EXPLICATION? - Bibliothèque de Toulouse

41 e ANNEE - N' 14.332
ABONNEMENTS
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Francs el Colonie!
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Les Pots de Vin de M. WalKelr EXPLICATION?
LE MAIRE DE NEW-YORK EST ACCUSÉ DE CONCUSSION.
Une de ses attitudes pendant l'interrogatoire.
[Photn Wlde-WOrid.)
Les Idées
et les Faits
Espoirs suspects
Maintenant que le ministère est constitué,
les feuilles radicales haussent le ton
qui, jusqu'ici, n'était pas précisément à
l'enthousiasme ; VEre Nouvelle devient
lyrique. Parce que M. Steed a écrit, dans
le Sunday Times : « On attend M. Herriot
», M. Albert Milhaud commente :
« On attend M. Herriot au Palais-Bourbon
pour sa déclaration ministérielle ; on
attend M. Herriot à Lausanne ; on attend
M. Herriot à Genève ; la France est à la
cime des espoirs, quand le monde est dans
l'abîme de la crise ; et le sphynx nous
demande le mot de l'énigme, quand il
s'agit de faire la synthèse des intérêts
nationaux et internationaux ! »
Voyez-vous ça ? Devant cette « cîme
des espoirs », c'est le cas de dire à
M. Herriot : « Souviens-toi de te méfier
». Qu'il se méfie surtout des espoirs
que l'étranger met en lui ; car le « mot
de l'énigme », c'est : capitulation.
Nous voudrions espérer, quant à nous,
que ces espoirs seront déçus. Léon Hudelle
affirme, dans le Midi, que les radicaux
continueront avec M. Herriot la politique
des modérés avec M. Tardieu. 11
leur sera évidemment difficile d'en faire
une autre. M. Tardieu ne se vantait-il pas
de porter sur ses bras les enfants radicaux ?
Mais il y a la manière ! On peut craindre
que celle de M. Herriot tende à se
ménager les sympathies socialistes, et Hudelle
prévoit, après la rentrée de novembre,
quelques semaines d'hésitations avec
des majorités de rechange et puis, au
bont du compte, la crise.
A moin; que M. Herriot ne se décide à
faire un choix.
Méfiance! Méfiance!
La Conférence économique mondiale fi-
I gure-t-el!e parmi ces espoirs dont la
France occupe la cîme ? Voici que de
Washington nous arrivent quelques précisions
sur ce que l'Amérique en attend —
car malgré l'opposition des sénateurs républicains,
c'est du Département d'Etat
américain que part la mise en œuvre de
la Conférence.
On signale donc, parmi les points les
plus importants du programme :
La discussion du problème de l'argent,
des problèmes monétaires, des changes,
des contingentement» et des barrières
douanières.
L'Amérique a soin de préciser qu'il
•'agit seulement de la politique générale
des tarifs et non de ses droits de douane,
que le Congrès a seul le droit de modifier.
En revanche, il y a un certain projet
de redistribution de l'or — le nôtre —
qui pourrait bien voir le jour.
D'autre part, la Conférence aurait pour
but l'« établissement d'une collaboration
entre les Trésoreries et les Banques centrales
», en vue d'une extension internationale
des crédits, semblable à celle
que s'est efforcée de créer — sans résultats
effectifs, a-t-on soin d'ajouter — la
Fédéral Reserve Bank pour les Etats-Unis.
Cette absence de résultats effectifs n'est
pas très encourageante... Herriot ! Herriot
! souviens-toi de te méfier !
H devra, du reste, se méfier également
de ses amis. Parce que M. Caillaux veut
libérer les élus de la tutelle des clubs et
des syndicats — ceux des fonctionnaires
compris — le Quotidien déclare que le
scrutin secret est « un attentat permanent
contre le suffrage universel » et demande
si on montrera moins de loyauté
envers la démocratie qu'à l'époque de la
suppression du vote secret sous Ferry ?
Le Quotidien entend que la démocratie,
c'est la tyrannie d'une minorité organisée.
Nous sommes bien d'accord. Mais nous
devons retenir cet aveu qui est précieux.
VoïGi le saîire...
Et l'Allemagne ?
Elle évolue de plus en plus vers la dérivation
du mouvement hitlérien au profit
d'une dictature appuyée sur la Reichswehr
et de la restauration de la monarchie.
Les satisfactions données aux nationauxsocialistes
par von Papen, sous la forme
de la dissolution du Reichstag et de la
reconstitution des troupes d'assaut, paraissent
n'avoir d'autre but que l'incorporation
des nazis dans un mouvement de
réaction qui n'aurait plus Hitler pour chef.
Mais Hitler a le nombre pour lui ? Sans
doute parce que, pour ses partisans, Hitler
représente la Grande Allemagne, la revanche
et la lutte contre la social-démocratie
; 11 n'y a pas de raison pour que
ces troupes n'acclament pas demain le
Itronprinz. Du reste, à défaut du nombre,
'Ï Reichswehr est un argument suffisant.
M. Mussolini
a échappé
à un attentat
Rome, 5 juin .
Hier, daris l'après-midi, aux environs
de la place de Venise, des agents cie
police ont arrêté un individu suspect
qui était muni d'un faux passeport
suisse au nom d'Angelo Galvini i mais
qui a été ensuite identifié pour être le
nommé Angelo Sbardellotto venant de
l'étranger et bien connu de la -police.
Au moment de son arrestation. Sbardellotto
était porteur de deux bombes
contenant un explosif à haute puissan.
ce et d'un revolver chargt.
Sbardellotto a avoué qu'il s'était
rendu sur la place de Venise dans le
but de commettre un attentat contre M.
Mussolini, le palais de Venise étant en
résidence du chef du gouvernemen.
Le Problème
des Réparations
UN ARTICLE DE M. SCHACHT
Berlin, 5 juin.
M. Schacht, ancien président de la
Reichsbank, avait écrit avant la démission
du cabinet Bruning un article
sur le problème des Réparations qui,
publié aujourd'hui trouve un vif écho
en Allemagne.
M. Schacht demande que l'Allemagne
engage une action en vue de la réadaptation
du traité de Versailles aux 14
points du président Wilson, qui .suivant
lui ont été violés.
Au point de vue économique dit-il
deux arguments doivent être opposés
aux pays créanciers d'Allemagne : Les
paiements des réparations ont troublé
les relations commerciales du monde
entier et l'économie allemande est dans
l'impossibilité de les continuer et en
core moins de les transférer en devises
étrangères. Il est, en 'outre, politiquement
impossible d'imposer à un peuple
des charges s'étendant sur deux générations.
L'ancien président de la
Reichsbank écrit ensuite : l'étranger a
accordé de gros crédits à l'Allemagne.
Il se trouve maintenant placé devant
l'impossibilité d'être remboursé à
l'échéance. Il y a à cela deux raisons :
l'aggravation de la situation des devises,
et l'aggravation de la situation
économique. Les mesures qu'il aurait
fallu prendre étaient d'une part un moratoire
des transferts, d'autre part un
accord entre les créanciers ,les débiteurs
et 'les organisations de crédit intéressées
y compris la Reichsbank.
Au lieu de cela, on s'est attaché à
masquer la véritable situation par la
voie de pourparlers d'immobilisation,
on a fait du moratoire des transferts,
un moratoire dés dettes. La politique
du Gouvernement a eu pour résultat
que les prêts étrangers à court terme et
à long terme, ont, été traités contrairement
à leur nature.
A la S. D. N.
Paris, 5 Juin.
Contrairement à ce qui a été annoncé
par certains jourr-ux. M. Paul Boncour,
ministre de la Guerre, conserve
la direction de la délégation permanente
à la S. D. N. comme M. Briand
l'avait fait précédemment.
A la Chambre
des ommunes
Londres. 5 juin.
La Chambra des communes s ajournera
probablement le 1« ou le 8 juillet,
pour se réunir de nouveau vers le 15
octobre.
Cet ajournement est avancé cette année
d'un mois environ afin de permettre
aux ministres de se rendre à la
Conférence économique impériale d'Ottawa
qui s'ouvre le 19 juillet.
La délégation ministérielle de la
Grande-Bretaens comprendra probablement
: MM. Baldwin, Neville Chamberlain
et Walte- Runciman.
A la rentrée d'octobre, on prévoit
que la Chambre pourra être invitée à
voter un second budget.
M N'eville Chamberlain, chancelier
de l'Echiquier va faire, le 10 juin, jour
du vote du budget en troisième lecture,
un important exposé à la Chambre sur
la situation financière du pays.
A cette occasion, un certain nombre
de parlementaires s'apprêtent à réclamer
avec insitance une politique d'économies
plus rigoureuses comme étant le
seul moyen de réduire le fardeau croissant
des impôts qui empêchent le relèvement
de l'inrustiie. l'amélioration
! du chômage et le retour à la confiance.
C'est Jacques Bainvillé, le sage, le
pondéré, le positif Bainvillé qui écrivait,
il y a peu de temps dans ce
journal, cette phrase dont 1© pessimisme
étonne ceux qui apprécient,
pour l'avoir observé depuis longtemns,
la sérénité de sa pensée lucide"
et vaste : Chacun sait que jamais
le monde n'a été dans un état aussi
grave. Tout est mis en question et en
problème, non pas seulement la société
mais au-delà, l'existence des
humains. Il est inutile d'insister sur
une vérité de lait qui éclate à tous
les yeux.
Vérité - tellement éclatante qu'elle
s'impose même aux aveugles-nés. Ne
lisions-nous pas, ces jours-ci, dans
l'Information, sous la signature de
Léon Chavenon que : Tout ce que
l'humanité a gagné, tant depuis la
civilisation grecque que depuis l'avènement
du christianisme et l'affranchissement
de la pensée, menace d'être
emporté. Le monde est plein du
tumulte des esprits. Est-ce le crépuscule
d'une civilisation qui nous vient
par étapes de l'Orient ?
Ce désordre dans les esprits et
dans les faits qui caractérise notre
société d'après-guerre, tous les cerveaux
puissants s'efforcent d'en dé-
tats de la dernière guerre n'ont pleinement
satisfait aucun des belligérants
— sauf l'Amérique — ils sont
du moins conformes aux prétentions
maçonniques émises depuis le milieu
du XVIII e siècle. A ceux qui en douteraient,
nous conseillons vivement
la lecture d'un petit livre fort bien
fait : Les Farces secrètes de la Révolution,
par Léon de Paucins,
dont notre confrère Paul Mathiex
parlait récemment dans ce journal.
Pour que les Immortels Principes
portent tous leurs fruits, il fallait,
dans la vieille Europe, faire la râfle
des Trônes. La guerre de 1914 en fut
le moyen. M. de Paucins nous fournit
à ce sujet, des textes révélateurs. En
voici quelques-uns :
« Le journal Freemason, de Londres,
écrivait, le 23 juin 1927 : La
guerre mondiale est la lutte de la
démocratie contre l'autocratie, et l'avenir
du monde sera démocratique. »
Pareillement, une des autorités
maçonniques françaises : A. Lebey,
disait à Paris, vers la même époque :
La lutte actuelle est la continuation
de celle qui s'est ouverte en 1789, il
faut que l'un des deux principes
triomphe ou périsse. La vie du monde
est en jeu. L'humanité peut-elle vivre
libre, en est-elle digne, ou est-elle
condamnée à la servitude ?...
M. Coolidge, F.'. M.'., président des
Etats-Unis, prononçait à Hammand,
en 1927, ces paroles significatives :
La principale question en jeu dans
ce conflit formidable était de décider
quelle forme de gouvernement devait
prédominer parmi les grandes nations
: la forme autocratique ou la
activité", la destruction de toute monarchie,
et qu'en 1784, dans la
Grande Loge Electrique de Francfort,
un des membres faisait mettre
aux voix la mort de Louis XVI et de
Gustave III.
Les pissances des ténèbres ont atteint
leur but avec la complicité des
convoitises, des faiblesses et de la
bêtise des honnêtes gens. Elles ont,
en moins d'un siècle et demi, renversé
les dynasties séculaires qui incarnaient,
en Europe, les principes
d'ordre, d'autorité, de bien commun,
fondements de la vie politique et sociale,
par conséquent de la civilisation.
L'humanité peut-elle vivre libre ou
est-elle condamnée à L: servitude ?...
Autrement dit : pouvait-elle renier
impunément les conditions de l'ordre,
de l'autorité et de la paix sociale ?...
Pouvait-elle mener au supplice les
bons maîtres que la nature et l'histoire
lui avaient donnés sans que les
lois de la nature et de l'histoire se retournent
contre elles ?... Les familles
humaines peuvent-elle: vivre en paix
quand elles se rendent coupables du
meurtre des auteurs et des gardiens
que Dieu leur a donné ?...
C'est cette terrible expérience qui
est entrain de s'acomplir. Le sang
des martyrs : Louis XVI, Nicolas II,
Charles 1 er , pèse sur l'Europe. C'est
cela, sans doute, que nous devons
payer.
Dans la préface de son beau livre
sur

LUNDI C JUIN 1932
La sécurité
e la cemspûîîÈncg
LES FACTEURS RURAUX
ET L'OFFRE DE . MONTER
D'AUTOMOBILISTES
Paris, 5 juin,
L'administration des P.T.'I., dit une
La Révolution
Chili
au
LE PRÉSIDENT MONTERO
A DÉMISSIONNÉ
Buer:os-Aires, 5 Juin.
On mande de Santiago du Chili que
le président Montero a remis ses pou-
circulaire d'exploitation postale, est in- vo!fg à une junte composée de MM.
formée que des facteurs ruraux en çArl0S pavila, Eugerùo Matte, du (ré-
cours de tournée sont fréquemment in-
vités par des automobilistes inconnus
à prendre place dans leur voiture
L'administration met les facteurs en
garde contre ces offres qui pourraient
cacher une intention malveillante, sur-
tout lorsqu'elles se produisent à nés
points éloignés de toute habitation et
que le trajet à effectuer comporte des
dangers particuliers comme la traver-
sée de forêts, d'étendues désertes, etc.
Congrès National
des anc eos prisonniers de gaerre
Vichy. 5 juin.
La troisième journée du quatorzième-
congres des anciens prisonniers dt
guerre a été occupée par une séance
pienière. .„,„
\près la réunion, les congressistes se
sont rendus au cimetière ou, précèdes
de leurs drapeaux, parmi lesquels se
trouvait au premier rang celui d une
délégation belge, ils ont déposé des
couronnes de fleurs naturelles au pied
du monument aux morts de la guerre
de 1870-71 et au pied du tooriUfMeW *»
Souvenir français, érigé aux morts
français et alliés de la grande ^erre.
Une couronne de fleurs a été aussi
déposée au cimetière allemand, entre-
tenu par le comité de Vichy du Souve-
° Aprts^éette céiémonte, les congres-
sistes ont été reçu* à l'tiôtel dp viU^Ï
on un vin d'honneur leur a été offert
par la municipalité.
M Léger maire, leur a souhaité, ia
bienvenue au nom du conseil munici-
pal .'t de la population, et a, remercié
la Fédération d'avoir choisi Vichy pour
les assises de son quatorzième congres
national. . . ,
M Claude, vice-président de la Fédé-
ration, a remercié.
y lonraêe jrarlemeiitalr
&U PALAIS BOURBON
CE QUE L'ON DIT A LA CHAMBRE
DU NOUVEAU CABINET
Pans. 5 juin.
Le nouveau cabbiet fera connaître
mardi aux Chambres son programme,
qui sera élaboré dans trois consens
tenus aujourd'hui dimanche, demain
lundi et mardi ce de-rniêr sous la pré-
sidence de M. Albert Lebrun.
D'après ce qui se Ait dans 1 entou-
rage de M Herriot, la déclaration mi-
nistérielle s'ètendru surtout sua- les
problèmes internationaux ; elle souli-
gnera la gravité de certaines questions
extérieures : désarmement, réparations,
moratoire Hoover, malaise de l'Europe
centrale.
A l'intérieur, elle visera essentielle-
ment la poilitique budgétaire. Elle Relé-
guerait au second plan le* questions
de politique pure, ce qui nous change-
rait des débuts du Cartel en 1924.
Peu de députés sont venus, hier, au
Palais-Bourbon. Les nouveaux ont
adopté tout de suite la pratique de la
semaine anglaise pour retourner voir
leurs électeurs.
Ceux qui étaient restés a Parts étalent
surtout des radicaux-socialistes, car,
eux, n'avaient pas osé disposer à.
l'avance de leur dimanche, étant donné
que l'évolution de la crise ies intéres-
sait directement. Alors même, d'ail-
leurs, que ie ministère est formé, des
vacances se sont ouvertes dans le bu-
reau et dans les commissions, ce qui
conseille de rester là et d'ouvrir l'œil.
En général, les radicaux sont con-
tents, a l'exception des amis intimes de
MM Sleeg, Georges Bonnet et Laurent
Evnac qui trouvent choquant que M.
Herriot n'ait pas embarqué ces derniers
sur sa caravelle.
L'envol de MM. Eynac et Bonnet a
Genève et à Lausanne, comme délégués
de la France, n'est uu'une compensa-
tion au rabais.
Chez les mécontents, l'on critique fort
au*si l'attribution du portefeuille de
l'Economie national? à M. Raymond
Pâtenotre.
I.e jeune député de Rambouillet ne
s'est jamais signalé, au Palais-Bour-
bon, par aucune intervention qui ait
mis sa valeur des connaissances écono-
miques en relief. On ne parle guère de
lui que pour évoquer sa très grosse
fortune et les dons électoraux qu'il a
faits à certains partis de gauche ; ré-
compenser sa générosité est un beau
geste.
On n'est pas Incapable de gratitude
dans le monde radical, puisque déjà
M Jean Hennessy, en 1924. était de-
venu, dans les mêmes conditions, am-
bassadeur à Berne.
Mais ne craint-on pas que de mau-
vaises langues se laissent aller à re-
parler du mur d'argent ?
Les socialistes se taisent obstiné-
ment • ils attendent la délibération de
leur groupe et ne veulent pas se com-
promettre prématurément.
Les membres de l'ancienne majorité
observent, non sans ironie que le cabi-
net issu d'une victoire oartelliste ne
pouvait avoir vraiment un aspect plus
modéré. A l'exception de M. Daladier,
oui aurait promis d'être bien sage aux
travaux publics, les ministres sont pris
dans le radicalisme le moins avancé.
Le ministre de la Buerre a défendu, fi
Genève, les conceptions de M. Tardieu
et le ministre d J s finances a été minis-
tre de M. Tardieu.
« Il ne manque plus d M. Herriot,
rnilie M. Mandel. que de continuer au
miai d'Crsay la politioue du dernier
cabinet • mais alors sa victoire élec-
torale n'aura été mie le commencement
d'une mystification ».
néral Fugo et du colonel Grove.
UNE RÉPUBLIQUE SOCIALISTE
Cette junte a l'intention de reviser
la Constitution et de former une répu-
qus socialiste chilienne. Elle affirme
qu'elle ne subit aucune influence d'au-
cun impérialisme étranger ni du sovié-
tismp russe
Enfin le nouveau gouvernement au-
rait l'intention de dissoudre le Congrès,
d'établir une nouvelle législation pour
l'exploitation du nitrate, d'émettre un
emprunt qui serait couvert car les
grandes, fortunes, de réorganiser le tra-
vail, d'interdire l'exportation des arti-
cles de luxe, bref de créer un Etat
socialiste qui laisserait subsister uni-
quement la propriété privée.
UN PREMIER ACTE
Santiago (Chili), 5 juin.
Le gouvernement de la République
socialiste du Chili a dissous plusieurs
régiments dont la Garde blanche. Seuls
seront maintenus les régiments de cara-
hmiérs et les forces de police chargées
du maintien de l'ordre public.
Le Projet
de Conférence Economique
Mondiale
Londres, 5 juin.
Le projet de conférence économique
mondiale continue d'occuper les esprits
à Londres, mais n'est pas encore
éclairci ni précisé.
On attend ici ies réponses des puis-
sances à qui ie Gouvernement britan-
nique a adressé le 3 juin des invita-
tions à cette conférence.
Ces puissances sont : La France, l'Al-
lemagne. l'Italie, la Belgique et le Ja-
pon.
Les Etats-Unis, ont déjà signifié leur
adhésion de principe par le communi-
qué du département d'Etat dp 31 mai
et l'on parait croire ici que les autres
gouvernements Invités accepteront éga-
lement.
De plus, l'impression se confirme que
la conférence de Lausanne va changer
de caractère et devenir en quelque sor-
te un simple prélude à cettç conférence
plus vaste qui se réunira A Londres
probablement dans le courant de l'au-
tomne.
La préparation des problèmes écono-
miques et monétaires à débattre à la
conférence mondiale serait assurée par
des Comités d'experts que désignerait
la Conférence de Lausanne.
FÈ7E GASCONNE D'AUCh
Vhonneur de Dastros
en
Ecolo supérieure
ti® Commerce
EXAMEN
DE SECRÉTAIRE COMMERCIAL
Les épreuves annuelles en vue da
l'obtention du diplôme de « secrétaire
commercial » auront Heu, dans le cou-
rant de juin, à l'Ecole Supérieure de
Commerce, sous la présidence de M.
Touzet, directeur, président du jury.
Cet examen, institué k loulouse en
1920 par l'Alliance toulousaine des
sténos-dactylos, comptables, a reçu l'ap-
probation des commerçants et indus-
triels de notre ville et sera doté de prix
très importants.
L'Alliance engage les secrétaires
sténo-dactviogr&phes à venir subir ces
intéressantes épreuves, comprenant :
1" Rédaction d'une' lettre commer-
ciale : 2° Sténographie de lettres com-
merciales et transcription a la ma-.,
ohino a écrire ; 3° Epreuve d'orthogra-
phe et d'écriture : 4° Notions de comp-
tabilité ; 5° Orgr&sttfon intérieure du
bureau ; 6" Connaissances géographi-
ques.
Pn'.nt n'est besoin de souligner l'in-
térêt que présente, pour les profession-
nels aspirant ou secrétariat, l'obtention
»le ce diplôme, très apprécié par les
malsons de commerce de la place.
Pour tous renseignements et inscrlp
tion*. s'adresser à Mme F Vidal, vie»- j
présidente de l'A. T., 10.
Toulouse.
Chez ies Représentants 1
de commerce
LE COMORES ET LE BANQUET
Paris, 5 juin.
A l'issue de son congrès, après la lec-
ture du rapport moral présenté par M.
LhuiMieï. sociétaire général, un vœu
émanant du Syndicat de Lyon s'elevant
contra la concurrence délovaîe des coo-
pératives et leur inégalité devant l'im-
pôt, a été adopté à l'unanimité.
La Fédération nationale des courtiers
et représentants en sros de commerce
et d'industrie de France et des colonies
a offert un déleuner.
