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27 Février 1901 - Bibliothèque de Toulouse

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FAITS DIVERS<br />

Un enfant qui se pend<br />

Oran, 26 février.<br />

T r n jeune enfant <strong>de</strong> H ans, fils d'un épicier<br />

j„ boulevard Malakoff, dégoûté do l'école, fai-<br />

sait <strong>de</strong>puis quinze jours l'école buissonniôre à<br />

l'insu <strong>de</strong> ses parents. Ces <strong>de</strong>rniers, instruits <strong>de</strong><br />

la conduite <strong>de</strong> leur progéniture, lui adressèrent<br />

une sévère admonestation.<br />

Hier matin, une jeune fille dé !a maison,<br />

ayant à passer dans Tanière-boutique, trouva<br />

la porte formée; elle passa alors par !e couloir<br />

où une autre porte donnait accès dans l'arriére-<br />

|)OUtinue ; on juge <strong>de</strong> la terreur <strong>de</strong> la fi<strong>de</strong>tte,<br />

lorsqu'elle vit pendu, le long <strong>de</strong>. la première<br />

porte, son frère râlant déjà et sur le point <strong>de</strong><br />

succomber à l'asphvxie.<br />

Sais ;e <strong>de</strong> fraveur. elle courut sur la place ou<br />

se trouvait un 'agent qui coupa la cor<strong>de</strong> assez<br />

â temps pour que la strangulation ne fut pas<br />

çomplète. . ....<br />

Grâce aux soins empresses qui lui furent<br />

prodigués. le malheureux enfant revint à la vie<br />

et déclara formellement qu'il ne v ula t plus<br />

aller à l'école, préférant apprendre un métier.<br />

Satisfaction lui a été donnée dès ce matin, sur<br />

5a promesse formelle <strong>de</strong> ne plus attenter à ses<br />

jours.<br />

Horrible crime<br />

Trieste, 26 février.<br />

Dans le village <strong>de</strong> Sibino, Joseph Zuiieh. âgé<br />

je 33 ans. a tué sa femme, ses trois enfants,<br />

Sofia, âgée <strong>de</strong> 8 ans ; Bogdan, âgé <strong>de</strong> 6 ans. et<br />

pussan, âgé <strong>de</strong> 3 ans, avec un énorme coule<br />

,as <strong>de</strong> boucher.<br />

Ensuite l'assassin, en proie à une épouvanta-<br />

ble crise <strong>de</strong> folie sanguinaire, courut dans une<br />

étable 0(1 il égorgea <strong>de</strong>ux breufs, un veau, un<br />

cheval, un âne, <strong>de</strong>ux mulets et un chien <strong>de</strong><br />

gar<strong>de</strong>.<br />

Après cette hécatombe, lé terrible Zulich,<br />

toujours muni <strong>de</strong> son coutelas, est allé conter<br />

ses exploits meurtriers aux gendarmes du<br />

nays : il prétend que sa famille voulait l'em-<br />

poisonner.<br />

Une mine en feu<br />

New-York, 26 février.<br />

Le correspondant à Kermeror, dans l'Etat <strong>de</strong><br />

Wvomoming, <strong>de</strong> la Sall-Lake-City- Tribune,<br />

annonce qu un incendie violent a eu lieu hier<br />

soir dans une mine <strong>de</strong> charbon, à Diamond-<br />

ville. Cinquante mineurs ont été ensevelis vi-<br />

vants et un seul a pu se sauver. Ce <strong>de</strong>rnier<br />

s'est frayé un chemin à travers les flammes<br />

et a été br dé d'une façon horrible. Ces flam-<br />

mes ont empêché toute tentative <strong>de</strong> sauvetage.<br />

On évalue le clnlfre <strong>de</strong>s pertes à une somme<br />

énorme. La cause <strong>de</strong> 1 incendie est inconnue.<br />

8. Andanle cantabile du 1" quatuor (P.<br />

Tschaikowsky), 1" audition à <strong>Toulouse</strong>, par le<br />

quatuor.<br />

4 Quatuor, piano et cor<strong>de</strong>s, op. 47 (R. Schu-<br />

mann), 1. Sostenulo assai allegro ma non<br />

troppo. 2. Scherzo. 3. Andanle. 4. Finale, par<br />

Mlle. Marguerite Vannier, MM. Léon Jeansou.<br />

Emile Pujol et L. Balaresque.<br />

Prix du billet, 3 francs La 4« séance aura<br />

lieu le 21 mars et la fj« le 18 avril. On peut se<br />

procurer <strong>de</strong>s billets chez tous les marchands<br />

<strong>de</strong> musiq'-.e et à la perle d'entrée.<br />

A la Métropole<br />

3EP<br />

Courses <strong>de</strong> Chevaux<br />

La Petite Giron<strong>de</strong> do Bor<strong>de</strong>aux organise<br />

cette année une course, sur route, entre che-<br />

vaux et mulets attelés, dans <strong>de</strong>s conditions<br />

toutes nouvelles.<br />

Le trajet sera <strong>de</strong> 800 kilomètres environ, di-<br />

visés en sept étapes. Un repos obligatoire <strong>de</strong><br />

12 heures sera imposé, à chaque étape, à tous<br />

les coureurs.<br />

La course aura lieu le jeudi 16 mal, jour <strong>de</strong><br />

l'Ascension, et les jours suivants, sur le par-<br />

cours do Bor<strong>de</strong>aux, Agen, <strong>Toulouse</strong>, Auch,<br />

Tarbes, Pau, Bayonne, Mont-<strong>de</strong>-Marsan et Bor-<br />

<strong>de</strong>aux.<br />

H y aura plus <strong>de</strong> 6.000 francs <strong>de</strong> prix : un<br />

prix <strong>de</strong> 2.000 francs, un <strong>de</strong> 1 .OOO francs, un<br />

<strong>de</strong> 6OO francs, etc.<br />

La liste d'engagement sera ouverte à partir<br />

du I e - uiars. Pour toutes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'engage-<br />

ments et <strong>de</strong> renseignements, écrire à M. Er-<br />

nest Toulouze. prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la course <strong>de</strong> la<br />

Petite Giron<strong>de</strong>, 8, rue <strong>de</strong> Gbeverus, à Bor-<br />

