moulin, Drôle-de
Non placés : Etna III Erica,
Nouvelles-T. Elégante II, Orphée. .
Durées : 4'19"1'2. 4'22", 4'24", 4'25"
Réduction l'32" 3/5.
Eclipse VI îPhœnix-Welcome). Entr.
par H. Massôn.
PRIX DE NANTES
50.000 francs, 2.825 mètres
1. DOmpaire (Vanlandeghem) G 11 »»
à M. J. Van Ackère P 7 50
2. Duc-de-Normandie-U
à M. P Gamare... „. P 8 »»
3. Doëlman P. (Janssen)
' à Mme J. Vasseur P 28 »
seront construites, des cours d'eau
vont être détournés, des bassins régu-
lateurs assureront un débit régulier et
constamment surveillé.
« Croyez, messieurs, que le problème
de reconstruction, qu'il s'agisse de
pays dévastés par la mitraille ou par
les eaux, n'a jamais laissé un gouverne-
ment indifférent. Je m'emploierai de
toutes mes forces pour obtenir rapide-
ment les. solutions d'équité auxquelles
vous avez droit. >
La séance est levée à midi.
Dans l'après-midi le ministre visitera
quelques communes sinistrées du Tarn-
et-Garonne.
A TRAVERS LE TARN-ET-GARONNE
Le cortège se forme à nouveau à 14
heures et visite lés quartiers sinistrés
Gosse. Drosera, Djeiid
Durées 4' 15", 4' 15" 1/5, 4' 15" 2/5,
4' 16" 1/5.' Réduct. : T 29" 1/2.
Dompaire (Passeport et Primerose)
est entraîné par Vanlandeghem.
PRIX DAUMESNIL
15.000 frnacs, 2.250 mètres
1. Cow-Boy (Gitton)
à M. G. Pêrot .»-.
2. Daime-Marv (Marie)
à M. A. Dupuis
3. Domino-II (Neveux)
à M. G Beauvois....
11 50
7 »
VERSAILLES-PARIS A PIED
1
350 concurrents ont pris le départ
du 22" prix Lemonier su' !

MERCREDI î JANVIER
Dernière Heure
LE DEUIL DE LA FRANCE
Le Maréchal Joffre
es t transféré à Notre-Dame
Paris 7 ianvier. , ve s d'artillerie et respectueusement, sa
Te
,rand hommage populaire devant ' lué .par le peuple de Paris.^ sikmcieu;
LO H2„7.iiiiie. mortelle du maréchal
Les Manœuvres de Cabinet - Etelgnolr...
M. Steeg capitule
devant la Commission d'enquête
Dernières Nouvelles
Sportives
Informations Commerciales
denouillu mortelle
[
a D ris P ttn hier, a 19 h. 30. Sur un or-
dre 3 lés hautes grilles de l'Ecole de
Guerre, qui donnent accès à la place
Se Fontenoy, sont fermées, cependant
eue la foule qui se trouve massée à
nntérieur de l'édifice détile encore
fendant quelques instants.
1 A 20 heures, la chapelle est entière-
ment évacuée. Dans un cliquetis d'ar-
mes les officiers d'état-major du mare-
n i et les officiers de l'Ecole de
—""de tenue, se rangent
de enaque côté de la
SuérreT en "grande tenue,
sur deux rangs,
nef centrale, pour rendre les honneurs
suorêmes au sauveur de la patrie.
• Le visaga du grand mort qui va être
n is en bière dans quelques instants est
r.resaue méconnaissable, Sa longue cx-
rositioa à l'air tiède de la chapelle a
davantage creuse sas traits et ses yeux
jamais clos sont profondément en-
lonees sous l'épaisseur des sourcils.
La funèbre opération commence dans
n religieux silence. On enlève d'abord
lis coussins sur lesquels brillent les
,
Et c'est de cette intervention, non
seulement naturelle, mais obligatoire,
qu'un relevé tendancieux et tronqué
voulait faire une imputation contre
lui. On imagine qu'elles ont été hier
soir les réactions des commissaires
quand ils ont connu les résultats des
recherches faites aux finances.
M. Louis Marin ne s'est pas gêné
pour prononcer le mot de « saloperie ».
On a voulu, dit-il, bafouer la commis-
sion et salir les enquêtes. Il faudra que
cet incident soit vidé.
L'Escompte à Oustrie
Une autre sous-commission s'était
rendue hier à la Banque de France
pour enquêter sur les conditions dans
lesquelles une avança de 125 millions
avait été consentie à Oustrie, déjà fort
embarrassé.
Les enquêteurs, à leur retour, ont
rapporté l'impression que l'opération
n'avait pas été régulière et que la
Banque de France, quoi qu'en ait dit
Moret dans sa récente déposition, y
laisserait des plumes.
Le gouvernement affirmait que tout
serait remboursé. Aujourd'hui il doit
admettre que 30 à 40 millions pour-
raient bien être perdus. M. Moret sera
de nouveau convoqué à ce sujet par la
commission En attendant, il a annon-
cé que le sous-directeur de l'escompte
à la Banque de France, M. Rémy, avait
été finalement révoqué en raison de
ses complaisances pour Oustrie. .
Le radical Jean Durand
et le journal « La Volonté »
sont de la fête...
Enfin une dernière sous-commissîon
a rendu compte de nouvelles découver-
tes faites dans la comptabilité Oustrie
Elle y a trouvé encore une série de
bons de caisse et les bénéficiaires ne
sont désignés que par des initiales,
mais il n'y a pas que des initiales. On
a pu apprendre ainsi que 1* 17,000 fr.
ont été versés par M. Oustrie à un haut
fonctionnaire de la police, M. Benoist,
directeur de la police judiciaire • 2°
260,000 francs ont été versés au journal
radical-socialiste La Volonté ; 3*
80.000 francs ont été versés au journal'
l'Echo du Soldat. Le directeur était M.
Jean Durand, sénateur, radical-socia-
liste de l'Aude, ancien ministre de
l'intérieur. En voilà n'est-ce pas assez
pour aujourd'hui ?
On commence à être édifié 1
A LA FÉDÉRATION FRANÇAISE
DE RUGBY
Paris. 7 janvier.
Le bureau de la Fédération française
de rugby s'est réuni hier soir. Il fut
décidé ce qui suit :
Porra devra fournir à la Fédération
des explications sur sa conduite et
dire s'il est vrai qu'il a joué diman-
che à un club dissident.
Sont enregistrées ensuite les démis-
sions de l'Union Sportive Narbonnaise
et du Stadoceste Tarbais.
Sont ensuite enregistrées les démis-
sions dès arbitres fédéraux Puech, La-
coste, Ferrière.
Un blâme est ensuite infligé à l'Union
Sportive de Thuir et au au Club Spor-
tif d'Oloron pour mauvaise tenue di-
manche dernier.
Sur proposition de la commission
des règlements sont frappés de six
mois de suspension avec sursis : Mon-
tourquet, dirigeant et Parot, Lacoux,
Billetat, équipiers de l'Union Sportive
SouiUacoise.
SPORTS D'HIVER
Informations
Commercial ?s
Bulletin financier
Paris, 6 janvier.
Le marché, dès l'ouverture, manifeste
de moins bonnes dispositions, et cette
tendance persiste jusqu'en clôture.
Rentes bien tenues : le 5 % 1915-1916
progresse à 101,80 ; le 3 % reste à
85,95.
Le turc 4 % avance à 39,80 ; le serbe
4 % se maintient à 103,35.
Banques, lourdes : Banque de Fran-
ce, 17.865 ; B. N. C, 1.185 ; Banque de
Paris, 2170 • Union Parisienne (ex-
coupon de 12,60,, 1.265; Lyon-Allemand,
130 ; Crédit Foncier, 4.925 : Crédit
Lyonnais, 2.435.
Fermeté du Suez à 16.240 ; Central
Mining, 1.378 ; Sucreries d'Egypte, 710 :
Rio se tasse à 3.500 ; Azote, 1.365 ; septembre, 182 ; octobre, 180,25 ; novambre.
Lautaro, 219 ; Canadian Pacific, 1.060 ; I m & décembre, 177,50,
Santa-Fé, 1.875 : Banque du Mexique,
267 ; Banque Ottomane, 680 ; Foncier
Egyptien, 3.370. Nouveau recul des
Wagons-Lits à 241.
Aux mines, de Beers revient à 534 ;
Chartered, 156; Goldflelds, 128,50; Rand-
Mines, 317.
Cuprifères lourdes : Boléo, 142 ;
Tharsis, 388 ; Tanganyika, 185 ; Huel-
va, ?J.
Pétrolifères, calmes : Royal, 3.000 ;
Shell, 447 ; Mexican Eagle, 45,50 : Ca-
nadian Eagle, 40,50 • Wyoming, 255.
Reprise de Petroflna a 460.
Caoutchoutières, lourdes : Indochine,
239 ; Financière, 76,50 ; Padang, 250.
Aux valeurs diverses, recul du Nord
15 50 : 4 rte Janvier, 76 60 ; mars-avril, 79 j
4 de mars, 81.
Farines. — Courant. 224 ; lévrier. 224 ;
4 ne Janvier. 227 ; tarines de consommation.
coto oifleieuse, 242.
Touloube, s Janvier
Bladettes et blés fini supérieurs, 138 fr.
les 80 kilos; avoine grise, 40 Ir. les 50 kilos;
svoine rouge, 32 les 50 kilos; farine, 244 fr.
:e> 100 kilos; repasse, 55 fr. les 100 kilos-,
son, 55 fr. les 100 kilos; trèfle, 400 à 425
.'es 100 kilos; luzerne (sainfoin du pays). 500
a 525 les 100 kilos.
MARCHÉ DU HAVRE
Le Havre, C Janvier
Cotons. — Tendance soutenue, ventés,
1.650 bals ; Janvier, 335. février, 334, mars,
336, avril, 337, mai, 341, juin, 342, juillet,
344, août, 345, septembre, 347, octobre, S50.
novembre, 350, décembre, 352.
Cafés. — Tendance à peine soutenue,
ventes, 5.000 sacs : jan\ier, 19,50; lévrier,
211,50 ; mars, 203,25; avril. 202,75 , n-ai,
192,75 ; juin, 192 , Juillet, 1S7 ; août, 185 :
Laines. — Tendance facUe : Janvier à Juil-
let, 610 ; août à décembre, incoté.
MARCHÉ DES VINS
Bordeaux, 5 janvier
Vins blanc. — Algérie 10", 185 à 195 • 11',
205 à 215 ; 12', 220 à 230 ; 13 à 15°, 240 à
265 ; — Espagne, 11' i a 12', 200 à 205.
Vins rouges. — Algérie 10', 175 à 185 ;
11", 195 à 205 ; 12°, 210 à 220 : 13 à 14',
230 à 240 ; — Espagne, 11 0 i à 12°, 185 à 190.
Ces prix s'entendent à l'ne-.to nu, quai
Bordeaux, plein fait à l'arrivée, droits
acquittés.
Alcools. — Alcool libre rectifié, l'hecto nu
100°, 1.300.
cha 1 comme président d'honneur de la !
section des Pyrénées-Orientales, ont PoiTQUOÎ OUblîe-t-On
publié, dans le dernier numéro de leur ]
journal, la note suivante
A l'heure où nous imprimons le !
par l'avenue Bosquet, se dirige vers .-piambeau, le maréchal Joffre livre sa
l'Arc de Triomphe de l'Etoile. i dernière bataille.
« Comme aux jours sombres de 1914,
PLA JE DE L ÉTOILE ,i {an face a i'ennemi dans le silence,
Dès 20 heures, tous les accès de la dans la résoUition dans ^elligence
ace de l'Etoile sont barrés par des S* voit et pprevoit, en Romain, en
Ï>1
détachements de la garde républicaine
et par des agents de police.
Sur la dabe sacrée, quelques iases
blanches ont été déposées ; près d'elles
se trouve une couronne portée par le
général Brici, délégué par le gouver-
nement italien pour assister aux obsè-
ques.
A 20 h. 30, le 24' régiment d'infan-
terie, commandé par le colonel Lebleu,
arrive, musique en tête, avec son dra-
peau crêpé de noir Le général Voirot,
chef d'état-major du gouverneur mili-
taire de Paris, le reçoit. Le régiment
se divise en quatre groupes, qui vont
s aligner de chaque côté de l'Arc de
Triomphe. En même temps, arrive une
délégation des habitants de Rivesaltes,
pays natal du maréchal • M. Bertrand,
maire ; et MM. Cautié et Morart,
adjoints, ia conduisent.
A 20 h. 35. M. Dormann,. ministre des
Pensions, descend de voiture, suivi à
quelques minutes par M. de Castellane
président du conseil municipal de
Pans. Puis c'est le comité directeur de
la Flamme, une délégation d'aveugles
de guerre et une délégation de la Fédé-
A £, 2 atl0n ale des Combattants
A 20 h. 4a, le grandiose monument
s illumine soudain d'une blancheur
nacrée par les huit projecteurs instal-
les alentour.
LA HALTE SOLENNELLE
A 21 h. 15 apparaît la première des
quatre voitures dans lesquelles ont pris
P'ace les personnalités qui accompa-
gnent le corps du maréchal. Successi-
vement en descendent : MM. Leygues,
fcarthou. Sarrau v Chia.ppe, le général
Français,
i Joffre le taciturne, pour les intel-
lectuels Joffre le grand-père pour ses
troupiers. Joffre le vainqueur pour
l'Univers.
M le maréchal, le peuple de Paris
a salué les Croix de Feu et Briscards
du beau nom de « soldats de 1914 » :
nous vous appartenons. Président
d'honneur de notre section des Pyré-
nées-Orientales, vous nous appartenez.
a Nous veillons à votre chevet du
plus ardent de nos cœurs, avec une
tendresse filiale, avec une ferveur an-
goissée avec un infini respect. »
Dans les Théâtres
La Chambre syndicale des directeurs
de théâtres de France s'associe à la dé-
cision prise par les directeurs de théâ-
tres de Parts et communique qu'à l'oc-
casion des funérailles nationales du
maréchal Joffre, au covs des specta-
cles qui seront donnés en province
l'ordre du jour de la Marne sera lu
11 r scène par un ancien combattant
ee suivi d'une minute de recueillement
par le public.
le ministre Victor Boret?
Un assassin condamné
par contumace est arrêté
Ce n'est pas tout, la sous-commission
a constaté au ministère des finances
une omission grave dans le relevé de
M. Germain Martin.
Ce document cite en faveur d'une
banque les noms de plusieurs parle-
mentaires qui avaient signé une lettre
commune.