M. H. Dollo. président de la Fédéra-
tion, était entouré, à la table d'hon-
neur, de MM. Jean Prats. ancien prési-
dent du Svndicat national . Pierre
François, président du conseil d'admi-
nistration des maisons b succursales
nip dp'Met7 i multiples : Joullain. président de la Fé-
rue uo aiLie., dération de r0uest . cailler, président
j de la Fédération du Centre : Lapegeay,
> „ n »_ /_ C£JAmm*!~- I Président de la Fédération du Nord-
L6 UOnyPêS 08 ta rOuarSllOlt ; Brunet. rédacteur en chef du Moniteur
. i n i î Vinicole - Gilles, avocat à la Cour et
tiO m oOUI&ngOPlB I de tous les présidents des syndicats des
DU MIDI ET DU SUD-OUEST j fpgjg^e, alloC utions applaudies
Hier, dimanche, s'est tenu à. Foix le j ont été prononcées par M. Doile, qui a
congrès de la Fédération régionale de | remercié tous les convtves du dévoue-
la boulangerie, fédération qui corn- ment qu'ils témoignent à la Fédération:
Étions Municipales
à Paris
Quartier de la' Chaussée j'W "
9° Arrondissement (Opéra - S. ~*
£545 ; votants ; 1.642 : suffrages eVw ;
més : 1.611, ° ei > r '-
011.
Ont obtenu : MM. Riscarre iYrttl
Nationale, 828 v.O-x. glu ; Kl'ots
centration nationale. '
répHtolicain , national 196
union des commerçants. 90 - S-pne
Con-
„ cqneL
Perrene :
berg. rép. Ind.. 88 ; Rousseau ren
gauche. 89 ; Lanzac comm - âs
po, S. *
san. 13 F. L 0..ro": " Dëbouîe6 a,ï. G a r rtt
Quartier Notre-Dame-des-Chainr*
* Arrondissement _ Inscrits ; vmSZ
otants : 5.17C ; suffrages exprimé;
Une des gentilles gasconnes les plus admirées au cours de la manifesta»
tion régionaliste d'hier, à Auche, en compagnie d'un Gascon authentique.
(P/iOfOj Samuel, Auch.)
Je t'ai remarqué, ce matin, voyageur
quand tu entrais dans ia vieille Elim-
berris qui devint plus tard Augusta
Auscorum et que l'on nomme Auch.
Je lisais sur ton visage la surprise
et l'inquiète curiosité.
Tu vins l'autre jour et tu vis notre
cité plongée dans son habituelle et
somnolente quiétude.
Tu reviens aujourd'hui et tu ne la
reconnais plus tellement y régnent ani-
mation et gaité.
Mais là dis-tu n'est pas la seule mé-
tamorphose.
Ton regard est frappé par d'étranges
Images qui te déconcertent et te char-
ment à la fois.
Devant toi surgissent gasconnes et
gascons du bon vieux temps parés de
beaux atours aux teintes chatoyantes,
grand'mères et petites-filles, oncles et
cousins sœurs, nièces et mamans
pêle-mêle font claquer leurs sabots ou
froufrouter leurs amples jupes.
Ce spectacle noie ton esprit dans les
penser» les plus rieurs, dans les évoca-
tions les plus enchanteresse d'un passé
qui fut splendlde dans sa simplicité,
dans la souvenance ri'une gascogne
grande et belle, franche et gaie, jeu-
ne toujours et toujours vive qui tresse
aujourd'hui des lauriers sur le front
de son barde naïf et doux Dastros
Né en 1594, d'une pauvre famille,
Dastros quitte bientôt sa campagne
pour entrer au séminaire de Toulouse,
l'on en 1616, il est envoyé à Saint-Clar
de-Lomagne. , ,
Là, toute sa vie 11 sera le vicaire
« le capéran ». L'homme : un pauvre
diable de prêtre campagnard malingre,
chétif et même bossu portant des sou-
tanes élimées et des souliers crevassés,
si mal vêtu qu'il n;-. peut un jour se
rendre à um invitation du duc d Eoer-
non gouverneur, lieutenant général
de Gueynne et de Gascogne.
Avec cela très gourmand de bonne
chère et d? bon vin.
Le poète en lui se présente sous un
double aspect. Ll met au service d'une
pittoresque étude de la nature son
lent" oragêi" une "grosse trombë d'eau I esprit pétillant, sa verve gf. l j° ls o e . et
1 sans façon dans la franchise et la
La Crise Roumaine
M. TITULESOO RENONCE
M. VAIDA APPELE
Bucarest, 5 Juin.
M. Titulesco a décliné, cet après-midi,
la mission qui lui avait été confiée par
le roi pour former un cabinet de con-
centration
Le roi a fait appeler M. Vaïda, le lea
der de la fracUon transsylvaine du
parti national pavsan.
Dans les milieux politiques, on as-
sure que M Vaïda réussira à. forme"
un cabinet, en collaboration avec le
pnrti libéral dissident, dirigé par M
Georges Bratiano.
Le mauvais temps
UN VIOLENT COUP DE GRELE
EN TARN-EY-GARONNE
De notre correspondant particulier •
Montauban, 5 juin.
Aujourd'hui, vers 15 heures, un vio-
lent orage de grêle s'est abattu sur la
région de Castelsarrasin et celle com-
prise entre sette ville et Moissac, du
côté do la Garonne.
La grêle est tombée pendant une
demi-heure.
L'épaisseur sur le sol atteignait vingt
centimètres.
Les primeurs et toutes les récoltes
sont, détruites.
L'orage s'est ensuite dirigé vers
l'ouest et la vallée de l'Aveyron.
Castelsarrasin 5 juin.
Cette après-midi, vers 15 heures, et
pendant une heure, au coure d'un vio-
piêlôe d une grande quantito de grêle
s'est abattue sur ^ Castelsarrasin et les
environs.
La couche de grêle a atteint vingt
centimètres et les grêlons la grosseur
d'un œuf de pigeon.
Toutes les récoltes sont hâchêes et les
arbres dépouillés de feuilles.
Bien des maisons ont été inondées et
de nombreux plafonds ont crevé.
Toutes les récoltes sans exception
sont perdues
La consternation règne parmi toute la
population.
A 17 heures ,1a grêle n'avait pas en-
core commencé de fondre.
De mémoire d'homme on n'avait pas
vu un pareil désastre
Une couche de 0.20 cm de grêlons
couvre les routes de Castelsarrasin à
Saint-Porouier et de Lavit à Montau-
ban. Les arbres squeilettiques aux feuil-
les arrachées, dont les branches cou-
vrent le sol, ajoutent leur lamentable
aspect à celui des récoltes, dévastées,
noyées, où l'on ramasse des grêlons
de la grosseur d'une noix.
Muret. 5 juin.
Au moment ou part le courrier, un
orase de grêle sévit avec fracas 6Ur la
ville. Le tonnerre ne cesse de gronder
et les éclairs d'illuminer les rues. Les
rues deviennent des ruisseaux empor-
tant dans une course folle des grêlons
en extrême abondance Les malsons
sont inondées. Los toitures regorgent.
On tremble en pensant aux dégâts si
la campagne a souffert comme la ville.
Ils sont considérables. .
Carcassonne, 6 juin.
Hier, à 18 heures, un violent orage
de grêle, suivi d'une trombe d'eau, s'est
abattu sur la ville. Les chaussées ont
été transformées en torrents qui ont
enlevé les çhaises des terrasses des
cafés.
Dans les campagnes, les vignes et les
fourrages ent gravement souffert.
Fleurance, 6 juin.
Dimanche dernier à 13 heures, le
ciel s'est subitement assombri et un
formidable orage a éclaté sur notre
région.
11 a plu abondamment et les postes
de fusées paragTèles entraient de sui-
te en action. Pendant 10 bonnes minu-
tes la grêle est tombée avec force et
lo tonnerre grondait La terre était bien-
tôt recouverte d'une épaisse coudhe de
glace. Il y avait des gréions de la
grosseur d'un œuf de pigeons. La tem-
pérature a subitement fléchi. Les ré-
coltes sont hachées dans le rayon de
l'orage.
causticité. Il prend sur le vif les carac-
tères et les sentiments rustiques. Mais
Dastros est aussi l'ami du laboureur
et des humbles. Il l'exprime en de tou-
chantes requêtes adressées au duc
d'Epernon qui n'y est pas insensible.
L'œuvre du Capéran de Saint-Clar,
est donc une succession de IOPGS éclats
de rires, de plaintes et de joyeux pro-
pos.
Carnet de r^Express»
NAISSANCES
M. André Lestrade, externe des hôpl
taux et Mme née de Cardes, sont heu-
reux de faire part 4s î?. naissaûc* #fi
Hsw fille Nicole.
Auch, le 8 juin ISS
Prématurément vieilli par une ta-
che lourde, Dastros connaît que sa
verve sombre et que chancelle sa santé.
Pourtant en avril 1647, paraît une
splendide poésie que son auteur dans
une impressionnante divination a nom-
mée « Chant du Cygne ». Elle se ter-
mine par cette épitaphe émouvante :
« Si ma bito passant a james heyt arri-
se nou ploures pas ma mort que nat
suhjet nou ya jout pregui sulament per
moun repaùs de dise lou Pater et l'Ave
Maria ».
Dastros meurt un an après le 9 avril
164S 284 ans après la Gascogne érige,
destinée oh combien inattendue, un
buste en l'honneur du poète d'Astros et
c'est l'occasion pour la vieille capitale
de chez nous d'organiser des fêtes
grandioses qui doivent faire vivre de
nouveau la mémoire du barde de l'Ar-
rat.
L'INAUGURATION
Ce matin, l'inauguration du buste a
eu Heu dans l'agréable site du square
Lissagaray.
Les représentants les plus autorisés
de cette province célèbre qui va de
Tarbes à Toulouse, jusqu'aux Landes
proches, étalent réunis dans un cadre
gracieux de Gasconnes et de Gascons.
Il nous plait de signaler la présence
de MM. Laudet, membre de l'Institut ;
le comte Bôgouen, représentant l'Aca-
démie des Jeux Floraux; Simain Palay,
de l'Escolo Gaston Phœbus, et des pré.
sidents et secrétaires de l'Escolo deras
Pyrénées. A ces personnalité s'étaient
joints M. de Saraac, président de la
Société Archéologique ; M. l'abbé Laî-
fargue, directeur du Petit-Séminaire ;
de plus, MM. Nuy et Brégail, repré-
sentaient très aimablement la ville
d'Auch et le Syndicat d'Initiative.
Parti de l'hôtel de ville, le cortège
officiel se dirigea vers le monument
aux morts, où une aimable Gasconne
déposa une gerbe de fleurs, geste qui,
en ce jour, assurait la liaison de toutes
les générations dernières.. Un publie
nombreux se rassemblait cependant
près du monument é Dastros et l'inau-
guration commençait peu après.
En quelques discours dont M. Nux,
Malgré 1 abondance de la pluie les maire de la ville, inaugura la suite
de vieilles rues, vers la majestueuse
Cathédrale Basilique.
Celle-ci est comble quand commence
une bien impressionnante et belle cé-
rémonie. M. le chanoine arehiprêtre
Marmont célèbre la messe. Toutes les
personnalités sont présentes aux placés
d'honneur, devant plus de cent jeunes
Gascons aux mines gaies, aux costu-
mes du bon vieux temps.
A l'Evangile, M l'abbé Laffargue
vient en chaire prononcer en gascon un
discours qui constitue une belle ana-
lyse de la vie de Dastros. poète et prê-
tre, homme de Dieu et homme de de-
voir, qui aima par-dessus tout la
a terro m&y »
• Aimer la Gascogne et faire son de-
voir d'homme et de chrétien telle est
la leçon qui se dégage, dit l'orateur,
de la vie du poète gascon. »
Durant la messe, des artistes locaux,
des voix enchanteresses exécutent la
« Prière » de Guidi. « Lou Rei dou
Cou », de l'abbé Thalez, « Pan dou
ceu », de l'abbé Sarant.
Vouillent Mme Montanié. M. Sempê
et Mile Latané trouver ici nos remercie-
ments pour l'émotion intense que nous
ressentîmes par eux et avec eux.
Aux grandes orgues, Mlle Delsus joua
de vieux airs gascons pleins d'harmo-
nie et de douceur.
La matinée est terminée. Les costu-
mes se dispersent et Gasconnes et Gas-
cons vont reprendre des forces, qu'ils
ont si gentiment dépensées.
LE CORTEGE ALLECORIQUE
A 2 heures, la place de l'HOtel-de-Ville
est noirs de monde quand sa rassem-
blent les éléments du grand cortège
allégorique, clou de la Journée Gas-
conne.
Décrire aux Auscitains une telle ma-
nifestation est inutile. Ils étaient tous
au long des avenues pour applaudir et
encourager l'allure gaillarde des Gas-
cons, la ma; che souriante et gracieuse
des Gasconnes
Devant marche l'Harmonie Auscital-
ne. que suivent des groupes do Mirando
et de Pavie ; puis voici l'évocation si
vivante de l'œuvre capitale de Das-
tros : les Quatre Saisons s'avanceint,
précédées d'une noce villageoise gas-
conne, de charmants minois figurent le
Printemps, l'Eté et ses moissonneurs,
l'Automne et ses vendangeuses, l'Hiver
que figura un jeune Gascon couvert
d'une ample pèlerine et qui étouffe
dans la chaleur d'un capuchon.
Mais comme il est donc pittoresque,
et bariolé Ce groupe du départ à la foL
re. que maints applaudissements ac-
cueillent au passage et comme on se
croirait, vraiment revenu à ce temps
déjit lointain où nos aïeux usaient pour
leurs randonnées de mulets et. .
breacks (que vient donc faire ici ce
mot anglais 7).
Décrire la variété innombrable des
costumes, l'amalgame éblouissant, des
couleurs, la richesse de; châles et de
la vastité des parapluies est impossible
à notre plume chetiv!..
M. Armand Mossard. rép natirtn^
H?l *o}x. élu : Rngon. fédération rén"
1.946 ; Servat-paillarès. S F. 1 ô 01V
Le Moine, union des artisans 'fc&pj'i
Chouraqui dit Résmier. comm W, . :
Quartier de Grenelle - inscrit-
12.871 : votants : S 576 • bulJe*r".
En Espagne
MOTO CONTRE CYCLE
Toulouse, 5 Juin.
Ce matin, à 11 h. 30. route de Cu-
gnaux, à la hauteur de la station de
Prats. un motocycliste. M Lacroix, al-
lant sur Toulouse et étant à sa droite,
est entré en collision avec un eveiiste.
M. René Malleville 53 ans A là suite
du choc, M. Malleville R été atteint de
plusieurs fractures, l'une au maxillai-
re inférieur et l'autre à la iambe droite.
M. Lacroix a une plaie contuse à l'o-
reille gauche. M. Malleville a été trans-
porté h l'Hôtel-Dieu. Son état, quoique
sérieux, ne paraît cependant être très
grave.
A l'origine de l'accident, M. Malle-
ville avait reçu les soins de M. le doc-
teur Paumès
Comme pour le fils
de Lindberg
TROIS MISERABLES EXECUTES
Athènes, 5 juin
Trois nommes ont élô exécutés dan=
l'île d'Egine pour uvoir tué un en-
fant de 7 ans. L'enfar.t avait été enlevé
Le.-* ravisseurs demandèrent une ran
çon que les parents payèrent.
L'enfant fut trouvé mort plus tard
Nouvelles Exprès*
, , Du 6 juin.
•>-> Le prince de Croy-Soire a suc-
combé à paris, en son hôtel du bou-
levard de la Tour-Maubourg, dans sa
soixantième année. Le défunt ètnit che-
valier de la Toiscn d'Or. Il avait
épousé Mlle Marie-Salvatrice d'Aren-
berg II était né à Le Boeul.r 'Belgique),
où le corps sera transporté.
»-> tes statistiques de la Fédération
Américaine du Trar.ail indiquent que
lo nombre des chômeurs aux Etats-
Unis se monte maintenant â 10.500.000.
Le 22" congrès national annuel ae la
Fédération Française des entrepreneurs
d-e travaux agricoles s'est clôturé hier
a Avignon. Un banquet officiel a suivi.
e»-* L'Union des femmes rte France
{troix-Raugt Fiav.çaise) a tenu cet
après-midi, a Paris son assemblée gé-
nérale annuelle sous la présidence
d'honneur du général Niessel Les téll-
bres provençaux ont inauguré à Cau-
mont-sur-Durance une plaqu* commé-
ruorative sur la maison natale du poêle
provenrni Elzear jouveau.
»-* Lne raravane médicale de méle-
cins suisses, au nombre de plus dp
soixante. gOu* la direction de M Truef-,
secrétaire général de la Fédération ries
Médecins suisses, est arrivée, hier soir
à Vichy.
ARRESTATION DE JEUNES
c PIONNIERS COMMUNISTES >
Madrid, 6 juin.
La police de Malaga a découvert
cu'une centaine de jeunes gens de JVj
15 . ans, dirigés par des communistes .
notoires, sont les responsables a«g
nombreuses explosions de bombes 'i'',
sa sont produites durant ces dernières
semaines dans la région de Valafa
Après leur arres1*t:on. plusieurs 0 ?»
tro eux ont déclaré qu'ils faisaient par-
tie de l'Association des » Pionnier»
communistes • et devaient être ariim^
dans les rangs du parti, dès qu'ils au-
raient atteint l'à^re de 16 ons
EN MARGE
DES CONCOURS D'ÉLÉGANCE
Nous avons eu la ponne 1 tortune
d'apercevoir quelques-unes des ravis-
santes carrosseries qui compostiont if
ranime de= modelés 301. Us sont vrai-
ment dignes des plus grands maître»
arrossiéis.
I.e roadster est d'une eièiiance con-
sommée . le cabriolet a fort grande «**
lure : la berline de t'iand tourisritfv
puissant) et de lignes bannaTiifM*f^
îst tout d fait réussie. Nous avons AI»
également plusieurs types de conduitetv ^
intérieures très confortables et deu 1 ••
silhouette élancée n éM éliirîlt P P 1,1
léduiro au minimuf la résistance
l'avancement.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI 6 JUIN 1932
HIPPISME
An Derhy d'Epsom
Courte encolure : 6 longueurs,
Hadji, par Sire A. *• Daumine.
PRIX ALCORAN
15.000 fr. r 000 m.
-»lviè- G.
P.
17,50
25
P. 25
13,50
1. La Gironde II J,
re à M. DambU
î. Poika III (H. Rivttre) à M.
Dambiès
3. Sidi-Chançard (Pcriel) au
marquis d'Evry
•4. Lounouste (Puyo\ à Mme
de Frey
Non placés : Koloïd ; Hardi-petit ;
Hip-bip II : Hauban Mirliton II ;
La elle.
Trois-quarts de longueur, une lon-
gueur ; une longue, r et demie,
La Gironde U, par Danbik ;t Gla-
neuse.
PRIX SAUNHAG
(Handicap)
6.000 francs, 2.0C0 mètres
t. Saute-Ruisseau (M. Rivière) G.29.50
icuaitiiiiiiEBisiiRiinit*
\ AUTONOBILISME \
»
Le Grand Prix d'Italie
NuYûlari enlève l'épreuve
à M.
P 12 >
P 10 50
P 48 50
7 50
6 50
P 14 50
LE Prince de GALLES
arrivant au Derby d'iEpeom
IPhoto Wide-WorW.)
A CHANTILLY
Paris, 5 juin.
PRIX DU CHATEAU
10.000 francs, 1.800 mètres
i Coodly (A. Rabbe), au G 31 50
marquis de Llano P 9 50
l, Noirmoutiers 'A. Hatton)
a M. D. Englander.. P 9 »B
I. Gay-Zagre (B. Roson), à
M. Léon Volterra P 9 »»
l Alexandrowa (M. Margot)
à la Pcesse Duleep-Singh
Quatre longueurs, une tète, trois lon-
piéurs.
< Non placés r Tranche-Montagne, Pi-
la rdie, Vestris, Helimome,
Huit partants.
Ooodiy (Felton et Gaité-de-Cœur) est
intralné par Ch. Gunnington.
PRIX D'HEDOUVILLE
50.000 francs, 2.000 mètres.
1. Macaroni (A. Rabbe) G 9 50
à M. Jean Prat P 6 »»
2. Amfortas (W. Sibritt)....
à M J.-D. Cohn P 8 »»
3. Cœur de Lion III (F. Hervé)
à M. Jules Portefin.
t. Coastguard (F. Keogh)
à M. G. Blumenthal.
Distances. — Quatre longueurs; une
demi encolure.
Non placés : Blue Skies, Sans Ame.
Macaroni (Passebreul-Monnaie), en-
traîné par H. Harper.
48,50
17,50
2S
15
PRIX DES ECURIES
30.000 Ir. 2.400 m.
1. Lo Firmament (L. Pratt) à G.
Alfred P. Parker P.
t Mashonaland !L. Boch) à
Robert Haïm P."
3- Timbre-poste (H. Bonneau)
à Antoine Monnat P.
*, Pourquoi-pas II . Dufo-
rez) à J.-A. Fern-ndez.
Non placés : Bleu de Chine ; Sea-
Rover : Talon-rouge ; Coco-Chéri ;
Stary ; Syphax ; El Demonio ; Le
Chat Botté ; Ravin ; Xndan ; Pra-
S"c ; Bas-Breton ; Grammercy.
Le Firmament ;~>ominion-Luckv-Star
er.tr. par H. Count.
a M. Deupès .
2. Bellona >Dupuy
Sempé
3 L'Avril (Bourdely), au ba-
ron de taint-Légier
4. Anguelia (Bertrix), à. M.
Maux.
Trois quarts de longueur, une lon-
gueur et demie, une longueur.
Non placés : Ami-du-Peuple, Natio-
nale, Saint-Gond, Coal-Master, Made-
moiselle-Malou Roi de-Navarre, Mary-
Harriett Cincihnatus, Favori-11, Aligoté,
Carabossa, Scintillante, Viviane.
Sautc-Ruisseau (Le-Cid-III et Sambre.
et-Meuse-III).
DERBY DU LANGUEDOC
16.600 francs, 2.2C0 mètres
1. Feu (M. Chancelier), à M. G
A. Fould P
2. Fons-Amoris (Bourdely), au
comte de Lastours
3. L'Eldorado (E Chancelier)
à M. Pelletier
4. Aventurier (M. Bivière), a.
M Maur.
Une longueur et demie, deux Ion
gueurs, quatre longueurs.
Non placé : Le-Cyclone.
Feu (Hazarech et Femina).
COURSES DE HAIES ANNUELLES
DE LA CEPIERE (handicap)
8.000 fr. 3.500 m.
1, Bird (Ditte) au baro.L de G.
St-Légier P.
2, Dalagos (Ollier) à. M. Et-
chepare P-
3. Mireille (propr.) à M
Créange -
Non placés : St-Domingue ; Ulalie ;
La Roche ; r.rûlante II ; Démon.
