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27 Février 1901 - Bibliothèque de Toulouse

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aussi l'empereur laissâ t il intentionnellement<br />

le roi et sa soeur bien aimée échanger en tête-<br />

à-tête leurs émouvantes confi<strong>de</strong>nces. »<br />

On télégraphie <strong>de</strong> Hombourg au même jour-<br />

nal : .<br />

» L'empereur, accompagne du roi Edouard,<br />

est arrivé au château <strong>de</strong> Hombourg à quatre<br />

heures du soir, il a fait visiter à son hôte la<br />

nouvelle aile anglaise du château, et le roi a<br />

été surpris et charmé <strong>de</strong> la délicate attention<br />

<strong>de</strong> son neveu. Il s'agit d'un aménagement spé-<br />

cial fait à l'intention du rai Edouard VII pour<br />

l'époque où il viendra faire sa cure annuelle à<br />

Hombourg. »<br />

Rome, 26 février.<br />

Le Souverain-Poniife a assisté, aujour-<br />

d'hui, à la réunion <strong>de</strong> la congrégation <strong>de</strong>s<br />

rites qui a discuté la cause <strong>de</strong> la béatifica-<br />

tion <strong>de</strong> la fondatrice <strong>de</strong>s sœurs <strong>de</strong> la<br />

Sainte-Famille.<br />

Mutinerie à l'Ecole <strong>de</strong> Châlons<br />

Ghàlons-sur-Marne, 28 février.<br />

Ce matin, le préfet a notifié leur licenciement<br />

•lux élevés <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième division <strong>de</strong> l'Ecole<br />

•les arts et-métiers.<br />

_ On dut enfoncer les portes <strong>de</strong>s dortoirs pour<br />

faire évacuer les mutins ; ils ont été conduits<br />

à la gare par un détachement d'infanterie et<br />

<strong>de</strong> gendarmerie: ils sont parqués dans la salle<br />

d'attente et quittent Chàlons par tous les<br />

trains.<br />

E ET RUSSIE<br />

Paris. 2G lévrier.<br />

"L'Echo <strong>de</strong> Paris affirme qu'au cours <strong>de</strong> son<br />

voyage le général Pen<strong>de</strong>zec a eu <strong>de</strong>s entre-<br />

liens <strong>de</strong> la plus haute importance avec les<br />

différents généraux russes, relativement au<br />

rôle <strong>de</strong>s armées alliées dans une prochaine<br />

guerre.<br />

Diverses questions d'ordre militaire ont été<br />

également résolues.<br />

Enfin, ces échanges <strong>de</strong> vues n'ont pas eu seule-<br />

ment comme conclusion <strong>de</strong>s accords verbaux :<br />

le général Pen<strong>de</strong>zec serait revenu en France<br />

porteur <strong>de</strong> conventions écrites.<br />

Lfi général avant son départ <strong>de</strong> Pétersbourg<br />

a rendu visite au général Bogdanovitch.<br />

Saint-Pétersbourg, 26 février.<br />

Le général allemand do Wer<strong>de</strong>r est arrivé<br />

ici, hier, et est <strong>de</strong>scendu au palais d'Hiver. On<br />

croit, <strong>de</strong> plus en plus, que le général da Wer-<br />

<strong>de</strong>r est chargé auprès du tsar d'une mission<br />

toute spéciale d ordre particulièrement délicat.<br />

On ajoute même, que cette mission a été<br />

dictée à Guillaume II, non-seulement par l'im<br />

pression causée en Russie par son attitu<strong>de</strong> en<br />

Angleterre, mais par la présence prolongée à<br />

Saint-Pétersbourg du général Pen<strong>de</strong>zec, chel<br />

<strong>de</strong> l'état -major général français.<br />

Paris, 26 février.<br />

Le général Pen<strong>de</strong>zec, chef d'état-major gêné<br />

ral <strong>de</strong> l'armée, est rentré ce matin à Paris,<br />

après avoir rempli la mission dont il était<br />

chargé.<br />

Paris, 25 février.<br />

Nous lisons dans la Libre Parole, sous la<br />

signature <strong>de</strong> M. Albert Monniot, à propos du<br />

voyage du général Pen<strong>de</strong>zec, chef d'état-major<br />

général, à Pétersbourg :<br />

« La maladie qu'allait soigner à Saint-Péters-<br />

bourg le général Pen<strong>de</strong>zec, c'est l'alliance<br />

franco-russe qui souffre d'un refroidissement<br />

<strong>de</strong>puis l'avènement au ministère <strong>de</strong> la guerre<br />