Or, il néglige une série de lettres per-
sonnelles et pressantes d'un seul et
même élu et il se trouve que celui-ci est
aujourd'hui membre du cabinet Steeg :
M. Victor Boret, ministre de l'agricul-
ture.
Il paraît enfin que la sous-commis-
sion a découvert une valeur qui a com-
me la Snia Viscosa été introduite
malgré l'avis formellement défavora-
ble de la direction du mouvement des
fonds. C'était sous le cartel en janvier
1925, il s'agissait d'une affaire de nitra-
tes, le Lotaro, le directeur du mouve-
mentdes fonds était M. de Mouy. Les
actions furent, cotés malgré lui sur
l'intervention des affaires étrangères,
le ministre des affaires étrangères
était à cette époque M. Herriot
LA COMMUNICATION
DU CARDE DES SCEAUX
Paris, 7 janvier.
Le garde des Sceaux a fait connaî-
tre au président de la commission
d'enquête, en réponse à la démarche
du bureau de cette commission, la dé-
cision du juge d'instruction au sujet
de la réclamation d'un certain nombre
de comptes détenus par ce magistrat
dans l'affaire Oustrie. Le juge a in-
formé le Parquet que l'étude des
comptes saisis par lui touche à sa fin
et qu'il se propose dans un n
quarante-huit heures d'ordonner la
main levée totale de la saisie opérée
sur ces documents.
Ainsi, il n'y aura plus aucun obsta-
cle juridique à la communication sol-
licitée.
Les prolongements
de l'Affaire
Paris, 6 janvier.
L'enquête sur la Société Générale
pou le développement de la Martini-
que aurait révélé que M. Séjourné,
l'un des fondateurs, avait rencontré à
la Martinique différentes personnes
Auxquelles: il aurait versé de l'argent
pour faciliter la réalisation des projets
de la Société.
Ou\e M. Giraudon, directeur de la
Société industrielle qui porte son nom,
on arrêté, sur mandat, du juge, M.
Henri Debussière, ancien administra-
teur de la Société, démissionnaire il y
a trois semaines.
Tous les deux sont inculpés de cor-
ruption, de trafic d'influence et com-
plicité,
MM. LagTosillière et Séjourné, qui
font également l'objet de deux man-
dats d'arrêt sont actuellement à la
Martinique.
La Société au capital de 500.000 fr.,
avait été fondée en avril 1929 et avait
son siège 26, rue de la Pépinière.
Ur certain Emile Ariès, capitaine-
aviateur, avait fondé la Société. Après
sa fondation M. Ariès se retirait de la
Société et celle-ci était achetée par les
établissements Giraudon.
DEUX NOUVELLES ARRESTATIONS
Au siège de la Société Giraudon, M.
Lefebvre, commissaire aux délégations
judiciaires, a saisi un certain nombre
de documents. II a retrouvé des copies
de lettres. Enfin il a trouvé trace c'un
chèque de 27.000 francs touchés par M.
Lagrosillière et représentant une pre-
mière ristourne.
Dans la soirée, MM. Gteaud et de
Bussière ont, été écroués à la Santé.
ETAT D'ENNEIGEMENT
Journée du 6 janvier
FONT-ROMEU (1.800 m. d'altitude).—
Température maxima, 4*;minima, —5';
pas de neige ; état de l'atmosphère :
beau ; patinoire bonne.
MONTLOUIS (1.610 m. d'altitude). —
Température maxima, 4"; minima, —4°;
pas de neige • état de l'atmosphère :
beau.
LTJCHON-SUPERBAGNÊRES (1.800 m.
d'altitude). — Température maxima,
-—3' ; minima, —S* ; épaisseur de la
neige, 0 m. 45 ; état de l'atmosphère :
beau : patinoire praticable.
CAUTERETS (932 m. d'altitude). —
Température maxima, 2"; minima, —3';
pas de neige ; état de l'atmosphère :
clair.
BAREGES (1.233 m. d'altitude). —
Température maxima, 8'; minima, —2';
épaisseur de la neige, 0 m. 15 : état de
l'atmosphère : clair.
GRIPP-ARTIGUES (1.200 m. d'aïtit.).
— Température maxima. 1* ; minima,
—i* ; pas de neige ; état de l'atmos-
phère : beau.
EAUX-BONNES (Gôurette) (1.400 m.
d'altitude).— Température maxima, 1*;
minima, —4* ; épaisseur de la neige,
0 m .20 : état de l'atmosphère : beau.
.VIL1 r S £' ! eS^T^ ; Tktn^oTorant. leV;
Un, .1.010 ; supérieur, 1.160.
548 ; Tréflleries, 1.771
narroya, 422
Lens, 864 ; Pé-
Troyes, 7 janvier.
Hier matin la Sûreté troyenne a
arrêté dans une rue de la ville un indi-
vidu connu sous le nom de Pion Jean-
Marie, employé chez un marchand de
charbons. Venu à Troyes en 1922 ou 23,
il travaillait régulièrement et ne faisait
l'objet d'aucune remarque défavorable.
Il avait cependant été condamné
par le tribunal correctionnel de Troyes,
: en 1929, à 50 francs d'amende pour un
i! dS nonnnfcornu. n4 Sf$J$3S8
Gouraud, Renard et Paul Guichard.
ious viennent se ranger sous l'immen-
mconmf PrèS de la t0mbo du Soldat
Le fourgon apparaît précédé et suivi
J:ar des gardes républicains porteurs
de flambeaux ; il s'engage dans l'allée
î^ntraie du monument, et vient s'im-
mobiliser devant la tombe de l'In-
connu tandis que la musique joue
Aux cham
g4" régiment d'infanterie présentent
*es armes.
Puis, vibrant dans le silence absolu,
Marseillaise fait retentir ses pathéti-
ws accents et c'est de nouveau le si-
ic nce - Soixante
V es tète
ence
r£%j&9rts glorieux : l'humble soldat
fi rr6 ^ sous la Pierre, le chef fameux
r PU
son tour dflns l'immobilité éter-
TW«< L'lnstant poignant est révolu,
npn» i qne les Photographes action-
-cru je déclic de leurs appareils, le
i.^son passe l'arche de gloire et va
r„. M 1!J 1 ?. MLISER lln P pu Plus loin pour
l oi £
au général Issaly. au colo-
SerniV/ 3rnaz9s Pt au capitaine Saint-
t vn?, î Vn moni ''nt descendus, de r°-
t'rendvo leur
•lu corps.
secondes s'écoulent,
es se relèvent et encore du si-
Les drapeaux s'inclinent vers
garde d'honneur' auprès
A NOTRE-DAME
Le
d'ùnè
d infanterie repart aux sons
ICUL "ip .a rcn e funèbre, accompagné escroqueries, vols, etc
b , M Jean., conseiller à la Cour
d'appel M. Lucien Saint, résident géné-
ral de France au Maroc, accompagné
de M. Volzard, chef de son cabinet, est,
arrivé.
Carnet de .'«Express»
NAISSANCES
La Vicomtesse Louis de Castelbajac,
née Dominique Malle, a heureusement
mis au inonda une fille : Laurence,
Paris 2 janvier 1931.
L'Exhaussement du Capitoie
Il paraît que ça ne marche pas tout
seul.
M. le préfet a nommé une commis-
sion d'architectes et d'ingénieurs
pour étudier la question, preuve évi-
demment que le projet ne lui a pas
paru de tout repos et qu'il se refuse
à l'approuver à la légère.
Cette commission devait se réunir
samedi. Nous ignorons ce qu'elle a
décidé, mais nous pouvons espérer
qu'elle aura refusé de couvrir un acte
de vandalisme.
En son honneur, on avait édifié
sur les toits au-dessus de la cour in-
térieure du Capitoie (la cour moder-
ne et non la cour Henri IV) quelques
vagues solives destinées à indiquer
la hauteur de l'étage projeté.
Eh bien ! pour si maigres que
soient ces solives, elles se voient.
Sans doute, elles ~int sur la partie
moderne qui n'a rien d'un Parthé-
non, mais qui n'a rien non plus de
la nouvelle Bourse du Travail, ni
des bains-douches de la place Saint-
Cyprien et qui ne mérite pas d'être
ainsi traitée. De nos jours, on édifie
de telles horreurs qu'on se prend de
tendresse pour les monuments sim-
plements honorables et qu'on s'in-
surge à l'idée qu'on veuille les défi- ,
a r. , j -i • u- , ne et de son chef ira droit au cceur de
gurer. Comme le dit si bien notre ; tous les membres de notre Armée, qui
De Jolis Meubles J
solides :»: bien taitsf
SAUBESTRE
39, rue des Paradoux. as
TOULOUSE
La Journée de deuil national
UNE LETTRE DU CONSUL D'ITALIE
Le Consul général d'Italie a adressé
au général Pétin La lettre suivante :
Monsieur le Général,
Au nom de la colonie italienne que
J ai 1 honneur de présider, et en mon
nom personnel, je viens faire hom-
mage à la mémoire du Maréchal de
France Joffre et vous présenter les plus
profondes condoléances.
La perte du vainqueur de la Mame
confond dans un seul deuil nos deux
pays, qui doivent au grand chef la
première résistance qui a conduit à la
victoire des Alliés.
En vous priant de vouloir bien vous
rendre interprète de ces sentiments
auprès de 1 Armée française, j'ai l'hon-
neur de vous témoigner. Monsieur lo
Général, l'assurance de ma. haute con-
sidération. — r.e Consui général d'Ita-
lie . signé, G ALLE AN I D'AGI I ANC
LA RÉPONSE DU GÉNÉRAL PÉTIN
Le général Pétin a répondu par la
lettre suivante :
Monsieur le Consul général,
J'ai l'honneur de vous remeroi-r, en
mon nom personnel et au nom des
troupes placées sous mes ordres, pour
les sentiments de condoléances que
vous voulez bien m'adresser à l'occa-
sion de la mort de Monsieur le Maré-
chal de France Joffre.
Cette démarche, de la colonie itahen-
DepuU un demi-sttcle
Fabrication iMevsf
«: prit imbattables '
BSTBttS t
SAUBESTRE
«UBtum
a Cazcreà-sur-Garoraw
UBM)
érudit confrère, M. J.-R. de Brousse :
Nous avons un Capitoie qui tient
i^u'on ne nous lasso pas un Capitoie bossu.
Il n'est d'ailleurs nullement cer-
tain que l'exhaussement projeté ne
nuise qu'à la partie moderne et nous
avons tout lieu de craindre que la
part 5 : ancienne s'en trouve fâcheu-
sement atteinte. Pour dissiper toute
équivoque, il eut fallu réaliser une
maquette de l'ensemble, non pas seu-
lement avec des poutrelles, mais ten-
due d'étoffe (ainsi que l'on opéra na-
guère pour le monument des com-
battants)- On eut pu ainsi se rendre
compte de l'effet d'un nouvel étage.
Or, en dehors des solives posées au-
dessus de la cour intérieure, nous
avons cru discerner, au-dessus du
pavillon nord de la place du Capi-
toie, un assemblage de quelques
planches perdues dans l'espace. Est-
ce un témoin de la future construc-
tion ? En tout cas, il se voit et le jour
un de ses plus
pleure aujourd'hui
grands chefs.
Le nom de Monsieur le Maréchal
Joffre restera, dans nos deux pays, un
des plus grands symboles des sacri-
fices consentis en commun par l'Italie
et par la France pour la même cause
et avec le même héroïsme.
Veuillez agréer, Monsieur le Consul
général, l'assurance de ma haute con-
sidération.' — Signé PÉTIN
L'APPEL AUX COMMENÇANTS
Le Président de la Chambre syndi-
cats de la nouveauté de Toulouse vient
d'inviter ses collègues à renov vêler le
geste qu'ils ont eu lors des obsèques
du Maréchal Foch et à s'associer au
deuil national, en raison des funérail-
les du Maréchal Joffre, en fermant les
magasins pendant la durée de la céré-
monie.
Nous souhaitons que cet appel soit
entendu et nous espérons ne pas voir,
comme lors du service à la Cathédr &lJ
pour le Maréchal Foch. certaines «ven-
des maisons, que nous ne nommerons
pas aujourd'hui, se livrer h leur com-
merce, comme d'habitude, faisant sem-
blant, d'ignorer la reconnaissance na.-
tiotual-3 qui est due ,à nos grands dis-
parus.
r
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Chez les Voyageurs
DE COMMERCE
La Société mutuelle des Voyageurs
de Commerce de Toulouse et du Sud
Ouest a tenu, dans l'après-midi de
dimanche 4 janvier, son assemblée gé-
liérale annuelle, 2(1, place du Capitoie,
dans la grande sali» mise gracieuse-
ment a sa disposition par le Syndicat
général du Co.u nerce et de l'Industrie.
La séance était préside e par M Brus,
président, assisté de MM Aygat et Vin- ,
cent, vice-présidents, Castcl, secrétaire la suret* qui avaient repondu à l'ap
g-éiiéral, et Aurlol, trésorier général. I pe -- du comité
Le Banquet |
de la Sûreté loulousaine
Le personnel do la Sûreté a dunné
son banquet annuel mardi, a midi, au
restaurant Galilée, sous la présidence
de M. B-rlia adjoint au maire, chargé
de la polii c
A midi 45 M. Rirlia, accompagné
au sous-msoect-mr Boyrie. ont fait leur
n^finTc" el "t été salués par tes | «"le *Ï5 îtttiviéfljaï, Tidri&er'Tlï
applaudissements des 62 membres de •
Emploi obligatoire
DES MUTILÉS ET DES VEUVES
DE GUERRE DANS LES ENTREPRISES
Avis important aux Employeurs
IL est rappeie aux industriels et com-
merçants occupant plus de 10 sa'
— ayant dépasse 1 âge de 18 a
Jariés
ans —
qu'aux termes de la loi du 26 avril
1924 Us sont tenus, entre le premier
MERCREDI 7 JANVIER 1931
Gazette Judiciaire
M.
A L'INSTRUCTION
lournke da 6 janvier
Couronne, doyen des juges d'ins-
rencontrera requit* correspondante du Ly- f PARAMOUNT — Spectacle perma
r6t< de fififht flmiriAnt* on demi-finale du - . *o i. » *A », on .^i^ & «M H*»II..O«
le préfet une déclaration comportant,
avec l'indication du chiffre moyen du
M. Flrnilr. Regngnoii, président d'hon-
rfeur, actuellement souftrant, s'était
fait excuser et l'assemblée, par accla-
ittarlon lui adressa ses vœux pour un
prompt -établissement.