Deux longueurs et demie ; une lon-
gueur : trois-quarts de longeur.
*> PRIX DE LA SOCIETE
D'ENCOURAGEMENT
POUR L AMELIORATION
DU CHEVAL FRANÇAIS
DE DEMI-SANG
(trot attelé) 3.000 fr. 2.400 m.
1. Dorina III (prppr.) a M. G.
Roux P-
2. Caprice IV (St-Agué) à M.
Angla ••••• P-
3. Comte-B. (Daubrur), à M,
Noilhan
Non placés : Gabier ; Crimson R,
Temps : 4' 1/5 ; 44' V- 1/5 ; «' 2" 1/5.
29.50
8.50
8
P. 9.50
10
7
21
PRIX DE DIANE
200.000 francs. 2.100 mètres.
G
P
21 >,
22 50
P 13
P 14
1. PERRUCHE-BLEUE (Hervé)
au Bn E. de Rothschild.,
î. Ligns-de-Fond (Bouillon)
au Bn E. de Rothschild..
La Bourrasque (Duforez),
à M. G. Beauvois. ..ô
'. Carina (Ch. Semblât),
. à Mme E, Mart. de Hoz
Non placés : White Leger.d, Cood-
BE S3, Miss-Teddy, Sanguinolle Di6gui-
«. Bagusttî.re-Fé'i. Tacuta, Badalona,
"oadway.Me |0dy Pa ||a?5za Allumeu-
taguette-de-Féc. Tacuti. Badalona,
evres.
Une tête ; une courte encolvre ; deux
"•"Sueurs.
PEF! HUCHE-BLEUE
Blue-Pui. Entraîneur
par Biribi
L. Robert.
et
PRIX DE DANGU
50.000 fr. 4.000 m.
Bruiedur (F. Hervé) ;. Ja- G.
, . m es Schnob P.
* vous-Seule (Ch. Semblât)
, a Arthur Manbv P. 8
Komarin (C. Elliott) à M.
. , M -P. Moulines
' ^'-ippy IR. Tondu) à M.
, p aul Pantall
fi °i placés
. Br ûledur
Pat Fr.
Brask ;
(BrSleur-Durcourt)
Holt.
PRIX DE ROYAUMCNT
1 ti 30 000 trancs - 2100 mètres
F «•Esterai (C Bouillon). G
î- E»A„ bar;> '' E - de Rothschild P
*-?erie (G. Duforez). à M.
3. r.}? Stern
TrnT" rrat; p 7 >,
fuenl .lonKueurs, une tête, une lon-
ur et der ie.
GiVl^Places : Délicia, Astaroth, Dizzl-
BiihV.u6ri n -ide-IV. Marie-Rose-III, Dark-
•'-e, Stresa.
Partants.
entr?î^ tere| fCadum et Reine-Mab) est
' a mée par L, Robert.
A TOULOUSE
Bîp PODROME r~ LA CEPIERE
Dimarche 5 juin
* PR 'X dB la Sté SPORTIVE
D'ENOOURACEMENT
»E LA SOCIETE LOCALE
3 -000 fr. 1.800 m.
o) an baron
' "."Il (P
• Wie^ e
/^oura) ' 'à" M
Cette après-midi de courses commen-
cée avec un temps douteux a été inon-
dée par un bel orage qui a fait son
apparition après la troisième et qui a
valu aux spectateurs de patauger en-
suite dans de grandes flaques d'eau. La
partie technique fut très intéressante,
les partants fort nombreux.
Après un départ quelque peu labo-
rieux, Hadji s'est élancé en tête, talon-
né par Triboulet, Mercure suivait mal ;
l'ordre ne se modifiait qu'à l'entrée de
la ligne droite où Triuboulet venait
attaquer le leader qui parvenait cepen-
dant à garder un très léger avantage.
Sur un assez bon départ, dans le
PTix Alcoran, le représentant Créange
prend la tête ; en face Lounouste vient
à hauteur du leader, le peloton bien
groupé. A l'avant dernier tournant, La-
Gironde suivie de Polka se rapproche
et toutes deux sont en tête dans l'en-
trée de la ligne droite ; à ce moment
Lounouste s'effondre et l'écurie Dam-
biès parvient à garder l'avantage mal-
gré une attaque de Sidi-Chançard.
La victoire de l'écurie Dambiès, quel-
que peu imprévue après sa dernière
course, eût été plus plausible le 2!)
mai où nous disions : « Nous préférons
l'écurie Dambiès et surtout La-Giron-
de bien redoutable avec son petit poids,
nous souvenant que le 3 avril sur notre
hippodrome ce fut de justesse que
Lounouste grandissime favori parve-
nait à conserver le meilleur sur La
Gironde ! »
Nous étions bon prophète mais pas le
jour opportun.
Le départ ne fut pas heureux pour
Cincinnatus dans le Prix Saunhac où
l'Avril prenait une légère avance qu'il
conservait jusqu'à l'avant-dernier
tournant où Bellona venait l'attaquer
tournant- où Bellona venait l'attaquer ;
à l'entrée de la ligne droite, Saute-
Ruisseau parvenait à passer et domi-
nait la situation jusqu'au poteau.
Avec le Derby du Midi nous avons vu
apparaître quelques chevaux de grande
classe et en parfait état d'entraînement.
Le commandant Gay précédait le défilé
des chevaux devant le public : les
canters les plus remarqués o:it été ceux
de Feu, à l'action étendue et puissante
et d'Eldorado, aux foulées souples et
coulantes.
Après un faux départ, qui a failli
être funeste aux rubans de M. Chaulet,
les chevaux vite ramenés — car nous
avions de fines cravaches qui ne se
laissent pas amener comme des appren-
tis — partent sur une même ligne pen-
dant deux cents mètres environ, mais
le train est trop rapide pour quelques-
uns et le Cyclone, qui est à la corde,
commence à lâcher, un peu loin, s'est
Aventurier. Feu mène toujours à vive
allure. Dans le dernier tournant,
Fons-Amoris, très vivement sollicitée
par Bonrdély, ne parvient pas à l'in-
quiéter et Feu passe le poteau en grand
cheval !
Le terrain rendu glissant par l'orage,
n'a pas cependant causé de chutes
dans la course de haies. Démon et
Bird forment dès le départ le groupe
de tête, suivi du peloton bien groupé
avec Mireille à l'arrière-garde ; l'or-
dre ne se modifie guère pendant le pre-
mier tour ; à lavant dernier tournant,
Dalagos et Ulalie viennent et Mireille
se rapproche mais sans inquiéter sé-
rieusement Bird et Démon qui passent
le poteau dans cet ordre.
La course au trot se courut dans la
boue et sous la pluie. Au passage de-
vant les tribunes l'ordre était : Gabier,
Dorina, Caprice et Comte-B ; l'ordre ne
change guère jusqu'à l'entrée de la
ligne droite où Dorina, Caprice et
Comte-B entament une lutte sévère, les
trois chevaux tête à tétc. Dorina, qui le
méritait bien par la régularité de ses
courses précédentes, parvient à pren-
dre un léser avantage.
\ l'arrivée aux balances, réclamation
G. 6.50| contre Dorina pour allures irrégulières
et Caprice était-il donc à 1 abri de tout
Les commissaires ont maintenu le ré-
sultat et ont bien fait.
5.50
entr.
20 »»
7 ».
9 50
NUVOLARI
Milan, 5 juin.
Aujourd'hui, eur l'aut.odtrome de
Monza a été disputé le X° grand prix
d'Italie épreuve illustre au palmarès
de laquelle figurent ies plus grands
noms de l'automobile • les Goux, Be-
noîst, Ascari, Brilli-Perï. Saiipa, Varzi,
Chiron, etc.
Les organisateurs se son* assuré la
participation officielle de Bugatti. Alfa-
Roméo et Maserati. La lutte ne peu
manquer d' tre passionnante.
Bugatiti aligne trois voitures : deux
4 1. 900 confiée à Chiron et Vàirzi qui
ont fait grosse impression à l'entraî-
nement, une 2 1. 300 aux mains de Divo.
Borzachini et. Caraciola, de l'équipe
Alfa-Boinéo, conduisent les 2 1. 300 du
type vainqueur à Monaco. Nuvolari et
Campari mènent les nouvelles 2 1. 250,
monoplace 8 cylindres, double arbre à
canne et deux compresseurs.
L'équipe de Maserati est composée
de Fagiolo et Ruggeri. Les Maserati
sont des 2 1. 500. Parmi les indépen-
dants Dreyfus et Léhoux tous deux sur
Bugatti 2 1. 300 ont de grandes chances.
La course fut gagnée en 1931 par Nu-
volari et Borzachini (Alfa-Rom.éo)
en 1930 et 1929 par Varzi en 1928 par
LiOiuis Chiron sur Bugatti.
Les Partants
2 BOTzacichiinii (Alfa Boimeo (.350) ;
4 Ml Lehoux (Bugatti 2.300) ; 6. Cas-
telbarco (Maserati 2.600) ; 8. T. Nuvo-
lari (Alfa Romeo 2.650) : 10. L. Chiron
(Bugatti 4.900) ; 12. L. Fagioli (Masera-
ti 2.800) ; 14. G. Campari (Alfa Romeo
2.650) ; 16. A. Varzi (Bugatti 4.900) ;
18 L. Premoli (Maserati 2.500) : 20.
Caracciola (Ailflâ Romeo 2.350) ; 22. L.
Dreyfus (Bugatti 2.300) -, 24. P. Ghersi •
m so 2.3501 : 26. A. Divo (Bugat-
ti 2.3001 ; 28. M. Siena (Alfa Romeo
2 3501: 30 Gazzabini (Alfa Romeo 2.3o0;;
32 Wimille (Bugatti) : 34 Péri (Bugat-
ti) : 36. Bornamo (Bugatti) ; 38. Bion-
detti (M. B. 2.0O0).
Monza, 5 juin.
Le temps est favorable, mais en dé-
pit de la valeur exceptionnelle du lot
des conducteurs. La foule est venue
moins nombreuse qu'on pouvait le pen-
ser. Chiron battit le record du tour en
1928 avec 159,893 ; Campari, en 1931, en
3' 32" 4/3 ; moyenne, 169,173.
La cours©
NUVOLARI ET OHIRON EN TÊTE
A 300 mètres du départ, Nuvolari et
Chiron sont déjà dégagés du peloton et
filent à toute allure, talonnés par Fa-
gioli, Campari, Varzi, Borzacchini, Ca-
racciola. Les sept voitures échelonnées
sur moins de 150 mètres passent à une
vitesse d'au moins 230 à l'heure.
Au cours de second tour, Premoli et
Castelbarco s'arrêtent pour changement
de bougies et peu après Carracciola
s'arrête pour défaut d'alimentation.
L'empoignade se poursuit toujours
aussi ardente entre Nuvolari. Chiron,
Fagioli, Varzi et Campari, chacun des
trois premiers revenant tour à tour au
commandement.
DUEL NUVOLARI-CHIRON
Chiron et Varzi donnent l'impression
qu'ils ont repris leur voiture en mains
et nous assistons au duel farouche que
se livrent plusieurs conducteurs : Chi-
ron, Nuvolari et Fagioli.
Au cours du vingtième tour, à moins
de 250 kilomètres du départ, Lehoux
le premier dérape et abandonne. Le
record du tour a déjà été battu plu-
sieurs fois par Chiron., Nuvolari et Fa-
gioli. L'allure se maintient toujours à
plus de 170 environ au tour et à plus
de 200 sur la petite piste. Fagioli mène :
Novovlari et Campari roulent de con-
serve, cent mètres derrière vient Varzi.
Chiron vient à 800 mètres. Vers les 270
kilomètres, Marinoni (qui a remplacé
Borzacchini) et Campari sont au com-
mandement. Nous revoyons Dreyfus en
troisième position précédant de 500 mè-
tres Fagioli.
LA F3N DE LA COURSE
Nuvolari et Fagioli se sont arrêtés
pour changer de bandages. Mais ils re-
montent peu à peu et l'homme d'Alla-
Romeo reprendra la tête qu'il gardera
jusqu'à la fin suivi de Fagioli. Il sera
d'autant moins inquiété que Chiron et
Varzi ses deux principaux rivaux ont
du abandonner.
La course se poursuivit sans chan-
gement jusqu'à la fin et Nuvolari (Alfa-
Roméo 2 650 cmç.) gagne facilement le
Grand Prix d'Italie sans être inquiété
couvrant dans les cinq heures 837 kilo-
mètres 608, à la moyenne de 107 kilo-
mètres 521 ; 2. Fagioli (Maserati),
moyenne 165 kil. 975 ; 3. Borzacchini
(Alfa-Roméo 2 1. 300). Moyenne 165,509 ;
4. Campari lAlfa-Roméio), 164 kil. 007;
5 Dreyfus (Bugatti), 164 kilomètres 6.
Divo (Busratti) ; 7. Ghersir (Alfa-Ro-
méo) ; 8. Ruggert (Maserati) : 9. Siena
(Alfa-Roméo) ; 10. Premoli (Maserati);
11. Caracciola (Alfa-Roméo).
Les quatre concurrents ; Chiron, Var-
zi, Lehoux et Castelbarco n'ont pas ter-
miné le parcours.
Le Grand Prix de Picardie
Victoire d'Etaneelin
P^ronne, 5 juin.
L'Automobile Club et le Motocycle
Club de Pjrardie et de l'Ais'" 1
organifé trie.— i J Jssi ïSî '— ïsrcUjt si
automobile et motocycliste des mieux
réussis.
Le public est venu nombreux pren-
dre place autour û er 9 kilomètres 655
de ce circuit.
LE CRAND PRIX °ES MOTOS
Leroy ,sur Monet-Goyon a couvert la
distance imposée ea 1 h. 18' 13" 3/5
à la moyenne de 81 kil. 459
Martini (Monet-Goyon) a triomphé ai-
sément en 250 cm.
Georges Monneret en 360 «me. a bou-
cle les 15 tours i'U cirouit en 1 h. 19'
49" 2/5 à la moyenne ce 108 kil. 055
précédant de peu Jeannin qui effec-
tua la distance en 1 h. 25 4/5, ce-
pendant qu'en 500 cmc. Rolland ter-
mine en 1 h. 18' 29" movenne 120 kil.
717.
Debaisieux a abandonné alors qu'il
était en tête.
LA COURSE DES VOITURES
Après un court entr'acte, les con-
currents des cyciecars et voitures de
1100 cmc. ont pris le départ à 13 h. 45.
Dès le 1er tour Druck passe en tête
talonné par Girod et Treunet.
Au 4e tour, Girod passe en tète mais
au tour suivant il doit rétrograder.
Dès le 58 tour, les quatre hommes
de tête ont une importante avance
sur leurs adversaires.
Au 6» tour Druck ralentit.
Une bougie encrassée lui interdit de
tenir tête à Girod qui rend le com-
mandement et termine ainsi :
Voici le classement :
Classement : Voitures 1100 cmc : 1«
Girod' 1 h. 11" 2/5 moyenne 105 kil,
869 ; 2« Druck (Amilcar) lh. 1' 4" 4/5;
3« Treunet 1 h. 1-51" 1/5 ; 4« Bara-
telli ; 5» Chevalier.
Cyciecars 1100 cmc. : 1» Laroque 1 h.
10' 15" 2/5 moyenne 00 kil. ^37 ; 2»
Remond 1 h. 21' 39" 2/5 ; 3» Cinzane
à un tour.
PHILIPPE ETANOELIN, VAINQUEUR
1. Philipne Etancelln (Alfa-Romeo),
qui dès le "premier tour, prit le com-
mandement, termine les 23 tours du cir-
cuit sans être sérieusement inquiété, en
1 h. 55' 43" 3/5, moyenne 125 km. 144.
2" Bussienne, 2 h. 0' 42" ; 3» Cattaneo.
rHiÏÏTÏQuifl
DEUX FEMMES GAGNENT
A BROOKLANDS
LA COURSE DES 1.609 KILOMETRES
Londres, 5 juin.
Deux femmes, Mrs Wisdhom et Miss
Richrnopd, ont gagné, hier soir, la
grande course d'automobile des 1.000
milles (1.609 Kms), qui se courait sur
l'autodrome de Brooklands, battant
tous leurs concurrents des deux sexes.
BBBBBBBiaBBaaMHBBB
V.
m
AVIRON
BHIB1B0IIIIIIIIBIIRIIIBBI
LE MATCH TRIANGULAIRE
Paris, 5 juin.
Aujourd'hui au bassin de Suresnes
devant de nombreux spectateurs s'est
déroulé le match triangulaire orga-
nisé par le Comité des régates inter-
nationales de Paris et qui oppose aux
rameurs Anglais et Belges, les meil-
leurs rameurs Français.
Le match qui se dispute en skiff
pair oar, quatre sans barreur et huit
barré, est encadré de la finale du cham-
pionnat de France militaire de la cou-
pi universitaire ain: ; que de diffé-
rentes épreuves intarnationales pour
rameurs et rameuses, débutants, ju-
niors et seniors.
Toutes les courses ont lieu sur 2.000
mètres sauf le championnat de Fran-
ce militaire et la coupe universitaire
courus sur 1.500 mètres.
Les épreuves féminines se disputent
sur mille mètres.
1° course : quatre rameurs en poin-
te débutants (National) ; 1« Cercle de
l'Aviron de Lyon ; 2e Société Nauti-
que de ia Marne à 3 longueurs ; 3"
Club Nautique de Paris ; 4 e Club
Nautique et Athlétique de Bouen.
2= course skiff dé v ..tants (Nationa-
le) : 1» S. N. de la Marne ; 2 e So-
ciété Nautique de Lagny.
3° course : skiff damés (Internatio-
nale) : 1» Fémina • 2 e Furnival Ro-
wing Club (Enid Chamberlin, cham-
pionne d'Angleterre), à 2 longueurs.
i" course : huit remeurs en pointe
avec barreur seniors ; (match inter-
national) ; 1" London Rowing Club
6'7"2/5 ; 2° Equipe mixte de Marne
Club (champion d'Europe) à 3 mètres;
3o : Union Nautique de Liège ; 4 e :
C. N. du Bhin.
CHAMPIONNAT DE FRANGE
MILITAIRE
QUATRE RAMEURS AVEC BARREURS
1° 4e Génie de Grenoble; 2' 37e ba-
taillon de chasseurs alpins d'Annecy;
3* 6e Génie d'Angers; 4' Ecole de
Santé Navale de Bodeaux.
Quatre rameurs seniors en pointe
avec barreurs. — 1" Compagnie de
Billancourt en 6'55" 1/5; 2° S. N. d'A-
miens; 3° S. N. de Basseséine.
Qautre rameurs en pointe avec bar-
reur (Coupe Universitaire). — 1* Ecole
de Santé Navale de Bordeaux; 2° Uni-
versité de Lille; 3° Ecole d'Agriculture
de Rennes.
Quatre rameurs avec barreur (Course
internationale, 1.000 mètres). — 1* Is-
leworth (Rawin-Club de Londres); 2'
Ruche Sportive de Paris (Bocheux); 3*
Ruche Sportive de Paris (Philippon).
Huit rameurs juniors avec barreur
(Nationale). —1* S. N. de Lagny, 6'40"
3/5; 2" Compagnie de Billancourt; 3'
Régates Remontoises.
(Internationale 2.000 mètres). — 1'
S. N. de Marne; 3' Equipe de Bruges.
Skiff international. — 1" Brocklé-
bank (Angleterre). 7'51" 2/5; 2" Jac-
quet (Francel 7'54" 3/5-, 3" Mence (Bel-
gique): 4* Moreau (France).
Deux rameurs en pointe sans bar-
reur. — 1" France en 7'21" 2/5; 2' An-
gleterre; 3° France, C. N. de Paris;
4* Belgique, Bruxelles.
m BBBBBBBaSlBaaBBBma>BB»)
ASSOCIATION
L'as allemand FIESLER, l'un des
rivaux de l'as français Doret dans
l'acrobatie aérienne, prendra part
au Meeting aérien de St-Germain.
Sa spécialité est le vol sur le dos.
tPftoio Wide-woriaj
tué aux portes de Péronne un meeting ! Mulhouse
• H e a K 3 SS E B BBOO H«BBO n» »
OLYMPIQUE DE MARSEILLE
bat OLYMPIQUE D'ALES par 4 buts à 1
Ce match était intéressant du fait quo
deux nouveaux joueurs étaient essayés
dans chaque équipe.
Le score a la mi-temps était de deux
buts à 0 en faveur de Marseille.
En deuxième mi-temps les locaux por-
tèrent la marque à quatre buts et les
Alésiens sauvèrent l'honneur sur un
shoot de loin qui trempa Allé.
Les meilleurs joueurs furent les deux
demi-centres : Pïichtard à Alès et Trecs
à Marseille.
FINALE DE LA COUPE SOCHAUX
Paris, 5 juin.
Football Club de Mulhouse bat stade
rancais par 4 buts à 2.
A la mi-temps, Stade Français 2 ;
0.
RALLYE AERIEN
Bruxelles, 5 Juin.
Un rallye aérien a été organisé cet
après-midi au château royal d'Ardennes
Il était placé sous les auspices du
Roland-Garros Club Paris. Parmi
les arrivées signalons • 8» Roger Gé-
rard (français) ; 15» l'avion piloté par
le capitaine Arrachart ayant à bord
Mme Arrachart et M. Laurent, venant
de France, après avoir fait escale à
Bruxelles ; 18 e M. Boulant (français);
19« le capitaine Tauzade (français) ;
20e M. Pousset (ffançair) ; 21» M. Ja-
py (français) ; 22» M. Laffon (fran-
çais) : 25 e venant directement de Sian-
ce M. Bertin ; 2" comte de Baral (fran-
çais) ; 27» M. Corbin (français)*
Le Tour de France
des Avions de tourisme
LES ARRIVÉES A BERCK
Beick, 5 juin.
Après avoir atterri à Dieppe, tous les
concurrents sont partis pour Berck
avant 16 heures. La brume est un peu
dissipée et permet une meilleure visi-
bilité. Les concurrents peuvent suivre
la falaise de Dieppe à Berck ; a. la
bate de la Somme le plafond se trouve
à 200 mètres.
Les deux concurrents Lardy Savar-
ry et Langlois, dont le départ différé
avait été autorisé, se sont envolés d'Or-
ly à midi. Tous les concurrents sont
arrivés. Voici quels furent les cinq pre-
miers :
Strubbe et Pierre à 14 h. 50 ; Fre-
mont et Nonorgue, à 15 h. ; Emile An-
terriou, à 15 h. 13 ; Nicolle, à 15 h. 14 I;
Roger Nouvelle et Mayadou, àl5 h. 16 .
Gaubert se classa 47» et André Clément
et Paul Lesage, se classèrent derniers.
Ils atterrirent à 15 h. 55.