<strong>de</strong>aux.<br />

Le R. P. Gau<strong>de</strong>au a inauguré dimanche, à la<br />

Métropole, les conférences <strong>de</strong> la station qua-<br />

dragésimale <strong>de</strong>vant un très ribmbreux auditoire<br />

qui, par sa r eligieuse attenlion, a rendu témoi-<br />

gnage à l'éloquence du discours.<br />

Le sujet traité était la Souffi ance. L'immense<br />

tableau <strong>de</strong> la souffrance humaine a été peint<br />

sous nos yeux par un léaliste, mais par un<br />

réaliste véritable, qui sait que nous soulfroiis<br />

par le corps, le cœur et l'àme.<br />

Hélas ! combien la ressemblance est parfaite!<br />

le portrait tient <strong>de</strong> la rigueur et <strong>de</strong> l'inflexibi-<br />

lité du géomètre.<br />

Après lo tableau. le. problème. Pourquoi la<br />

Souffrance "î Les dimanches qui vont suivre, le<br />

problème sea fouillé.<br />

En attendant, voici la solution :<br />

Les philosophies ne connaissent d'autre vic-<br />

toire sur la souffrance que celle <strong>de</strong> la violence<br />

ou du désespoir, ce qui est la pire <strong>de</strong>s défaites.<br />

Le Christ seul sait le rôle <strong>de</strong> la souffrance.<br />

Donc il faut se résigner à son action, l'accep-<br />

ter, la vouloir.<br />

Suivons le Christ qui en a assumé le far-<br />

<strong>de</strong>au ; et, avec lui, nous obtiendrons la vic-<br />

toire en partageant la sienne.<br />

Tel est l'énoncé <strong>de</strong>s idées-mères <strong>de</strong> la confé-<br />

rence <strong>de</strong> dimanche ; elle nous est apparue<br />

comme le beau portique d'un magnifique édi-<br />

fice. H. DE R.<br />

Grand Café-Restaurant Sion<br />

A partir d'aujourd'hui, mercredi <strong>27</strong> février,<br />

le Grand Café-Restau rant Sion, précé<strong>de</strong>mment<br />

place Lafayette, est transféré boulevard <strong>de</strong><br />

Strasbourg, 3 bis : le directeur <strong>de</strong> cet établis-<br />

sement, installé avec tout le confort mo<strong>de</strong>rne,<br />

à l'honneur d'informer ses nombreux clients<br />

et le public, que dès 11 heures du matin, il<br />

sera aujourd'hui en mesure <strong>de</strong> servir les dé-<br />

jeuners au prix habituel.<br />

Il est superflu d'ajouter que toutes les con-<br />

sommations seront <strong>de</strong> premières marques sans<br />

changement <strong>de</strong> prix. -<br />

Chemin <strong>de</strong> fer<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> à Boulogne<br />

La Compagnie du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

à Boulogne sur-Gesse, a l'honneur d'informer<br />

le public, que la section <strong>de</strong> Toalouso à Rieu-<br />

mes sera ouverte au service <strong>de</strong>s voyageurs et<br />

marchandises en gran<strong>de</strong> et petite vitesse à<br />

partir du jeudi, 28 février courant.<br />

Départs <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>: 8 h. 10 mat.; 1 h. s.;<br />

introduit dos « miséreux » dans le château<br />

dont il est chassé avec eux. Mais, en partant,<br />

plus épris que jamais do Ma<strong>de</strong>leine, il emporte<br />

dans son cœur un sentiment do haine contre<br />

André Chénier qui, avec ses vers, a profondé-<br />

ment impressionné la jeune fille.<br />

Les temps ont marché, quand apparaît le se-<br />

cond tableau. Nous sommes au mois do juin<br />

1794, à Paris, sur la place <strong>de</strong> la Révolution,<br />

précé<strong>de</strong>mment appelée place Louis XV. C'est là<br />

qu'André Chénier et Ma<strong>de</strong>leine se retrouvent<br />

après les malheurs qui ont fondu sur les <strong>de</strong><br />

Coignv : la comtesse est morte, lo chrUeau a<br />

èté'détruit et les biens confisqués. Ma<strong>de</strong>leine,<br />

sans nulle ressource, ne doit <strong>de</strong> subsister qu'au<br />

dévouement à toute épreuve <strong>de</strong> la mulâtresse<br />

Bersi. Or, du jour où elle a vu Chénier, Ma<strong>de</strong>-<br />

leine l'a aimé et celui-ci n'a pu l'oublier.<br />

Ici, tout naturellement, trouve sa place l'i-<br />

névitable duo d'amour, soit que nous soyons<br />

dans le vieux moule <strong>de</strong> « l'opéra » ou que nous<br />

nagions en plein « drame lyrique ».<br />

Mais, pendant cet épanchement. Ma<strong>de</strong>leine<br />

et Chénier sont épiés et dénoncés par un c mus-<br />

cadin » au service <strong>de</strong> Gérard, qui est <strong>de</strong>venu<br />

représentant du peuple ; toutefois, ils parvien-<br />

nent à s'enfuir, après une lutte dans laquelle<br />

Gérard est frappé d'un coup d'épée par An irô<br />

Chénier.<br />

Le troisième tableau nous montre le tribunal<br />

révolutionnaire avec les sans-cuiottes et les si-<br />

nistres tricoteuses. Par son espion, Gérard, qui<br />

est guéri du coup d'épée qu'il a reçu, apprend<br />

qu'André Chénier vieut d'êtrearrêtô et il triom-<br />

phe à la pensée que Ma<strong>de</strong>leine va venir implo-<br />

rer pour lui la clémence du tribunal.<br />

Tout entier à sa haine et à sa vengeance,<br />

Gérard se fait l'accusateur <strong>de</strong> Chénier et, lors-<br />

<strong>de</strong>mi-place) : 1» La Surprise <strong>de</strong> r Amour;<br />

2» avec M. Frédéric Boyer, neuvième du grand<br />

succès, Hansel et Gratel ; 3» la Fête du Prin-<br />

temps, ballet d'Hamlet.<br />

Variétés. — A 8 h. Ij8 : 1» les Taupier re-<br />

çoivent ; 2' avec le concours <strong>de</strong> Mile Dziri,<br />

Mam'zelle Nilouche.<br />

Théâtre-Cirque <strong>de</strong>s Mouveautés. — Ce soir,<br />

première représentation <strong>de</strong> M.et Mine Ouvrard,<br />

dans leur nouveau répertoire.<br />

Le bureau do location est ouvert <strong>de</strong> 10 heu-<br />

res du matin à 7 heures du soir.<br />

Samedi, débuts <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Compagnie<br />

équestre, gymnastique, acrobatique et mime :<br />

8f artistes, 15 chevaux.<br />

Salle <strong>de</strong>s Illustres fsalles annexes). — Pre-<br />

mière exposition d'art <strong>de</strong> l'Association <strong>de</strong>s<br />

Jeunes <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, ouverte tous les jours, <strong>de</strong><br />

dix heures à midi et <strong>de</strong> doux heures à quatre<br />

heures. Entrée gratuite.<br />

A PARTIR MJ 15 MARS PROCHAIN<br />

LAPARFUIVIERIETrIOMS XSas^X^SSi , ?!<br />

UDIC1A1RE<br />

7 février.<br />

Paris,<br />

Sont nommés<br />

Juge au tribunal <strong>de</strong> première instance <strong>de</strong><br />

Pcitiers, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. M. Dollin du Eresnel,<br />

procureur <strong>de</strong> la République à Blaye. en rem-<br />

placement <strong>de</strong> M. llugumin. nommé prési<strong>de</strong>nt.<br />