du F.\ André.<br />

» On a dit, et le fait n'a pu être sérieusement<br />

contesté que la Russie était intervenue pour<br />

faire cesser la désorganisation <strong>de</strong> notre armée<br />

qui semble avoir été entreprise à forfait par<br />

l'obtus sectaire.<br />

» La Russie ne s'est alliée à la France qu'a-<br />

près s'être assurée que nous mettions dans la<br />

corbeille <strong>de</strong> mariage l'équivalent <strong>de</strong> son apport<br />

et le tsar est venu en France se rendre compte<br />

<strong>de</strong> visu <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> l'armée qui <strong>de</strong>vait coopérer<br />

avec la sienne au jour d'un conflit. Du jour où<br />

le général André a pris à tâche <strong>de</strong> détruire<br />

notre organisme militaire, la Russie s'est émue<br />

Quand elle a pu discerner le but poursuivi par<br />

l'internationale dont le F.-. André n'est qu'un<br />

agent, elle a estimé que les clauses du contrat<br />

étaient violées et elle a l'ait <strong>de</strong>s représentations<br />

assez énergiques pour laisser présager une rup-<br />

ture.<br />

» Ce fut l'attaché militaire dé l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Russie qui se fit l'interprète auprès du général<br />

André du mécontentement du tsar. Le ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre fut effaré et il courut transmettre<br />

à M. Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau la communication <strong>de</strong><br />

'envoyé du tsar :<br />

« Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur entra dans une<br />

violente colère. Quelle que fût la gravité <strong>de</strong> ce<br />

communiqué, M, Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau n'y voulut<br />

voir qu'un manque d'égards envers le pouvoir<br />

civil, qu'il inca ne. Le faussaire Delcassé, in<br />

formé, partagea son indignation et les <strong>de</strong>ux<br />

ministres se plaignirent amèrement à l'ambas-<br />

sa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Russie <strong>de</strong> ce qu'ils considéraient près-<br />

que comme une incorrection. Wal<strong>de</strong>ck n'osa<br />

réclamer le rappel <strong>de</strong> l'attaché, mais il l'espé-<br />

rait certainement.<br />

» Quelques jours s'écoulèrent au bout <strong>de</strong>s-<br />

quels l'attaché militaire <strong>de</strong> Russie se fit an-<br />

noncer un matin chez le ministre <strong>de</strong> l'intô<br />

rieur. Wal.ieck entra en jubilation. Nul doute<br />

que l'officter ne vint lui apporter <strong>de</strong>s excuses<br />

l'officier fut introduit et, après avoir correcte-<br />

ment salué :<br />

« — Monsieur le prési<strong>de</strong>nt du conseil, dit-il<br />

Son Excellence m'a prié <strong>de</strong> venir vous faire la<br />

déclaration suivante :<br />

« .l'ai été récemment chargé d'une mission et<br />

« m'en suis acquitté comme je <strong>de</strong>vais le l'aire.<br />

« J'ai porté au général André — un soldat<br />

« les paroles <strong>de</strong> mon auguste maître — ua sol<br />

o dat. »<br />

« L'officier salua, pivota et se retira laissant<br />

le pouvoir civil en très mauvaise posture.<br />

» Est ce cereiroidissementqui condamna Wal<br />

<strong>de</strong>ck-Rousseau à gar<strong>de</strong>r la chambre, ou la<br />

crainte do n'être point gardé par la Chambre,<br />

qui coucha lo ministre sur son lit do douleur ?<br />

Ce qui est certain, c'est que le général André<br />

a dû mettre un frein à sa fureur <strong>de</strong>structive et<br />

que lo général Pen<strong>de</strong>zec prit le train <strong>de</strong> Saint-<br />