Les concurrents repartiront ce matin
de l'Aérodrome de Berck.
Betck, 5 juin.
Les 53 avions de tourisme qui se
sont envolés hier matin de l'aérodro-
me d'Orly et qui ont tous atteint Berck
plage Le Touquet, ont repris leur vol
ce matin à partir de 8 .'•. 30, pour cou-
vrir le trajet de Berck à Luxeuii (550
kil) en passant par Douai, Beims, ra-
vitaillement et déjeuner Châlons-sur-
Marne et Nancy.
Les concurrents de la belle épreuve
de l'Union des Pilotes civils de Fran-
ce et du « Journal » ont accompli
hier une très honorable performance.
Si l'on veut bien tenir compte des dif-
ficultés atmosphériques qu'ils ont eu
à surmonter.
La Traversée de l'Atlantique
STANLE YHAUSÇNER A ETE APERÇU
A TERRE-NEUVE
Saint-Jean-de-Terre-Nepve. 5 juin.
Un télégramme reçu de Macallun, an-
nonce qu'un aéroplane a survolé la
nuit dernière à minuit 40, la baie de
l'Ermitage et qu'il y a tout lieu de pré-
sumer qu'il s'agit de l'appareil piloté
par l'aviateur Haussner, né à Varsovie
en 1900, qui s'envola de l'aérodrome de
Floyd Bennett Field vendredi matin à.
9 h. 46 pour tenter un raid transatlan-
tique sans escale dans la direction de
la Pologne. Mais depuis, on est sans
nouvelles de lui.
Londres, 5 juin.
Le ministère de l'Air britannique a
échangé avec les grands paquebots qui
sillonnent actuellement l'océan, de
nombreux télégrammes, mais les capi-
taines de paquebots ont répondu que
l'avion n'avait pas été aperçu.
Les conditions atmosphériques au lar-
ge de la côte irlandaise sont favorables,
et si tout avait marché normalement,
Haussner devrait survoler l'Irlande.
Toutes les dispositions ont été prises
en vue d'un atterrissage possible de
Haussner.
Paris, 5 juin.
B'épreuve préolympique de marche
organisée par la Fédération française
d'Athlétisme s'est d'sputée ce matin sur
le parcours Porte Maillot au stade
Olympique de Colombes.
trente cinq concurrents ont pris le
départ, parmi lesquels ?2 provinciaux.
Voici les résultats I e Courtier
'A.S.P P.) en 3 h. ?,S'-"4' n. 3 h. 39'50" ;
2= Laisne (CM. Auchel) 3/39, 16 ;
3« Nistar (L.P.A.) : 4 9 Morillon (CM.
Compièsne) : 5e P::it (CM. Compiè-
gnel : fi» Maucourtois CM. Soissons);
7» Habert il'.S. Douai) ; 8» Guiselin
fL.P.A.) ; 8' Fiévet (I .S. Cheminots
Hellemmes ); 10» Delhomme (C.O.B.).
Des joues tendues, des couleurs
fraîches, un sang généreux....
un vrai Bébé Nestlé !
Sa maman lui a donné, au bon
moment, les savoureuses, saines et
nourrissantes bouillies que fournit
la
FARINE LACTÉE
NESTLE
riche en lait et en vitamines
"l'aliment idéal des enfants"
Gratuit: éehant. et broch. D' VIDAL. NESTLÉ, 25, ov. Miehelet, S'-Ouen (Seine)
CHAMPIONNAT DE FRANCE
FLEURET
Paris, 4 juin
Une lutte sévère s'e:t engagée, au-
jourd'hui, au gymnase Huyghens, pour
l'attribution du titre de champion de
France de Fleuret de maître d'armes.
Les premiers matches de la finale
disputée cet après-midi, ont donné les
résultats suivants :
Orner bat Prost par 5 touches à 4.
Leprêtre bat Hochet : 4-0 ; Orner bat
Marty • 54 ; Prost I at Hochet : 5-1 ;
Orner bat Leprêtre : 3-3 ; Marty bat
Prost • 5-2 : Orner bat Hochet : 5-0 ;
Pros tbat Leprêtre : 5-1 ; Marty bat
Hochet 5-1 ; Danic bat Battesti : 5-1 ;
Auchesti bat Bergès : 54 ; Leprêtre bat
Marty : 5-1 : Danic bat Hochet : 5-1.
LE GHALLENGE
DES GRANDES ECOLES
Paris, 5 juin.
Le challenge des grandes écoles dis-
puté ce matin au Gymnase Huyghens
au coprs de la troisième journée de la
grande semaine militaire d'escrime a
été finalement gagné par l'Ecole de
Santé de Lyon dont les équipiers mani-
festèrent de brillantes qualités.
Au premier tour : Saumur bat Ecole
d'Artillerie de Poitiers.
Santé Navale bat Polytechnique.
Ecole de Santé de Lyon bat école de
gendarmerie de Versailles.
Saint-Maixent bat Ecole Navale.
Au deuxième tour : Saumur bat San-
té NclVâlô
Ecole de Santé de Lyon bat Saint-
Maixent.
En finale : Ecole de Santé de Lyon
bat Saumur, par 6 victoires à 3.
Championnats des sous-ofifeiers de
réserve :
Finale : 1er Saurel (Paris) ; 2e Cor-
ble (Paris) ; 3e Rey (Paris) ; 4e Gué-
rin (Tours) ; 5e Camal (Nancy) ; 6e
Wolff (Paris) ; 7e Mercier (Issy-les-
Moulineaux) ; 8e de yaucresson (Pa-
ris).
TOROS
CORRIDA RENVOYÉE
A la plaza de Bordeaux, la corrida
a été renvoyée à demain lundi, 18 heu.
res, par suite de la pluie persistante et
du danger qu'offrait la piste.
CHAMPIONNATS DE PARIS
Paris, 5 juin.
Les championnats de Paris de nata-
tion ont commencé ce matin, au stade
nautique des Tourelles.
Voici les résultats :
200 mètres. — 1 Taris (individuel),
2' 2?" ; 2. Lesur (S.C.U.F.). 2' 36" 1/5 ;
3. Guérin ; 4. Verves ; 5. Bialet
Plongeon du tremplin. — Dames :
1. Mlle Rigolade (Mouettes) • 2. Mlle
Foultier (C.N-P.).
Plongeon du tremplin. — Messieurs :
1, Prieur (C.N.P.) ; 2. Cazamaiiloux
(S C.U.F.) : 3. Lemaître.
Joutes Nautiques
N'arbonne.5 juin.
Le comité do la foire-exposition avait
fait appel pour ia journée d? dimanche
au pavois d'Ore Sétois. pour une exhi-
bition dans le canal de Bobine.
Le public était nombreux. Les nom-
breux jouteurs ont fait preuve de vail-
lance et de connaissance du jeu.
Le grand prix qui comprend le pa-
vois d'or et une Jance d'honneur, a été
attribué à M. Jean Carnauins (couleur
blanche).
Le second prix est attribué à M- Llot-
bert ^couleur rouge)
Le prix de prestance est attribué à M.
Macone. Parmi ceux qui se sont le plus
distingués, nous citerons les jouteurs
Pierre Anselme, Denis Pral etc.. etc.
Le maire de Narbonr>e et le président
du Pavois d'or de Sète, assistés des
membres du comité des foires du Lan-
guedoc et de la presse, présidaient cette
journée de joutes — AUDOUY.
ATHLETISM
LE CHAMPIONNAT DU ROUSSiLLON
Perpignan, 5 juin.
Devant une jolie assistance ont eu
lieu, hier après-midi, dès 15 heures, au
stade de Mailloles, les éliminatoires
du championnat départemental d'athlé-
tisme.
Cette manifestation athlétique grou-
pait près de cent athlètes, représentant
les Quins, l'U.S.P., Théza, Saleilles et
Thuir.
L'équipe du Soler, engagée officiel-
lement, n'était pas représentée. C'est
vraiment dommage. Voici ies résultats
techniques dans l'ordre chronologique :
V série. — Andreu (Quins), 12' 1/5 ;
2. Ponsaille.
3» série : 1. Argengol ; i° série : 1.
Casenove (Saleilles) ; 58 série : 1. Mail-
lois ; 6 e série : 1. Villelranque, des
Quins.
800 mètres : 1. Vidal (Thuir), 2'll"3/5;
2. Clos (U.S.P.); 3. Olile (Millas) ; 4.
Fons ; 5. Allech ; 6. Bacqué. Cette cour-
se fut âprement disputée entre Vidal,
de Thuir, et le jeune espoir Clos, de
l'U.S.P.
Poids. — 1. Taulera (Quins), 9 m. 84 ;
2. Jean Marcel (U.S.P.); 3. Navarre ;
4. Delonca.
400 mètres. — l" série : 1. Andreu
(Quins) ; 2. Abat (Saleilles). — 2° sé-
rie : 1. Clos (U.S.P.). — 3* série : 1. Vil,
lefranque (Quins).
Disque. — 1. Saunié (Quins); 2. Bar-
bastro (U.S.P.) ; 3. Andreu (yùins) • 4.
Franck (U.S.P.). . '
A l'heure où nous écrivons ces li-
gnes, les éliminatoires continuent.
Les finales se dérouleront dimanche
prochain, sur ce même terrain, mis
gracieusement à la disposition du dis-
trict par les Arlequins Club Perpi-
gnanais.
Qu'il nous soit permis de féliciter
sans calcul les dévoués organisateurs,
à la tête desquels fi surent MM. ï>y
Danoy et Llense. — E. DUPONT. "
LE GRAND PRIX DES JEUNES
ET LA RÉUNION PRËOLYMPIQUE
_ _ Paris, 5 juin
La F. F. A. a organisé sa première
réunion préolympique ainsi que les
finales des grands prix des jeunes sur
le Stade Olympique de Colombes
De tous les points "dt la France les
régions étaient représentées dans les
grands prix des jeunes comme dans
la réunion préolympique.
Dans les grands prix des jeunes les
provinciaux sr firent -irticulièrement
remarquer.
Voici les résultats :
Les grands prix des jeynes • 80 m.:
I" Crevelier (P.U.C.) 9" 2/5 • 2» Vir-
ton (A.L.S.P.) ; 3» Olivier.
Saut en hauteur : i» YVisser (Stras-
bourg) 1 m. 71 ; 2» Moiroude iF.C de
Lyon) 1,68 ; 3° Fourton.
14 5mètres 'aies : 1° ernard (S F )
20" lr5 ; 2» Oulmann (L.O.U.) ; 3 8
Gléonec (S.N.U.C.)
1200 mètres plat : 1« Gudel (A.S.
Montferrand) 3'20" ; 2° Bernard (A,S.
Transports) ; 3» Bouchet (indépend.).
Finale 600 mètres pla : 1» Piotte
(A.S.G.P.) 1' 27" 2« Bocquet (Com-
piègne) 3 e Yasko (indépend. 1.
Lancement d upoids, finale • Ie Mau-
pas (Montaubanl 11 m. 6-4 ; 2» Girier
(S F.) 11,57 ; 3° Cnstellin (Boubaix)
11,38.
Finale 300 mètres plat : le Bernier
(A. S. Montferrandaiseï 37" 3/5 ; 2»
Pinelli (Electrique Sports) ; 3e Fer-
raud (Blois).
Perche finale : I e Perrot (C. A. Bayol-
lois) 3 m. ; 2» Commantarakis (P.U.C.)
2,72 après barrage ; 3» Achard 2,72 après
barrage.
MiiiBiiiiifliiaiiiiaïaaa,
î CYCLISME !
S
B!3B5!BSSanS!3ï!SH3l3EH!SE!ar5S13B
Barthélémy gagne Paris Rennes
Paris, 5 juin.
Ce matin entre 4 c. 5 neures, ont eu
lieu à la Porte MaU'c-t les 'diverses opé-
rations de contrôle de la 6e course Pa.
ns-Bennes. A 5 h., 48 concurrents quit-
tent la porte M, illot et se dirigent
vers le pont noir où le départ réel leur
est donné à 5 h. 40.
Pami Jes abstentions

L.TJNDI 6 JUIN 1932
TOULOUSE
h A JOURNÉE
DU S 'IN 1932
Saint du jour : Saint Claude.
Fête & souhaiter. : Saint Mériadeg*
>—> Braderie.
Lt VIE (III PASSE
FLOUFLOUS...
Il faisait tiède et doux, dans un
Ciel benêt des nuages pareils à de
la crème Chantilly, se poursuivaient
sans hâte. C'était un eamedi ; des
gosses endimanchés mouchaient
dans leur veste neuve, quelques sol-
dats, deux par deux, écoutaient la
voix de Garât sortir des « piks-up ».
Un manège de 'chevaux de bols
[tournait. Les bêtes — carton dur et
crins — au rythme langoureux d'une
yalse de Strauss, portaient des échan-
tillons d'humanité. Un tout petit, la
bouche ouverte pour mieux crier son
plaisir, se cramponnait aux oreilles
d'un cheval que la mère attentive
surveillait comme s'il eût été d'os et
de chair. Les autres bambins
criaient, gesticulaient sur leurs mon-
tures, mais le miniscule dont c'était
peut-être la première visite à la
foire, à lui seul attirait la foule et
je surpris le coup d'oeil attendri du
« forain » supputant la recette. Plus
tard je vis le bébé escalader son
coursier sans bourse délier, à la sa-
tisfaction de tous.
Une grande manifestation
franco-italienne
La fraternité d'armes des deux nations
magnifiquement commémorée
Les recettes sont bonnes ? ques-
tionnais-.] e, Le vieux bonhomme me
regarda, haussa les épaules. Depuis
.quinze ans il tient sur le ehamp de
ïo:re, une baraque de jeux. Vous sa-
ive bien, !a grande roue qui porte des
(numéros reproduits sur un tapis et
ipù misent les joueurs.
« Peuh ! cette année, vous gavez... »
'A côté une concurrente s'épanouis-
. lait.
« Voyez nos superbes lots, nos pou-
pées soie et velours, nos bouteilles de
.vrai Champagne. Faites vo§ jeux,
Messieurs, dames, faites vos jeux. »
Je m'approchais. Un couple, avec
Sine touchante ingénuité, voulait ga-
gner une pierrotte dont les yeux vi-
des semblaient perdus dans un rêve
Antérieur dépassant ce cadre fami-
lier. A chaque tour de roue ils pla-
çaient dix sous, changeaient la case,
et invariablement l'argent était
perdu. Par curiosité je suis resté.
Exactement une demi-heure après,
les femmes sont entêtées au jeu,
le couple partit avec l'objet convoité.
Je n'ai pas osé faire 1e calcul.
Les pipes fragiles s'offraient par
bandes. Au-dessus d'un jet d'eau un
œuf bondissait et rebondissait sans
arrêt. L'odeur amère et chaude de
la poudre, le claquement des balles
formait l'atmosphère toujours sem-
blable des stpnds de tir. Une rangée
de fervente, œil gauche fermé, rece-
vaient les dernières objurgations des
spectateurs.
« Le guidon n'est pas assez bas. »
« Vise bien. »
« Tâche de faire un meiller car-
ton. »
Cependant qu'un Arabe, chéchia
eur l'oreille, un peu méprisant, cas-
sait des ficelles.
Dimanche, à l'occasion du 17» anni-
versaire de l'entrée en guerre de l'Ita-
lie à nos côtés en 1915, le comité
Franco-Italien de Toulouse et du Sud-
Ouest, l'Association Nationale des Com-
battants Italiens ont, sous la présidence
de M. le consul général Tarnburini, cé-
lébré l'amitié et la solidarité profonde
qui unissent la France et l'Italie.
AU SOUVENIR FRANÇAIS
A dix heures du matin, une déléga-
tion d'anciens combattants italiens,
conduite par M. le consul général
d'Italie, par le président des volon-
taires garibaldiens, le président des
anciens combattants italiens et M.
Mazelier, consul honoraire, s'est rendue
au monument du Souvenir Français à
Terre-Cabade. Elle a été reçue par M.
le général Cherier, président du Souve-
nir Français ; M. Lahillonne, chef de
cabinet du préfet de la Haute-Garonne,
etc.
Au pied du monument décoré des
couleurs alliées, elle a déposé à côté
de la gerbe du Souvenir Français, une
gerbe et une couronne de laurier au
nom des anciens combattants italiens
et du comité franco-italien.
D'émouvantes allocutions ont été
alors prononcées. M. le consul général,
et M. Barsalatti, au nom des combat-
tants italiens ont rappelé la fraternité
dans la lutte et dans la victoire : « Nos
morts sont les vôtres, les sacrifices ne
peuvent être inutiles aux deux sœurs
latines unies dans la défense de leur
civilisation et de leurs traditions glo-
rieuses ».
A son tour, M. Mazelier, président du
Comité Franco-Italien, prononce l'allo-
cution suivante :
c Cause commune, voila des mots,
messieurs, que depuis quelque temps
l'on paraît avoir oubliés, tant il est
vrai que l'être humain a la mémoire
courte et pourtant aujourd'hui encore
plus qu'hier et peut-être demain encore
davantage, nous nous apercevrons que
la solidarité qui était née au moment
du danger entre les deux sœurs latines
est encore aujourd'hui plus indispen-
sable qu'elle ne l'était hier et que nous
devons nous efforcer à ressouder le
maillon qui s'est rompu dans cette
chaîne forgée il y a dis-sept ans dans
cet infernal brasier que fut la guerre,
brasier que notre devoir nous impose
d'éloigner du regard des générations
futures ««
Italie dans un Idéal et un but com-
mun : celui de la paix et du progrès
du monde et de la défense de la tradi-
tion de la culture et de la civilisation
latine... »
Le long des allées Jean-Jaurès la
foule flânait. Autour d^. certaines ba-
raques, des agglomérations se for
maient, se détournaient pour revenir
quelques instants après plus denses
que jamais. Gur tout cela flottait une
indicible atmosphère, cordialité des
badauds avalant la poussière, gouail-
le des jeunes au regard d'une fa-
mille au grand complet. Mais la
foire vivait, intensément même, par
sês bruits musicaux, si l'on peut
dire. Les baraques ne sont plus com-
me au l^mps de ma jeunesse. Le
phonographe nasillard est mort.
T. S. F., appareils perfectionnés,
Etandardisatiou, ont remplacés Frag-
sou. A droite, Joséphine Baker, mo-
dulait une romance antillaise, à gau-
che, Raimu, exhalait sa rancune, et
par leurs voix la Foire emplissait
l'air sonore ! I l — Armand de PES-
QUÏDOUX.
LE BANQUET
Le banquet fut servi dans les salons
du restaurant italien < Roma ». récem-
ment inauguré dans la Maison des
Italiens. Les armes royales d'Italie, les
portraits du roi Victor-Emmanuel et du
duce Mussolini, les drapeaux français
et italien encadraient la salle.
A la table d'honneur avalent pris
place M. Tarnburini, consul général
d'Italie ; M. Mazelier, président du
Comité franco-italien ; M. Klehe, con-
sul de Belgique ; M. Mikouski. consul
de Pologne ; Mme Mikouska ; M. le
capitaine Camillo Mirabini, délégué
des volontaires garibaldiens de l'Ar-
gonne ; M. le professeur Bartholatti,
secrétaire de l'A. N. C. italienne ; M.
Garrigue, vice-président des officiers de
réserve de Toulouse ; M. le chanoine
Tournier, curé de Saint-Sernin ; M
Beninéa, secrétaire général du consu
lat d'Italie ; M. Robardev, secrétaire
cénéral du Comité franco-italien ; Mme
Robardey ; M. Orlando, président de
l'Association Dante Alighieri ; M. le
professeur Mignon ; M. le professeur
Calmette ; M. Libaros, etc., etc.
Entre chaque service, un violoniste
italien de talent, M. Girardy, accom-
pagné d'autres excellents musiciens,
joua avec brio et finesse.
Le repas, excellent et de belle ordon-
nance, fut suivi de nombreux discours,
DISCOURS
DE M. LE CONSUL CÉNÉRAL D'ITALIE
Citons quelques passages importants
des deux discours que prononça au
banquet M. le consul général d'Italie
t L'Italie, en réalité, est entrée en
guerre non pas le 24 mai 1915, mais
lorsque, en août 1914, elle déclara sa
neutralité, tout de suite après le com-
mencement des hostilités, son alliance
avec les empires centraux étant pure-
ment défensive et non agressive. Cette
neutralité permettait à la France de
déplacer 300.000 hommes de la frontière
italienne à la frontière allemande.
« La date du 24 mai 1915, lorsque
l'Italie entra décidément en guerre, n'a
été que le complément naturel de la
décision prise en 1914. Or, qui trou-
vons-nous à la téte des intervention-
nistes les plus convaincus pendant no-
tre neutralité ? Un homme qui est cher
et béni aujourdhui de l'immense ma-
jorité du peuple italien : Benito Mus-
solini.
« L'Italie laisse dans la grande guer-
re un total de S60.000 morts, 1.050 000
blessés dont un demi million de muti-
lé.* Elle a porté sa dette publique de
19 miliards de lires en 1913 à 103 mil-
liards en 1920...
« Deux peuples comme les nôtre sont
faits pour s'entendre. Tout les y obli
g3 presque. Origine, tradition, 'tempé
raments idéaux.
« Les amis des deux pays doivent pro-
fiter du moment actuel pour hâter l'ac-
complissement d'un événement histo
rique dont l'importance dépasse toutes
les discussions : réaliser l'amitié, créer
l'entente et l'union entre France et
LES AUTRES DISCOURS
Après l'important discours de M^. le
consul général d'Italie, M. Mazelier
prend la parole au nom du comité
franco-italien. Il rappelle les faits d'ar-
mes de M. Camillio Maralini qui repré-
sente les anciens combattants et an-
ciens volontaires de guerre italien en
Frc.nc6.
c Vous vous engagez dans la Légion
Etrangère, simple solda: vous gagnez
rapidement les galons de lieutenant et
vous partez avec vos camarades gari-
baldiens pour le front français en
Argonne.
i A peina arrive au troisième com-
bat vous arrosez de votre sang géné-
reux-la terre de France. Vous êtes fait
chevalier de la Légion d'honneur sur
le champ de bataille et décoré par le
général Gouraud.
Peu de temps après vous êtes promu
capitaine et pendant plusieurs mois
vous continuez à vous battre. Mais l'Ita-
lie est fébrile, son peuple ardent veut
la, guerre libératrice, vos amis et vous
acecurez et, aux cotés de l'Annunzio,
Mussolini, de Salandra .vous partici-
pez aux mémorables journées q.e niai
1915.
« Sous les ordres de Giuseppe Gari-
baldi, votre lieutenant, vous repartez
comme simple soldat dans l'armée ita-
lienne et vous gagnez rapidement dans
ce corps d'élite des chasseurs des
Alpes vos galons de lieutenant.
« La guerre enfin est terminée ;
journaliste de talent, vous êtes envoyé
par un groupe de journaux italiens
suivre à Paris les travaux de la Con-
férence de la Paix.