Procureur <strong>de</strong> la République près le tribunal<br />

quo Ma<strong>de</strong>leine arrive, il lui déclare son amour ( <strong>de</strong> prem ière instance ce Blaye, M. Bor<strong>de</strong>s, juge<br />

et sa bar.se jalousie. Voulez-vous sauver Andro s d'instruction à ~<br />

5 h. 45 soir.<br />

Arrivées à Rieumes :<br />

7 h. 38 soir.<br />

Départs do Rieumes<br />

mat. ; 3 h. 19 soir.<br />

Arrivées à <strong>Toulouse</strong> :<br />

soir; 5 h. 15 soir.<br />

10 h. 03 mat.;<br />

5 h. 34 mat. ;<br />

7 b. 30 mat.<br />

2 h. 53 s.;<br />

10 h. 34<br />

12 h 30<br />

LES CAISSES D'EFÂRGNE<br />

On sait que le ministre <strong>de</strong>s finances a<br />

décidé <strong>de</strong> ramener à 1,500 francs tous les<br />

livrets <strong>de</strong> la Caisse d'épargne excédant ce<br />

Chiffre et <strong>de</strong> donner pour l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s<br />

titres <strong>de</strong> rente aux intéressés qui accepte-<br />

raient ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement, au lieu du<br />

remboursement en espèces.<br />

Confiants dans les promesses <strong>de</strong> l'Etat,<br />

les por teurs <strong>de</strong> livrets les ont déposés aux<br />

mains <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la Caisse d'épargne<br />

et actuellement, 25 février, ils atten<strong>de</strong>nt<br />

toujours: 1° le paiement <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong><br />

l'année 1000 ; 2> le titre <strong>de</strong> rente pour l'ex-<br />

cé<strong>de</strong>nt converti ; 3° le nouveau livret.<br />

Gomme l'Etat a eu tout le temps pour<br />

préparer cette mutation, les petits rentiers<br />

trouvent avec raison qu'il y met le temps<br />

et qu'une fois <strong>de</strong> plus lorsqu'il y a <strong>de</strong>s<br />

fonds à verser, il op A re avec une sage,<br />

trop sage lenteur. S'il s'agissait <strong>de</strong> tou -lier<br />

<strong>de</strong>s fonds, parions qu'il y mettrait beau-<br />

coup plus d'empressement.<br />

Vol au ren<strong>de</strong>z-moî<br />

Une somme <strong>de</strong> 300 francs a été volée à M.<br />

Ferdinand Escoulan. épicier, rue Riguepels, 16,<br />

par une inconnue, âgée <strong>de</strong> 40 ans environ, qui<br />

<strong>de</strong>mandait à échanger <strong>de</strong>s pièces étrangères.<br />

Le feu<br />

Lundi soir, vers 8 heures, Mme Potin, âgée<br />

<strong>de</strong> 34 ans, domiciliée rue Lancefoc, 39, était<br />

occupée à préparer <strong>de</strong>s aliments sur un four-<br />

neau à gaz, quand tout à coup lo feu se com-<br />

muniqua à ses vêtements ; elle put facilement<br />

l'éteindre en se roulant dans une couverture.<br />

Des soins furent prodigués à Mme Potin, par<br />

le docteur Roux, à la pharmacie Médale, située<br />

boulevard d'artillerie. Les blessures sont sans<br />

gravité.<br />

Le feu, qui commençait à se communiquer<br />

dans l'appartement, fut rapi<strong>de</strong>ment éteint par<br />

M. Reynis. domicilié rue Lancefoc, 48, qui se<br />

brûla légèrement un doigt.<br />

Les dégâts, peu importants, sont couverts<br />

par une assurance.<br />

Fumée sans feu<br />

Hier au soir, vers 7 h. 1|2, une épaisse fumée<br />

s'élevait au-<strong>de</strong>ssus d'une maison <strong>de</strong> la rue<br />

Denl'ert-Rochereau ; immédiatement, les pas-<br />

sants au rassemblaient, on appelait les pom-<br />

piers qui mettaient leurs pompes en batterie.<br />

Mais le moment <strong>de</strong> noyer le foyer d'incendie,<br />

on dut rechercher quelle" était la partie <strong>de</strong> la<br />

maison où lo feu avait pris ; on découvrit alors<br />

un tas <strong>de</strong> chiffons sales qui se consum-<br />

niaient lentement et produisaient une abon-<br />

dante fumée noire mais sans flammes ; les<br />

pompiers n'ont donc eu qu'à reprendre le<br />

chemin <strong>de</strong> la caserne Roussy.<br />

Pour le corps expéditionnaire<br />

<strong>de</strong> Chine<br />

Le comité do direction <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> gala au<br />

profit <strong>de</strong>s blessés et <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s du corps ex-<br />

péditionnaire <strong>de</strong> Chine nous communique le<br />

programme arrêté pour la soirée du 2 mars,<br />

on attendant la publication <strong>de</strong> l'affiche détaillée<br />

du spectacle.<br />

Ordre <strong>de</strong> la représentation :<br />

1. Ouverture d'opéra par les trois musiques<br />

<strong>de</strong> la garnison réunis.<br />

2. Poé-ne <strong>de</strong> circonstance, récitée par M. Ro-<br />

ffiu ld Jou -.es.<br />

. Ouverture, 1" et 2» actes <strong>de</strong> Carmen, in-<br />

terprétation : Don José, M. Clément <strong>de</strong> l'Opéra-<br />

Comiquo; Carmen. M«« <strong>de</strong> Nuovina, <strong>de</strong> l'Opéra-<br />

Comique: Escamillo. M. G. Beyle, <strong>de</strong> l'Opéra.<br />

4. crand divertissement Première partie :<br />

Les danses anciennes, par Mlle Emma San-<br />

drini, première danseuse étoile <strong>de</strong> l'Opéra;<br />

Mlles Jeanne Régnier, Irma Violât, premières<br />

danseuses <strong>de</strong> l'opéra.<br />

5. 8» et 4» actes <strong>de</strong> Carmen.<br />

6. Grand divertissement. Deuxième partie :<br />

Les danses mo<strong>de</strong>rnes, par Mlles Sandrini. Ré-<br />

gnier, Viollat.<br />

Ouverture d'opéra par les trois musiques <strong>de</strong><br />

la garnison réunies.<br />

L'exposition <strong>de</strong>s lots <strong>de</strong> la tombola organisée<br />

Par les <strong>de</strong>ux sociétés <strong>de</strong> la Croix- Houge Fran-<br />

çaise, dans les vitrines <strong>de</strong> la ma son Laper-<br />

sonne. place Esquirol, attire la visite <strong>de</strong> notre<br />

population, et constitue un <strong>de</strong>s principaux at-<br />

traits <strong>de</strong> la splendi<strong>de</strong> soirée préparée.<br />

83 e d'infanterie<br />

Echos du Palais<br />

La conférence <strong>de</strong>s avocats stagiaires, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M» Laumond-Pevottnet, bdton-<br />

n >er <strong>de</strong> l'Ordre, a discuté ia question suivante:<br />

L article 37S du Cosle pénal qui sanctionne<br />

«ohhgalion <strong>de</strong> certaines personnes au secret<br />

l roiessionnel exige-t-il pour son apnli ation<br />

une int ntioa spéciale <strong>de</strong> nuire à la p'ersonno<br />

"Ont le secret a été di.ulguè.<br />

Arnanlt, rapporteur.<br />

M» Saplayrolles, a soutenu l'afflnviative.<br />

M» liergis a soutenu la négative.<br />

MM»< <strong>de</strong> Boyer Montée ut.' Bcrnlès. Cancel,<br />

lispinasse, Bollot, sont intervenus dans la dis-<br />

cussion.<br />

M« liemaury a conclu en qualité <strong>de</strong> ministère<br />

public.<br />

Acres le résumé présenté sur la question par<br />

M. le Bâtonnier, la confé-ence consultée s'est<br />

prononcée pour la négative.<br />

AU PETIT PAROUET<br />

Les nommés Martin Cou<strong>de</strong>rc, sgè do 45 ans,<br />

cordonnier, <strong>de</strong>meurant au Pont-<strong>de</strong>s-Demoi-<br />

selles, et Eugène Azéma. âgé <strong>de</strong> 81 ans. gra-<br />

veur sur métaux, allée Saint-Agne, 9, ont été<br />

arrêtés et mis à la disposition du Parquet,<br />

sous l'm ulpition <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> poules commis au<br />