Après une minute do silence en mé-
moire du maréf liai Joffre. que la Fran-
Le menu fut très soigné et bien servi.
Au Champagne, M. Combret a pris
la parole pour remercier l'administra-
tion municipale des améliotations ap-
portées au traitement : 11 établit des
comparaisons entre les polices d'Etat
et municipales, critique la campagne
cet de Saint Gaudens en
ûbamplanaat des yr6n*rs.
Entrée générale . î irancs et 1 franc avec
carte sportive scolaire,
— Au Parc Toulousain, la violette basket-
balt scnioi matc.hcra contre l'équipe de
l'Ecole Normale de Toulouse.
— Aux Ponts Jumeaux, les Violettes senior
et Junior de rugby Joueront deux matches
amicaux d'entraînement et vue des cham-
pionnats de Jeudi prochain.
Union Olympique Toulousaine de la
C"J x-de-Plerm. — Assemblée générale,
jeudi 8 Janvier, â îc 11. 30. Mise au point
ce vient de perdre, et l'appel' toujours {*? pfesSfe menôe . P ai \ ,m ^uifrère tou
étrfoiivani de noms des camarades dé
cédés dans l'année, furent adoptés les
divers rapports sur la gestion, la tréso-
rerie et la vèrif cation
Deux ordres du jour de confiance,
d'une part au secrétaire général, M.
Castel. et d'autre pan, au Conseil d'ad-
ministration et a son président, furent
ensuite volés à l'unanimité.
M. Gasc. secrétaire adjoint, rendit
compte, par intérim, du Congrès de
Lille : M. Brus, président, causa sur
les Assurances sociales et lut une lettre
de M. Firrnin Regarnion. dans laquelle
celuf-et affirmait sa volonté de voir
s'ouvrir dans un avenir prochain la
Maison de Retraites des voyageurs et
mettait à la disposition du Comité d'or-
ganisation, par deux chèques, les pre-
miers fonds nécessaires. De vifs ap-
plaudissements saluèrent cette lecture.
M. Osmont, président du Syndicat,
causa avec son talent habituel sur di-
verses questions syndicats et affirma
la part mise par son orenni^niion pouf
la création de l'œuvre de la Maison de
Retraites.
Les Kermesses
A L'ŒUVRE DU REPUCE
Dans un de nos derniers numéros,
nous avons -annonce que l'Œuvre du
Refuge allait avoir sa Vente ae Cha-
rité.
C est dans la saile du Jardin-Royal
QUtà le samedi 14 et le dimanche 15 lé-
vrier les amis du Refuse viendront en
fouie apporter, avec leur obole, le té-
moignage de leur sympathie efieclive
pour celle œuvre attaciianie a tant de
litres.
Ce que nous pouvons d'ores et déjà
annoncer, c'est que les Dames du Co-
mité ite négligent aucun, détail pour
nonner à ces deux journées de vente
un caiactèra tout spécial
Leurs comptoirs seront pourvus de
tous les objets capables d'exciter la
curiosité, l'envie, le désir, pour faire
délier tous les cordons des escarcelles
les plus fermées.
Une tombola, aux lots aussi beaux
que variés, permettra de tenter la for-
tune et verra beaucoup d espoirs se
cieer devant le gros lot.
Que dire maintenant du côté artis-
tique de ces deux journées ? Il ne nous
est pas encore permis de dévoiler les
secrets du programme. Dos artistes
aimés du public toriousain interpréte-
ront les œuvres dos maiues anciens et
modernes
Une musique agréable charmera les
oreilles, tandis que des »oix mélodieu-
ses charmeront môme les plus diffl
ci ies.
Que faut-il de plus pour passer
agiéthlement deux après-midi en fai-
sant le bien ?
Tout simplement aller dévaliser le
buffet en remplaçant par de beaux
Idllets bleus toutes les friandises amas-
sées par des mains expertes, que de-
main des âmes dévouées changeront
en beaux pains dorés pour nourrir les
enfants confiées aux religieuses de
à'otre-Dame du Refuge.
Mais il y a encore autre chose... Nous
ne le disons pas aujourd'hui, amis lec-
teurs • souvenez-vous de réserver, pour
la kermesse du Refuse, 1 après-midi du
samedi 14 et du dimanche 13 février,
vous n'aurez pas à vous en repentir.
— D F.
CHEZ LES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES
Le Comité de la kermesse des Amis
des Etudiants catholiques de Toulouse
remercie bien vivement toutes celles
et tous ceux qui collaborent avec lui
pour le brillant succès de la kermesse
du premier dimanche de février !3l
janvier-l cr février 11)31).
Cette kermesse fait date désormais à
Toulousa. On l'appelle la Kermesse de
; la Jeunesse. Elle en a la grâce, elle en
a l'entrain et la bonne humeur. On a
bien voulu louer la distinction de son
élégance et la tenue de ses spectacles.
Le Comité se propose de ne pas lais-
ser démentir pour cette troisième an-
née de si flatteurs encouragements.
D'autant que l'A. E- C. T. va fêter son
XX" anniversaire et qu'il convient de
lui permettre un essor nouveau.
Durant ces vingt ans, l'Association
âes Etudiants catholiques de Toulouse,
fidèle aux directives de son fondateur,
l'héroïque abbé Chatelard, a constitué
pour noire jeunesse universitaire ca-
tholique un fover d'excellentes amitiés,
un centre de haute culture catholique,
une œuvre d'apostolat qui a fait ses
preuves , , - " fc ,
Ne suffit-il pas rie rappeler la Pesse f
' du Saint-Esprit de rentrée des Facul-
tés le service funèbre pour tous les
étudiants morts au champ d'honneur,
les Conférences pascales universitaires,
la Messe des étudiants ?
Chaque anné^ nous apporte 1 echo
d'initiatives nouvelles et de nouveaux
perfectionnements. .... A »
Présidés par S. G. Mgr l'Archevêque
lui-même et par M le professeur Saba-
tier, doyen honoraire de la 1 acuité des
Sciences, membre de l'Institut, 1A L.
C T a maintenu impeccablement son
double caractère catholique et univer-
sitaire sans jamais les compromettra
d'aucune façon. Elle possède la sympa-
thie de tous les étudiants et ne voyait-
on pas. hier encore, M. le Recteur de
l'Université honorer en personne uns
de ses manifestations ? m„..«
Une telle œuvr» mente que ion mette
A sa disposition non seulement les se-
cours qui l'aident à vivre, mais les
moyens puissants qui développeraient
amplement un plus .ztand Mer
lousain au sujet des cambriolages
« inexistants ». dit-il. et que ce tournai
a dû démentir par la suite
truction, a interrogé en présence du
défenseur et confronté avec cinq té-
moins Brahlm Ben Salah. 36 ans, au-
teur de l'agression nocturne dent le
chef da personnel d'un grand bs/ar a
personnel global occupé régulièrement ' e'ê victime dans le couloir de son im-
durant l'année 1910 la liste des pen- meuble Brahim, détenu, est inculpé "«ne proposition de modification aux sta-
tionnés compris dans ce chiffre en de coups et blessures avec prémédita- tuts do la Société
spéculant ia période d'utilisation de j tiu - rL ,
il a renvoyé en police correction- 1 *
nelle •
1' Joseph L..., 18 ans. manœuvre à
Muret, pour vol de briquets et autres
aent de 13 h a 19 h 30. soirée. f> SI heure»
Mon cœur incognito. Sur scène : George
Wong Troup
G ALLIA-PALACE. - A tl tt 15. 16 n »
et 2i h. ua\ tana.
TRIANON. — A 15 heures et à 21 h..
Le svectre Vert ; attractions.
AMERIC/ N-COSMOCKAPH.— Ce soil
à 21 heures, comment on les mate, avec
chacun d eux
Les employeurs susvisés sont, d'au-
tre part, tenus d'avoir un pourcentage
de pensionnés fixe actuellement à 10 %
lorsqu'ils n'utilisent pas le nombre i &I "H C , de f umeur
prévu ils doivent s'adresser à l'Office ! . 8 Alphonse
départemental de placement. 21. place
Dupuy Toulouse, pour compléter leur
M Berlia prend . nsuite la parole et , contingent conformément aux dlsposi-
paiie tout a four de la police d Etat, | tions légales
Faute de se conformer â ces près
de l'affaire du Calvaire et encore de la
campas ie menée sur. les cambriolages
par nq^ certaine presse.
Il féiicitj tout le personnel de l'atti-
tude et du calme qu'il n'a cessé de
trarder et critique certains chefs, qui
devraient être les premiers à les dé-
fendre.
Il est heureux de citer les deux jour-
naux qui n'ont pas trouvé bon de dra-
matiser, mais au contraire, d'apaiser
la population par leurs comptes rendus
exacts
Et le banquet s'est terminé dans une
atmosphère de franche et cordiale ca-
maraderie.
cnptions. ils sont passibles d'une re-
tt , 45 ans chauffeur
le taxi, pour blessures involontaires.
AVIS ET CONVOCATIONS
Médaillés du travail de la Haute-Ca.
3" He-'rri C.... 33 ans, naturaliste, pour T" 6 ' 7 Les membres du bureau se sont
abus de confiance I r
Formidable succès de la troupe
GEORG WONG
leur époux, père, fils, endre et beau
fime, pieusement décédé à l'âge
trente ans. ei vous puent d'assister X^,
ses obsèques qui auront lieu aujour. j
d'Uui mercredi 7 janvier 1931, a M heu,'!
res, sur la paroisse N.-D. de la Bal, I
bade.
ou se réunira à la maison mortuairs '
rue des Couteliers, 12.
Il ne sera pas fait d'autre invitation,, |
A l'issue de la cérémonie religieuse,
.ei remerciements d'usage se feront ^
la porte de l'église et le corps sera
transporté à Paris où l'inhumation,
les merveilleux équllibristes japonais j aura lieu.
PERMANENT de 13 b. 30 a 19 h. 30
SOIRÉE à 21 heures.
i meiSéur jfit«tet& de tWSwe
Pompes Funèbres Municipales
U rue l'ancanilnlerea - reiepriono 114*
(y?
mutilés des veux, section de la Haute-
Garonie, se permet de présenter à Ma-'
dann la maréchale Joffre et à sa fa-
mille ses lespectueuses et sympathiques
condoléances. Nous nous inclinons avec
douleur devant la tombe de notre an-
cien chef et lui adressons le dernier
hommage de la profonde affection et de
l'inaltérable reconnaissance de ceux
qui furent ses soldats. »
De plus, a été adopté à l'unanimité
le vœu suivant : « L'Association des
mutilés des yeux, section de la Haute-
Garonne réunie en assemblée générale,
le 4 janvier 1931, tout en rendant hom-
mage et en gardant une grande recon-
naissance aux divers ministres des pen-
sions qui se sont succédé et se sont tous
efforcés de bien servir la cause des
anciens combattants, mutilés ei pen-
sionnés de guerre, faisant également
confiance au camarade qui est actuel-
lement à la tête de ce portefeuille, dé-
plore que les fréouents changements du
titulaire du ministère des pensions re-
tardent indéfiniment le succès de nos
revendications et nuisent à la bonne
marche des affaires en cours,
« Exprime le vœu que ce ministère
soit à l'avenir soustrait aux vicissitu-
des de la vie politique et de la lutte
des partis et que le ministre des pen-
sions soit pris, désormais, en dehors
du Parlement et choisi parmi les an-
ciens combattants militants des gran-
des associations réunies au sein de la
Confédération nationale des anciens
combattants et victimes de la guerre.
« Ce ministre pourrait ainsi fairp par-
tie des divers cabinets qui se succèdent
et s'occuper de façon continue et suivie
des intérêts de toutes les victimes de la
guerre. »
Courier ^Artistique
THÉÂTRE DU CAPITOLE
Jeudi, a 20 h. 30 : La rte de Bohême,
ouverte au commissariat du 3e arron- j train hippomobile ou automobile, sont avec Mmes Lia Nlcoll. Gélard. MM. Ugnon
maréchale Joffre : « L'Association des vouloir faire de l'emplacement de notre n~le° L d^ rombattantTri,. tri n
m ,,.ilA . coMirm rlo la Hairtp. I cm irho RKllir.no loup ^innrtior rrinirnl }.lcUe Uf3S ariCieilS COmOaiiantS QU train,
fera samedi prochain 10 janvier, à
21 h. 30, à l'hôtel de Paris, une confé-
rence sur les droits de certaines unités
, du train à la carte du combattant.
Sur plainte de M François Vergnes, | Tous ies anciens de l'arme du train,
39, route de Paris, une enquête est i sociétaires ou non. ayant servi dans le
ouverte au commissariat du 3 arron- j train hippomobile ou automobile s
dissement. en vue de rechercher aua- ; priés d'assister à cette conférence.
superbe Basilique leur quartier générai.
E. de C.
LES VANDALES
ELECTRICITE
PROPRETE - HVQiCNE
ÉCONOMIE - coMn.otme
ÉCLAIRAGE FORCE MOTRICE
CHAUFFAGE
S'adresset n m
SOCIETE TOULOUSAINE
OU BCZACLE
10. Quai Salnt-Pierro rOJLOUSE
qui envoie un «sent sur demande
:>s Tôlér^on* U a»»
R. C Toulnuse n« !9f B
La Fête Annuel'e
DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
Lundi soir, dans les salons du Grand
! Hôtel, le Syndicat général du com-
i merce et de l'industrie de Toulouse et
du Sud-Ouest, a célébré sa fêie an-
nuelle au cours d'un i-anquet suivi
d'un agréable concert M Baillaud,
président de l'Assoc'ation profession-
nelle, présidait cette manifestai, on, en-
touré de MM Lombrail. conseiller de
préfecture : Bill'ères, maire ce ToU-
!ouse ; Courouleau. président ce la
tre jeunes gens qui, dans la nuit du
3 au 4 courant, ont brisé les carreaux
d'une fenêtre d. la chambre du plai-
gnant, au rez-de-chaussée.
COLLISION
Lundi, vers 16 n 30. une collision
s'est produite au carrefour des Grands
Cafés, entre l'automobile conduite par
s«a propriétaire M Julian B.ancet,
48 ans demeurant rue des ' Has. 6, et
celle ponant le numéro 9.402-B-?
Le conducteur de ce dernier véhicuie
ne s'est pas arrêté
Dégâts matériels seulement.