Pétersbourg pour arranger les choses.<br />

» Je tiens mes renseignements <strong>de</strong> source<br />

sûre »<br />

Le général Pen<strong>de</strong>zec a été reçu, cet après<br />

midi par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République.<br />

Chalon-sur-Saône, 26 février.<br />

La rentrée au travail s'est effectuée dans le<br />

calme complet. Les mêmes mesures d'ordre<br />

au hier ont été prises. On signale dix rentrées<br />

<strong>de</strong> plus quhier à l'usine Galiand. Le directeur<br />

prendra •ncora une vingtaine d'ouvriers, mais<br />

étrangers a r.halon.<br />

.... Morlt< - e au-les-Mines, 26 février,<br />

Les .délègues envoyés à Saint-Etienne sont<br />

rentres à Monteeau-les-Mincs hier soir. Us ont<br />

eu ce matin une longue conférence aves tout<br />

le bureau du syndi. at, auquel ils ont esDosé la<br />

situation et, le résultat <strong>de</strong> leur mission<br />

Les délègues en revenant do Saint-Etienne<br />

se sont arrêtés à tirminy. o , après lui avoir<br />

explique les décisions prises par le comité ré<br />

dèral. ils ont recueilli 1 adhésion du syndicat<br />

dos mineurs <strong>de</strong> inniny. 3 1<br />

A l'isstue <strong>de</strong> cette eoh érence, M. Maxenca<br />

Rol<strong>de</strong>s qui y assi tait, a fait à un da nos t<br />

frères, tant sur la potée <strong>de</strong> la décision du<br />

congrès <strong>de</strong> Saint- -.tien ne que sur l'attitu<strong>de</strong> qui<br />

va cire adoptée et les masures <strong>de</strong> résistance<br />

qui seront prises, les déclarations suivantes<br />

dont nous i.;i laissons toute la responsabilité<br />

» Etant donnée* les circonstances, a-t-il dit<br />

le conseil fédéral avait le choix entre <strong>de</strong>ux tac<br />

tiques: ou bien se pron no r pour la gran<strong>de</strong> ba-<br />

taille et vot»r la grève géhé aie immédiate.<br />

Bans conditions. o.t dài :>er <strong>de</strong> venir en ai<strong>de</strong><br />

aux mineurs <strong>de</strong> Monteeau. en leur fournissant<br />

îles subsi<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s secours pour leur permet-<br />

tre <strong>de</strong> continuer la grève.<br />

» C'est au second parti qu'il s'est arrêté, sous<br />

la cooditirm toutefois que les Compagnies mi<br />

nières d'abord et le gouvernement ensu tu a<br />

ront à donner a l'invitation qui leur est adres-<br />

sée une réponse satls.aisante. et cela dans lo<br />

plus bref délai .<br />

» Si les Compagnies opposent à la démarche<br />

que le gouvernement fera auprès d'elles une<br />

fin <strong>de</strong> non reeevi ir. le gouvernement sera mis<br />

en <strong>de</strong>meure, dans un délai <strong>de</strong> quarante-huit<br />

heures, conformément à la troisième résolu-<br />

tion du congrès fédéral, d'opérer le ret ait <strong>de</strong>s<br />

troupes et <strong>de</strong> reprendre à son compte les ex-<br />

ploitations minières, qui sont propriété natio-<br />

nale. A cet effet, le gouvernement <strong>de</strong>vra <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r au Par ement la déchéance <strong>de</strong>s Com-<br />

pagnies, par application <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> lolO ; si le<br />

gouvernement refusait <strong>de</strong> les exécuter, la com-<br />

mission fôdérate permanente, composée <strong>de</strong><br />

î-otte, secrétaire Je la Fédération nationale,<br />

Mculien délégué <strong>de</strong> Monteeau, Buvat, délèguo<br />

«e Saint-Eloi. prendrait d'elle-même l'initiative<br />

ao la convocation d'une nouvelle réunion du<br />

com,té rédéral. réunion d'où sortirait, très pro-<br />

uuoiement. la grève générale immédiate,<br />

mnin i. sornmo - le comité fédéral a pris en<br />

Bainî i.w ai ? s0 <strong>de</strong>s grévistes <strong>de</strong> Monteeau et <strong>de</strong><br />