Préjudice île M. Carre!, ma tre-valet. quartier<br />

Monluudran. Conduit, hier, au petit parquet,<br />

^ju<strong>de</strong>rc a été écrouè au dépôt.<br />

Le 83» d'infanterie (portion principale), exécu-<br />

tera le 1" mars, la marche dont voici l'iti<br />

néraire :<br />

Place Dupuy (point initial), route <strong>de</strong> Castres<br />

par Lasbor<strong>de</strong>s, r'onsesgrives, côte 218 et Mous<br />

sard, Embatut, la Pigasse, Aufréry, côte 199,<br />

église do Bal ma, Aïga. côte 192, pont <strong>de</strong> la<br />

Colombette (p. d.) et casernes.<br />

Départ, 10 h. 30 ; rentrée, 4 h. 30 ; distance<br />

parcourir, 26 kilomètres.<br />

Nouveau Journal<br />

Nous apprenons la publication du Progrès<br />

agricole du Midi, dont le rédacteur en chef<br />

est notre distingué confrère, M. Georges Der-<br />

rouch.<br />

Le premier numéro, qui parait aujourd'hui<br />

est distribué gratuitement aux agriculteurs<br />

<strong>Toulouse</strong>, dans les bureaux du Progrès, rue<br />

Saint-Antoine-du-T, 28 et à la librairie Brun-<br />

Rey, rue Lafayette, n' 20.<br />

Nous souhaitons une cordiale bienvenue à<br />

cette nouvelle feuille.<br />

Théâtre du Capitole<br />

L'administration <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s jeunes filles<br />

<strong>de</strong> 8 à 12 ans, pour figurer dans Princesse<br />

d'Auberge. Prière <strong>de</strong> so faire inscrire â la ré-<br />

gie du théâtre, tous les jours, <strong>de</strong> 10 à 11 heures<br />

du matin, et <strong>de</strong> 2 à 4 heures du soir.<br />

Les fillettes et les garçons déjà inscrits pour<br />

Princesse d'Auberge sont priés <strong>de</strong> se rendre<br />

au théâtre, tous les jours, â 4 h. 1[2, pour pren-<br />

dre <strong>de</strong>s leçons.<br />

Toutes les bennes épiceries ont le savon<br />

Jaune « Kangarou », <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z-le Mesda-<br />

mes !<br />

Chénier. lui" dit-il'! Donnez-vous à moi. « Pre-<br />

nez-moi donc, répond la jeune fille ôplorée, car<br />

je ne tiens plus à la terre ».<br />

Devant ce renoncement sublime, Gérard,<br />

comme dans une vision, voit l'horreur <strong>de</strong> son<br />

forfait et jure <strong>de</strong> sauver un innocent.<br />

Les juges du tribunal arrivent, et lorsque<br />

Chénier se présente : «:Traître à la Patrie», dit<br />

l'accusation — Ma plume, répond lo poète, a<br />

pu être redoutable pour les sots et les méchants,<br />

mais c elle » n'a jamais trahi mon pays do<br />

France.<br />

On appelle alors Gérard en témoignage, qui<br />

affirme l'innocence du poète « Mais lui répond<br />

l'accusateur public, le farouche Fouquier-Tin-<br />

ville. l'accusation vient <strong>de</strong> toi. » — Elle est mal<br />

fondée, riposte Gérard. — « S'il en est ainsi,<br />

ajoute Fouquier, je la reprends rour moi ». C'en<br />

est fait, Chénier est perdu.<br />

Après une délibération, les juges rapportent<br />

un verdtet <strong>de</strong> mort, au milieu du tumulte <strong>de</strong> la<br />

foule et <strong>de</strong>s cris : « A la Lanterne, c'est un<br />

v?ndu, la rriortt ». ce pendant que dans le<br />

lointain, les roulements sinistres <strong>de</strong>s tambours<br />

se font entendre.<br />

Avec le quatrième tableau, qui se passe dans<br />

la cour <strong>de</strong> la prison <strong>de</strong> Saint-Lazare, nous<br />

assistons aux <strong>de</strong>rniers moments d'André Ché-<br />

nier. Ma<strong>de</strong>leine est venue le retrouver dans<br />

son cachot où il attend la mort, en composant<br />

sa Jeune Captive. Le geôlier finit par se lais-<br />

ser attendrir par Ma<strong>de</strong>leine, et il consent à lui<br />

laisser prendre la place d'une autro condamnée.<br />

Après tout, peu lui importe, pourvu qu'il y ait<br />

le nombre, et au lever du jour, la lugubre<br />

charrette <strong>de</strong> Samson emporte André Chénier et<br />

Ma<strong>de</strong>leine vers la mort.<br />

L'action dramatique, comme on vient <strong>de</strong> le<br />

voir, se développe normalement avec les trois<br />

personnages principaux <strong>de</strong> l'ouvrage : André<br />

Chénier et Ma<strong>de</strong>leine <strong>de</strong> Coigny unis par<br />

l'amour jusqu'à leur mort et Gérard le traître,<br />

nécessaire et inévitable, Sans doute, ces trois<br />

rôles sont do pure convention, mais soit par<br />

l'unité du drame, soit par la fertilité dos inci-<br />

<strong>de</strong>nts pathétiques, soit encore par le contraste<br />

frappant <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux âmes poétiques et do<br />

l'atmosphère <strong>de</strong> l'époque <strong>de</strong> la Révolution, il en<br />

résulte une œuvre puissamment dramatique et<br />

émouvante.<br />

Voilà la part du librettiste, voici celle du<br />

musicien :<br />

M. Umberto Giordano fait partie <strong>de</strong> cette<br />

trinitô italienne (lui. Puccini et Léoncavallo)<br />

qui est en train d'opérer dans son pays une<br />

véritable révolution musicale. Lors <strong>de</strong> mon<br />

« étu<strong>de</strong> » sur la Vie <strong>de</strong> Boftéme, je m'appesan<br />