« Le Problème franco-italien », votre
dernier livre, que vous avez eu l'ama-
bilité d'offrir à tous ceux qui vous en-
tourent aujourd'hui, est d'un réaliste
saisissant et d'une documentation re-
marquable. »
C'est ensuite le capitaine Marabini
lui-même qui apporte aux combattants
français et au Comité franco-italien le
alut de la légion garibaldienne.
« Il y a, dit-il ensuite, des volontai-
res italiens dont personne ne parle : ce
sont ceux qui, établis sur le sol de
France avant les hostilités, se sont en-
gagés dès le début de la guerre dans la
Légion étrangère ; quinze mille sont
partis ainsi, cinq mille sont restés sur
le ehamp de bataille. Ces héros obs-
curs ont le droit de partager sans
restriction la gloire de l'armée fran-
çaise. »
M. Mignon, professeur de littérature
méridionale à l'Université d'Aix-Mar-
seille, exalte à son tour les héros fran-
çais et italiens de la Grande Guerre.
Après quoi à lieu l'inauguration de
la maquette réalisée par M,. B&ldocchi
d'un bas-relief de bronze à la gloire
des alpins français et italiens. Le bas-
relief sera offert à S. M. le roi Victor
Emmanuel, premier soldat de l'Italie.
Un dernier toast est enfin prononcé,
celui de la presse qui rappelle quel-
ques souvenirs de fraternité d'armes
française et étrangère.
Le soir, à 21 heures, deux conféren-
ces furent données au Jardin-Royal,
sous la présidence de M. Mazelier.
A ses côtés se trouvent les deux ora-
teurs : M. le professeur Mignon et M.
Mirabini.
M. Mazelier les présente tous deux
en quelques mots : ie premier à qui
rien de ce qui touche la culture latine
et franco-italienne n'est étrangers ; le
second qui donna son sang pour la
cause franco-italienne qu'il est admi-
rablement placé pour connaître et pour
aimer.
M. Mignon parle en poète et en litté-
rateur de la poésie et de la littérature
italienne contemporaine. Il évoque la
belle figure réaliste et romantique à la
fois de d'Annunzio qui n'est pas seule-
ment dramaturge et le romancier, mais
surtout un lyrique dont la puissance a
enthousiasmé le peuple italien et l'a
conduit à nos côtés ; il parle aussi de
Giovani. Pascoli et des autres poètes
contemporains qui ont personnifié
rame italienne si attachante et qui
mérite d'être connue, aimée parce
qu'elle a bien des sentimenSs qui sont
aussi dans notre âme française.
La conférence de M. Mignon, fré-
quemment coupée de citations poéti-
ques italiennes est fort applaudie.
Après lui, le capitaine garibaldien
Marabini. nous dit d'autres raicons d'ai-
mer l'Italie, de comprendre l'identité
de nos intérêts...
En Italie, l'œuvre d'unité nationale
a été poursuivie par deux forces aux
méthodes très différentes : la loyauté,
le peuple, ce dernier animé par les
Garibaldi.
C'est la puissance gaTibaldienn e, plus
dédaigneuse des entraves diplomati-
ques qui imposa l'intervention italienne
à nos côtés, appuyée par le patriotisme
royal.
L'Italie de 1932, comme celle de 1915,
ne souhaite pas autre chos" qu'une ami-
tié française. Ce rapprochement nou-
veau est urgent, indispensabl- En fac e
de la menace allemande, il est pour la
paix la meilleure garantie • pour l'ita-
l.e dont la population est 'trop dens«,
il est aussi une nécessité.
Le conférencier est chaleureusement
applaudi et la soirée se termine par la
projection de -plusieurs films italiens
fort intéressants,, — Fernand AZAIS.
Le Banquet Annuel
des Entants du Quercy
Nul ne peut oublier sa province, le
coin chéri entre tous les autres ou
l'on naquit. C'est pour cela que les
Quercynois de Toulouse s'étaient don-
nés rendez-vous dimanche pour un
fraternel banquet à la Potinitère.
A la table d'honneur, noté ; MM. Thi-
nières, président ; Salamon et Pela-
part, vice-présidents; Basset, secrétaire
général ; Chartrou et Desclaux, secré-
taires adjoints ; Penavaire, trésorier ;
Cures, trésorier-adojint. Parmi les per-
sonnalités, remarqué le docteur Rey.
gasse, MM. Lacaze, Laniès. Tourmê,
Gratias, etc.. De nombreuses dames
aux fraîches toilettes rehaussaient par
leur présence cette fête intime entre
gens bien de « chez nous .»
Le menu, de haut goût, fut accom-
pagné de vins bouquetés et fruités â
merveille.
A l'heure où le blond vin de Cham-
pagne moussa avec abondance dans les
coupes, M. Thinières, se levant, dit en
quelques mots venus du cœur sa joie
de trouver la grande famille du
Quercy plus unie et vivante que ja-
mais.
Puis MM. Salamon et Bousquet évo-
quèrent le pays natal, à qui tiennent
si passionnément, en fervents régiona- j
listes, ceux de Cahors comme ceux de
Gramat, de Gourdon, de Xègrepelisse...
Enfin, M. Gratias, avec flamme,
chanta ' la terre ancestrale. dure, par-
fois même rebelle, mais d'une beauté
âpre vraiment inoubliable.
Un concert improvisé permit, à l'ia-
sue du banquet, d'apprécier de nom-
breux amateurs aux talents divers fort
goûtés par leurs compatriotes. Et
comme la jeunesse ne perd jamais ses
droits, de 9 heures à minuit un bai
plein d'entrain, grâce â d'excellents
musiciens, termina gaiement cette
journée des Enfants du Quercy.
jPu Mardi 7 au Samedi 11 Jam
SOLDE INI wran RABAIS de
AUX GRANDS MAGASINS
AU CAPITOLE
eu lieu le 3 Juin, un bureau a éié to rrn x
reposé ils la façon suivante : H
Président : M Mont, carrosser; vice i
sirtent • M. Beynard, mécar)tclen.tôner. *
crétalre : M. Maurel, miroitltr; trésor!»**
M, Andrleu. menu;sier en voitures.
!
Les statut"! de re groupement ont été
>osés conformément à la lot du 4 j u)n
et le nouvfcau bureau, débité à profcjr S
uiains la défense des intérêts qui lui ""n
°> ''t6
'e*
onfiés, tait un pressant ai pel n to u
rtlsans (le l'automobile ft du cycle '
33 inviter à se grouper nomhr/>ux a, 00 '"'
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UNE DISCUSSION QUI FINIT
PAR DES COUPS DE BOUTEILLE...
M. Elie Montamet, âge de 23 ans, plâ-
trier, a porté plainte contr_ s~n voisin,
un certain B... Dimanche, vers 8 h. 30
du soir le rencontrant sur sa route, l]
lui réclama un objet qu i, avait prêté.
Pour toute réponse, B... qui tenait une
formidable 1 soonare alo ; lani laoioi
bouteille à la main lui en porta un
formidable coup à la fig'\re.
Sérieusement blessé. Montant a reçu
des coins du docteur paumés.
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partement de la Haute-Garonne :
22095 22159 22203 22319 22342 22501 226-27
22792 22801 22952 23050 23147 23214 23^0
23402 23559 23693 23792 23580 23919 b2(W
62121 62229 62342 62402 625P7 626/1 !>-,-"
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U. de» Victimes de Guerre, et A. 0. — Le
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Victimes de guerre et Anciens Combattante,
titulaire» et auxiliaires de l'Etat, 23, rue
Keller a Paris (XI*), se tiendra les 9, n et
Le Grand Qulgnol
i Avant de nous quitter, Adèle â ses traditions,
le Grand Guignol nous a offert son
dernier frisson, son dernier sourire.
Dès le début, M. Roland Dreytuss nous
tait assister au désespoir d'un accusé qui ne
pouvant convaincre de son innocence ni le
luge d'instruction, ni la directeur de la
liaison, ni le geôlier, encore moins son
avocat, tente de s'évader : sur la point de
réussir, 11 étrangla le gardien.
A ce moment, on vient lui apprendre que
le vrai coupable a fait des aveux complets
îi n'en demeure pas moins dans La Cellule
i! candidat 4 li guillotine pour son ultime
forfait.
Avec Bantlse, de M. Charles Méré, se re
produit sous nos yeux terrifies un crime
vieux de dix ans, dans la villa isolée où
1! fut commis par un mari jaloux et féro
tement maniaque.
Ce fou dangereux, qui circule 6ans muselière
— chose Imprudente, car 11 mord —
ïorce une créature perdue à mimer la scène
Bu meurtre.
Comme bouquet, an retrouve dans un pla
Card le cadavre desséché da la victime a
moitié dévoré par les rats.
81 des larmes nous passons au sourire,
Ittous nous apercevons vite que les personna
ges de Balzac ont été retouchés par Mau
lassant : la note amère domine.
Dans L'Opération, do M. Henri Duvernois,
nne clinique nous fait reconnaître que les
absents ont toujours tort et que les époux
doivent Tivre ensemble.
Enfin, pour terminer ce copieux spectacle,
M. Elie de Bassan, dans La Présentation
nous conduit chez de modeste employés qui
augmentent leurs maigres ressources grâce
aux «commissions • de conjoints unis en
Justes noces.
Cette peinture â la Paul do Kock ne manque
ni d'agrément ni de vérité. La maltresse
de maison, comme Phroslne ne reculerait
pas devant l'échange des anneaux
symboliques enfro le Grand Turc et la
République de Ver.iss.
Pour cette - Infatigable marieuse ren ne
semble impossible.
•
• •
Concluons que, si ces œuvres sont toutes
teintées d'originalité elles sont supérieurement
interprétées par une troupe homogène
au milieu de laquelle, on remarque M.
Wild toujours varié dans son Jeu et ses
créations, sans oublier Mme Marcelle Cylda
à la voix prenante, OU geste tragique, ni
Mlle Betty Dawls qui, pour les besoin? de
sa cause, a réussi a se rendre laide, une
minute...
N'eus répéterons avec la foule que. si le
petit Guignol s'adresse aux enfants, le
«îrand Guignol ne déplaît cas aux personnes
dites raisontuihles I — Intérim.
CONSERVATOIRE DE MUSIQUE
Demain, mardi 7 Juin, à 20 h 30. le Conservatoire
de musique donnera au Théâtre
du fapitole, une audition d'oeuvres théâtrales
Les élèves de la classe de déclamation
lyrique, professée par M. Claude-Jean, Interpréteront
un amusant opéra-comique de
i*risnr. T.e Chiên du Jarilinler et ensuite W
tragédie mnslraie 6'IpMgén%t en ÂVtMe,
dr.nt |a mittlone est de Gluck
La class,e déclamation dramatique, dln
tes par Mlle Talour, donnera un acte de
: PtycM, tragédie-ballet de Corneille et Mo-
Hère et une des plus plaisantes comédies de
I Molière, Les Préi.letisea rldiiuies.
Rappelons que la soirée du jeudi 9 juin
i sera consacrée â dos œuvres chorales et
! instrumentales qui réuniront l'ensemble des
: élèves de notre Ecole de Musiquo
1-a location, pour ces deux séances, s'ou-
Décès des 31 mal, 1er et 2 Juin
Noël Gulraud
foy. 2.
58 ansj faubourg Bonne-
Louise Bugarel
rue Franc, 7.
49 ans, épouse Delmas,
Alfred Roques, 79 ans, rue Dalayrac, 2.
Alexandre Calvet, 88 ans, rue Georges-Picot,
il.
Bertrande Dupuy, 81 ans, veuve Abadie,
chemin Nicol.
Guillaume Bourdet, 77 ans. rue du Pont
de Tounis, i bis.
Pierre Méras, £5 ans, rue Du Faur de Plbrac.
Etienne Cabanes, 78 ans, rue Sainte-Ursule,
8.
Joseph Lopez. 9 mois, rue du Pont St-
Pierre, 6.
Marie Bousquet, 68 ans, rue des Changes,
n* îo.
José Ros, 44 ans. rue de la Chaîne, 27.
Fernand Hebrard, 31 ans, rue du Pont
Saint-Pierre, 10.
Léontine Gautrand, 71 anSj veuve Claverey
rue Joyeuse, 22.
Jeanne Duffour, SI ans, veuve Coudié,
chemin de la Pelissière.
AVIS DE DÉCÈS
COURONNES MORTUAIRES COSTES
25, rue de Remuât. 25
:
! vrira auiourd'hul lundi, à 10 heures, au
11 Juin au Palais de la Mutualité, rue saiin-
Monsieur Pierre DESCOUS et Mada-
bureau de location du théâtre.
me, née JALABER'i ; Monsieur- Heurt
iVctor, â Paris (8»),
Biit-LNAi' et Madame, uoe JALABI^HT ;
Orpht'on et Ecole Gailniste Saint-Cypnen. CONFÉDÉRATION FRANÇAISE Monsieur, Jean CASTEHET et Madame,
_ La soirée offerte par l'Orphéon ot 'Eco- DES TRAVAILLEURS CHRÉTIENS née DESCOUS. et leur tils ; Monsieur,
le Galintste de Toulouse Sauit-Cj pi-ten à
C'est le dimanche 12 juin, que le Syndi-
Marnai CAS1EREÏ et Madame, tiéa
ses membres honoraires, bienfaiteurs et amis
cat des employés do la banque du commerce
DESCUUS, Monsieur Pierre DESCOl S;
a remporté un succès qui a largement dé-
et de l'Industrie (4, ruo Phllippe-Fêral), don-
Mademoiselle Suzy DESCOUS ; Monpassé
les prévisions les plus optimistes. Il
nera une brillante soirée au profit do sa
sieur et Madame Pierre BERNAT : Mes-
taut dire â la louange de M. Vigé, direcsieurs
René, Jean et Louis BERNAT ;
caisse de propagande.
teur artistique et Capelle, président, que Au programme : La Marraine de Chaiïey
Madame Claire BERNAT, eu religion
Sixur Béatrix, de l'Ordre de Nevers ;
Monsieui Charles DAGRAS et Madame,
et Charité .
d'un magnifique programme entièrement
née BERNAT, et leur fille, Mademoisei-
Nous reviendrons en détail sur le pro-
exécuté dans toutes ses variantes, par les gramme de cette grande manifestation artis-
;e Elisabeth BERNAT ; Monsieur e»
seuls membres de la Société.
Madame Jules BERNAT ; Monsieur eu
tique, mais d'ores et déjà, amis des Syn-
Avec sa maîtrise habituelle. l'Orphéon rendicats chrétiens, retenez cette date diman- Madame François BERNAT et leurs
forcé de nouveaux et brillants déments,
enfants ; Madame A. ROUCH. ses en-
elle 12 juin.
sut. charmer la nombreuse et élégante asfants
et petits-enfants ; Mademoiselle)
sistance que contenait avec peine la salie
Angine T1SSEYRE ; Madame J. TISpourtant
spacieuse du Cinéma Saint-Cy- LES FILMS DE LA SEMAINE SEYRE : les familles FRAISSINET,
prlen, très coquettement décorée. Les tous
PLACES, MASSUOUE ROUAN ET, SO-
Au Gaumont-Palace
Jeunes enfants de l'école, parmi lesquels il
LIER, GUYOT, MURAT, SALASÇ et
convient de citer Mlles Bajou, Xavier, 3ui-
Résurrection
DEUMIE ont la douleur de vous faire
cheteau, MM. Colombié, Roqn°s. Pascal ?e
part de la perte cruelle qu'ils viennent
Il est des ouvrages qui se prêtent mal à
firent applaudir au cours d'une partie ins- une adaptation à l'écran. Les romans do
d'éprouver en la personne de
trumentale particulièrement délicate. I* Tolstoï sont du nombre .
clou da cette soirée fut sans conteste, l'ori- Les lecteurs de Résurrection ne seront Madame Pierre JALABERT
gnale et rc .arquable interprétation des donc pas surpris lorsque nous écrirons qu'il
Noces de Jeannette, et de l'opéra comique faut voir dans ce film moins une illustra-
Née Jeanne ROUZAUD
d3 Po^sé « Bon-otr Voisin è. par d'aimables tion de l'ouvrage qu'une réalisation qui a
enfants qui ajoutèrent à ces joyaux de -a pour idée colle qui servit de baso à l'écri-
leur mère, belle-mèro, grand'mère', ar-
musique française, le charme de leur grâce vain russe.
rière-grand mère, tante, grand'tante,
Juvéline.
Ce qui fait d'ailleurs, le mérite princip:
cousine parente et alliée, pieusemens ,
Tour à tour. Mlle T,agu1Uare, professeur et le plus attachant de ce film, c'est l'in- décédés' à Montaudran (Toulouse), «l
de l'école dans un bel Int-rmède de chant, terprétation.
l'âge de 83 ans, munie des Sacrements j
MM. Paul' Rf».-x. splendide ténor. Loubersac, Dans le rôle de Kafucha, Lupe Vêlez se
de l'Eglise et vous prient d'assister al
Caoau. Maille: iau et Azéma aux voix génê montre remarquable. Son jeu, entièrement ses obsèques qui auront lieu demain
reuses et caressantes connurent les acclama- fait de sensibilité de nuances, s'adapte marii. 7 juin, à 10 heures, en la Ca»i
tions de la salle. Enfin, MM. Castella et parfaitement au personnage. Nul excès le tbédrale de Mirepoix (Ariège)
Renvazé apportèrent à cette soirée, que dépare. John Bcles est un pTince LMmltrl On se réunira à la maison mortuaire*
beaucoup trouvèrent trop courte, une note qui, sans égaler sa partenaire, est cepen- à Mirepoix, cours Saint-Maurice.
franchement comique fort appréciée. dant de grande classe.
Il ne sera pas fait d'autre invitation,
A' tous, avec nos plus chaleureuses félici- La photo est bonne, la mise en scène sou- le présent avis en tenant lieu.
tations, nous disons cordialement, merci. vent harmonieuse.
Association Toulousaine des Mutilés et an- Sur scène, Gerbel, déjà très connu des
Pompes Funèbres Municipales
ciens combatttants. — Assemblée générale Toulousains, remporte de nouveaux succès. 34, rue Pargamlnières, Toulouse — Tél. 11-48 )
du groupement le mercredi 8 juin, à 21 h., Quant à Henriquot, c'est un contorslonniste
salle de l'Ancienne Faculté des Lettres, rue habile qui sait présenter son numéro sous
de FRémusat.
une forme excentrique plaisante.
Tout cela fait un bon programme que di-
Caisse de Prévoyance des Anciens Mobilivers
petits films compOètent encore heureusés
du Sud-Ouest. — Cette nouvelle société
sement.
de prévoyance poursuit son œuvre de soli-
La croix de Uaitt.
darité et offre des avantagea appréciables
Le docteur Gaston BENOIT; Made-
aux anciens mobilisés de la région.
moiselle Marie-Rose BENOIT; les fa-
Le conseil d'administration ne négligera
milles SALVY, BENOIT, CARCASSES,.
rien pour donner satisfaction à tous les
MAZIERES, PUECH et alliés, profon-
membres de la société, tant au point de vue
dément touchés des nombreuses mar-
moral que financier. Il ne saurait trop in- ETAT CITIL le TIILII3E ques de sympathie qui leur ont été
sister auprès des mobilisés de tous âges et
témoignées à l'occasion du décès da.
de toutes classes pour les engager à adhérer
en masse. 11 y va de l'intérêt de tous.
Les intéressés pourront prendre tous renseignements
utiles tous les dimanches ma-
Publications de mariages
des 31 mal, 1 r et 2 Juin
Henri Bourdet, a Muret et Marguerite
Madame Gaston BENOIT,
née Banche SALVY
/
tin, de 10 h. à midi, au Café du Théâtre. Fauré, couturière, chemin de ronde de la et dans l'impossibilité d'y répond»
1, Place du Capltole, où une permanence Pescadoure.
directement, prient toutes les person-
se tiendra â leur disposition.
Antoine Lasserre, ébéniste, allée centrale
nes qui se sont associées à leur deuil,
Trouvailles. — Réclamer & M. Mari, 11, Courrège et Anna Clauzade, couturière, rue
le bien vouloir trouver ici l'expression-
rue \rnaud-Bernard, un parapluie; à M. de Revel, 110.
de leurs très sincères remerciements.
Nouzléres, rue du Languedoc, 10, nne fuor- Jean TralUou, ajusteur, rue Saint-Nicolas
Le service de neuvaine sexa célébré
rure; â M. Echené, rue de l'Homme-Armé, 50 et Paule Souque, employée place exté-
le 22 juin à 10 heures, en l'église d'Au-
7, une petite somme; à M. Cabrol. place ..'.es rieure de Bayonne.
Carmes, 11, une serpette; 4 M. Piquet, rue Georges Nougahbon, ajusteur place Mariac-sur-Vendinelle. Toumefeuirie, 6, une bicyclette et divers efrengo,
9 et Rose Kamondou, couturière, Côfets;
à M. Loubens, place de l'Eglise à Late-Pavée, 92.
lande, une potite somme; à l'administration
René Rivière, méedein, commandant a
des Trams, un imperméable, un sac à main,
Carcassonne et Agnès Ancessi, s, p., rue
une paire de lorgnons, une paire de gants, Fermât, 13.
deux livres, onze parapluies ; au poste de
Siméon Kotihoff, dessinateur, rue de
l'Étoile, 9 et Paulette Rey, dactylo, rue Ga-
police iïo In VU'J du Canal, un gilet; à
EN BANLIEUE
Mareerou, chapellerie Laffont, 19, rue Lafaripuy, 6.
Julien Etchenbrenner, piqueur C. F. A. E.
yette, un portefeuille; à M Eyberi, rue œ
la Tannerie, 10, une petite somme; à M. Fa -
a Constantlne et Denise Dupuy, s. p., boule- SERVICE D'ÉTÉ SUR LES BANLIEUES
panel, 17, rue du Taur, un cache-col; à M.
vard d'artillerie, 62.
Bataillé, Ctêdlt Lyonnais, un coupon de
Jean Fiché, cultivateur â Lafourguette, et La Société des T.C.R.T. a l'honneur,*
rente; a M. MaTchan. mécanicien, grande
Louise Gardelle, ménagère a St-Simon. d'informer le public que les horaires,
poste, un stylo; a M. Claustre, rue St-Pan-
Emile Mesplâ, agent de police, rae Camy, d'étô seront mis en service sur les diftaléon,
3, une barrette; à M Cambon, garde
2, et Lucienne Belard, margeuse. rue Camy, férentes lignes de banlieue^ à partir du,
Jardin du Capitoie. un parapluie; à M. Do- n' 2.
lundi 6 juin 1932
rai, rue Raymond-IV, 33, des sachets de
Jules Paux, contremaître, route de Bla- Cossuiter les horaires afflelien dans
pointes; à M. Marcel, rua Matabiau, 8, aue gnac, £0 et Marcelle Delage, Institutrice â les kiosques de la Société.
ielé; a M. Courrège. boulevard de Strasbourg Vernay-Ombroses.