LA BICYCLETTE ROULE
M. Aristide Rousseau. 32 ans demeu-
rant à Lardenne. a porté plainte con-
tre inconnu au commissariat du 7 e ar-
rondissement pout ivol de sa bi"vclette.
commis le 2 courant, an garage de
l'Oiflce National et Industriel de
l'Azote.
LES INDÉSIRABLES
M. Gustave Recouies, employé à la
Compagnie du Midi, demeurant avenue
Camille-Puiol, 67. a porté plainte con-
tre un individu inconnu qui. le 3 cou-
rant, vers 1 heure du matin, a exerc 5
des violences su sa personne, sous
prétexte que quelques instants aupa-
ravant il avait refusé de lui donner
du feu.
Une enquête es 1 ouverte au commis-
sariat du 5 e arrondissement.
RE'JVERSL PAR UNE AUTO
Lundi, vers V? h. 50. M. Pio Abia.
43 ans, manœuvr? demeurant rue du
Conservatoire, 19. a été renversé sur
les allées Lafayetto. par l'automobile
conduite par M. Raoul Germa 36 ans,
demeurant 57, allées Lafayetté.
Légèrement contusionné à la jambe
gauche. M Abia a néanmoins pu con-
tinuer son chem'n.
Un? enquête est ouverte au commis-
sariat du 4" arrondissement.
Présenter à l'entrée la carte de socié-
taire ou le livret individuel.
UNE CONFERENCE DE M. DUFER
AUX ÉTUDIANTS CATHOLIQUES
M. Dufer donnera ce soir mercredi,
à 8 heures 30, aux étudiants catholi-
ques, 37, rue de Mete, une causerie sur
« l'Education physique et les intellec-
tuels ».
M. Dufer est un animateur ardent,
passionné de respect et d'admiration
pour le sport, mais qui aime infiniment
la culture de l'esprit. Sa causerie, suite
attendue de sa conférence de l'an der-
nier, promet un vif intéiêt.
Tous les étudiants sont invités.
)ANS NOS SOOfrft SAVANTE*
SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE
Séance du murcredi 7 Janvier, à
17 h. 45 (Laboratoire de botanique).
Communications :
1* M- Despax : « Un mâle aberrant
du genre Leuctra (Plécoptères) ».
2° M. Salvador : « Nouvelle classifi-
cation des étages de végétation dans
la région méditerranéenne ».
Deldi. Lapeyre. Mouchez, Albony. Le oallet
d'Hamlet, La Fête du Printemps, danat par
Mlles Davin.Dyncourt, et les dames du
ballet.
samedi, à 2d h. 30 : Le Barbier de senttu,
avec le concours le Mme Feraldy de l'Opéra-
Comique.
Location ouverte pour Jeudi.'
Pour samedi, vendredi matin, à 10 heures
LE GAIUA-PAIACE
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de Toulouse
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Début VENDREDI 9 janvier de
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pla!sir de voir et d'entendre le
grand film parlant français H Al
TANG, hâtez-vous de louer au
Cailla Palace, qui présente ce
film jusqu'à jeudi 8 janvier iniclus
A «
LA PAVLOSKA
L'OIE DU CAPITOLE »
O'J EST LE VOLEUR ?
Pierre Benazet, négociant en
Chambre de commeice ; Boubènes,
président de la Béaion économique, etc. ,,„„,,,..„„, r,,„ pr.nfier,é
Au Champagne. M Baillaud n ndit ns , f^^iTre incorn au com
un hommage ému â la meroc,ir|! dtt rra gtf du 6? àirondiSem" pour
i ance | yo d .„ n . e SO mme de 50 francs, com-
mis avec effraction dans un tiroir dt>
C'est le Jeudi s Janvier, a l'Ole, que La
Pavloska se fera applaudir dans son grand
succès actuel Un Caur
rose, sans choquer personne Entourée par
une troupe d'éiite. La Pavloska s y montre
étourdissante de verve et d'entrain à la
fois perverse et naïve "lie reste toujours
elle-même, c'est-à-dire toujours une grande
artiste.
Se presser pour louer, car la feuille de
location fait prévoir un grand succès.
CONCERT DES JEUNES AVEUGLES
Suivant sa vieille tradition, si chère au*
Toulousains. l'Institut des Jeunes Aveugles
se prépare à donner sa séance annuelle au
profit de l'oeuvre, dans la belle salle du
Théâtre du Capitoie, mise à sa disposition
par la municipalité.
IA représentation qui aura Heu le 30 jan
vler. en soirée, constitue l'un de ces grand?
spectacles artistiques qu'apprécie si bien le
public toulousain
Nous donnerons, au premier Jour, de plus
amples renseignements sur le programme.
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
DU 7 JANVÏEB 1931
Com té de la kermesse veut y ira- te commem
vanier pour son compte. U est sur ses remercie
S . mi toutes les mères et les ral et donna
d'avoir avec lui toutes les m
sœurs toutes les amitiés délicates qui
sont hères de notre jeunesse universi-
t&irp catholique.
Oue chacune nous adresse un ouvra-
ge un bibelot, un loti chiffon.
l'étagère aux confitures et aux con-
serves pourrai', donner des conseiU
eX La"cave ne refuserait pas quelque
vieille bouteille. . ,
la bâ«e-coiir elle-même et le pota-
ger apporteront leurs subsides précieux
fct COhtéS , ,
Et. d'avance, merci à tous.
réchai Joffre et exprima sa
dan* une solution favorable rte la crise
économique Au nom des uges consu-
,aires. M Labérie apporta les mêmes
sentiments et exposa en *ermes modé-
rés les graves difficultés éprouvée-, par
rte. M Courouleau adressa
enients au Syndicat cenê-
onna un intéressant aperçu de
'action de la Chambre de commerce
pendam l'année dernière
Après que M Billièies eut Pxposé n '• rue Pouzonville.
sofa bureau.
EST-CE UN VOL ?
Mme C C..., âgée de 38 ans, mar-
chande foraine, a porté plainte contre
le nommé Fy qui auraii tenté de lui
d u-ober son sac à main, ce soir vers
19 h 30 alors qu'elle était de passage
expliqué certains points névra'giques
1- sa gestion munie paie M Lombrail.
ses faisant l'interprète de M Gutllon,
préfet de la Haute-Garonne., apporta
aux commerçants et aux industr eis
toulousains l'expression du vif intérêt
mie leur porte l'administration préfec-
torale.
Un magnifique concert clôtura cette
fête et l'on put applaudir le beau ta-
lent de Mm.- Gélard, de MM, Albony
iflrns-ior tous les envois 37, «u« 4« et Richou, du Théâtre du Caçitole.
Metz, 37, à l'Association des Etudiants i
catholiques. | _______
Les Soirées
BAL DU COMMERCE
Te bal annuel de bienfaisance des
anciens élèves de l'Ecole supérieure de
^nfn/im qui aura
chain 10 janvier, à 22 heurts, nuis »
sailê du musée commercial. ï, me
A vce°.orrainc. s'annonce commuai
vont connaître un succès dépassant
relui des autres années.
Il a été Placé sous le haut patronage
de la Chambre de commerce et 16 PTt'
sldc ce d'honneur de M. le préfet- de
aute-C.arniiue, de M. le général
Etude de M» André THUIT LIER,
huissier à Toulouse, rue de Metz, 40.
Jusqu'à présent l'enquête n'a pas
démontré le bien fondé de cette
plainte.
BRIS DE GLACE
M. Germain Mader, 45 ans, pâtissier
boulanger, rue de la Pomme, 5, a
porté pOainte contre le nommé Marceau
Bernon, 26 ans, ouvrier boulanger, de-
meurant rue Saint-Louis, 24. qui mardi
soir, vers 21 heures, pris dê boisson, a
brisé volontairement la frlacp de sa de-
vanture d'une valeur de 250 francs.
Procès-verbal a été dressé.
VENTE AUX ENCHÈRES
à suite de saisie-exécution
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borateurs hommes et dames sérieux et
tiavailleurs pour représentation d'ap-
pareils ménage, dans les départements
limitrophes de ia Haute-Garonne. Fixe,
frais, commissions si capacités. Avenir
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THLT : Monsieur Antonin BELOU, nèi*
goclant, et Madame née M1HAMONT ;
Monsieur Armand MlRAMONT, nom-!
cher, et Madame née DECAMPS
Monsieur Guy BELOU. chirurgien-den-
tiste, et Madame née AUDIFERT ; Ma*3
demoiselle Josette MlRAMONT ; Maoa,
me veuve CANSALADE. née DURBAN -M
Monsieur Bernard DUPUY et Madame* 1 !
née DUBB.AN : Monsieur et Ma.iaméNg
Laurent ROUCH et leurs enfants , Mniil
sieur PRIAM et Madame, née JOUC1A;!
Monsieur LARUELLE et Madame, néal
MlRAMoNT; Monsieur et MaclamaJ
Lucien MlRAMONT et leur fils V< vt-ï
sieur DUTHIL et Madame, née MIRA-J
MONT ; les familles MlRAMONT 1 ,;3
ROUCH RF.LOU, AUDIRERT, CANSA-
LADE, DURBAR. DUPUY, CANTIF^
PR1.AM JOUCLA, LA RI n, LE DUTHîL I
e; MONNERF.AU ont la douleur de
vous faire part de la nerte cruelle
qu'ils viennent d'éprouver en la per- !
sonne de
Madame veuve Bernard MlRAMONT
Née Marguerite ROUCH
leur mère, belle-mère, grand'mère, tan-J
te cousine, parente et alliée, pieuse-qj
ment décédèe à l'âge de S2 ans. eti
vous prient d'assister à ses obsèque*!
qui auront lieu aujourd'hui mercredi*'
7 janvier l'J31, à quatorze heures, sur
la paroisse Saint-Nicoias.
On se réunira à la maison mortuaire^
68, rue de la République.
On ne reçoit pas.
H ne sera pas fait d'autre invitation,
Pompes funèbres Municipale»
K ru» Pargamlniérea. - Téléphone
tua
AVIS DE DÉCÈS ET NEUVAINE
Madame Marie-Jeanne ROUGE, néei
AMOUROUX ; Monsieur Joseph ROU-
GË, hôtelier ; Monsieur Francis ROU-
GE : Mademoiselle Pauline ROUGÉ î
les famhles AMOUROUX, MESPLIE,
CHARRY ANDR1EU, ROBERT vous
font part de la perte douloureuse
qu'ils viennent d'éprouver en la per-.
senne de
Mademoiselle Césarine AMOUROUX
décédée à Toulouse, le 30 décembre!
1930, dans sa 50 e année, munie de ssa-
crements de i'F.glise et inhumée dans
le caveau de famille à Mirepoix;
(Ariègel.
La messe de neuvaine aura lieu la
jeudi 8 janvier, à 9 heures, à la cha-
pelle Notre-Dame-des-Grâces, % rue ;
Dalayrac.
ÉTAT CIVIL de TOULOUSE
Publications de mariages du S Janvier
Kobert Ortéga, épicier, rue Tournefeùllle,
2, et Marguerite Marqués, sans profession,
rue des Trois- Renards, 2.
fierre Dumas, expert-métreur, rue Sollé
SERVICE FUNEBRE
Monsieur Edouard MALAVIALLE et
sa famille prient leurs amis et con- ;
naissances de bien vouloir assister au
service funèbre qui sera célébré pour;
le repes de l'âme de
Madame ve.ive Alphonse CABRIÊ
Née EhsaUath CAMPAGNAC
! le vendredi 9 janvier 19?1. à 9 h. 30,
riho, n ter. 'et Marguerite Lacroix, sans ' en l'insigne Basilique Saint-Sernin.
profession, rue Sollériiio, 11 bis.
Jean Passaret, maçon, à Mongnac (Haute-
Garonno). et Louise Descazaux. employée
de banque, rue de la Pépinière.
Adrien Boissel, monteur, rue Fieux, 49,
et Atidrée Bardy, ménagère, rue Fieux, 49.
Daniel Mercadler, garçon épicier. Agen,
et Antonia Sarrazih, couturière, à Villenou-
velle.
Jean Rouby, soldat à Hyères (Var), et
Gabrlelle Déprime, sans profession, rue
Sainte-Croix, 10.
lamlUo Lartlgue, mécanicien, rue Alsace-
Lcrraine, 1, et Etienne Marie, casquettière,
rue Sainte-Lucie, 10.
FTançois Seccl, peintre décorateur, allée
Ol'arlesde-EUte. 30, et Mario Contracty, sans
On s"- réunira à l'éclise.
Il n; se.i-a pas fait d'autre invitation*
Pompe> i-ninêDre? "ïénèraies
t. rue Lafayetté - Téléphone 10-S»
de M, le
commandant " ia 17' Région,
ro ên"%tno?s OU ffmerv0ni«rt orches
.. — — .„ —rmet d an-
ses
ac-
tïnri sensati'iimi'lle.
rm rie», rl'hns et riéi.à retirer les car-
tes; il est même prudent de s'en procu-
rer au plus tôt.
tre une indiscrétion nous permet
nbnrer qu'une dizaine de dansçtt
'véeutcroi'.t a minuit trente une attn
la vendredi 9 Janvier 1931, à 11 heures gALON OE COIFFURE pour Dame*.
a Tou.ouse. hôtel des Ventes, rue des *nc Mais Prarteile*. LE_ COQ. Suer,
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reau « Express ».
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Frot-Ball Club Toulou»u!n. — Ce soir, à
îo a; «i. euiratoenwm oiunjatolrc a l Ecole
clu Busca. au siese réunion du bureau et
des commissions ; après l'ertraintment,
réunion générale, communication diverse*,
formation des équipes pour les niatclits du
il janvici .
Challenge perpétuel de Rugby de la Ville
de Toulouse. — La connu i»; ion municipale
des sp.itis a l hànnéur de rappeler aux CIUPS
de-; séries Inférieures, dont le siège social
est â oulouso ou dans la naniieuc. qttè les
engagements pour le Cliallcuae de RUgby
de la Ville de Toulouse, (iobeni être adres-
sas sans retard à son président. La liste
dé ces engagements sera définitivement, (t
trrtvocAblarnMU close le samedi 10 Janvier,
à 18 heures
M nés Scolaires. — 1 ieudi 8 Janvier,
sur le terrain du nazarle, l'équipe d'asso
dation de la Violette du Lycée de Toulouse
AUX NOUVEAUTES. - Aujourd'hui
Pt jours suivante, vous pourrez voir Marins.
la Belle pièce de Marcel Pagnol. le Plus
grand succès parisien avec Topaze
Qui né voudra avoir vu ou revoir Marins,
César, Panisse et la charmante Fanny tout
les protagonistes enfln de cette remarquable
comédie épisode de la vie marseillaise où
i se reflété le mouvement intense du grand
port méditerranéen mêlé à ta plus émou-
vante dei- intrigues.