tis — et beaucoup — sur l'évolution <strong>de</strong> l'art<br />

lyrique en Italie. C'est d'après les principes <strong>de</strong><br />

cette évolution qu'André Chénier a été cons-<br />

truit et, on pourrait définir sa caractéristique<br />

ainsi : un bon drame musical italien, Et pour<br />

en finir une bonne fois pour toutes, répétons à<br />

nouveau que la jeune école italienno (actuelle)<br />

a accompli eet f e évolution —,,-ce pourquoi nous<br />

la complimentons — en s'inspirant <strong>de</strong>s bases<br />

du drame lyrique créé par Gluck, d'abord,<br />

porté ensuite à son apogée par Wagner, et en<br />

subissant aussi lo charme et l'intérêt <strong>de</strong> la<br />

polyphonie mo<strong>de</strong>rne.<br />

Dès le début <strong>de</strong> la partition, M. Umberto<br />

Giordano silhouette le caractère <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux<br />

personnages poétiques, par une phrase toute<br />

sentimentale.<br />

Puis dans le premier acte, dont l'instrumen-<br />

tation est fine et délicate, avec un petit parfum<br />

d'archaïsme, on se laisse séduire par les épiso-<br />

<strong>de</strong>s do la fête, par la gavotte et la pastorale,<br />

écrite pour trois voix <strong>de</strong> femme. Lo second<br />

acte offre un contraste manifeste avec le pre-<br />

mier, non seulement sous le rapport do l'or-<br />

chestration, mais encore sous celui <strong>de</strong> l'inven-<br />

tion et du pittoresque. D'abord il contient le<br />

grand duo d'amour (dont j'ai parlé plus haut),<br />

<strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine et <strong>de</strong> Chénier. qui est -l'un beau<br />

jet mélodique, très chaud et très coloré, puis il<br />

est traversé par les chants révolutionnaires <strong>de</strong><br />

la Carmagnole et du Ca ira.<br />

A signaler surtout au point <strong>de</strong> vue musical-<br />

Barbezieux.<br />

Juge au tribunal <strong>de</strong> première instance <strong>de</strong><br />

Barbezieux, M» Perreau, avocat, attaché au<br />

cabinet du gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux.<br />

Juge d'instruction au tribunal <strong>de</strong> première<br />

instance <strong>de</strong> La Réolo, M. <strong>de</strong> Lajonie, jugosup<br />

pléant chargé <strong>de</strong> l'instruction à Bellacen rem<br />

placement <strong>de</strong> M. Montel. décédé.<br />

03 Grève:<br />

Musique <strong>de</strong> Chambre<br />

a ^ro eramme du troisième concert <strong>de</strong> musique<br />

e chambre, qui sera donnée dans les salons<br />

• «ouget (5. rue Saint-Pantaléon). le jeudi 7<br />

rr's. â 2 h. \fi précises du soir :<br />

1 \ifUalU0r, cor<strong>de</strong>s, op, 18, n» 6 (Beethoven),<br />

B 4ffl ro con ln"i0 - 3- Adagio ma non Iroppo.<br />

folieW Vf0 (allegr°}- 4. La Malinconia adagio<br />

2 TA i? 1uasi allegro), par le quatuor.<br />

CTh rf P tari( t- n» 6, <strong>de</strong>s Poèmes Virgiliens<br />

Bur'iii<br />

ls)l " TeIle . ftux rives <strong>de</strong> l'Eurotas ou<br />

ïl i03ur\ SOmmets du cynthe. Diane conduit <strong>de</strong>s<br />

fc) ' "- (Virgile), 1" audition à <strong>Toulouse</strong> ;<br />

OVa»no„ r lieuses du Vaisseau Fantôme<br />

~* v ,âj«' 4t l' re<strong>de</strong>mandé, par Mlle Margue-<br />

Cheval abattu. — Hier au soir, vers 2 h. 1{4,<br />

un cheval attelé à une voiture <strong>de</strong>s pompes fu-<br />

nèbres, qui se rendait à la gare Matabiau. s'est<br />

abattu sur la place du Capitole, en face du<br />

café <strong>de</strong> l'Hôtel-dè-Ville.<br />

La circulation <strong>de</strong>s tramways a été interrom-<br />

pue do ce fait pendant quelques instants.<br />

Trouvailles. — Réclamer : A M. Julien Hay-<br />

naud, rue Saint-Clou, 5. un porte-monnaie<br />

contenant uno peiite somme ; au bureau <strong>de</strong>s<br />

épaves, une elef; à Mlle Nègre, rue du Taur. S.<br />

une certaine quantité d'étuis <strong>de</strong> cartouches do<br />

plusieurs caiibres : à M. Jean Serres, avenue<br />

<strong>de</strong> Bayonne 123. une gran<strong>de</strong> quantité d'éu.ts<br />

<strong>de</strong> cartouches <strong>de</strong> même calibre.<br />

tourner tArtistiqiu<br />

André Chénier, drame historique en quatre<br />

tableaux, <strong>de</strong> Luigi Illica, version française <strong>de</strong><br />

Paul Milliet, musique do Umberto Giordano.<br />

Lo titre seul <strong>de</strong> l'ouvrage qui a été repré-<br />

senté hier soir sur la scène du Gapitole sufnt à<br />

indiquer tout d'abord que c'est une œuvre dé-<br />

coupée dans l'histoire <strong>de</strong> la Révolution fran-<br />

çaise, agrémentée, cela va sans dire, <strong>de</strong> quel-<br />

ques amours fantaisistes.<br />

Au premier tableau — qui se passe en pro-<br />

vince en 1789. au château seigneurial <strong>de</strong>s com-<br />

tes <strong>de</strong> Coigny — nous assistons aux prépara-<br />

tifs <strong>de</strong> la fête que va donner la comtesse <strong>de</strong><br />

Coigny a qui André Chénier est présenté. Séduit<br />

par les charmes <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine, fille <strong>de</strong> la com-<br />

tesse, le poète improvise <strong>de</strong>s strophes brûlantes<br />

dans lesquelles il flétrit l'égoïsme <strong>de</strong> l'époque.<br />

Gérard, ancien valet <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine, amoureux<br />

d'eilo, que la Révolution a fait tout puissant —<br />

ceci pour les besoins du drame et son dénoue-<br />

ment — se fait aussi l'avocat <strong>de</strong>s humbles et il<br />

l'accompagnement symphonique <strong>de</strong> la Carma,<br />

gnole. chantée par le sans-culotte Mathieu,<br />

avec un <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong> basse continue ou obstinée<br />

qui est uno très heureuse trouvaille harmoni-<br />

que.<br />

Le quatrième tableau me sert à souhait,<br />

pour justifier mon appréciation sur l'ouvrage<br />

<strong>de</strong> M. Giordano. J ai dit tout à l'heure que<br />

c'était un bon dramo lyrique italien : en effet,<br />

écoutez co vibrant duo d'amour do Chénier et<br />

do Ma<strong>de</strong>leine: n'est il pas d'un lyrisme achevé?<br />

la phrase est large et passionnée, et si vous<br />

avez suivi les diverses manières <strong>de</strong> Verdi, ne<br />

retrouverez-vous pas là. lo Verdi tVOlello, avec<br />

son italianisme natif, avec sa fougue et ses<br />

à-coups ?<br />

Résumons nous : André Chénier est une<br />

œuvre d'essence italienne, vivement émotion-<br />

nante, remarquablement instrumentée et trai-<br />

tée, dans son ensemble, dans le sens du<br />

drame musical mo<strong>de</strong>rne.<br />

Les frères Boyer ont monté André Chénier,<br />

avec un souci artistique qui est loin <strong>de</strong> nous<br />

surprendre. Nous ne dirons pas que la déco-<br />

ration — en son entier — est- tout à fait neuve,<br />

puisque nous avons reconnu quelques bribes<br />

<strong>de</strong>s décors d'Ascanio et consorts, mais le tout<br />

est convenablement agencé. En outre, il Taut<br />

signaler ia façon fort intelligente dont sont<br />

réglées les scènes du premier acte, au château<br />

<strong>de</strong> Coigny. ainsi quo celle du tribunal révo-<br />

lutionnaire et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière charreltë, qui<br />