to MJ^dï. , n Ulssant * la commission fédérale<br />

«> wm ae poursuivre le plan qu'il a tracé-<br />

» Quant a nous, nous n'avons plus, avec le<br />

concours du comité général et du groupe par-<br />

lementaire socialiste, qu'à concentrer toutes<br />

nos énergies et toutes nos activités en vue <strong>de</strong><br />

l'organisation <strong>de</strong> la résistance,<br />

» Nous donnerons dos conférences dont le<br />

produit sera affecté à la cause <strong>de</strong>s grévistes et<br />

où nous dislribuerons les listes <strong>de</strong> souscrip-<br />

tions. Déjà dimanche, nous avons donné une<br />

gran<strong>de</strong> réunion à Lyon. Avant peu, vraisem-<br />

blablement dans les premiers jours <strong>de</strong> la se-<br />

maine prochaine, nous en donnerons une à<br />

Paris avec Jules Gues<strong>de</strong> et Jaurès. D'autres<br />

suivront, nous enverrons <strong>de</strong>s délégués dans<br />

tous les centres industriels pour exposer la<br />

situation et obtenir <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s secours<br />

réguliers et certains en faveur <strong>de</strong>s grévistes <strong>de</strong><br />

Monteeau et <strong>de</strong> Saint Eloi. Nous laisserons à<br />

chaque syndicat la 'acuité d'user du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

secours qu'il préférera soit qu'il déci<strong>de</strong> que<br />

chaque membre versera cinq ou sept sous par<br />

semaine, soit qu'il déri<strong>de</strong> que chaque syndiqué<br />

abandonnera une <strong>de</strong>mi journée <strong>de</strong> paye par<br />

quinzaine.<br />

» Dès à présent, il faut que le prolétariat se<br />

mette dans l'idée qu'il doit avoir uno sorte <strong>de</strong><br />

budget <strong>de</strong> la misère. Ces réunions et ces coti-<br />

sations produiront certainement une somme<br />

supérieure aux 2.000 francs que Guesclo pro-<br />

mettait aux mineurs <strong>de</strong> Monteeau et qui suffi-<br />

raient à leur permettre <strong>de</strong> prolonger la grève.<br />

» Si c'est nécessaire, nous enverrons <strong>de</strong>s dé-<br />

lègues en Angleterre et en Belgique. »<br />

Telles «f/t les déclarations faites par M.<br />

Maxence^iiol<strong>de</strong>s.<br />

d'hui, à Londres, une vente d'objets provenant<br />

du pillage <strong>de</strong> Pékin. Plusieurs <strong>de</strong> ces objets<br />

viennent du palais même <strong>de</strong> l'empereur et la<br />

vente est publique. Lord George Hamilton est<br />

bien exactement renseigné, comme on voit.<br />

Uniformes allemands<br />

Berlin, 23 février.<br />

On annonce que l'empereur d'Allemagne,<br />

d'accord avec les principaux princes <strong>de</strong> l'em-<br />

pire, les rois <strong>de</strong> Saxe et <strong>de</strong> Wurtemberg et le<br />

prince régent <strong>de</strong> Bavière, a ordonné <strong>de</strong> substi-<br />

tuer, sur les uniformes du corps expédition-<br />

naire <strong>de</strong> Chine, les insignes <strong>de</strong> l'empire à ceux<br />

<strong>de</strong>s Etats particuliers.<br />

Le Berliner Neuesle Nacheieh/.en salue,<br />

dans cette nouvelle, une preuve do la disposi-<br />

tion qu'ont les administrations militaires loca-<br />

les à favoriser le sentiment unitaire.<br />

velles huées à l'adresse <strong>de</strong> M. Wal<strong>de</strong>ck-Rous-<br />