Il faut savoir gré aux tournées Mlllebert
et Marcel Franck d avoir ce spectacle â leur ! ^_o
*7 _*"obttiVdfrlHtto;"^'
rei-ertoire en le complétant par une lnter-
prétation parfaite et une présentation Irré-
prochable.
La location est très chargée pour la repre.
sentatton qui sera donnée le jeudi 8 janvier,
en matinée, à 15 heures, au Théâtre des
Nouveautés de Toulouse, par le Théâtre des
Tout Petits avec ht ' hat Botle et U Petit
Chaperon Rouge tirés des contes de Per
rault et Boum-Boum, pièce en un acte tirée i
du roman de lul"s Claretie
Ce spectacle est donne par M. Tichadel qui i
possède l'exclusivité du répertoire du Pnéâ j
tr- du Petit Monde de Pati- et *éra lnter |
prêtée par la troupe complète du Tti*aire -
des Tout-Petits composée de Jeunes artistes 109.
de 8 à 12 ans et d'artistes professionnels. | Louise Bennes, 78 ans. veuve Bonnafous.
I avenue Crampel, 8).
OIE OU CAPITOLE A ne MinuU I Mathilde Lenglet, 8 ans, veuve Barbaste.
directeur'. — Aujourd'hui, relâche. Loue? Mie Mntahtau. se
pour le gala «le jeudi. La eélnre artiste La
Pavloska et sa compagnie dans Un 'cent
oui te donne, romédle gale en 3 actes
Location gratuite, rte 15 à 18 heures et de
83 heures à ¥2 heures.
Naissances du S Janvier
Solange Soubrler, chemin Fenouillet.
Jean Ferré, boulevard des Récollets, (Cal-
vaire) .
Konert Valette, Cfite-Pavée, 1.
Laurent Ferrer, chemin Cassclardlt.
Marie Flament, rUe du Canard, 13.
Binée Jean Marie, alli ( e du Busca, l.
Yvcttj Daffourg, faubourg Rornefoy, 63.
Décès des 3, 4 et S Janvier
François Rouen. 78 ans. rue des Récollets,
THEATRE DU CAPITOLE
JEUDI
Bureau 20 h. Rideau 20 h. 30
La Vie de Bohême
MM. LIGNON. DELDI, LAPEYRE
MOUCHEZ. ALBONY
Mmes Lia N1COLL, GELARD
Chef d'orchestre M. STEVENS
Le ballet d' « Hamlet »
LA FETE DU PRINTEMPS
dansé par Mlles DAVJN,
DINCOURT et les dame* du ballet
Chef d'orchestre M. COMBAUX
REMERCIEMENTS
Monsieur Emile LOUP et ses enfants
remercient bien sincèrement les per-
sonnes oui leur ont témoigné leur sym-
pathie à l'occasion du décès de
Madame Emile LOUP
Née Zélie VALETTE
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMEN1 0-. PORT AÊR'EH
DE T CJi. 0 USE-MONT AUORAN
Départs du 6 janvier :
6 h. 40 : Toulouse-Casablanca Passager»,
4 ; poste .101 kilos messageries. 117 kiios-
Arrivées du 6 janvier .
15 h 30 : Casablanca Toulouse, par"
de LasWilauca. le 6 Janvier, j a * pa *"
sagers. 3 . poste. 91 kll. 500 : roessatfenes.
109 kilos . ,
Procnins détia rts . < ' .
Toulouse-Fspagne Maroc :

Dans le Département
VIULEMUB-SUR-TABN
nitnven Marohandeau,
Ultre JJÎr* d>Bt* la troisième
R«publlA>l - On nous prie d'insérer :
Citoyen Marchandeau,
, ,„J ««lue, citoyen démocrate.
Je vous » venu daus notre aL.cueU .
Soyez f m VQUS marcharidera
lante ciw...,l„ i„„, i„n rio c„„ ot,et les
*> S"
P^W'ÙdTssênTcnts et tes félicitations.
iFFilnue vous n'êtes que demi-ministre,
ne devriez avoir uroit, d'après un
oU s'l'inspiration de son ÇMt. tes
eSîct protocoiëT qu'àI la moitié des lion
feurs décernés aux Excellences, mais
a Villemur nous n'v regardons pas de
si nrès et nous vous accorderons, coin-
me au' président Steeg lui même, dont
vous êtes le digue représentant, tous
nos regards et toutes nos attentions
d'un jour.
' Vous venez chez nous pour vous ren-
dre compte, dit le communiqué du
conseil des ministres, du soulagement
apporté h nos pauvres populations si-
nistrées. C'est très bien et je vous en
félicite. Vous venez voir, banqueter et
distribuer des légions d'honneur pour
faire de tout quoi, comme on dit au
palais, un rapport substantiel à Paris.
Vous verrez des ponts rapiécés, des
•baraquements inhabitables et des gens
troublés, impatients de retourner chez
eux dans leur maison neuve, des gens
dont l'attente se tourne en anxiété.
Vous passerez sans doute, a votre re-
tour, par Gaillac, d'où, je crois, vous
êtes originaire et l'enfant chéri. Vous
sablerez" un bon vin blanc mousseux
tt VIE JMDA9NE
Au Temps
de
Louis-Philippe
Lettre de la baronne Ginon-Laprade à
Halvina de Lourdac, à Rabastens-sur-
Tarn.
Paris, 1er janvier 1831.
Belle Cousine,
Jamais Paris n'a été plus tranquille,
jamais les nouvelles n'ont été plus exagé-
rées.
Il fallait s'attendre à d'inépuisables
commentaires sur les funérailles du fa-
meux député de Strasbourg, Benjamin
Constant.
Sur des troubles possibles, le canevas
existait : l'imagination ne pouvait raison-
nablement s'arrêter en si beau chemin.
Nous ne sommes pas encore familia-
qui vaut le chàVpàgnéT'iï péSÎSTÏS- risés avec les alarmes, comme Mithridate
tant, il mousse davantage. Il tiendra , avec les poisons,
En plein e I loc a
rotre esprit en continuel éveil, en at-
tente d'alerte, car, vous le savez bien,
votre ministère doit se tenir en garde
sans répit.
Nous disions donc que vous veniez
vous rendre compte de visu de ce qui
a été fait et donner des instructions
pour ce qu'il reste à faire
Vous ouïrez les déclarations enflam-
mées de M. le maire, qui vous résu
mera son admirable conduite d'admi-
nistrateur et vous lui répondrez, sans
nul doute, par d'autres déclarations
dithyrambiques où vous chanterez ses
louanges et célébrerez ses créations de
surhomme ingénieur monte-charge,
pigeonnier de l'horloge et projet de
remise pour chevaux) Pour le récom-
penser, sans nul doute encore, vous
accrocherez a son cou la cravate de
commandeur de la Légion d'honneur,
qu'il a bien gasnèe et le lendemain
notre cher confrère Alexis Coutet, de
la Dépêche, prenant thème de votre
Conséquence, la capitale n'a pas eu
cette année de messe de minuit.
Pour moi, ça été une vraie déception,
mais il a fallu s'incliner devant l'ordre de , vahira l'ensemble.
M Odilon Barrot, préfet de la Seine. I Mêmes réflexions pour une robe de
Ce haut fonctionnaire, qui tenait les : soir en crêpe-satin et tulle. Le four
L'année commence) avec un renou-
vellement totai de la silhouette féml-
o ne et un retour, qui s'accentue de
jour en jour, vers tout ce qui est vrai-
ment « femme » dans la forme et la
composition de nos toilettes. U ne fau-
drait pas, pourtant, tomber d'un excès
dans l'autre et, après les robes chemi-
ses ou fourreau de parapluie, nous
.aisser submerger par un flot exagéré
de godets, de volants disposés dans
tous ies sens, nous surchargeant d- J
chiffons et nous donnant quelquefois
un aspect « pendouille » qui n'a rien
de dés rable
Il faudra penser â cela en réalisant
une robe, ion jolie d ailleurs, en
:rêpe de Chine beige. Le corsage est
uni et collant, sauf les fronces souli-
gnant la taille et sur lesquelles passe
le découpe de la jupe, laquelle forme
de grands godets sur 'e devant . De
j-rands volants en forme sont rapportés
sur les côtés, retombant en godets de
chaque côté du devant. De larges bas
le manches, rapportés et en forme,
jontmuent le mouvement d'ampieur,
ainsi que ia large collerette entourant
ie décolleté en pointe et tombant en
labot jusqu'à la taille. Bien faite et
portée par une femme grande et m nce,
ce sera là une charmante toilette Avec
juelques erreurs dans sa réalisation
ou mise sur tes épaules trop lourdes,
un air « paquet • fort indésirable en-
derrière. Au bas de cette découpe sont
fixés deux grtnds volants en (orme,
suivant le même mouvement en I am-
plifiant, et celui du dessous se prolonge
en petite traîne C'est fort joli, mais, la
encore, je redoute un ieu l'empâtement
pour tous ce» ussus superposes.
Quelle joUe dee nous donne le petit
boléro de tulle... lin le faisant en
lamé ou en tulle de fantaisie, quel
moyen heureux de rajeunir une robe
habillée un peu démodée ou trop vue.
On trouveia aisément le moyen de le
rappeler dans la jupe, soit par un vo-
lant de tulle, soit pur un simple plissé
ou en biais au bord d'un vulant exis-
tant déjà, sou par une découpe ou un
emp1 èceuient.
Toutes ces robes du soir sont reve-
nues à des décolletés de proportions
bien comprises. Si on les êchancre en-
core largement dans le dos, pour cer-
taines robes, on a renonce, et c'est heu.
reux, aux dos complètement dénudés
jusqu'à la ceinture, laissant saillir des
Des Rhumatismes?
«Si vous êtes torturé par la douleur, essayez,
donc ce traitement.
Les rhumatismes et les douleurs rétro-
radent toujours devant le Uniment
loan. Un peu de ce produit appliqué
ur l'articulation ou le muscle dou-
loureux pénètre leurs tissus endoloris,
J| «m'il réchauffe et soulage
rapidement. On se sent
mieux immédiatement, et
bientôt le mal n'existe
plus. Ne vous laissez pas torturer pari
les rhumatismes. Employé» du Uniment'
Sloan à la première apparition du mabj
On s en sert dans le monde entier pour!
traiter Sciatique, Lumbago, Courbatures,?
Entorses, Contusions, et toutes .tou-'
leurs musculaires. En vente dans toutes!
les Pharmacies. Prix: Frs aSO le flacon'
(impôt compris).
cordons du corbillard aux obsèques du
tribun, avait été bousculé par ies étu-
diants qui voulaient remplacer les che-
vaux, en traînant le mort jusqu'au Père-
Lachaise, ainsi qu'il fut fait pour Manuel
et le général Foy.
J'ai remarqué, dans mes quelques visi-
tes d'avant le jour de l'an, qu'on se
dispute bien moins dans les salons sur la
politique : beaucoup se rallient, en appa-
rence, au nouveau souverain.
Les brouillons révolutionnaires isolés,
reau de crêpe-satin est recouvert en
partie par un petit boléro de tulle,
assez éiarg du bas. Des volants de
tulle recouvrent également, en l'am-
ol.fiant, le bas de la jupe.
Une découpe de crêpe-satin, employée
de l'autre côté, arrête ie bas du corsage
en un mouvement très plongeant par
Sloan CALME
LA
DOULEUR
Z li.uliilUle dont les nuits outil suii\èui
méconnus et o"'.,u u tendance a toujours
mettre dans son tort.
L'AUTOMOBILE CLUB
du MIDI
17, ALLEitf JEAN-JAURES *
TOULOUSE
-ai
Ml U e-rouncrrient U m(«uj» mdapft, (fc
plut parfaitement oryaniti, pour voum
. ' conseiller, vous aider, nous tirer '
I
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AUTOMOBILISTES
EN FONT PARTIS
{tour toutes oet raisons st pour les tsuR
iiples avantages qu'ils retirent de ce lté
grande et ancienne association. T
Zone d'action de l'A. C M. <
Arlège, Aude, Gers, Haute GaronM, '
Col. Hautes-Pyrénées, Tarn. I
Tarn-et Garonne t'a
Robe du soir en crene-satln et tulle.
Petit Boléro et volant .1e la jupe en tulle.
La découpe est en crsiio-saUn employé
do l'autre cota
CAUSERIE
Les fêtes se sont passées sous la
passé, à notre enfance, a tous ceux quij pluie el ' QU aiirJ le ciel nous a fait don
nous ont précédés.
Une des craintes mystérieuses et sai-
sissante de cette première journée de jan-
vier, c'est l'avenir Incertain qui s'offre à
mes regards.
L'heure qui vient de sonner me ferait
totale distribution de ses dons. Par reculer d'effroi, si les cartes ne mentaient
une aberration d'esprit inconcevable,
on a détourné de sa destination primi-
tive cette offrande nationale, dont
l'Etat s'est emparé sans aucun droit.
Ah ! si vous saviez, Monsieur le minis-
tre, l'indignation des généreux dona
teurs. lorsqu'on leur apprend que les
Inondés ont simplement reçu une pre-
mière fois 300 francs par famille et
100 francs par enfant, et une dernière
fois 900, 800 ou 700 francs, selon la
gravite des dommagés ! Et certes, ils
n'ont pas tort 1
La première catégorie ainsi secou-
rue, on aurair survenu aux besoins
inoi.ts pressants des deux autres, avec
le milliard vote par les Chambres;
avec ce même milliard on aurait com-
plété l'iriàemnitp accordée aux « pre-
mières catégories », fixée par exper-
tise
A i lieu de cela qu'avons-nous vu ?
Je n'ose vous le raconter et il faut,
nélas ! que Ion soit devenu bien phi-
losophe à Villemur pour subir de pa-
reils abus. La mode du « je m'enfou- 1 comme pour l'affaire Oustrie, ce qui
fisme . a donné aux ambitieux le pou- serait préfér'éraole, grouper à Villemur
pas. Superstitieuse, ainsi que tu me con-
nais, ie t'avouerai qu'elles sont très mau-
vaises.
Mes cheveux se hérissent sur ma tête,
mon corps est pris d'un tremblement, d'un
frisson général, mes dents se heurtent
avec force l'une contre l'autre, mes ïam-
bes flageollent, i'ai la chair de poule :
Malvina, i'ai neur
J'écris, tandis que mon mari, achevant
son Inventaire, s'écrie joyeusement :
— Nous avons, cette année, gagné plus
d'un million !...