indiquent la préoccupation <strong>de</strong> la reconstitution<br />

<strong>de</strong>s milieux, et qui sont vraiment impression-<br />

nantes. Et, dani cet ensemble <strong>de</strong> mise en<br />

scène, documentée historiquement, on sent<br />

l'habileté <strong>de</strong> main do M. Salvani, quo nous<br />

complimentons sincèrement.<br />

M. Beyle, qui déjà avait créé le rôle à Lyon, a<br />

personnifié Gérard avec sa belle voix, son large<br />

style et son jeu plfin <strong>de</strong> chaleur. 11 en est <strong>de</strong><br />

rr.ôme do Mlle <strong>de</strong> Méryanne, dans le person-<br />

nage <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine, où elle s'est montrée la<br />

cantatrice do haut goftt au talent très sûr quo<br />

l'on sait.<br />

M. Giordano, contrairement aux us et coutu-<br />

mes italiens, a écrit la partie <strong>de</strong> ténor dans<br />

uno tessiture bien grave: il n'est pas alors<br />

étonnant qu'aux <strong>de</strong>ux premiers actes M. Sou-<br />

lvyran ait été un peu gfmè sous ce rapport,<br />

mais aux actes suivants son regisire aigu Tai-<br />

sait merveille, et il a été chau<strong>de</strong>ment applaudi<br />

surtout dans le duo final avec Mlle <strong>de</strong> Mé-<br />

ryanne.<br />

Les autres rôles épisodlques tenus par MM.<br />

vialas <strong>de</strong> mus-adinj, Rougier (Fououier-Tin-<br />

yille), Combes-Mesnard (le sans-culotte Ma-<br />

thieu;, Gaillard, Vialar, Pareille, ainsi que<br />

par M mes Viaias, Grégoire, et Bonfûl ont con-<br />

tribue à un très bon ensemble.<br />

Quant à l'orchestre, ce serait lui faire iniure<br />

que <strong>de</strong> s'appesantir sur l'exécution svmphon ;-<br />

que fourme par lui. Après avoir interprété<br />

1 adorable partition d'Hansel et Grelel, plus<br />

pleine <strong>de</strong> difficultés que celle-ci, comme il l'a<br />

tait, ce serait pure puérilité. Toutefois, je lui<br />

adresse mes félicitations à l'occasion do la<br />

bonne nouvelle qui a du réjouir tous nos ex-<br />

cellents instrumentistes. Cette bonne nouvelle,<br />

c'est lo réengagement <strong>de</strong> M. Tapponnier. Oh I<br />

j'applaudis <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mains, et je complimente<br />

M. Justin Boyer pour cet acte vraiment artis-<br />

tique.<br />

Omer GUIRAUD.<br />

Paris. <strong>27</strong> février.<br />

Un rédacteur <strong>de</strong> la Presse s'est adressé aux<br />

secrétaires <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s Compagnies françaises<br />

<strong>de</strong> charbonnage, pour conna,tre lo sentiment<br />

do ces <strong>de</strong>rnières sur les résolufions adoptées<br />

à Saint-Etienne par le Comité fédéral <strong>de</strong>s mi-<br />

neurs.<br />

A la Société centrale<strong>de</strong>s houillères do France<br />

un <strong>de</strong>s secrétaires lui à fait les déclarations<br />

suivantes :<br />

« Nous ne croyons pas à la mise à exécution<br />

<strong>de</strong> la menace dé la grève générale, votée par<br />

les représentants <strong>de</strong>s syndicats ouvriers. Cette<br />

résolution a été adoptée simplement dans le<br />

but <strong>de</strong> l'aire peur aux gran<strong>de</strong>s Compagnies.<br />

» La grève générale <strong>de</strong> tous les mineurs <strong>de</strong><br />

France est. en effet, uno choso si colossale<br />

qu'elle peut difficilement so réaliser. Qui, par<br />

exemple, peut donner aux membres du comité<br />

fédéral national l'assurance que le mouve-<br />

ment sera suivi do tous les mineurs 1 Dans<br />

beaucoup <strong>de</strong> oassins d'importance secondaire,<br />

il est vrai, les ouvriers ne sont pas syndiqués.<br />

Ceux-là, certainement, continueront à travailler<br />

et mémo dans les grands contres, entre<br />

autres le Pas-<strong>de</strong>-Calais, nous savons que l'idée<br />

<strong>de</strong> la grève générale n'est pas envisagée avec<br />

enthousiasme. »<br />

Le secrétaire général <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s<br />

mines <strong>de</strong> la Loire, a dit <strong>de</strong> son côté.<br />

« H y a beaucoup <strong>de</strong> choses contradictoires<br />

dans le texte <strong>de</strong>s résolutions votées par le<br />

comité lédéral national <strong>de</strong>s mineurs. Je n'es-<br />

saierai pas do les mettre d'accord, mais laissez-<br />

moi vous dire que je ne crois pas à la grève<br />

générale. Pour le moment, I o ganisation <strong>de</strong>s<br />

syndicats <strong>de</strong> mineurs n'est pas assez puissante<br />

pour entrainerun pareil mouvement. Mai.scequi<br />

n'est pas vrai aujourd'hui, peut le <strong>de</strong>venir à la<br />

longue.<br />

r — Quel est le nombre <strong>de</strong>s mineurs en<br />

France — cent quatre-vingt mille environ. Vous<br />

voyez <strong>de</strong> quelle importance serait une pareille<br />

grève et quelles seraient ses conséquences. En<br />

ce moment, le stock <strong>de</strong> charbon n'existe pour<br />

ainsi cliro pas, ou plutôt il commence seule-<br />

ment à se reconstituer.<br />

» Si les mineurs désertaient tous la mine,<br />

avant huit jours il n'y aurait plus un seul mor-<br />

ceau <strong>de</strong> charbon en France et toutes les indus-<br />

tries seraient arrêtées. Les bateaux ne pour-<br />

raient plus partir, les chemins <strong>de</strong> fer ne circu-<br />

leraient plus. Cette catastrophe, car ç'en serait<br />

uno. sera, sans doute, évitée.' du moins il faut<br />

l'espérer. En ce qui concer ne notre Compagnie,<br />

nous croyons quo nos ouvriers ré 'échiront à<br />

<strong>de</strong>ux fois avant <strong>de</strong> cesser le travail. »<br />

Chalon-sur-Saône, <strong>27</strong> février.<br />

Neuf nouveaux prévenus, inculpés <strong>de</strong> vio-<br />

lences contre les usines, ont comparu, hier<br />

après-midi, <strong>de</strong>vant le juge d'instruction D'au-<br />

tres p -ôvenus, au nombre d'environ cinquante,<br />

comparaîtront ultérieurement.<br />

Montceau-les-Mines.<br />

Des arbres du talus du chemin do fer P -L.-<br />

M. ont été coupés. Une plainte a été déposée<br />

au parquet, et les gendarmes ont reçu 1 ordre<br />

<strong>de</strong> surveiller la voie, afin d'éviter do sembla-<br />

bles faits.<br />

Dans le meeting habituel qui a eu lieu hier<br />

après-midi, sur la place <strong>de</strong> i'Hôtel-<strong>de</strong>-Villo,<br />