D'autre part, les dimanche*} el jours;
15, un trousseau declés; à l'administration Marcel Rouquler, mécanicien-dentiste, rue fériés les derniers départ* 's'.effeotuaj
des trams, un imperméable, un cahier, un Saint-Giles, 9 et Arma Raynaud, s. p., aux ront des terminus suivants a ;
portemonnaie, une carte, une paire de lu- Trois-Cocu*.
21 h. 30, du Pont-de-d'Hers et dit IM*
rettes, deux clés, trois paquets, 18 para- Louis Galinier, soldat an S" régiment d'aé- denne ;
pluies ': réclamer & l'Hôtel Gallllée, rostlers et Arma Loubet, employée, à Bé- 21 h. 10 dé Castglgînest j
iKHilerard Bonrepos, un portefeuille ; liers.
21 heures, de Montaudratil,. Lafoâ».
* M. Pujol, 4S, me de la Oolombette, un Jean Contestins, ouvrier, ru* Paytre, 9, guette, Saint-Simon^ Cagfeaet, jfjûlQ.
îume-cigarettes ; à Mlle Paumièrs, cote de et Alexandra Anâres, chemisière^ ru» des migrs el Blagnac,
Griffoulet. une blouse ; à M. Granchamps, 36-Ponts, 38.
i, rue des Cotages, une paire de gants ; a Pierre Dutech, employé, rue de l'Etoile,
FENOUILLET
M. Maer, 32, place de l'Estrapade, un porte- 36 et Elisabteh Hugon, s. p., à Foureraevaux
monnaie ; à M. Rastoul, il,, rue Marengo, (Haute-Garonne) .
Fête de Safnt-Médard. — Mercredi
pne bicyclette ; au bureau des Epaves, un Joseph Pradelles, commis du Trésor, E-tte prochain 8 juin, la fête de Saint-Mé-;
sac à main, un pied a coulis ; à l'adminis- de Metz, 52 et Yvonne Roquefort, à yerfeil. dard sera célébrée avec la solennité,
tration des trams, un bracelet, quatre para- Emile Duffau, place des Carmes. 41 et accoutumée.
pluies.
Valmy Audibert, s. p., à Montech.
Messes à 6 h. 30„ 7 h'., 7 h. 30. 8 h'.i '
9 h., 10 heures.
Naissance* des 31 mal, i« juin et 2 Juin A 15 heures, vêpres. Procession extê<
rieure.
Courrier Artistique
Jeanne Làrrue, rue Frizac, 37.
Les offices seront présidés par M. le
José Rodriguès, rue Arnaud-Vidal, 25. chanoine Abélanet. *
Colette Barbe, rue Pelletier-d'Oisy,
Un service régulier d'autobus assure
Alice Agiemont, chemin des IzardSj
le transport des pèlerins devant la
Claude Bade, rue Tolosane, 7.
sanctuaire. Les départs ont lieu place
Joseph Pégourié, rue 1814, n' 32.
Jean Hebrard. avenue de Lyon, 22.
du Capitoie (près des Arcades), à 6 h-
THEATRE DU CAPITOLE
8 h. 25, 13 h„ 18 h. 20. *]
Guy Emerie. avenue des Minimes, 78.
Roger Iglesia, boulevard Riquet, 14. Un stationnement de quarante minu-
André Tamon, rue Job, 7.
tes est assuré entre l'aller et le retour
Léon Marin, rue Jacques Lafitte, 9,
de chaque autobus.
Henri Aruzet, place du Palais, 12. Retour vers Toulouse • i 7 * 15
Henri Borde, chemin de la Baugonde. 9 h, 40, 13 h, 15 et 19 h, 45, " V'
Madame veuve Louis AUSTRY, née
DEZES ; Monsieur Louis DEZES, no
taire à Varen ; Madame veuve Joseph
DEZES ; Monsieur Maurice SCUDIER,
ingénieur des Mines, et Madame M.
SCUDIER ; Monsieur et \3adame Raymond
SCUDIER . Monsieur Jean DE-
ZES, ingénieur des Télégraphes à Alger
et Madame J. DÈZES ; M. IZAURE,
receveur de l'Enregistrement à Sigeàn;
Madame IZAURE et leurs enfants ;
Monsieur Fernand BARNABE, ingénieur
des Mines, Madame F. BARNA-
BE et leur fils : Monsieur et Madame
Paul AUSTRY. de GUIRALDENQUE et
leurs enfants, ont la douleur de vous
faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver et la personne do
Madame veuve oui 3 AUSTRY
née 3UDIER
leur belle-mère, cousine germaine, tan- !
te et cousine, subitement décédée à i
Toulouse, 5, rue Darquier, le 3 juin
1932, à l'âge de 81 ans et vous prient
de bien vouloir assister à ses obsèques
qui auront lieu aujourd'hui lundi
6 juin, à dix heures, sur la paroisse
Saint-Etienne.
On se réunira à la maison mortuaire,
5, rue Darquier.
On ne reçoit pas.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Ni fleurs, ni couronnes.
Pompes Funèbres lunlclpales
n rue Pargamlnières Toulouse - Tél 11.40
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Dernière Minute
En Allemagne
LA POLITIQUE EXTÉRIEURE
OU NOUVEAU CABINET
„, , Berlin, 6 juinV""
ral) dit tenir de personnalités touchant '
de près le nouveau gouvernement allemand
qu'en politique extérieure la
gouvernement Papen aurait l'intention
de s'en tenir à une attitude d'expectative
et ne s'attendrait pas à ce que la i
conférence de Lausanne donne, des résultats
immédiats.
Ce journal prétend que les milieux:
gouvernementaux allemands ne croiraient
pas à une longue durée du mi-'
nistère Herriot et envisageraient son
remplacement par un ministère Tardieu
avec qui, M. Von Papen négocierait
en vue de conclure une alliance
militaire avec la France.
Toutefois, dit-il, certaines divergences
qu'on espérait d'ailleurs bientôt
applanies, existeraient encore entre M-
Von Papen, favorable à une entente
franco-allemande et M. Von Neuratli,
dont les tendances sont plutôt anglophiles.
rugby]
Le
MATCH MOUVEMENTÉ
Douai, 6 juin,
match de football qui opposait
les équipes du Sporting Club Anichois
et du Sporting Club de Douai a donné
lieu à de vifs incidents.
Vingt minutes avant la fin du jeu
alors que le score était de 1 à 1 la
joueur Dordain, d'Aniche, qui s'était
livré à des voies de fait sur l'arrière
Paslowiak, de Douai, fut immédiatement
expulsé par l'arbitre.
Alors qu'il se dirigeait vers le vestiaire,
Dordain, passant devant une
rangée de spectateurs, fut interpellé
par l'un d'eux qui lui reprocha sa brutalité.
Le joueur le malmena et le renversa.
Ce nouveau (reste de violence fut
le signal d'une mêlée générale entr»
joueurs et 8{>65ÎSi==r». u fallut demander
l'intervention do la gendarmerie
qui rétiblit l'ordre.
Le Stade a été gardé militairement
rendant toute la soirée.

JEU DE DAMES
L'AMOUR-PROPRE j
Au sujet de l'âonour-propre, si fortement
mis en jeu chez le joueur de dames,
Maunoury s'exprime ainsi : • La
partie est un combat d'esprit, dont on
regarde la perte comme une humiliation.
On peut accorder à son adversaire
bien des avantages sur soi, mais jamais
celui de l'esprit. Or, le joueur
gui a le dessous au jeu de dames y
est presque toujours forcé : de là le
ressentiment et la mauvaise humeur I
Les gens prudents savent le cacher,
mais dans les étourdis et les présomptueux,
elle perce malgré eux à travers
leurs reproches, leurs tracasse: ies et
leurs mauvais propos. Il y a une vérité
incontestable, qu'on ne perd à ce
jeu qu'après avoir mal joué. La faute
ou les fautes D'US OU moins grossières
ne font rien à l'affaire, on ne doit s'en
prendre qu'à soi-même et jamais aux
autres.
« L'élégance et la pureté du jeu demandent
que l'on ne touche aux cases
et aux pions qu'avec les yeux, à moins
que ce ne soit pour jouer. Dans ce cas,
poussez ou enlevez les pions franchement
et sans hésitation. Ne posez pas
le doigt dessus à l'avance, pas plus
que sur les cases vides, afin de faciliter
les combinaisons.
« Ne faites pas usage de ces quolibets,
de ces phrases absurdes et dénuées de
sens commun que quelques joueurs
prodiguent sans esprit dans le cours
des parties Parlez peu, afin de ne pas
distraire votre adversaire et de vous
distraire vous-mfnie.
' Joueurs, ne diminuez pas votre valeur
en cherchant d'excuses à vos défaites.
»
PROBLÈME N' 33
Par Bonnin. champion d'Arcachon, 1932
wÈwâWmfà
W£$à fM&f§- m.
Les blancg jouent et gagnent.
Solution du problème n' 29 : (Sûringer
blancs : 2S — 23 (17 x 39) ou 17x19,
ou 29x27). amène forcément le COUD de
dame pour ies blancs qui gagnent sans
douleur.
Ont trouvé la solution exacte : MM-
Renaud des Spais, à Toulouse ; Fargues.
à Castres : Brandoy. à Arcachon :
Couret. à Toulouse.
Les solutions peuvent parvenir, sous
enveloppe ouverte, affranchie à 0 fr. 25.
Déhutants apprenez à jouer sur les
cases blanches, jeu plus clair, étude
des problèmes oins facilité.
Solution omis? : René Dejean, à Villeneuve-
du-Pa réage.
CHALLENGE EMILE MONSO
Le bureau du Damier Toulousain
rappelle que cette épreuve est ouverte
h tous les amateurs toulousains affiliés
ou non à une société ; elle commencera
dès la clôture des engagements,
c'est-à-dire le 18 juin 1932, à
tl heures. Disputée par éliminatoire en
leux parties, l'épreuve sera sans doute
palpitante, si l'on tient compte que
tes as toulousains seront présents.
(Notons parmi les engagés les plus
notoires • MM. Dasque, champion.de
Toulouse, 1924 ; Jean Pla, champion
Je Toulouse. 1931 ; Georges Grotz,
champion de Toulouse, 1932 ; Causse,
deuxième du championnat de Toulouse
1932. premier de l'équipe toulousaine
à Bordeaux en 1931. devant M.
Pla (champion) le joueur sans voir, de
Toulouse ; E Gros, vainqueur du challenge
Olima, 1931 : Molmerret. deuxième
du championnat -le Toulouse en
1924-25, vainqueur du Grand Prix d'Eté
en 1931 • Ch. Thomas, vainqueur du
tournoi d'Automne, 1931 : Grédot. la
véritable révélation de ces dernières
années, qui a frisé la victoire dans lo
championnat 1932 ou seules ses occu-
X'ations personnelles le retenant éloigné
de Toulouse, ne lui ont pas permis
de disputer sa chance jusqu'au
bout : André. Cessai. Olima, Papaix et
d'autres fort joueurs qui brillent également
sur le même Plan que les surnommés.
Engagements reçus jusqu'au 18 juin :
1 franc par jour.
LIBRAIRIE D AMI QUE
Amateurs damistes, initiez-vous au
jeu des dames par l'étude des ouvrages
damiques ci-après : € Traité Barteling
», 6 fr.; « Beudin ». 5 fr.; « Félix
Jean », 8 fr.; « Bolzé F.-G., 3 dames
contre 1 » 5 fr.; « Brakkamp de
Damspeler », un volume broché 24x15,
416 pages, 11 fr.; « Philidor, traité du
Jeu de Dames », 23x14, 43 p.. 1 fr. 50 ;
« Règle du Jeu \ par Dambrun,
0 fr 25 • « Maunoury ». une brochure
14 x 23 54 p.. 1 fr. 50 ; Isidore VVoiss
(champion du monde pendant dix-huit
ans), « Tactique et Stratégie ». une brochure
25x16. 105 p., 8 fr.
Tous ces ouvrages sont an vente h la
librairie Richard. 20. rue Lalayette. à
Toulouse.
DIAGRAM
Un raisonnement faux
Je m'abonnerais volontiers à cette revue
dis tu, lecteur, si j'étais sûr qu'elle
continue de paraître. Quand je verrais
qu'elle est bien vivante et solide, je
risquerai le prix qu'on en demande.
Bst-oe que ton voisin pense comme
toi ? Oui? Alors, sans doute, le voisin
de ton voisin, et les autres, et tout le
monde ? As-tu bien réfléchi où mène
cette espèce d'égoïsme î Simplement,
à ceci Si tout le monde pense comme
toi il n'y aura pas d'abonné à cette
revue donc pas rie revue non plus
A quoi cela t'aura-t-U servi d attendre
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tout le Sud-Ouest par M. Emile Cros,
correspondant officiel, 4, rue Cïauzel, à
Toulouse; 1 an, 12 numéros, 39 fr.
MATCH CAUSSE-OOMSOUL
La première partio du match annoncée
entre M. Causse, président du
Damier Toulousain dans la partie
sans voir contre M. Comboul, champion
de la 2e série, a eu lieu dimanche
29 mai à 14 heures; disons tout
de suite que, contrôlée par MM. Olima
et Caubère, elle s'est déroulée avec
le maximum de correction. Commencée
à 14 . 15. elle s'est terminée par une
partie nulle à lô h. 10. Temps total,
1 h. 25. Les 35 premiers coups ont été
joués en 31 minutes. Pour un débutant
qui en est à sa première partie en public
c'est une performance, si l'on songe
que c'est au son continu d'un pikup
que la partie s'est déroulée. Je
donne ci-dessous la position de la partie
après 42 coups, où le passage à
dame est assuré pour les blancs par
27_21 H(>x27) 31x21 et 21—17 ou 21—16:
mais dans ce dernier cas, le sacrilice
du pion 26 semble s'imposer. L'essentiel
c'est que M. Causse a pleinement
réussi et son nom s'ajoute désormais
à ces phénomènes de joueurs sans voir
qui ont nom de Springer, Scouppe,
Fayet et Kinc.
N' 34 Partie jouée sans voir
par M. Causse
Position après le 4îe coup
NOUVELLES
h'arbonne : M. Causse, président du
Damier Toulousain et M. Cros, viceprésident,
seront ies hôtes du Damier
Narbonnais mercredi 8 juin dans l'après-midi
et une partie de la soirée;
nul doute que cette rencontre ne contribue
à consolider les liens qui unissent
les deux sociétés.
Carcassonne : De bonnes volontés
group'es autour de M. Raboul, tendent
à faire éclore très prochainement le
Damier Carcassonnais. Je fais ici un
pressant appel aux camarades audois
de bien vouloir seconder l'entreprise
hardie de M. Raboul en se groupant
autour de lui pour faire de la vieille
cité l'égale des autres villes. Carcassonne
se doit de ne pas rester en
arrière.
Les adhésions sont reçues chez M.
Armand Raboul, 21, rue d'Alsace, 21 à
Carcassonne (Aude;.
Perpignan : De passage au Damier
Catalan, M. Olima, ex-tresorier du Damier
Toulousain a dominé de bons
joueurs de la 2e catégorie. A Collioure
(café des Sports), il a laissé à M. Jean
Py, champion de la localité, l'impression
d'un excellent joueur.
Arcachon : Résultats définitifs du
Championnat d'Arcachon (novembre
mi-janvier 1932). Engagés, 12. Forfait,
1. Points maximum, 40. Ont obtenu : 1.
M. Bonnin. 40, champion; 2. M. Brandey,
35; 3. Marin, 25; 4. Bardanouve, 24.
5 Michel, 20; 6. Ardouin, 19; 7 ex-aequo.
Bénétrise et Rouquette, 14; 9. Durou,
12: 10 ex-aequo, Fabre et Cornut, 11.
Coupe de l'Espérance, résultats provisoires;
engagés, 13; (n'y participent
pas les 8 premiers du précédant championnat).
Poule unique par addition
de points; match en deux parties. Ont
obtenu : MM. Rodrigues, 6 matchs
joués, 17 points; 2. Fontmarty, 6-17; 3.
Lalanne, 7-16; 4. Bergeret, 5-12; 5. Fabre,
7-12; 6. Bector, 4-11; 7. Durou, 5-2;
8. Berrie, 4-1.
Cinq autres engagés n'ont fait encore
aucun match à ce jour.
Amiens • Le match qui mettait aux
prises à Fives-les-Lilles, les équipes représentatives
des Flandres et de Picardie
composées de 22 joueurs de part
et d'autre, s'est terminée par un match
nul, 44 à 44 points. Bravo M. Dobel,
le Damier Amiennois est encore vierge.
A l'issue du match, M. Scouppe, du
D. A., a conduit simultanément 2 parties
avec plein succès. Temps : 2 h. 30.
Résultat : 1 gagnée, 1 perdue. Félicitations
à M. Scouppe, au Damier
Amiennois et à son président.
Ambert (Puy-de-Dôme) : Un match
en 10 parties a eu lieu à. Ambert, entre
M. le docteur Molinard, ex-champion
d'Europe et M. Stanislas Bizot, exchampion
du monde. Résultat : 2 gagnées
et 8 nulles en laveur du docteur
Molinard.
Toulouse : Au Damier Toulousain, M.
Henri Caubère a été nommé trésorieradjoint.
Pour répondre au désir manifesté
par nos camarades fuxêens, il a
été convenu qu'une équipe toulousaine
se déplacerait à Foix le dimanche 12
juin en match de propagande.
Bordeaux Dans le handicap du Damier
Girondin, la place de 1er semble
ne pouvoir échapper à M. Fayet, mal
gré le rendement que ce joueur et
M. Trifon doivent consentir aux joueurs
de la 2e série (1 pion). Résultats provisoires
1. Capdeville, 34 points, 26 parties
(toutes jouées); 2. Fayet, 33-23; reste
à jouer une partie à un pion contre
Du mont, 2 parties à but contre M. Trifon.
ABONNEMENTS NOUVEAUX
1. A l'Express du Midi (I. Damier Girondin
à "Bordeaux; IL M. Maxime
Fayet à Bordeaux).
2. A Diagram : M. .André Fabre, à
Arcachon.
A NOS LECTEURS
Prière d'envoyer solutions, problèmes,
communications et abonnements
à M. Emile Cros, 4, rue Clauzel, Toulouse.
Abonnement à la chronique damique
de VExpress du Midi, 1 au 52
numéros, 15 francs.
E. CROS.
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OUVERTURE
DES RELATIONS TÉLÉPHONIQUES
AVEC LA CORSE
M. Roliin, ministre du commerce et
des P. T. T., vient d'autoriser l'échange
de conversations téléphoniques entre la
France continentale et la Corse, depuis
le l w juin 1932.
La service fonctionnera tous les tour
(dimanches et jours filriés compris)', de
10 heures à tS heures et de 14 heures à
1S heures.
La taxe est calculée sur les mém^s
bases que les communications interdé-
partementales ordinaires C'est ainsi
qu'une communication sera taxée
24 francs à partir de Paris et 6 francs
à partir de Nice.
La liaison entre la Corse et lç continent
rsî réalisée par Nice radio-électrique,
sur ondes courtes, au moyen de
deux ensembles émetteurs-récepteurs,
Circuits Automobiles
en
Pendant la période du 15 juin au
lo septembre, les chemins de fer belceorganisent
journellement doux circuits
en auto-car de luxe, silloSnaT.t lesrtS
nes'bei-V-" 8 pui0l0st ' ues

LUNDI 6 JUIN 1932
HIPPISME
A BORDEAUX TALENGE
Bordeaux, 5 Juin.
PHIX ONTARIO
attelé, 5.000 francs, 2.800 mètres
33 50
14 50
P 11 50
1 Formine (O'Erehin)
à M Roudel
2. Filou (M Fournier)
à M de Dr O. Cachet....
g. Fille-Sauvage (propriétaire)
à M M. Masson.
i Diatribe (A. Rivière)
à M. Campignolla
Non placé : Fétiche.
Formine, par Quasimodo-II et Molène
entraîné par O'Bréhin.
PRIX MAISONS-UAFFITTE
6.000 francs, 1.200 mètres
G
... P
19 »
9 50
29 50
32 ».
1 Daim-Bleu (P. Prat)
à M. P. Britis
2. Arionet (M. James;
à M. C. Goubert........
3. Frédégonde-III (Grondin)
à M R Lemoine
4. Safran, à M. François.
Non placés : Linot-II, Hacha-d'Erisal-
. 40.000 fr. ; 2.500 mètres
l Elison OH. de Moussac)... G 85 50
ft M. L. Hardy P 9 »
6. Corbon (propriétaire)
à M. A, Butti P 9 50
Non placés : Amazone-B, Etoile d'Ar-
jues. Farceur, Epsom-IV. Balsamo-H,
Comtesse.
Elison (Troubadour et Vaillance), on.
trainé par H. de Moissac.
PRIX DES LAURIERS
Steeple ; 6.000 fr.; 3.500 m,
l Arraoourt (P. Bonin) G 95 »
a M. Versein P 7 50
2. Bernavaut (A. Kalley)
à M. F. Planté P 8 »
5. Gaiadt (J. Moléton)
à M. R. Sedard P 13 •
Non placés ; Charme, Ric-Rac,
loyèux-Convive (tom'jé\ Criton (tom-
bé;. Nounonne (tombée).
Arracourt (Dauphin et Amancé), en-
tiainé par A. Saint-Paul.
3. Consols (propriétaire)
à M Dubréuil.
5 longueurs, 1 longueur.
Non placés . Ramuntcho-II, Erys.
Taglaout, par Aurifère et Furiosa.
PRIX DU MARECHAL BUGEAUD
Cross-country militaire (2« série)
2.500 francs; 4.500 mètres.
1. Ballet (propr.), au Lieut... G 35 »
Nodet. du 8« dragons P 18 50
2. Muscadine II (propr.), au
Lieut. Graul du 1» nus. P 49 »
3. Belgique II (propr.; au
Cap. d'EUoy. du 20» drag. P 28 50
Non Diacés : Eliane U, Râteau, Bo-
lide VIII, Pin Balma, Bijon XV, Azaïs
IV, Coquette XXX, Dauphins II, Beau
manoir III.
Distances : 3 long. ; 3 long.
Piquet.
. Ballet, par Torquato-Tasso et Poule-
PRIX BEAUSIL
Cross-country militaire (3» série)
2.500 francs ; 3.500 mètres.
1. Biscanclle (prop.) aum.-d.- G 81 »
log. Delechelle (20» drag.) P 20 50
2. Brocard (propr.) au m.-d.-
logis Michaûd (20 e drag.) P 18 »
3. Vogne (propr.) au rn.-d.-
logis Maurel (20» drag.). P 18 50
Non placés : Valdaï, Arbalète, Rayon
d'Or, Cantinièrè, Caussette, Amazia,
Fleur de Mai, Ardent, Bambin.