H0RTENSE.
Pour copie conforme :
Henri de la MARTINIÊRE.
POUR LES PETITS
Jeter vos timbres,,,
C est jeter de l'argent l
O. DARTOIS
6, Bue Henri-iUttirtin, TOURS îindre-et-Loire)
achète tons le» timbres qne TOUS pouvez posséder,
contre ce dessin et Collections, lots, doubles archives, vieilles corres-
W£ br vntrU 3 pondances. Grand comptant.
v-ez une magnifique On ne peut Juge' de l'importance des timbres
prime en timbres .. . , ,,
variés. sans les voir. Prière de les soumettre.
troir de régner en empereur, caricatu-
rant la Bépublique dont ils se récla-
ment.
Nous avons dit qu'elle aurait dfl être
la politique juste, honnête, avisée des
reconstructions, politique du bon sens,
de moralité et d'équité C'est le contrai-
re qui s'est fait et la plus aimable fan-
taisie, la plus bizarre des incohéren-
ces ent présidé à l'attribution des in-
demnités et secours. Tel qui avait un
parais aura un-» chaumière, et tel qui
avait un • chaumièr» bâtira un palais;
tel qu se- -, radie influent nu voisi-
nant pr-nr in circonstance avec le rn-
d' >al sera servi avec lareesse; le réac-
tinrmaire avec parcimonie t Conclu-
sion c'est honteux !
Monsieur le ministre, puisque vous
venez de Paris, vous nous donnerez
certainement des informations exactes
sur l'affaire Oustrie. qui passionne le
pays et, Villemur. et vous nous aiderez
3 en su.--, certain, à faire la lumière sur
une affaire très importante pour Ville
ir.ur et qui reftp toujours dans l'ombre
la plus noirs, dans l'ignorance la. nlus
cou.p'ète ie 'eus dire l'état définitif
des dons Innombrables en espèces et
en natur;. envoves b M le maire pour
être tout spécialement distribués «ans
délais aux iiu edés. Pans une colonne
* u' ns reçus ». dm.' 'im autre - « Dons
remi-; » N ui» l'avt p« demandé à M le
n:a;re par -. voie dn journal, par des
questjr ,s verbales aux conseillers et
nous ne pouvons rien savoir. Neuf
tnois après l'inondation. M. le maire
n'a pas encore trouvé assez de temps
Pour dresser ce précieux tableau qui
«teindrait bien des soupçons et impo-
. serait sil»nce à bien des plaintes
.Quel scandale ! Et < miment appré-
' ciçr la conduite d'un maire qui volon-
tairement refuse de porter ce tableru
a la cotmaisance dp ses administrés I
n n y a pas à mon avis dans le dxtion-
Tjaire de mot assez sévère pour quali-
fier de tels procédés
«Q»« d ^ nn f- Z ' Monsieur te ministre,
î£,-«, p,". I '' , . 0a,i °n. Vous le pouvez et, le
•fhJZ*
Sl V011K ne faites pas ce geste
ri^^H 1 "' vm J? nmis obligerez à venir
demander Justice à. la justice de paix
ou mieui nu procureur de ia Républi-
que. A moins que vous ne préfériez.
une commission d'enquête de trente-
trois membres, socialistes et réaction-
naires, avec pleins pouvoirs judiciai-
res, bien entendu. Ce jour-là, vrai de
vrai, nous « rigolerions » à Villemur '
La conclusion de l'enquête serait cer-
tainement l'apothéose du radicalisme
Comme cadeau de nouvel an. je ne
vous demande pas autre chose. Mon-
sieur le ministre, vous voyez combien
je suis modeste et sage, me contentant
de peu.
Je vous prie d'agrêpr, Excellence,
pour M. le président Steeg et tous les
saxons du ministère pour votre per-
sonne en particulier, puisque vous
êtes notre cher voisin, mes VIPUX les
d'une journée passable, nous en som-
mes restés tout éberlués.
Les enfants *ont rentrés en ciasse et
Les cartables neufs des étr»nnes se
cachent sous les pèlerines imperméa-
bles donnant à ceux qui les portent,
avec leurs capuche ns pointus, l'aspect
de gnômes le la forêt...
Les mamans, devant la piuie qui
jontinue a tomber, remettent à un
peu plus tard leurs visites de nouvel
an...
Vont-elles s'enn .yer ?... Certes, non.
Voici, arrivés depuis Quelques jours,
empilés sur une table, attendant silen-
cieusement leur : ure. ies catalogues
des expositions de blanc. L'un après
l'autre, nous les consultons, nous les
, regardons encore... et. peu à peu,
| nous nous laissons gagner par leur
' séduction...
Aussi, mesdames, laissez-moi vous
donner un conseil d'amie : avant de
vous plonger dans ces catalogues si
tentants, faites une rapide revision de
vos armoires, et voyez ce qu'il est ab-
solument nécessaire d'acheter.
Voyez ce qui peut se prolonger ce
qui peut s'utiliser, — dressez la liste
de votre trousseau. — linge personnel
î linge de maison. — et alors seule-
ment, prenez le gentil canet aimable-
ment (1) disposé dans le catalogue, et
notez ce qu'il vous faut. Mais ce n'est
pas encure fini : compuisez vos cata-
logues et, aVec votre expérience des
grands magasins, choisissez le plus
Malgré la vie chère, les krachs et la
compression économique, les enfants
ont été très gâtés. Grands-parents, par-
rains, marrâmes, ont fait de petites
folies pour leur donner cette joie qui
est si nécessaire à l'enfant.
Va-t-on lui laisser gâcher des jouets
coûteux, — très coûteux ? — Est-ce que
le trousseau délicieux de cette belle
poupée va traîner, épars, aux quatre
coins de ia maison ? Est-ce que les
pièces de ce ravissant ménage en fe-
ront autant ? Est-ce que les accessoires
de ce chemin de fer, de ce moteur, de
cette auto électrique vont s'égarer ici ,
ou là, au jardin, à la cave ou ailleurs? j lcâ chairs des douze plus belles que l'on
Certes non, allez-vous me dire, on va fa'1 nocher dans une casserole avec leur
tout resserrer précieusement et on n'y j eau ' mais leur donner un seul bouillon. La
touchera plus..". I cbalr des autres plie avec 150 grammes
— Alors, l'enfant n'en jouira plus.

21 TRAVERS LES JOURNAUX
LA MORT 00 MARÉCHAL JOFFRH . de foncer «ur Pari», U l'oriente a, son
Plusieurs journaux, l'Ami du Peuple, ^ Gailiéni attaque en flanc et rend
l'Echo de Pdiis, l'Ordre, l'Action Fran-
çaise, paraissent avec une large bande
de deuil sw leur première Page.
Tous consacrent de longs articles à
la carrière du alorieux disparu ; la dis-
parition du vainqueur de la Marne,
premier artisan de la victoire, survient
au moment où celle victoire est gâchée
depuis douze ans par une politique in-
sensée , elle est vraiment un deuil
national
La jeunesse du maréchal est aussi
retracée par l'Ami du Peuple :
Un de ses camarades de collège, le
docteur Pujade, évoquait ce souvenir
dans un Journal, quelques jours après
la déclaration de guerre : € Tout jeune,
11 était silencieux, très bon et très doux.
Silencieusement, il fut reçu, avant la
fin de sa seizième année, bachelier
ès-sciences avec mention très bien, »
Un tel parti pris de silence explique
pourquoi les condisciples de ce doux
enfant Ignoraient qu'il aspirât à la vie
mouvementée des camps, aux embus-
cades dans la brousse, à la conquêta
des oasis.
Nié à Rivesaltes, dans les Pyrénées-
Orienitales, le 12 janvier 1852, il était le
fils d'un tonnelier qui dut travailler
beaucoup pour nourrir sa nombreuse
famille et surtout pour permettre au
futur général de continuer au lycée
Charlemagne, à Paris, des études bril-
lamment commencées au collège de
Perpignan.
Avant d'avoir révolu 17 ans, cet élève
studieux est admis au concours d'entrée
de l'Ecole Polytechnique, avec le n* 14.
L'année suivante — 1870 — il est nommé
sous-lieutenant et employé, comme ses
camarades de promotion, à la prépara-
tion de la défense de Paris. Il assiste
donc aux opérations de siège.
Après la guerre, il retourne à Poly-
technique, en sort un an plus tard et
suit les cours de l'Ecole de Fontaine-
bleau. Capitaine à 24 ans, il s'occupe
encore des travaux de défense de Paris,
puis dirige la construction d'une ligne
de forts sur la frontière pyTénéenne.
Mais Joffre s'ennuie dans les garni-
ispns II entend se consacrer à tme ac-
tion plus ardente, plus utile aussi pour
aider son pays à, retrouver le prestige
effacé par les désastres de Sedan.
Il voit enfin son désir exaucé : en
3885, il fait partie du corps expédition-
naire de l'amiral Courbet. Voilà donc la
vie qu'il a souhaitée : on se bat, il se
bat. En même temps que sa bravoure,
H démontre ses qualités de technicien
icn organisant la défense de l'Ile-de-
France et mérite ainsi doublement la
i croix de la Légion d'honneur.
LE GRAND SOLDAT
Le Temps écrit sous la signature du
'< générai Wudant :
Deux années ne se sont pas écoulées
j que disparaît, après Foch, le maréchal
îoffre, et il n'est plus un Français qui
n'ait ressenti douloureusement ce coup
funeste du destin. Leurs noms, à tous
deux, sont entrés dans l'Histoire, et
l'image qu'elle gardera de ces héros
sera plus sereine que celle que nous
pourrions nous en faire. Car des dan-
gers courus, des convulsions de la
grande guerre, des déceptions et des
espoirs, était résulté, chez nous com-
me chez nos alliés, un état d'asprit
: trop porté au dénigrement des chefs,
: dont on attendait une prompte solu-
tion du conflit sous forme d'une vic-
i toire totale et définitive. Or, les faits,
compte. Joffre prescrit le retournement
général. Surprise chez l'ennemi, ba-
taille, victoire de la Marne.
De ce jour, la France avait reconnu
dans Joffre son sauveur et lui voua
son admiration reconnaissante. Elle
mit sa confiance en lui, entière, abso-
lue, et la lui conserva, malgré les
hauts et les bas de la guerre, au cours
de ses trois années de commandement
des armées françaises, sans rien com-
prendre, d'ailleurs, aux motifs qui
amenèrent le gouvernement à confier
au général Nivelle cette haute mission,
sans rien savoir des causes d'une dis-
grâce que dissimulait imparfaitement
l'octroi à Joffre de 1& dignité de maré-
chal de France, ressuscitée à son in-
tention.
APRÈS LA VICTOIRE
D» M. Hector Ghillini, dans î'Intran-
sJgeamt :
19 décembre 1918. — La vieille hor-
loge de l'institut vient de tinter un
coup. ..
Jean Richepin se lève :
— La séance est ouverte I... La pa-
role est à M. le Maréchal Joffre,
Et le maréchal de France, comme au
commandement, s'est levé, au milieu
de la deuxième travée de gauche :
tête puissante, où saillent les» blocs
trapus des sourcils blancs sous quoi se
réfugient les yeux. Larges épaules.
Figure simple et bonne. Il est en pe-
tite tenue . tunique noire avi;;c sept
étoiles sur les manches et ses décora-
tions de soldat.
Debout, le maréchal attend e Bréville); Llght (Rus-
sel); Les soirées de Pétrograd (MHhaud).
23 h. 18. — Orchestre divers.
23 h. 30. — Musique de danse.
24 heures. — Dernières nouvelles commu-
nicuôes par l'a/ïence Fournier.
Fin de l'émission.
TOULOUSE-PYRENEES
12 h. 45. — Concert symphonique.
Marche pyrénéenne (Barra); Sérénade
d'Arlequin (Doneddu), Potme d'amour
(Liszt) Muguette, suite (Mlssa); Le Trouvère;
L'attente (Sdmbert) ; Joli rien (Razlgade);
La Mascotte ; Camarade de jeux (Léon
Jassel).
17 heures. — Revue de la presse pari-
sienne, régionale et locale.
17 h. ». — Concert de musique enregis-
trée.
18 h. ». — Relais de l'Ecole Supérieure
des P. T. T.
20 heures. — Musique enregistrée.
20 h. 10. — Suite de la revue de la presse.
90 h. 20. — Comment il faut se servir du
téléphone (2' causerie).
29 h. 25. — Changes ; cours officiel des
valeurs locales ; communiqués divers.
29 h. 30. — Causerie agricole par le
Progrès Agricole.
20 h. 45. — Dernières nouvelles de presse
locale.
2t h. — Soirée artistique. A la demande
générale, les deux grands succès : Faust et
Carmen .abrégés d'oiiéra eu 6 disques.
Obsèques du Maréchal Joffre
Les auditeurs sont Informés que la station
Toulouse-Pyrènces procédera demain, 7 Jan-
vier, de 8 h. 45 à 12 heures, à la diffusion
des diverses cérémonies qui se dérouleront
à l'occasion des obsèques du Maréchal joffre.
M. Marchandeau à Toulouse
et les cours publics de la Faculté
des Lettres
La station Toulouse-pérénées diffusera,
aujourd'hui 7 janvier, à 14 h. 30, depuis la
salle du Musée Commercial, le discours pro-
noncé par M. Marchandeau, sous-secrétaire
d'Etat à la présidence du Conseil, à la suite
de sa visite aux régions inondées du Midi.
D'autre part, grâce à la bicnveillanto
autorisation de M. le doyen de la Faculté
des Lettres, la station retransmettra, comme
les années précédentes les cours publics pro-
fessés les mardi, mercredi, jeudi et vendredi
de cuaque semaine.
BORDEAUX LAFAYETTE (SSO metras)
12 h. 40. — Cours de la Bourse de Bor-
deaux.
12 h. 45. — Concert.
Programme : Chanson triste (Duparc
Chapelier); invocation d Schumann (de Sévô-
rac-Chapelier); Berceuse (Ivanow-Wenlnger) ;
La tendresse, fox.
13 h. 50. — Cours d'ouverture de U Bourse
de Paris.
14 h. — Concert.
15 heures. — Relais de Paris-P. T. T.
17h . ». — Diffusion depuis la Faculté
des Lettres du cours d'histoire de Boideaux
et du. Sud-Ouest, professé par M. Courteault.