M. Merzet, prési<strong>de</strong>nt du Syndicat, un <strong>de</strong>s dé-<br />

légués envoyés à Saint-Eliénne, a déclaré que<br />

l'impression ouo les délégués rapportent do<br />

Saint-Etienne et <strong>de</strong> Firminy, est quo les gré-<br />

v.stes doivent continuer la lutte, et qu'ils auront<br />

l'appui dos forces ouvrières.<br />

H a ajouté qu'il ne pouvait pas donner en<br />

plein air <strong>de</strong>s explications sur sa mission, mais<br />

qu aujourd'hui quatre réunions privées seraient<br />

tenues successivement et dans une salie close<br />

M. Cb.almap.dier, un autre délégué, a par lé<br />

dans le même sens :<br />

« Si la grève n'a pas été sanctionnée immé-<br />

diatement, a-t-il dit, l'on peut néanmoins<br />

compter sur toutes les organisations. »<br />

M. Maxrence liol<strong>de</strong>s a pris ensuite la parole:<br />

« Vous venez, a-t-il dit, <strong>de</strong> remporter une vic-<br />

toire dont vous n'avez peut-être pas aperçu<br />

toute l'importance, car, <strong>de</strong>puis la réunion <strong>de</strong><br />

Saint-Etienne, c'est l'ensemble <strong>de</strong>s mineurs<br />

qui prend la direction du conflit, ce qui don-<br />

nera à toutes les organisations le temps néces-<br />

saire pour leur permettre d'arriver, ensemble,<br />

sur la ligne <strong>de</strong> combat afin <strong>de</strong> mieux supporter<br />

le choc. »<br />

L'ordre du jour <strong>de</strong> la continuation <strong>de</strong> la<br />

grève a été vote à l'unanimité. ,<br />

Clermont-Kerrand, <strong>27</strong> lévrier.<br />

Le Juge do paix <strong>de</strong> Montaigut-en-Combrailles<br />

a rendu son jugement dans le pro ès intenté<br />

par la Compagnie <strong>de</strong> Gliatillon et Gommentry<br />

a 2i ouvriers mineurs pour rupture du contrat<br />

<strong>de</strong> louage.<br />

Le jugement condamne les vingt-trois ou-<br />

vriers mineurs qui ont rompu le contrat, à<br />

.étirer leur livret dans la huitaine.<br />

Paris, 26 février.<br />

Le marché reste assez difficile à juger. Les<br />

caisses publiques l'ont <strong>de</strong>s achats assez impor-<br />

tants. Londres, excité par <strong>de</strong>s espérances <strong>de</strong><br />

paix nu Transvaal, montre les dispositions les<br />

plus fermes ; cependant l'ensemble <strong>de</strong> la cote<br />

est mou et nos rentes défen<strong>de</strong>nt avec peine,<br />

pendant la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la séance,<br />

ieurs <strong>de</strong>rniers cours do clôture. 11 est bien cer-<br />

tain que le ministère <strong>de</strong> défense républicaine<br />

n'est point un ministère <strong>de</strong> défense sociale et<br />

financière. Quelques inquiétu<strong>de</strong>s no sont pas<br />

absolument sans raison. La rente tombe un<br />

instant à 102 12 et remonte sur un mouvement<br />

p'ovoqué par l'approche <strong>de</strong> la réponse <strong>de</strong>s pri-<br />

mes à 1 '2 22 1[2.<br />

Le groupe <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédit est<br />

toujours lo plus sensible aux émotions <strong>de</strong> la<br />

politique pai lementaire. Us sont un peu lourds.<br />

Lo Lyonnais finit à 108; lo Comptoir d'escompte<br />

est à 5/6; la Soeiéiè Générale lait 617 comme<br />

hier.<br />

Les Chemins français n'aiment pas beaucoup<br />

les bruits <strong>de</strong> grève; leurs recettes sont d'ail<br />

leurs en diminution, bien qu'on o.it dû s'y at-<br />

tendre. Leurs cours ont reflété une tendance<br />

un peu découragée. L'Extérieure à - 72 22 1|2. Le<br />

ministère est démissionnaire, et ces démissions<br />

posent toujours un point d'interrogation. Fai-<br />

blesse nouvelle sur la Thomson à 1.134. Le Mé-<br />

tropolitain est â 488. En peu <strong>de</strong> réalisation sur<br />

la fraction à 110. Le liio arrête sa hausse à<br />

1.505. Le Suez est à 3 6S2, en légère baisse.<br />

Terminons cet instantané du marché, en<br />

disant que la clôture a valu mieux.sensiblement<br />

mieux que io début et que nous pouvons espé-<br />

rer pour <strong>de</strong>main un peu plus d'énergie.<br />

C'est avec une extrême régularité que nous<br />

répondons gratuitement à toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> renseignements qui nous sont adressées<br />

C'est pour nous le plus sérieux <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>voirs<br />

et nous croyons qu'il ne passe pas inaperçu.<br />

Notre service <strong>de</strong> contentieux d'affaires <strong>de</strong><br />

bourso a également rendu et rend journelle-<br />

ment les services les plus réels à ceux qui s'a-<br />

dressent à notre intervention.<br />

DE L.YVIGERIE,<br />

22, place Vendôme. Paris.<br />

i BRILLANT COTE<br />

DE LA MAL<br />

i! consiste à sa débarrasser <strong>de</strong> ta<br />

maladie eî à retrouver ia santé.<br />

LE RÊVE DEVENU RÉALITÉ<br />

Quelle jeune fille n'a pas rêvé dans les<br />

moments <strong>de</strong> silence et <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>? Quelle<br />

est celle dont le regard plongé dans un<br />

vague plus ou moins lointain n'a pas<br />

donné cours à ses aspirations? Bien peu,<br />

j'ensuis sûr, pas une peut-être. Mais il est<br />

un rêve que plus d'une, hélas, a fait cha-<br />

que jour, un rêve dont la réalisation était<br />

pour elle une question <strong>de</strong> vie. Ce rêve,<br />

c'est d'avoir la santé ; car elles sont nom-<br />

breuses celles qui, à 18 ans, sont pâles,<br />

trisles, affaiblies et anémiées, et leur plus<br />

ar<strong>de</strong>nt désir est d'avoir <strong>de</strong>s joues roses,<br />