Distances : 2 long. ; 2 long.
Blscaneile, par Biscarosse et Lorette.
PRIX DU CAPITAINE! DE JUNIAO
Steeple-chase militaire (2« série)
3. Dircé (de Romilhac) G 126 50
au cap. Lauroa. 24» R.A.D. P 31
2. Précurseur (propriétaire)
au cap. Pédelaborde E.M.A. P 15 50
Non placés : Bashful, Smith, Coralie,
Sambad, Miséricorde.
Distance : 3/4 long., 5 long.
Dircé, par Ex Voto et Deihadarra,
A 8AINT-CIGUG
Paris.
Demain, courses à Salnt-Cloud.
et montes probables i
5 juin
Partants
PRIX DE LA MARNE
Steenle-chase militaire (3« série)
1. Gaiipat-u (propriétaire) .. G 13 50
au Chef Lucia, du 10= drag. P 17 50
2. Sans Adresse (propr.) au
M. des L. Dassé, l fi drag, P 36 50
Non placés : Néo-Derma, Fugitif, Le
Poilu, Villevalette.
Distance : 8 long., 4 long.
Calipat-ll, par Bonbon-Rose et Gare-
au-Loup.
A CHANTILLY
LUHfiES
HIPPODROME DE TEXONNIERAS
Limoges, 5 juin.
PRIX KAOLIN
5.000 francs, 2.200 mètres
1. Mysie iRissoard) G a «
il M Soubagne P 15 50
ï. Macadam (Gordon)
au baron de Nexon P 15 »»
S. Cjueen-Eleanor (Vagnel)
a. M. Ferrand.
Doux longueurs. 1 longueur.
Non placés : Ste-Feyre, Bibane, Fo-
lainé. Pensée.
Mysie, par La-Prodige et Mixine.
PRIX DE PROVINCE
19.500 francs, 2.400 mètres
Hélios (Croclsett) G 20 »>
a Mme Mouillefarine.
L Flavignac (Gordon)
au baron de Nexon.
I. Centeno (Garaner)
ft M. Dulau.
1 longueur et demie.
Milios, par Arnant-de Cœur et Halte.
PHIX VESIAN
6.600 francs, 4.500 mètres
'. Taglaout (Pevrouzch G 45 50
à M. pjehaud de Fcrval.. P 18 50
t. Hidrr.c (Boutinaud)
au comte de Lépine P 37 50
Paria, 6 juin.
LE PRIX DE DiANE
En dépit du ciel boudeur, cette réu-
nion a néanmoins obtenu un plein
succès.
La foule des grands jours se pressait
à. la pelouse jalonnée d'autos et il était
difficile de circuler au pesage au mi-
lieu de la cohue élégante.
Le derby des ncvuliches retenait na-
turellement l'attention générale et les
concurrentes, dès leur entrée dans le
paddock, étalent l'objet de l'examen
lo plus minutieux.
Toutes étaient resplendissantes d'état
amenées par leurs entraîneurs au sum-
mum de leur condition et leur aspect
ne pouvait que consolider la confian-
ce de leurs partisans respectifs.
Lo résultat du prix de Diane de 1932
se sera signalé par sa parfaite régula-
rité en mettant aux prises à l'arrivée
la gagnante de la Poule d'Essai, bat-
tue d'une rien par sa compagne d'écu-
rie Perruche Bleue.
La gagnante ne possédait pas les ti-
tres dé Ligne de pond. Elle ne comp-
tait qu'urne modeste victoire et à sa
dernière sortie elle avait dû s'incliner
derrière deux pouliches de mérite as-
sez mince.
D'une race peu précoce elle a réalisé
de grand progrès. CE'Ite victoire, d'une
casaque populaire entre toutes, a été
acclamée d'autant mieux que le public
lui accordait sa confiance.
Les éloges n'ont pas été ménagées à
l'artisan de ce succès : Lucien Robert
mil a su tirer un magnifique parti des
éléments dont il a la direction.
Hervé, qui pilote la gagnante, gagnait
sc-n troisième prix de Diane. U a fait
preuve de décision et de son énergie
coutumière à l'arrivée.
La Course
La course fut menée bon train. Au
signal Pallanza a pris le commande-
ment devant La Bécassine Sainte-Céci-
le, Badalona Disguise. La Bourrasque,
White Legend et Good. Bess. Bièvres
Carina et Broadway Melody fermaient
la marche.
Aux écuries l'ordre était sensible-
ment le même et au château Pallanza
poursuivait La Bécassine. Badalona,
La Bourrasque, Disguise. Miss Teddy,
Good Bcss Sainte-Cécile et Allumeuse.
Dans le bas de la montée, Ligne de
Fond. Perruche Bleui, carina, se rap-
prochaient.
Avant le narc aux voitures Pallanza
était débordée par La Bourrasque tan-
dis que Perruche Bleue. Ligne de Fond.
Carina se rapprochaient à l'extérieur
Perruche Bleue avait l'avantage à la
distance et battait Linné de Fond, La
Baurrasguc, Carina. Good Besse, Broad-
wan Mclodg et rjisgulsc.
Montant du prix 275.500 francs et
20.000 au propriétaire et, éleveur de }&
Sagn&hite M. le baron Edouard do
Rôtnseihfld.
PRIX DE BRETIRNÏ
7 5O0 francs, 80O mètres
V Francolln (Sautour), si, Wlgandle-II
(Pattonù. 3. Roitelet-ni ( Debrabant), 4.
L'.'.iKjue-Ouv (Hubort), 5. Bamualina (Her-
bette). 6. Sainte-Louise Bridgland), 7. Gesha
(Yaixelfisch). 8. Pantalon iDuforez), 9. Beau-
Diamant (Bosch), 10. LeSultan-III (Tondu),
11. Muskodas a (Brethes), 12. Ratatouille
tltabbe). 13. Seablue (Lavlalle), 14. Parade-II
il.yne;, 16. Marqulsetto (Patrick), 17. Epine-
Verte (Bonneau), 18 Rainette (Lynch), 19.
Ciiatcnols (Hugon) 20. Faya VVay (Holmes),
C3 Bohie (François), J*. La-Goulette (Rosen),
CC Belle-Spino (Semblât). 27. Sunspot (Sib-
britt).
PRIX TÉNÉBREUSE
15.000 francs. 1.60O mètres
90. Masked-Parade (Lyne), 31. Perle-Japo-
naiso (Lynch). 33 'ndienno (Hoare), 34. La-
rille-OUva (valxelflsch), a r >. Pacotillo (Hu-
bert). 36 Dark-Lady (Semblât). 37. Huesca
(Leroy), 38. Tilorina (Stbbritt), 39. Char-
treuse (Rosen) 40. GullIerette-II (Bonneau),
41. Brohly (Teùlé). 42. jocosa (Bridgland). 43.
Gold-Chesnut (X ).
PRIX DE MEREVILLE
7.500 francs, 2.000 mètres
£0. Kouyro-i (Duforez), 51. Spickandspan
(Leroux). 53. Julèpo (Durand). 54. Conte-Bleu
(Rosso), 56. Dolabelle (Glbbs), 59. Perle-
Fine-Il 'Hervé), 00. Mir (Rabbe), 61. Charlie
(Roehetti), 62. Kertuys (Pelât), C3, Odyssée
'Rosen).
PRIX LE HARDY
15.000 francs, t.eoo mètrus
71. Lotus-Doré (Slbhritt), 73 Bonheur (Du-
forez). 74. Nubar (Vagnat), 75. Khartum (Sau
tour). 76. york-IV (Rabhe) 77. Eombay-III
(Delaurie). 7S. Fol-Amant (Roehetti),
L Univers (Teulé), 81. Splendius (Rosen).
PRIX DU DEBUT
25.000' fr. ; 800 I VUS
90. Le Montagnard (Dibos), 91. La Louviè-
ro (Bridgland). 9S. Brimeul (Semblât), 93,
Hollyvood II (Mac Gée), 94. Ma Récompense
(Hervé), 25. Wilma (Ferré), 96. Double Deux
(Lavlalle), ' 98. Le Tremble (Bouillon), 99
Scintillante II (Elliott), 100. Le Sarrasin
(Holmes). 101. Jona Are (Herbert), 102.
Oriflamme II (Delaurie), 104. Arpette (Dufo-
rez), 105. Black Opal (X) 106. Bardom (Rab-
be) 107. La Belle Epine (Bonaventure), 108.
Pierre de Feu (Keogh), 109. Tanais II (Sib-
britt).
PRIX ROXELANE
12:500 fr. ; 2.100 mètres
120. Samba (Frigoul), 121. La Sabaudia
(Semblât), 122. La Flotte (Bouillon), 123.
Roxane (Goldin), 134. Sans Rancune (Rabbe).
126. Marsala (Lynch).
Pronostics
Paris-Sport (Lynx). — La Goulette et
Sea Blue — La fille Oliva et Guillerette
— Mir et Kouyrou —• ÎChartum et Bon-
heur — Pierre de Feu et Bomako —
Boxane et Sans Rancune.
La Veine (Augure). — Sainte-Louise
et Epine-Verte — Darl: Lady et La Fille
Oliva — Mir et Abbots River — Bon-
heur et Lotus Doré — Brimful et Ta-
nais II — San Bancmie et Marsala.
Aiiteuil-Longchamp. — Belle Epine et
Là Goulette —Dak Ladv et Perle Ja-
ponaise — Kouyrou et Mère la Poule
— Boipbay III et Cielon — Pierre de
Feu et Arpette — La Flotte et Samba.
L'Intransigeant. — Francolin et Le
Sultan III — Jocosa et La Fille Oliva
— Charlie et Mir '— Lotus Doré et Sin-
glass — Sweepy et Pierre de Feu —
Roxano et Sans Rancune.
Le Jockey (Vigilant). — Sainte-Louise
et La Goulette — Guillerette II et La
Fille Oliva — Mir et Mère-la-Poule —
Bonheur et Cielon — Sv/eepy et Brim-
ful — Samba et Roxane.
[ CYCLISME I
BBBHaBSBiaaaiSHaBsanHBHaBHar
PARIS-REIMS
Reims, 5 juin.
La course cycliste Paris-Rrims a don-
ne, les résultats suivants :
Ie -Weiss ; 2° Mithouard à une lon-
gueur ; 3e Bono ; 4« Camus ; 5» Le
Grevez.
BREVET ROUTIER DES 100 KM.
Hier se courait le brevet routier des
109 km. Malgré la pluie fine qui tom-
bait, un public nombreux assistait au
départ et sur 16 engagés, 14 concur-
rents s'élancèrent sur la routa en deux
groupes séparés de 10 minutes.
Le premier départ fut donné à
13 h. 12, à Llusca, Bobo, Marty, Louis
Carrère. Mancio, Dembnt, Lacoste et
Delmau.
Départ rapide où Delmau et Lacoste
furent aussitôt lâché.
Bobo essaya de démarrer à plusieurs
reprises, mais en vain car. il avait, en
Marty et Demont de concurrents
sérieux.
Le deuxième départ eut lieu à
13 h. 22 à Monier, Farines, Subils,
Blanc, Baco, Arnaud, Jampy. Départ
encore plus rapide que le premier et
Blanc et Soubils, rapidement devan-
cent et réussisent h prfndre 4 minutes
sur le premier groupe.
Voici l'ordre des arrivées ;
1. Blanc, en 2 h. 35'; 2. Soubils,
même temps ; 3. Bobo, . h. 37'; 4. Mar-
ty 5. Llécia, 2 h 53'; 6. Carrère, 2 h.
5S • 7. Farines, 3 h. 12 ; 8. Arnaud,
'i h 12 ; 9 Lacoste, 3 h. 13 ; 10. Mon-
nief, 3 h. 14 ; 11. Damai 1 , 3 h. 20.
Moyenne des premiers 38 Ion. 700 à
l'heure.
Nous tenons à féliciter particulière-
ment Blanc et Soubils qui effectuèrent
une partie du parcours à une moyenne
d». 52 à l'heure et qui grimpèrent les
côtes de Roque, Forts, à 35 à l'heure
ainsi que les sympathiques Bobo et
\{ firty
Bonne organisation de l'U. V. F. —
Elie MARTIN.
LE GRAND PRIX DE NARBONNE
Narbonne, 5 juin.
Le vélo-club narbonnats avait orga-
nisé pour aujourd'hui dimanche une
course cycliste pour le grand prix de
Narbonne. à laquelle ont pris part un
grand nombre de coureurs
Le signal de départ a été donné à
1 h 55 h l'avenue d'Espagne.
Le parcours comprenait 127 kilomè-
T1 "lx premier arrivé au contrôle, à qui
est attribué le Grand prix, est Yvan
Laborde ,qui a accompli le trajet en
4 heures 17 minutes, soit à une allure
de 30 Kilomètres à l'heure, malgré la
pluie et ies difficultés de parcours.
Le second, Joseph Garcia, pst arrive
trois minutes après à 18 h. 05 : et le
troisième, Eloi Julien, à 18 h. 19.
Pas d'incident grave.
France de vitesse et de demi-fond furent
disputées au Parc des Princes, en présence
d un public nombreux. En voici les résul-
tats :
Championnat de France vitesse. — Les sé-
ries qualifient : Faucheux, Beaufrand, M-
chard. Cugnot, Céraixlin et Caugant. Les re-
léc.hages : Mourand, Galvaing. Coutarel,
t*f tniart de finale. — 1. Faucheux, 2. Cu-
gnot.
2» quart de finale. — t. Mlchard, 2.
Mourand.
3" quart ds finale. — 1. Gérardln, 2. Gal-
vaing.
Le repêchage des quarto de finale revient
à Cugnot.
1«* demi-finale. — l. Faucheux, a. Cu-
gnot.
2* demi-finale. — 1. Michard, 2. Gérardln.
Finale. — i. Michard, qu bat Faucheux
dans les deux manches. Gérardln et Mi-
chard sont qualifiés par la S» épreuve.
Demi-fond, championnat de France 100 ki-
lomètres. — l. Pai'.lawl, en t h. îtVW ; 2.
Lacquenay ; 3. Maréchal ; 4. Blanc Garln ;
5 Vallée ; 6. Brossy.
individuelle. — i. Jean Marcel. 2. Chéron.
Eliminations. — î. Milbach 2. Lecornu.
Omnium. — La l" manche se dispute sur
5 000 mètres, par addition de points et donne
le classement suivant : 1. Le Drogo, 22
points ; 2. Ronsse, 22 p. ; S. Gtussels, 16 p
4. Sieronski. 6 p.
2' manche, course poursuite, 5.O0O mètres.
— 1. Le Drogo, 2. Giussels, 3. Ronsse, .4
Sieronski.
3 manche. 15 kilomètres derrière motos. —
1. Le Drogo, 1V21" 9/5 ; 2. Ronsso ; 3. Sie-
ronski ; 4. Giussels.
Classement général. — i, Le Drogo,
points ; 5. Ronsse. 7 p. ; 3. Giussels, 9 p.
4. Sioronski, 11 p.
LE GRAND PRIX DE L'ALLIER
Vichy, 6 Juin.
La première étape est remportée par Bâ-
tard, de Paris, couvrant les 130 kilomètres,
en 4 h. 41'. ; 2. Bergerioux ; 3. MoncierO
Mazeyrat ; 5. Benoit Fauré.
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE SCOLAIRE
SUR ROUTE
Paris, 6 Juin.
Résultats S i. Germont (S. F.), on l h
51*33" ; 2. Aigier (Bordeaux) ; 3. Leuliot
( V. C. L.) j 4. Denllers (P. Cf. C.)
Maievel.
250 cmc. — î. Bellagamba fsur New-
map), en 2' 44" 3/5 (record battu).
350 cmc. — 1. Oilter, en 2' 38" 3/5.
Moyenne 90 kil. 795 (record battu).
Meiileur temps motos. — 2. Bœtsch
750 etc. — 1. Cliampetler, en 2' 49"
4/5. Moyenne : 84 k. 815.
1.000 cmc. — 1. Clément, en 3' 15" 1/5.
Moyenne : 73 kil. 770.
Professionnels sidecars : 350 cmc. —
1. Hommaire, en 3' 34" 4/5.
600 cmc. — 1. Berthe, en 2' 57" 3/5.
Moyenne : 81 kil. 080 (record battu).
1.000 cmc. — 1. Amort, en 2 41" 1/5.
Cvclecars 1.100 cmc. — 1. Vilhet, en
42".
Voitures sport : 750 cmc. — 1. André
sur Rosengart) en 3' 31" 4/5. Moyenne :
67 kil. 988 (record battu).
1 lOO cmc. — 1. Ex-œquo, Chambost et
Labre.
1.500 cmc. — 1. Bouchy, 2' 45" 3/5.
(Meilleur temps sport).
Trois litres. — 1. Zehender (Alfa Ro-
méo), en 2' 51" 4/5. Moyenne : 83 kil.
837. Voitures course : 500 cmc. — 1. Brun
(record établi).
"'50 cmc. — L Labbay, 2' 53" 3/5 (re
cord battu) 2. Lutcher.
1.100 cmc. — 1. Reveiller (Amilcar)
2' 37" 3/5. Moyenne : 91 kil. 336 (record
battu) ; 2. Chambost.
1.500 cmc. — 1. Toselli, 2' 30" 1/5 (re-
cord battu) ; 2. Arnaud.
2 litres. — 1. Trintignan, t! 27" 4/5.
Moyenne : 97 kil. 628. (record battu).
Trois litres. — 1. de Cairoli (pneus
Dunlop, Bugatti), en 2' 25" 4/5.
Moyenne : 98 kil. 900 (record battu).
Meilleur temps de la journée ; 2. Zehen-
der, en 2' 27" 4/5 ; 3. Canon, 2' 28" 1/5.
— GANDOLFE.
s;3.)é ..f(là(len4iMén?lzuus dréorf dié
ATHLETISME
«M IHIIIMHiHHlHiMi
HONAUTIQU '
ast B s B a sur» B a «si u s B a n B B H SE BÎ
Le tour de France
des avions de tourisme
41 AVIONS SONT ARRIVES A LUXEUIL
Luxueil-les-Bains, 6 juin.
Sur les 55 appareils engagés dans le tour
de France aérien, 41 ont été dénombrés au
o-.ntrôle de Douai tout le monde était lâ.
niais à Reims, manquait Michel Doret, qui
s est posé à Saint-Quentin, et Deladbre dont
on n'a pas de nouvelles.
Après le contrôle de Reims où H y eut 53
avions enregistrés, les cor.curents ont trouvé
sur leur route un ciel nuageux, rendant la
visibilité médiocre. Aujourd'hui, étape de
•V70 kilomètres, par Pontarlier. Lyon, Avi-
gnon avec atterrissage à Cannes.
Les premières arrivées à Luxeuil ont été
celles de Nouvel, a 16 h. 2', suivi de Puget.
16 h. 10", Antériou a 16 h. 25', Frêmont, à
16 h. 96', Coadou, ù 16 h. 30', puis, Palayret,
riarrler, Lardy, Bideau, Strubble, etc.
^a
am m m m BBBB nBg «
î AOTOMOBILISME i
BBBBBBBBBBWBBBHBflBBBBnBBI
DES OABURANT3 NATIONAUX
LE RALLYE
Versailles, 6 juin
Les concurrents du Rallye des carbu-
rants nationaux, qui viennent de par-
courir 3.000 kilomètres, sont arrivés
hier soir sur ia place d'Armes, à Ver^
sailles.
Ils se sont rendus ensuite en cortège
à l'hôtel de ville, où un vin d'honneur
leur a été offert par la municipalité.
Plusieurs discours ont été prononcés.
L'Accident
du coureur Boillot
Châteauroux, 5 juin.
Ce matin, pendant lés essais de la
TE ! S ï
UN COUREUR MOTOCYCLISTE
HEURTE UNE BALUSTRADE
M l
nta ^ b ^ L^lPVio ! coûrsë"dê""côte" d'Ars, le coureur Boil-
La première manche de 1 épreuve de }Qt & hmTX6 un arbre. sa voiture a
HIIHBïaillSIlBI BRBBBBflHB
B
B
i MOTOCYC
ttaaaaBasiBaBaaBBiBBSBss
A CARCASSON:!?.
Carcassonne, 5 juin.
Résultat des courses organisées par
la section motocycliste de Carcassonne :
Catégorie G. M., 1* Conrad ; catégorie
175 crue. Griffe : catégorie 250 cmc,
Marcel Rey ; catégorie 350 cmc, Az-
nai'd : catégorie 500 cmc. Cordes. Celui-
ci ayant fourni lo meilleu.- teriips de
toutes catégories, gagné la médaille of-
ferte par i L'Express du Midi ».
Affluence considérable, service d'or-
dre parfait, sous la direction de M-
Mulot, commissaire de police.
La course a peine terminée, un orage
épouvantable tomba sur la ville et les
environs.
XQCKSY
Colombes, 5 juin.
En finale du champio-mat de France
de hockey le Stade Français bat le
Racing Club de France par 3 buts à 2.
demi-fond derrière grosses motos a été
marquée, dimanche, par un accident
après le sixième tour.
i.e staver Berteilin, tentant de pas-
ser Hopûina, s'étant porté trop à droi-
te, à, accroché avec une pédale la
balustrade en ciment, face aux tribu-
nes des secondes. «- -
Après avoir pirouetté plusieurs mè-
tres en l'air, il est retombé sur la piste
où il est resté inanimé. Craignant une
fracture du crâne, on l'a transporté à
la clinique. Les dernières nouvelles
sont rassurantes.
A TOULON
Calamel est vainqueur
du XXVC Critérium du Var
120 coureurs ont pris part à cette
épreuve qui a été vivement disputée.
Voici le classement : ,
t. Calamel (Avignon) les 192 km en
6 h. 09 ; 2. Canavezza (Toulon) : 3.
Aimard (Marseille) ; 4. Lesueur à une
roue arrivèrent ensuite à 250 mètres du
premier : 5. Rinaldi (Nice) • 6. Piccar-
do ; 7. Gras ; 8. Iamboni : 9. Philip
ne ; 10. Minardi ; 11. Faciani ; 12. Guill-
lelto ; 13. Damasso"; 14. Garaio ; 15.
R>Ô8si : 16. Cécchini ; 17. Garianii ; 18.
Blanchi ; 19. Riboro ; 20. Guteeppi.
LE TOUR D'ITALIE
Milan, 6 Juin.
Classement de la dernière étape Turin-
Mllan. — î. Guorra, les 270 kilomètres, en
8 b. 2â'10' , à l ailure moyenne do 32 k. 125;
S Binda ; 3. Melni ; 4. Mara ; 5. Battesinl ;
6. Stoepel et 44 autres concurrents, classés
au même temps que le 1", parmi lesquels se
trouvent tous les Français : tauviot Antonin
Magne, Moineau Godinat, Mervlel.