— Sujet : « Les quartiers des Chartrons et
de Bacalan. Le faubourg des Chartrons au
XVI" siècle. »
19 h. 20. — Informations de la dernière
heure. Marché des bois et résineux.
19 n. 40. — « Le quart d'heure' de crltiq-ue
dramatique ». Causerie par M. Piedagnel,
professeur agrégé au Lycée et au Conser-
vatoire de Bordeaux.
19 h. 55. — Résultat du tirage des primes-
20 heures. > — « Le quart d'heuire agri-
cole ».
20 h. 15. — Charades de la Maison Labou-
cfcède.
20 h. ». — Concert.
Programme : M. Coulomb Chantera :
Chanson de la nuit durable (Dêodat de Sé-
vérac); Ma poupée chérie ; La ballade du
petit cheval (D. de Sôvérac). — Par M. Jean
Champeil : Soli de violon, — par M. Henry
Barouk : Sonate '.Haendel); Sérénade (Gusta-
ve Samazeullh). — Par M. Grangé : Quel-
ques œuvres de Fauxô et de Chopin.
STATION RAOIOTELEPHONIQUE
DE MARSEILLE P. T. T.
13 h. ».— Concert de musique enregistrée.
Symphonie fantastique (Berlioz).
13 h. 15. — John R. Girard à l'orgue
i Unit orchestral », Auguste Cdnvers du
Pathé-Palacc.
15 heures. — Concert.
17 heures. — Concert de nrasiqTiô enregis-
trée.
Necrafen^
plus les rhumes! \ \
grâce au Goudron Guyot spécifique pat
excellence des
VOIES RESPIRATOIRES
RHUMES - TOUX
BRONCHITES - CATARRHES
Affections de la Gorge
et des Poumons ^
sont combattus arec succès par la
OUDROM
UYOT
Exiger le véritiUe GOUDRON-GUTOT et «f o
d'éviter toute erreur, regardez 1 etiqueUe : celle du vé-
ritable Gc-udron-Guyot porte le nom Guyot imprimé
en srot caractères et ta signature en trois couleurs vto- 11
let..t>ert, rouge et en biais, ainsi que l'adresse : Maison [JK
FRERE. 19. rue Jacob, Paris.
10 h. ». — Concert du dîner.
Programme : Parmi les roses (Fétrais);
Idylle provençale (Bomaud); Berceuse de
Panurge (Planquette) ; Menuet (Schubert);
Ronde des lutine (d'Ambrosio).
20 h. ». — Concert.
La fille du régiment.
J'ARRETERAI mes recherches quanti
j'aurai trouvé dans chaque localité de
la région un bon agent (homme ou
femme) voulant gagner de 20 à 100 fr.
par jour, selon ses heures de loisir
JE LE PROUVE. Ecr. : PHOTEMAIL
7°, rue de Cllgnancourt, PARIS.
CHEMIN DE FER
DE PARIS A ORLÉANS
La public est Informé que les modifi-
cations ci-après seront apportées, à
partir du 1» janvier 1931. aux trains
5.710 et 3.23L
1» Train 5.710 : entre Neussargues et
Allanche les mardis et vendredis ainsi
que les tours de foire à Ail; me.
Neussargues départ, 7 h. 30.
Allanche arrivée R h. 05.
Ce trains transporte à titre d'essai,
des voyageurs de 3» classe les jours
désltrnés ci-dessus.
2" Train 3231 : entre Viviez et Font
vergue
Viviez : départ, 17 h. 51.
Fontvergne : arrivée 18 h. 09. »
Pour tous renseignements complé-
mentaires, s'adresser aux gares et sta-
tions.
Chauffage Central
FOURNEAUX OE CUISINE
tnstal. Sanlt RAMAOlER r Regans
Etude de M« ROZÈS, avoué à Toulouse,
9, rue Lapeyrouse
A VENDRE
aux enchères publiques, à suite de sai-
sie immobilière, le Jeudi 29 Janvier
1931, à treize heures, au Palais de
Justice, à Toulouse.
UN CORPS D'IMMEUBLE compre-
nant construction à usage d'habitation
autre construction attenante à l'usaga
de remise et pav;llon, grande' cour,
avec, à la suite, construction non ache-
vée, jardin avec puits, lo tout situé à
Toulouse» à l'angle de la route de
Montpellier et de la rue Louis Eydoux,.
quartier Saint-Agne.
Mise à prix ÎO.OOO f£<
Pour extrait :
ROZÈS, avoué, signé.
Etude de M DULME, docteur en Droit,,
avoué à Toulouse, rue 'Clémence-
Isaure, n» 7.
c L'EXPRES» OU MIDI »
est en vont*
ft BARCELONE
Ohei M unit» BERCE
leurnatw Ramtiis E studios î
A VENDRE
aux enchères publiques, à suite de
licitation, les étrangers admis, le Jeudi
29 janvier 1931, à 13 heures, par de-
vant un de MM. les juges de la Cham-
bre des criées du tribunal civil de
1" Instance de Toulouse, au Palais de
Justice, nlace Intérieure-Saint-Michel :
UNE MAISON D'HABITATION AVEO
JARDIN, 'située à Toulouse, rue Jean-
Costes, n° 4, quartier de la Côte-Pavée^
Mise à prix. 50.000 fr*
Pour extrait :
DULME, avoué, signé.,
Imprimerie tvtciau
r « Gérant AMSUEI BESSON
Wmitu Commerce ae Toulouse
Réunion des créanciers de la faillite;
de la Société anonyme « Banque Com-
merciale Franco-Italienne ». siège so-
cial à Toulouse, 32, rue Bayard, le
13 janvier 1931, à 10 heures, dans la
salle d'audience du Tribunal de com-
merce, à l'effet de délibérer sur la for-
mation d'un concordat.
Le Greffier,
Raymond VERNHES,
BOURSE DE PARIS
Du 6 janvier - .
Parquet
comptant
Perpétuel 3 %...
Amortissable 3 %
— 3% y,
— 5%
— 1917 4%....
— 1918 4%....
, — 1920 5%....
— 1920 6%....
— 1925 4%....
— 1927 6%....
— 1928 5%....
P. T. T.5% 1928.
— 4%% 1929..
B. Très. 1924 5%
— 1926 7% ....
— 1927 7%....
— 1927 6%....
Caisse autonome.
Crédit Nat. 1919
— 1920
— 1921
— 1922 (février)
— 1922 (juillet).
— 1923 (janvier)
— 1923 (juin)...
— 1924 (janvier^
Ouest-Etat 4%..
— 5% 1919....
Atrlque-Occ. 3%
Tonkin 2'/s%...
Indochine 1909..
— 1913
Madagascar 2%.
— 3%
Maroc 1914.....
— 1918
Tunis 1892
Algérie 3 % 1902,
Tunis3%1902-07
Vli)c Paris 1871.
— quart .......
— 1875
— 1876
— 1892
— tuart •
te
89
101 70
101 55
101 80
101 70
100 75
134 70
129 25
105 25
102 05
511 .
510 .
730 .
562
572 .
505
1036
614 .
559 50
550 .
532 .
536
568
559 .
560 .
422 .
71 .
412 50
67 75
415
444 .
68 50
82 05
496 .
520
367 .
447
412 .
394 .
100 .
509 .
501
304 .
89 ..
r*. Paris 1894-96
— quart.......
— 1898
— quart
— 1899
— quart
— 1904
— cinquième...
— 1905
— quart
— 2 3/4 % 1910
— demi
— 3 % 1910....
— quart
— 1912
— 1919
— cinquième...
— 1922
— 1923
— 8 % 1924....
— 6 % % 1924.
— 7 % 1925....
Foncières 1879..
— 1883.
— 1885 ....
— cinquième...
— 1895
— 1903
— 1909
— 1913 3 % %.
— 3 % 1913.. ..
— 1917
Bons 1887
— 1888
Communalesl879
—- cinquième . •.
— 1880
— 1891
— 1892
— 1899
— 1906
— 1912
— 1920
— 1921
— 1922
— 1923
291 ..
79 .
374 .
89 .
344 50
87 .
365
72 .
404
95 75
316 ..
150
316 .
81 75
274 .
505 .
100 50
518 .
515
523 ..
515 .
519
349
375
1,
3*4 -
410
204 •
412
478 •
308 -
498 •
101 •
498 •
323
377
366
400
204
501
50«
50a
514
75
50
Communalesl926 'JJ
— 1927 5M
Panama (bons). . J"
Banque deFrance «' S 50
— d'Algérie.... 11085
— Nat. de Créd. «85
— de Paris
Union Parisienne
C 10 Algérienne ..
Lyon-Allemand .
Compt. National
Crédit Commerc.
— Foncier • • • • •
— Lyonnais....
— Mobilier
Société Générale.
Foncier Algérie..
Rente Foncière .
Soc. Marseillaise.
Est
, jy, ........
— 3% nouvelle*
— 2Yl%
Lyon
— 3%
Méditerranée 5 %
— 3%
— 3 % fusion. ..
— 3 % nouvelle.
— 2%%
Midi
— 3°/ .... . .
— 3% 'nouvelle!
-214%
Nord
3 % 2» série . ..
— 3% nouvelle.
— 2%%
Orléans
— 3%
— 3% nouvelle.
— 2y2%
Ouest
— 3 %.
— 3% nouvelle!
— 2%%
Chemins Algérie.
Est Algérien. .. .
— 3%
Ouest Algérien. .
— 3%
Ch. fer Provence.
— 3%
Tunisiens
— R. Guel. 3°/,.
2175
1255
17j2
639
1615
1139
4935
616
500
1520
795
800
895
1040
390
390
376
1545
384
570
375
380
381
355
1140
382
388
352
2085
397
409
378
1355
397
383
355
840
398
389
36l
281
570
342
560
340
107
325
855
338
50
Sut» 16150
— 5%
Métropolitain . ..
— 3y,%
— 4%
— 6%
Dis tribution ....
— 3 3/4%
4%
— 5%
Générale électrlq.
Thomson
Eleict. Métallurg.
TréfUeries Hàvre
Courrières
Lens
Boléo
Penarroya
Platine
Kuhlmann
Gajsa
— parts
Prod. Chim. Aies
Chargeurs Réunis
Messageries
— priorité
— 3y,%
— 5%
Transatlantique .
— priorité
— 3%
— 4%
Voitures
Air Liquide
Pathé jouissance.
— capital ......
Say
B. Londres-Mex.
Mexique
Ottomane
Foncier Egyptien
Wagons-Lits ord.
Central Mining. .
Rio-Tinto
Azote
Lautaro
Naphte
Carpet
Pétroflna
Raffiner. Egypte
— parts
Tabacs Ottomans
Bque Indochine.
— Privée ......
2490
1145 '
450 "
471
'20 30
393 .
528
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2440 .".
547 .
2O9O ..
1775 ..
1135 ..
865 ..
145
427 ..
1635 ..
630 .
542
1000 ..
190O ..
438 ..
183 .
180 ..
401 ,
476 •.
480 .
206 .
331 .
468 ..
870 ..
106S ..
101 ..
121 ..
1700 •
81 ..
267
710
3375 .
241
1425 .
3525
1360
24o 8
309
459
709 .
1025 .
993 .
8010 .
381 .
Crédit Algérien.. 2810
Havraise Pémns. 60
460 ..
— 4% 1909 .... 442
— 4% 1913 .... 434
— 6 y2 % 1924 . .
.
920 '.
— 4% 424 ..
Parisienne Ind.. 425 .
Tram. Bordeaux. 301 ..
— Français 480
385
505 .
230 ..
106 .
Docks Marseille . 576 .
Magas. Généraux 2025 .
Air Comprimé. .. 275 .
Cables Télégraph. 4760 .
Electricité Paris. 1130 .
— 4% 468 .
Energie Méditerr. 1075 .
505 .
425 .
— Sud-Ouest... 1360 .
— Industrielle .. 390 .
Kiivraise Energie 1380 .
650 .
Gaz de Paris. ... 485 .
370 .
Aciéries France . 355 .
1240 .
1310
Paris-Outreau. .. 1795 .
Chant. Bretagne. 230
140 .
602 .
At. Nord-France. 1020 .
Chant. Gironde. .
— St-Nazaire. .. 550 '•
Chât.-Commenf-.'j 4295
Constr. Locomot. 113 ..
265 ..
Dyle-Bacal. ord. 1421 ..
2030 ;
Alès , 135 .
Forges Marine . . 875
732
Méditerranée . ..
1650 .
691
500
Denain-Anzin .. . 204J .
290
49 50
2095
Montbard
Creusot
Senelle-Maubeuge
Basse-Loire
Béthune
Bouch .-du-Rhône
Tonkin...
Comm.-Fourch...
Amche
Blanzy
Carmaux
Grand'Combe ...
Mines Loire
Maries....... ...
Vicoigne.
Aguilas
Algérie-Tunisie ..
Assoc. Minière...
Cuivre Pyrites...
Guergour
Krivol Rog
Mokta cap
Nickel
Ouenza
Tekkah..
— parts
Lille-Bonnières ..
Pétroles
Dynamite (cent.)
Saint-Gobain. . ..
Stéar. Fournier. .
Usines Rhône...
Cusenier
Sucreries Brésil..
Cim. Indochine..
Pollet-Chausson .
— parts
Galer. Lafayette.
Nouvell. Galeries
Paris-Franc ....
Agence Havas...
Bergougnan
Compteurs à gaz
Gaumont
Aucr
Peugeot
— parts
Angleterre 2 y, %
Argentin 1896. ..
— 1900
— 1907
— 1009
— 1911
Autriche 3 %1H.
— série A..... -
365 ..
1650 .
2555 .
17 75
9055 .
650
5125 .
1365 ..
2750 ..
1050 .
1352 .
801 .
450 .
895 .
960 .
150 .
4675 ..
125 .
380 ..
1150 .
49 ..
6855 .
300 .
2059 .
650 .
1650 .
620
849 .
2505
3350 .
489 .
1080 .
2325 .
340 ,
530
2055
18400
126
685
1910
1366
860
1545
125
1375
320
215
285 .
425
176
2120
2120 .
304
397
400 ,
Autriche 4 %. ..
Belge 3%1873-09
Brésil 4% 1889..
— 5% 1898
— 5% 1909...,.
Chine 1895
—• 1902
— 1903..
— 1908
— 1911
— 1913 réorg...
Egypte unifiée. .
— 3%%
Espagne Extér..
Hellén. 4% 1887.
— 5% 1914
Italie 3y2%
Japon 1905.....
— 1907 i
— 1910
Maroc 1904
— 1910
Mexique 4%1904
— 4% 1910
Portug. 3% 1" s.