une santé florissante, seul gage d'une vie<br />

heureuse et longue.<br />

Mlle Carmen Ambaille, <strong>de</strong> Montpezat<br />

Lot-et-Garonne), âgée <strong>de</strong> 18 ans, atteinte<br />

d'une profon<strong>de</strong> anémie, a vécu dans le dé-<br />

sespoir et l'affliction. Elle voyait sa vie<br />

abrégée par cette maladie.<br />

« Atteinte d'anémie, écrivait-elle, j'ai<br />

passé <strong>de</strong>s jours bien tristes jusqu'à 18 ans.<br />

J'avais d'abord éprouvô une gran<strong>de</strong> fai<br />

blesse puis un abattement complet. A la<br />

moindre marche, j'étais exténuée et ne<br />

pouvais plus faire un pas. Je ne supportais<br />

plus aucun aliment car après chaque repas,<br />

j'étais prise <strong>de</strong> vomissements suivis <strong>de</strong><br />

malaises douloureux. J'étais en outre<br />

d'une mortelle pâleur qui effrayait tout<br />

mon entourage. Je passais, aux yeux <strong>de</strong><br />

tous, pour poitrinaire. Aucun remè<strong>de</strong> n'a-<br />

vait eu d'action sur moi ; ce ne fut que<br />

lorsque j'eus employé les Pilules Fink que<br />

je pus croire à une guérison prochaine.<br />

Par la continuation <strong>de</strong> ce traitement, le<br />

rêve est <strong>de</strong>venu réalité, car j'ohtins un tel<br />

soulagement, je re<strong>de</strong>vins si gaie et si vail-<br />

lante, que je me sens aujourd'hui en bon<br />

état <strong>de</strong> santé.<br />

Ce n'est que par la richesse que les<br />

donnent au sang qu'elles lui permettent <strong>de</strong><br />

faire disparaître l'anémie, la chlorose, la<br />

neurasthénie, les rhumatismes et toutes<br />

les maladies produites par la pauvreté ou<br />

l'aiTaiblissement du sang. Elles seront éga-<br />

lement s-ouveraines contre les affections<br />

coutumières à la mauvaise saison et con-<br />

tre leurs suites funestes. Ces Pilules sont<br />

en vente dans toutes les pharmacies et<br />

au dépôt principal : Gablin et C°, cité Tré-<br />

vise, Paris. Trois francs cinquante la<br />

boite et dix-sept fran s cinquante par<br />

6 boites franco contre mandat-poste.<br />

Casimir CHIR<br />

Voici le seul beau côté du rhumatisrr<br />

<strong>de</strong> la bronchite chronique, <strong>de</strong> la perte<br />

d appétit et <strong>de</strong> sommeil, et <strong>de</strong> l'anémie :<br />

. Ruesnes, le 26 avril 1900.<br />

Messieurs. Depuis quelques années, j'étais<br />

atteint <strong>de</strong> rhumatismes. Je souffrais, en outre,<br />

d une toux chronique qui était dégénérée 01;<br />

bronchite et m avait enlevé l'appétit et le som-<br />

meil. Aussi mon ètst <strong>de</strong> faiblesse s'aggravait<br />

<strong>de</strong> jour en jour au point que, profondément<br />

anémié, il me fut impossible do me livrer >"><br />

aucun travail.<br />

C'est arrivé à cette situation que j'eus re-<br />

cours a votre Emulsion Scott dont je suivis<br />

1 usage d'une façon régulière. Un mieux sensi-<br />

ble s'opéra bientôt dans mon état <strong>de</strong> santé : ja<br />

souffrais moins et mon appétit était retrouvé.<br />

L'amélioration s'accentua rapi<strong>de</strong>ment et c'est<br />

complètement rétabli que je vous adresse au-<br />

jourd'hui mes meilleurs remerciements et<br />

l'expression <strong>de</strong> ma reconnaissance.<br />

Casimir CUIR.<br />

Le seul beau côté <strong>de</strong> la maladie en est la<br />

guérison. Il n'y a aucune joie ni aucun<br />

réconfort à moins que l'on ne puisse re-<br />

couvrer la santé ; mais voyez, dans le cas<br />

ci-<strong>de</strong>ssus, cela fut accompli par l'ËmulsiOQ<br />

Scott sans aucune difficulté. Songez donc<br />

un seul instant aux centaines <strong>de</strong> mille<br />

personnes qui profitent chaque jour <strong>de</strong><br />

l'Emulsion Scott. Les enfants l'absorbent<br />

pour prendre <strong>de</strong>s muscles et <strong>de</strong> la for ce et<br />

se débarrasser <strong>de</strong> leurs rhumes et tendan-<br />

ces à la débilité. Les phtisiques la premi mt<br />

pour perdre la toux et vaincre l'affaiblis-<br />

sement causé par la maladie. Certains la<br />

prennent pour l'anémie, la bronchite et<br />

bien d'autres maladies ; et, dans tous les<br />

cas et dans chacun en particulier, le tra-<br />

vail le plus important <strong>de</strong> l lïmulsion Scott<br />

sera <strong>de</strong> relever l'état général <strong>de</strong> la santé,<br />

<strong>de</strong> so''te que ces maladies non seulement<br />

disparaîtront, mais auront bien du mal à<br />

rentrer <strong>de</strong> nouveau dans l'organisme. Il<br />

est difficile, en effet, à la maladie ou affec-<br />

tion locale <strong>de</strong> toute espèce, d'avoir prise<br />

sur un corps sain et vigoureux.<br />

On peut distinguer la véritable Emulsion<br />

Scott par la marque <strong>de</strong> fabrique d'un pé-<br />

cheur tenant un gros poisson sur son<br />

épaule; aucune forme d'huile <strong>de</strong> foie <strong>de</strong><br />

morue, excepté celle vendue sous notre<br />

marque <strong>de</strong> fabrique, ne sera aussi agréable<br />

à prendre ou aussi efficace pour l'orga-<br />

nisme. C'est la véritable Emulsion Scott<br />

qu'il vous faut et nous pensons que vous<br />

vous assurerez bien que c'est elle que vous<br />

recevez, même si c'est seulement pour<br />

l'essayer et voir ce qu'elle est et ce qu'elle<br />

fera.<br />

Un échantillon d'Emulsion Scott sera<br />

envové à toute personn qui adressera, en<br />

mentionnant le nom <strong>de</strong> ce journal, 0 fr. oO<br />

<strong>de</strong> timbres a Delouche et Gie, 10. rue Gra-<br />

vel, à Levallois (Seine).<br />

Toutes les bonnes pharmacies ven<strong>de</strong>nt<br />

notre Emulsion Scott.<br />

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Toute personne qui renouvellera son<br />

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Paris, <strong>27</strong> février.<br />

Les compositions du concours d'admission à<br />

l'école spéciale militaire do .-aint-Cyr, fixées<br />

aux \. ô, 6 et 7 juin prochain, par 1 instruction<br />

du 3 décembre lie i pour 1 admission a ladite<br />

écolo, sont reportées sans changement dans<br />

leur ordre, aux 5, 6, 7 et 8 juin.<br />

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