Classement général. — t. Pesenti, les 3.160
kilomètres, en 105 h. 42' 41" ; 2. Demuy-
sére, Belge, en 105 h. 53'50'' ; 3. Eertoni, 105
heures 5.V08" ; 4. Guorra, 105 h. 5S'l5" ; 5.
Stoepel, Allemand 105 h. 59'42".
Voici les classement des coureurs fran-
çais : 24. Louviot, 107 h. 5' 38" ; 34. lAnto-
n!n Maane, 107 h. 30'0S" : 43 Moineau,
l«g h 13T.2" : 47 Godinat, 108 h. 2S'15" ;
48. Merviel, 108 h. 40'31".
CHAMPIONNAT DE FRANCE
Vitesse et demi-rond
Paris, ejuin.
Les deux épreuves des championnats do
pris feu. Boillot a été difficilement
dégagé et conduit à l'hôpital de Châ-
teauroux, où U a été opéré. Son état
est grave,
Voici dans quelles circonstances le
coureur automobiliste Boillot a été
grièvement blessé. Avant î'épreuve,
Boillot, sur sa voiture, tentait un essai
pour la troisième fois et montait la
côto à plus de 100 kilomètres à l'heure
quand, à ia sortie d'un virage, le véhi-
cule ne paraissant plus obéir à la di-
rection alla s'écraser contre un arbre
bordant la route.
Le réservoir explosa immédiatement
et les témoins de l'accident éprouvè-
lent les plus grandes difficultés à sor-
tir de sa voiture le malheureux cou-
reur.
Boillot a une grave fracture du crâ-
ne, une double fracture du maxillaire
gauche et une double fracture de la
jambe gauche.
La Gourse
île côte des Alpilles
De Caroli fait le meil eur
temps
Marseille, 5 juin.
Hier matin a eu lieu cette épreuve
qui donna d'excellents résultats puis-
que 19 records furent battus, mais
l'organisation fut insuffisante.
A la suite d'un léger incident la route
fut envahie et on dut remettre la suite
des épreuves à l'après-midi.
Le Niçois de Caroll, sur Bugatti,
pneus Dunlop, fut le triomphateur de
la journée, abaissant le record de l'é-
preuve a 2' 25" 3/5.
En motos, Oilter sur Motosacoche fit
le meilleur temps.
Voici les résultats techniques :
Motos professionnels 100 cmc. — 1.
Rospide, en 3' 46" 2/5. Moyenne, 63 k.
604 (record battu) ; 2. Dallest ; 3. Bar-
navol.
125 cmc. — 1. Nougier, en 3' 32" 1/5
(record battu) ; 2. Viura.
175 cmc. — 1. Bergallo, 3' 08" 1/5 (re-
cord battu) ; 2. Audemar.
LES GRANDS PRIX DES JEUNES
ET LA REUNION PRÉOLYMPIQUE
Résultats préolympiques :
Hauteur (flnBle). — 1. Philippon
(S. F.), 1 m. 85 ; 2. Tribet (R. S. O.)
1 m. 80 ; 3. Poirier (Orléans), 1 m. 75.
Longueur (finale). — 1. Villon (F.-C
de Lvon), 6 m. 97 ; 2. Barlier (U. S. B.)
6 m." 93 ; 3. Robert Paul, 6 m. 91.
Relais 4 x 200 mètres. — 1. P. U. C,
1' 34"; 2. U. S. Métro ; 3. S. A. B.
Javelot (finale).— 1. Gassler (C. O. B.),
55 m. 60 ; 2. Degland (individuel),
54 m 05 ; 3. Doré, 53 m. 63.
1.500 mètres (finale). — 1. Leduc (In-
dividuel), 4' 7" 2/5 ; 2. Lecuron (R.-C.
F.) 4' 7" 3/5 ; 3. Desroches (Orléans),
4' 9" 1/5.
NOËL BAT LE RECORD DE FRANCE
DU LANCEMENT DU DISQUE
Au cours de la réunion préolympique,
le stadiste Jules Noël a battu le record
de France du lancement du disque
avec un jet de 49 m. 44. L'ancien re-
cord appartenait au Strasbourgeois
Winter avec 43 m. 80.
A TOULOUSE
Le XX* Challenge Labat n'a pas donne
de décision.
Toulouse, S juin.
Avec le concours de la Ligue des Pyré-
nées, la section d'athlétisme du. Stade Tou-
lousain faisait disputer, hier dimanche
pour la vingtième fois, sur les pistes et
sentiers du ground Ernest-Wallon, l'annuel
Challenge Labat.
La réunion débuta sous les meilleurs aus-
pices en présence d'un publie relativement
imposant. Malheureusement, un orage d'une
violence inouïe vint briser net la fête, alors
en plein épanouissement. A la faveur d'une
éclaircie, la réunion so poursuivit, cahin-
caha, pistes et sautoirs étant sérieusement
alourdis et détrempés.
De ce fait, H côté technique de la réu-
nion se trouvant sérieusement compromis et
faussé, les organisateurs prirent la sage dé-
cision de ne pas homologuer officiellement
les résultats des épreuves. Ainsi, pour cette
saison, le Challenge Labat s'est terminé
sans classement.
Les diverses épreuves Inscrites au pro-
gramme, ont donné les résultats suivants :
B BSB BBBB si BB n > an
COCHET BAT BERNARD
Le match
Probablement Intimidé d'avoir à lutter
contre sou prestigieux aîné, notre jeune es-
poir perd les deux premiers Jeux du match.
Puis II gagne lo Jeu suivant et Cochet mène
par 3/1. Du coup Bernard semble perdre
toute confiance ; 11 commet faute sur faute,
et la manche est portée à l'actif de Cochet
par 6/1. Cochet gagne la deuxième manche.
Pfis d'histoire pour la deuxième manche,
Mracel Bernard, complètement sous l'auto-
rité de Cochet, se volt enlever 6 jeux d'af-
filée sans paraître capable d'opposer à son
adversaire une résistance sérieuse.
La troisième manche s'engage, Bernard se
défend mieux. L'arbitre annonce, en effet,
un Jeu partout et lo jeu qui donne 3/1 à
Cochet est longuement disputé ; Bernard re-
prend ensuite un jeu, puis l'arbitre, annonce
4(3 ot 4/2 pour Cochet. La lutte est plus
Intéressante. Bernard est sur le point de
marquer 5/5. Enfin, par 6/4 Cochet gagne lo
«ot et la partie que Marcel Bernard, sans
nul doute, eut beaucoup mieux jouée con-
tre tout autre adversaire.
Première catégorie
Lancement du poids. — i. Galey (Stade
Toulousain) 12 mètres 10 ; 2. Majorel (S.T.)
11 m. 67 ; 3. Brève (T.U.C.) 11 m. 50 j 4.
Poom (T.U.C.) 10 m. SI.
Le stadiste Galey réussit, hors challen-
ge, un joli jet de 14 m. 45.
Lancement du Javelot (exhibition). —
1. Poom (T.U.C.) 46 mètres ; 2. Bouchet (C.
A. Colonne) 43 mètres.
Saut en longueur. — 1. Sylvain Bès fT.U.
C.) 6 mètres 27 ; 2. Jalabert (Stade Toulou-
sain) 6 m. 17.
sain) 6 m. 17 ; 3. Bêtria (Stade Bordelais
U.C) 6 m. 12 ; 4. Goua (S.T.) 6 m. 08.
Saut en hauteur. — 1. Lascaux (Stade
Bordelais U.C.) i m. 75 ; 2. Jabran (Stade
Toulousain) 1 m. 68 ; 3. Muratet (C.A. Co-
lonne) 1 m. 65 ; 4. Guilhem et Favareî,
1 m. 65 .après barrage).
2.000 mètres. — 1. André (Stade Bordelais
U.C.) ; 2. Cazenave (S.B.U.C.) à 20 mètres ;
3. Rivayrol (C.A. Colonne) à 40 mètres ;
4. Romagnac (C.A.C.) A 60 mètres.
Les 100 mètres et Î.00 mètres plats n'ont
pas eu lieu.
Deuxième catégorie
Saut en hauteur. — i. Camajou (Stade
Toulousain) 1 m. 65 '; 2. Gauch (C.A. Colon-
ne) l m. 65 ; 3. verdler (T.U.C.) 1 m. 60.
2.O00 mètres. — Espelette (C.A Colonne) ;
2. X... à 30 mètres ; 3. Gamelsy (T.U.C ).
Notons avec plaisir, en dépit des éléments
défavorables, la parfaite organisation des
dirigeants du Stade Toulousain et de la Li-
gue d'athlétismo. — GEO-PERRET.
Mrs MOODT Vf!Lia
CHAMPIONNE M FRANCS
Paris, 5 Juin.
C'est devant un public de plus de lo.ooo
personnes quo so continuent les demi-finales
des championnats tnternatiCnaux de France,
interrompus, hier, pa? la pluie.
A 14 heures, le match Metoel-de Stefaal,
Celui-ci a confirmé ses brillantes pertosp-
malices se déplaçant au minimum grâce *
son jeu des deux mains.
Il força le Tchèque à »e déplacer con*
tammant et sa tactique s'avéra excellente
pusque Menzel se détraqua complètement k
la 4" manche se battant lui-màne par sai
nervosité.
De Stefanl remporte le match par 6/3,
2,6, 7/5 et 6/4 se qualifiant ainsi peurr dtsptv
ter la finale à Cochet.
Finale simple dames.; — Mrs Mootjr Willa
bat Mme Mathieu. 7/5, 6/1.
A la surprise générale, la joueuef fran-
çaise prend dès le début de la partie l'avan-
tage sur sa rivale si bien qu'elle mène,par
4 jeu à i,
Mme Mathieu admirable S» régularité
igarde le commandement par 4/2.
Mrs. Moody forçant son action reJoirS «si
rivale et mène, par 5/4.
L'Américaine s'adjuge, par 7/5, la i" nfha.
che.
A la 2* manche, la supériorité Ae
l'Américaine s'affirme de plus en plus.
Notre championne résiste avec une énergS»;
admirable aux offensives dont elle est l'on»-
jet. Elle paraît se ressentir des efforts qu'elle
a fournis.
En tout cas, la voici menée par 4 k 1 e*
1 autorité de Mrs Moody tViUs ne faisant
que s'accroître. La manche lui revient par
6/'l et elle gagne ainsi par 7/5, 6/1 le titre
attaché au championnat simple cames.
Deuxième demi-finale, simple messieurs. —
Henri Cochet bat Marcel Bernard !>ar
e;l, 6/o, 6/4.
GEORGES MITARINGA
EST CHAMPION DU LITTORAL
Hieir après-midi s'est disputée la f*
nale du championnat du Littoral l ro se»
rie. Elle opposait André Ducreux te-
nant du titre à Georges Mitaranga. Oi
dernier fut vainqueur par 6/0 8/6.
A signaler qu'une erreur d'arbitrage
4u cours de la finale enleva le béné-
fice au second set a Ducreux, qui au-
rait dû gagner ce set par 7/5 alors
qu'il fut battu par 8/6. — GANDOèLFE.:
«•EMailllllIlllIlIlHIII
BOXE
BBBBBBB BBBBBBBBBBBBB BBBB B
Le Havre, 6 juin.
Hier, au Stade de la Cavée Verte, devant
4.000 spectateurs, pour le titre de champion
de France, poids plume, lo Havrais, Georges
I/Operson, a battu le Parisien, Hcltzer, aux
ponts, en 12 rounds
Au premier round, Leperson se laisse do
miner par Holtzer. physiquement supérieur
mais après avoir été au tapis au deuxièmi
round, Leperson. grâce a sa boxe plus pré
clse et pius scientifique prend l'avantagn
jusqu'à la fin du combat et enlève le titr»
de champion de France poids plume.
Feuileton du 5 Juin 1932
SSBESEESSSIS!! SSSSE3B?8BBSaSSEBBSBBBE!QElED2B mililtiaillllll
" BLASON DES LIBERNIËRES
GRAND ROfiAN DRAMATIQUE
ss par M me RESCLAUZE DE BERMON
BBiB3S3saiaaiBiiiBiieaRBBEi9BBBiBiiiBiBsiaii;isBiiiaiiasiiiai
I Paris abondent, le baron, le visage dissi-
mulé par les ailes rabattues de son cha-
peau, rasait le mur du jardin qui s'étei-
dait derrière l'hôtel Letourneur, à Lyon.
Au fond de ce ardin, une porte était ou-
verte. U la poussait avec précaution, et,
par une allée où les granra arbres lais-
saient à peine filtrer quelques vagues ra-
yons de lumière, il gagnait un petit pa-
v.Uon de forme octogone à l'assaut du-
quel grimpaient les jasmins, les chèvre-
feuilles et les roses.
A l'intérieur, une lampe voilée d'un
abat-jour de dentelle éclairait le plus élé-
gant, le plus coquet, le plus luxoeax des
ateliers d'amateur.
Sur le chatoiement des soies de lune
qui tendaient les murs, s'enlevaient le?
oiseaux taî)ta3tiques et les fleurs de rêve
Les meubles rares, les bibelots de prix
La veille encore, pendant leur jeu en-
'âgt, c'avait été entre eux une lutte sour-
ie, muette, presque tragique.
Plusieurs fois, elle avait eu envie de
juitter sa place ; puis, par orgueil, elle
itaii restée.
Et maintenant, devant ces quelques
Dots qui lu; faisaient refluer au cœur les
lensations oubliées de sa jeunesse amou-
' ÙLJ S9, elle restait silencieuse, le front plis
la bouche pensive, les yeux ardents
icmme un brasier sans flamme.
CHAPITRE XXIV
M y avait vingt ans dp cela.
A l'heure où avec la complicité du ba-
^n d'Ammard, achetée par les époux Le-
«Jurneur, se perpétrait dans l'ombre un
CâS CrimPc mVC^|.ilin, Jnnf l.a M1ÛQ (\Q
s crimes mystérieux dont les mes
étaient disséminés dans un désordre ar-
tistique.
Allongée sur un divan bas, enveloppée
d'un kimono aux broderies symboliques,
Mlle Lionnette Letourneur attendais
Tout près d'elle, dans un vase d'émail
cloisonné, montait une gerbe d'orchHiss,
fleurs rares et magnifiques qui pàlissa : ent
à côté de cette rare et magnifique fleur
vivante.
Lionnette Letourneur avait alors seize
ans.
Les lignes de ce corps de femme enfant
avaient des séductions perfides.
Des larges manches de sa robe sor-
taient, à demi nus, ses bras d'albâtre, en-
core un peu grêles, mais d un exquis mo-
delé.
L'un d'eux était replié sous sa tête bru-
ne, dans une pose nonchalamment aban-
donnée ; de sa main libie, elle tenaH un
livre qu'elle ne lisait pas.
Nerveuse et souple, telle une jeune pan-
thère prête à bondir, elle prêtait l'oreille
au moindre bruit qui venait du dehors.
Dès que d'Ammard avait paru sur le
seuil de la porte, elle s'était élancée vers
lui.
— J'avais si peur, disait-elle, que vous
ne vinssiez pas !
Elle s'était blottie dans ses bras. Il ''y
pressait tendrement.
— Moi, murmurait-il ave« passion. Moi,
perdre une de ces ineffables minutes que
vous me donnez, Lionnette ; l'avez-vous
cru possible ?
Elle levait vers lui ses yeux extasiés.
Il l'entraînait vers le divan, l'y faisait
asseoir, arrangeait, une pile de coussins
derrière sa tète fine.
— Que vous êtes jolie dans cette tenue
de mousmée, soupirait-il. Quel charme
troublant, unique, émane de vous 1
Un instant, il sembla se recueillir, puis
se laissant tomber, sur un coussin à ses
pieds, il murmura :
— Je t'aime 1
Mot dit cent fois et cent fois écouté
dans la même extase et avec la même
ivresse.
La belle tête du baron d'Ammard était
posée sur les genoux de Lionnette.
Elle passait doucement la main sur les
ondes soyeuses de sa chevelure brune.
Tous deux se taisaient.
Ce silence dura quelques secondes.
Lionnette en savourait la douceur, quand
d'Ammard se redressa et avec une vibra-
tion sourde dans la voix :
— Je vous aime, répéta-t-il, et je fré-
mis de tant vous aimer. Vous m'appar-
tenez si peu !
— Mot, fit-elle d'un ton de doux repro-
che... moi, je vous appartiens si peu !
Il prit sa main, la porta à ses làvres
et la tint longuement, cette main nerveu-
se, frémissante sous sa caresse.
— Oui, répéta-t-il, si peu 1 Vous êtes si
jeune ! L'âge d'une enfant ! Que pouvons-
nous, pendant de longues années encore,
contre la volonté de vos parents ! J'au-
rais dû penser à cela plus tôt, Lionnette;
j'aurais dû fuir la tentation folle et cou-
pable... J'aurais dû...
Il fit quelques pas avec agitation, puis
revint vers elle et, les bras croisés, la do-
minant de sa haute taille, élégante et sou-
ple :
— J'ai été fou, dit-il, en baissant la tête.
Pardonnez-moi, Lionnette.
Elle leva vers lui ses yeux étonnés.
— Mais, qu'est-ce qui vous prend ? in-
terrogea-t-eile.
Il resta dans la même attitude, le re-
gard plus sombre et lo front plus courbé.
— Ce qui me prend ? dit-il d'une voix
sourde. Une terrible ehose : le remords.
Le remords d'avoir peut-être perdu votre
vie. Insensé 1 Sans situation, sans fortu-
ne, aimer la fille du riche banquier Le-
tourneur ! L'aimer et le lui dire ! Etre
lâche, oui, lâche devant mon amour, et
aujourd'hui ne plus pouvoir faire, sous
peine d'une lâcheté plus grande, ce que
j'aurais dû faire tout d'obrd : broyer mon
cœur, ou c loger une balle... fuir ou mou-
rir pour vous sauver.
Lionnette se leva, dénoua doucement les
bras que d'Ammard tenait toujours ser-
rés contre sa poitrine et vint s'y blottir,
câline.
— Vous divaguez, fit-eli tendrement.
Je ne suis pas une enfant, Henry ; je suis
une femme qui, bientôt, sera mère... Mère
par vous. Comprenez-vous quelle force ce-
la nous donne ? Croyez-vous que mes pa-
rents pourront refuser de rous unir,
quand ils sauront ?
Il la sentait frisonner contre lui.
U l'embrassa longuement, mais ne ré-
pondit pas.
— Vous vous taisez, fit-elle. Que crai-
gnez-vous ?
— Que vous ne vous m'illusionnez, ma
pauvre chérie ; vos parents ne verront en
moi qu'un lâche séducteur, un vil ambi-
tieux... Us refuseront de vous donner à
moi, et le monde, si le monde savait, leur
donnerait raison. Mais le monde ne sau-
ra pas. Ils vous amèneront quelque part
hors de France, vous enlèveront votre en-
fant, vous séquestreront jusqu'à ce que
Ai gré ou de force, vous m'ayez oublié,
et vous imposeront alors un mariage de
leur choix. Et moi, je resterai pour ma vie
un forçat de l'amour, lié à d'enivrants,
mais désespérants souvenirs. Je vous ver-
rai au bras d'un autre. Je ne saurai pas
ce qu'on aura fait du fils que l'on m'aura
volé. C'est dur, ce que je vous dis la,
Lionnette, mais il fallait que je vous le
dise pour que votre jeune expérience sa-
che à quel point j'ai été coupable, mais
aussi à quel point je suis malheureux.,
(A suivre.)
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! les menaces Cxé 1 ou C é 3 les Noirs
| auraient créé des complications dont
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g 5xt 6 34 T c 3 — é 3
D é 4xé 7 11 35
Un beau sacrifice de la D qui ne
laisse aucun espoir aux Noirs. Si 33.
Txé 7 ; 36. fxé 7 suivi de é 8 : D.
35 D c 5 — b 6
Tdlxél 36 Abandonne.-
(D'après commentaires de Soultan-
beieff in Nation Belge).
NOUVELLES
La réception d'AIckhine, champion
du monde, par l'Echiquier Toulousain
; est fixée au 13 et au 14 juin. Une note
j dans les journaux le fera connaître et
1 ,e rappelle en temps utile. Tous les
I amateurs de Toulouse et de la région
seront invités à prendre part à cette
manifestation.
* •
Adresser les solutions des problèmes
parus dans !• mois précèdent, en nne
seule fol», avant le 15 du mois courant.
Adresser la correspondance a l'Ex-
press du Midi, en indiquant sur
l'adresse ; Rubrique des Echecs.
LUNDI 6 JUIN 1932
2' émission ; dernières nouvelles de la ma-
tinée communiquées par l'agence Havas et
présentées par M. Louis Lespine. — 12 b. 45 :
Concert syin phonique. Programme : Sêmlra-
mls, ouverture (Rossini-Salabart) : Mélodie-
Elégio (Massenet) ; Arlequin, prélude, Pa-
vane ; Le aDnseur masqué (A. GalUard) ;
Benvenuto (Dlaz) ; La Princesse Jaune, Ou-
verture ; Vieux Noël languedocien avec va-
riation (Brellh) ; Suppe-Illusionem (Mlcha
Michadoff). — 17 heures : Concert de mu-
sique enregistrée. — 17 h. 28 : Mercuriales.
— 17 h. 30 : Diffusion depuis le Dispensaire-
Ecole de l'Association des Dames Françaises,
de la conférence faite par M. le docteur Ga-
drat. Sujet ; « Dermatoses non parasitai-
res . — 18 h. 30 : Bêlais de Paris, Ecole Su-
T. T. Radio-Journal de
45 ; Cours de lecture au
Changes, cours officiel des
communiqués divers. —
émission, pré-
— 20 h. 30 :
pérleure des P.
France.. — 19 h
son. — 20 h. 5 :
valeurs locales.
20 h. 10 •• Journal parlé, 3"
1 senté par M. Louis Lespine.
Chronique n* 477 6 Juin 1938
Problème n' 1.34S. — Bosenkilde
(T. N. S — 6, 1928)
BLANCS : 13 NOIRS : 7
a mm
mm R» M
.mm m jm^Ém
11
'; nie irais Q&ObOstn.t
Départs du 4 Juin »
5 h. 23 Toulouse-Casablanca. Passagers, 9;
poste, 159 kilos ; messageries 298 kilos.
Arrivées du 4 Juin :
15 h. 30, Casablanca-Toulouse, parti de Ca-
cablanca. le 4 juin, à 4 h. 30, Passagers, 6 ;
poste, i7i kilos ; messageries, 267 kilos.
Prochains départs :
Tou louse-Espagne-Maroc s quotldiedn a
5 heures.
Toulouse-Amérique du Sud : le 5 Juin, à
5 heures.
Arrivée probable du courrier d'Amérique
et d'A. ù. F. : le 5 juin.
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