Roumain 4 % ...
Russe 1880
— 1889.
— consolidé....
— 1901
— 1891
— 1896
— 3 % % 1894.. .
— 1906
— 1909
— 1914
Serbe 1895.....
— 1902
— 1906
— 1909
— 1913.
Suisse 3>/2%1910
Turc unifié
— 1914
Bque Athènes ...
Land Bank
Orient
Franc. Rio-Plata
Danube Save obi.
Nord Espagne.. .
Portugais
— 3% 1"
— 3% 2-
— 4 % 1"
— 4% 2'
340 .
57 50
194 ..
399 25
1314 .
489 .
602 .
170 .
1540
730 .
1570 .
349 65
300 50
271
1505 ..
385 50
89 75
447 ..
362 .
356
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42 50
45 .
208 ..
515 .
2 50
2 30
4 .
2 25
i 80
1 80
3 85
2 25
2 .
103
621 .
554 ..
530 .
123 ..
460 .
39 50
28 50
166
1195 .
254 .
820 .
316 .
1291
935 .
181 ..
296 ..
49 ..
450 .
66
Saragosse 1295
— 1'».
Héraclée
Sosnowice •
Silésie Zinc. ord.
Prowodnik
Tabacs Portugal.
Royal Dutcn
- 10»
Shell .0
Cours
complément.
Groupement Call
Wagons-Lits 4%
C'° Gén. Tabacs..
Paris-Maroc ....
Soc. Tubize ord..
Elect. Gaz Nord.
Ch.f.B.Ayresob).
Héllén.4% 1910.
Mines Albi parts.
Horne et Buire. .
C'« Gén. Industr.
Et. R.oquefort...
Suer. Coloniale.,
Gaz Lebon
Suez Soc. civile..
Sexenn. f év. 1931
— août 1931 . . .
Malfidano
Air comprimé. . .
Bulgare 1902 ...
— 1904
— 1907
Andalous
— oblig. 1 série
Central Pacifique
Pampelune
Rarcelone
\sturiës obl.l s.
hUectr. «ai Pyr..
oncier Indoch..
.ndoch. Transp..
Gén. des Eaux
Roumano-Belge .
Graissessac.....
DabrowaPétrol..
Nav. Ext.-Orient
Etabl. Leroy. ...
Radio-Electrique
Cr. Fonc. Colon..
Azote Français..
Soud. Autog. A.
c,oud. Autos. B.
860
910
720
130
10
366
30150
3060
445
516 .
465 50
12
65 ..
335 ..
885 ..
2100 .
301 .
505 ..
49 :'.
415 .
1560 .'
130 ..
845 .
21450 .
102 05
102 50
3850 .
4760 .
590 .
600 ..
551 ..
570 .
1967 .
2060 ..
1025 ..
945 .
960 .
699
262 .
70 .
376 50
14 ..
280 .
20 .
240 ..
38 .
180 .
520 .
175 ..
375
311 ..
Banque unadel 695 .
verr Carmaux 375 .
Pyr. En. Electr.. 1900 .
Bozel Maletra... 430
Kong 30
Explosifs Minél.. 61 50
Est 6% 1921 A. 487
Paris Foncier a.. 164
Paris Foncier p.. 71 50
Mines de "or. ... 3115 .
Anderry-Uievill.. 885 .
Printemps 571
Bon Marché 570 .
Aciér.Nord et Est 683 .
Union Electricité 900 .
Asturienne Mines 275
Talcs de Luzenac 20. 0 .
Toul. Baz. privil. 1615 .
Toul. Baz. ordin. I0v6 .
MontecaUDt 250 .
EN BANQUE compt
Argentin6 %... 357 .
Brésil 1895 240
— 1903 335
— rescision 220 .,
Espagne Intér...
Chargeurs Franc.
Bi-Métal
Dnieprovienne ..
Gnome
Périgord
Saut-du-Tarn ...
Toula
Albi
Bruay
Czeladz
Ekaterinowska. ,
Lié:in 30
Astra Romana. .
Bakou
Wyoming privU
Grosnyi privil. ..
— ordinaire. ...
Mex. Eagie préL
Omnium Pétrole*
Spies
Steaua Romana.
Victoria Pétroles
Butte
Kinta jouissance
— parts.
Laurium
Ouasta
Utah
480
68
637
570
1080
530
4410
1090
239
15400
96
105
253
Î24
93
87
3
74
179
32 50
390
366 .
3 .
2545
Vieille -M ontagne
Algérienne
An Loc.
Suberbie
Hutchinson
Pointe-à-Pitre. ..
Siboga cap
Sumatra
Tapanoéliè
Casino Nice
Monaco ,,
— cinquième . ,,
-— obligations...
Est Asiat. Danois
B. Esp. Rio-Plata
A TERME
Mexicain 5 %...
— 3 %.........
— 6 % (bons).". .
Alsacienne
Balia
Brakpan
Cambodge
Caoutchoucs ....
Chartered
Colombia
Concordia
Cro wn-Mines....
De Beers ordin..
— préférence . ..
Diétrich
Eastern
East-Rand
Franco-Polonaise
Fco Wyom. ord. .
Geduld
Goldfields
Gula
Hotchkiss
Kuanchaca
Jagersfontein.. . .
Kuala
Lianosof f
Malacca
— préférence . ..
Malopolska
Maitzof
Mexican Eagle. .
Mexico
Mount-Elliot. ...
Mozambique
Navigation
"adang
1500 .
150 .
200
17 50
2120 .
2270 .
200 .
1240 .
600 ..
360 ..
6300
1275 ..
286 ..
4900 .
345 ..
85 95
13
340 .
6 25
31 25
355
72 25
76 50
156 .
70
70 50
471 ..
534 ..
1145 .
308
53 25
50 50
50 .
255 .
454
128 50
82 50
1535
54 .
132 .
117 .
113 ..
128
100
48 50
45 50
32 25
191
250
Phos.Constantlne 502
— Tunisiens. ... 227
Randfontein.... 80 50
317
29 25
36 25
Steaua France. . 135
Tabacs Orient...
Taganrog ^ 875 ,,
Tanganyika 185 ..
Terres Rouges.. 183 .,
Tharsis 388 ,
Transvaal 110 ..
Tubes Sosnowice 89 50
Tubize privilégié 168 50
- 10"
Suit» dei court complémentaires «
Kreuger and roll 5070 .
Communales 19» 962
Allem . 5 t/2 %. Plan ïoung742
Ville de Paris 4 % 1930 980
Foncières 19» "85
COURS DES CHANfibt»
PLACES
ÉTRANGÈRES
UNITÉ
DE CHAIT.
Valntr
en Francs
au pair
llil 'K
du
JOUR
COURS
VKII .LB
1 l'-re sterling 25.22 123 68 123 71
New-tork ... s deilar 6.18 25 47 25 47
Allemagne...
"130 nacos
606 50 606 25
Argentins . .. 220.— ,
Belgique — 355 75
100 mllrels 283.— ..
Bulgarie .... 100 levas 100.— .. ,. ,„
1 dollar 6.18 .* • J
Danemark... 100 couronnes 138.30 • •• «
Espagne .... 100 pesetas 100.— 270 ii • •• ••
Finlande 100 rr.arkkas 100.—
100 drachmes 100.—
Hollande.... 00 florins 20S- — 1025 1025 .
100 lires 100.— 133 35 , 133 40
100 yens 258.—
Norwige.... 100 couronnes 138.80 • • > * 1
Pétrograd , .. 100 roubles 266.63 It4 25 • • •
Portugal 100 mllrels 654.45
100 marcks 128.— 15 ï 25 75 50
Roumanie ... 100 lel 100.— •
100 dinars JOO.—
100 couronnes 138.30 68 i 75
100 r, suisse! 100.— 493 50 493 75 >
Uruguay . .. 100 pesos ! 400.—
100 couronnes! 106. 359 ..
45 Feuilleton du 7 janvier 1931
VIVRE SON RÊVE
ROMAN
PAR MARCELLE DAVET
XV
— Tu es donc bien sûr de ton pouvoir ?
— Non ; mais je suis sûr de ton cœur.
Elle sourit.
— Si sûr que ça ?
1 _ Plus que ça- ; plus que tout. Pourrais-
tjfcu effacer do ta mémoire, de ta pensée,
' tous les souvenirs qui te viennent de moi ? j
1 est-ce que tu ne me dois pas tout ce qui
| fait le charme de ta vie actuelle ? Avant
i moi tu n'existais pas. C'est comme si je
t'avais créée. Je t'ai révélé la joie de vivre,
1 j a douceur d'être femme, d'être belle, heu-
1 re use, fêtée. Et mon amour, pourrais-tu
l'ôter' de toi, comme un bijou qui a cessé
j de plaire ? Non ; il t'enveloppe ; il est le
a
1
I
iS
%
charme invisible qui te protège contre
les autres et contre toi-même. Tu sens
bien que je dis vrai
— Oui, fit-elle, émue. 1
— Lartigues est un honnête homme, et
tu es ma femme. Que pourrais-je redou-
ter ? rien de laid ne saurait exister entre
vous. Ne cherche pas à me rendre jaloux,
alors que j'ai une telle confiance.
Elle dit, un peu moqueuse :
— Confiance ? En toi ? En ta séduction ?
En ton pouvoir ?
— Peut-être bien. Je connais ma force,
et j'en use.
Elle soupira :
— Ah ! Mario, tu as raison ! comment
pourrais-je cesser de t'aimer ? U faudrait
qne tu sois devenu bien infâme, bien cri-
minel... il faudrait...
— Quoi donc ? insista-t-il.
Elle ajouta, avec lassitude.
— Je ne sais pas. Je crois que je t'aime-
rais, même coupable, même avili, même
tombé bas... bien bas... Jamais je ne pour-
rais cesser de t'aimer-
Un éclair illumina les sombres yeux de
velours noir. Une seconde, ils resplendi-
rent, plus beaux que les plus beaux dia-
mants.
Madeleine se pencha vers l'homme à ge-
noux. De ses bras nus, cerclés d'or, elle
entoura la tête brune et la coucha contre
son cœur. Et baisant le visage, adoré, d'un
baiser grave et presque religieux, elle
murmura :
— Tu es mon mari... mon maître... ti»
es ma vie... toute ma vie, mon bien-aimé.
Sûr de sa victoire, conscient de sa force,
Mario se releva Une haute glace de Ve-
nise lui renvoya brusquement sa propre
image. Il se vit, grand, svelte, brun, et
toujours beau.
Une fois de plus, il connut l'enivrement
d'être un dieu, parmi la foule. D'instinct
il eut un brutal désir, une soif et une
faim d'obscures choses, et il souhaita fuir,
quitter l'appartement étroit, la femme si
tendre qui le regardait enivrée ; il eut un
frénétique besoin d'employer sa jeunesse,
d'user sa force et d'étreindre la vie.
A ce moment même, Lartigues entra.
— Tu arrives bien, lui dit l'acteur. Je
dois sortir, et je m'en voulais de laisser
Madeleine toute seule ; tu vas lui tenir
compagnie ; tu es libre de ta soirée î
— Entièrement.
— Alors, amène-là quelque part. J'ai un
rendez-vous d'affaires tout à fait urgent.
Lartigues regarda la jeune femme :
— Me voulez-vous, petite Madame ?
Madeleine avait envie de pleurer. Ah !
que n'eût-elle donné pour garder son mari
auprès d'elle, pour passer cette soirée,
seule avec lui ! Mais tenter de le retenir,
lui montrèr son chagrin, combien ce serait
inutile ! Mario avait coutume de faire sa
volonté et non celle des autres-
Elle eut un pauvre sourire, et s' effor-
çant d'être aimable :
— Où me conduirez-vous, mon ami
Jean ?
Mario dit, avec gaîté :
— Vous déciderez cela quand je serai
parti.
Et prenant son chapeau, il embrassa sa
femme d'un baiser distrait et, le cœur lé-
ger, fredonnant un refrain en vogue, il
s'en alla.
Quelques minutes, Madeleine demeura
silencieuse, écoulant le pas de son mari
décroître dans l'escalier. Puis, tout bruit
cessa, et elle se retrouva seule avec Lar-
tigues.
— Où va-t-il ? murmura-t-elle, où peut-
il bien aller ?
— Mais il vous l'a dit : & on rendez-vous
d'affaires.
— Oh ! les affaires ! Quel prétexte fa-
cile ! un prétexte d'homme ! Mais, la vé-
rité, qui me la dira ?
Lartigues tenta de plaisanter.
— Bon ! la voilà qui fait de la jalousie
maintenant. Mais Madeleine, vous n'êtes
pas moderne ; la jalousie, je vous assure
que c'est démodé, ça ne se porte plus.
Malgré son chagrin, elle se mit à rire.
— Je suis bête, pas vrai, mon grand
ami ?
Il la regarda avec une sorte de tendresse
fervente.
— Vous êtes une petite femme char-
mante... vous êtes une amie adorable, et...
— Et vous m'adorez !
— Madeleine !
— Je l'ai dit moi-même pour vous éviter
d'énoncer une bêtise.
Et comme, d'un geste, il protestait.
— Chut ! îit-elle doucement ; ne dites
pas ce que vous mourez d'envie de me
dire... ce que je ne dois pas, et ne veux
pas entendre. Vous êtes l'ami de mon mari.
Vous êtes aussi mon ami. Et je. vpug aime
bien. Entre nous, rien de plus, jamais. Pas
de déclaration inutile, pas de vaines ten-
tatives. Vous échoueriez, et vous seriez
ridicule. On est des camarades- De bons
camarades. C'est compris, Jean ?
Elle le regardait, bien en face. Il eut
honte un peu des pensées malsaines, qui
l'instant d'avant l'avaient effleuré. Loya-
lement il refréna en lui le désir égoïste,
et il répondit avec simplicité :
— C'est compris, et c'est promis, Made-
leine.
Elle lui sourit, d'un bon sourire plein
de confiance, et il se sentit heureux com-
me un enfant.
Elle passa dans sa chambre pour revêtir
une robe du soir, et il se mit à fumer.
Alors, lui aussi pensa à Mario. Où pou-
vait-il bien être ? Et quelle chose l'incitait
à déserter son foyer, à quitter cette jeune
et charmante femme ? Où courait-il ?
Quelque intrigue peut-être ? Ou bien cette
terrible passion du jeu, qui sur la Côte-
d'Azur lui était venue brusquement, et
dont, lui, Lartigues, il s'était fort bien
aperçu :
Cl suivre.)
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