seau. Agitation.)<br />

M. le rapporteur. — La Chambre a renvoyé<br />

hier l'article 9 à la commission. La commission<br />

propose le nouveau texte suivant :<br />

« En cas <strong>de</strong> dissolution volontaire statutaire<br />

ou prononcée par justice, les biens <strong>de</strong> l'asso-<br />

ation seront dévolus conformément aux sta-<br />

tuts, ou, à dô'aut, suivant les règles détermi-<br />

ner en assemblée générale. »<br />

La commission propose, en outre, <strong>de</strong> ren-<br />

voyer le reste <strong>de</strong> l'article à l'article 15.<br />

Le nouveau texte <strong>de</strong> l'article 9 est adopté<br />

et nous voici à l'article 10.<br />

Capetown. 26 février.<br />

Des Allemands, exaspérés par les vexations<br />

<strong>de</strong>s autorités britanniques, ont pris las armes<br />

et ont attaqué un poste près <strong>de</strong> lvrugersdorp.<br />

Ils ont <strong>de</strong>s cartouches <strong>de</strong> dynamite dont ils se<br />

servent pour faire sauter les ponts <strong>de</strong> chemins<br />

<strong>de</strong> fer. Un Allemand, Max Walter, qui a refusé<br />

<strong>de</strong> s'enrôler parmi les volontaires anglais du<br />

Gap, vient d'être traduit <strong>de</strong>vant un conseil <strong>de</strong><br />

guerrê.<br />

Londres, 26 février.<br />

Liste quotidienne officielle <strong>de</strong>s pertes : 2<br />

tués dont 1 officier ; 20 blessés, dont 2 offi-<br />

ciers ; 2 prisonniers et 23 morts <strong>de</strong> maladie.<br />

Au cours do la discussion <strong>de</strong> l'adresse à la<br />

Chambre <strong>de</strong>s communes, M. Dillon a protesté<br />

vigoureusement contre l'incendie <strong>de</strong>s fermes<br />

dans l'Afrique du Sud par les troupes anglai-<br />

ses.<br />

M. Lambert a proposé un amen<strong>de</strong>ment ré-<br />

clamant la publication <strong>de</strong>s enquêtes relatives<br />

aux capitulations <strong>de</strong>s troupes anglaises.<br />

M. Brodrick a répondu que l'Angleterre a vu,<br />

avec un grand regret, capituler do forts déta-<br />

chements <strong>de</strong> troupes anglaises. Des enquêtes<br />

ont été faites. 18 officiers ont été renvoyés ou<br />

mis à la retraite; d'autres punitions ont été in-<br />

fluées.<br />

11 est douteux qu'il y ait avantage à publier<br />

ces enquêtes.<br />

Lord Roberts conseille <strong>de</strong> traduire en conseil<br />

<strong>de</strong> guerre les officiers qui seraient atteints par<br />

les résultats d'une enquête.<br />

Après quelques autres discours, l'amen<strong>de</strong>-<br />

ment à été retiré.<br />

On télégraphie d'autre part, <strong>de</strong> Toronto<br />

(Canada), au Daily Mail, à propos <strong>de</strong> la<br />

conduite <strong>de</strong>s troupes anglaises :<br />

« On annonce, qu'à un banquet offert hier, aux<br />

officiers coloniaux retour <strong>de</strong> l'Afrique du Sud,<br />

tous ont parlé du courage <strong>de</strong>s soldats britan-<br />

niques, mais tous ont parlé aussi en termes<br />

très sévères <strong>de</strong> la conduite générale <strong>de</strong>s offi-<br />

ciers britanniques à l'égard <strong>de</strong>s soldats anglais<br />

et coloniaux. Le colonel Forster, un <strong>de</strong>s offi-<br />

ciers supérieurs <strong>de</strong>s forces canadiennes, a<br />

déclaré que l'arrogance <strong>de</strong>s officiers anglais,<br />

surtout <strong>de</strong>s jeunes, était absolument insup-<br />

portable *.<br />

Londres, 26 février.<br />

D'après les dépêches particulières, il ne pa-<br />

raît pas que la retraite <strong>de</strong> <strong>de</strong> Wet a été aussi<br />

désorganisée que les dépêches officielles ten-<br />

daient à le faire croire. Le redoutable cher boer<br />

est toujours dans la colonie du Gap. Ses com-<br />

mandos ont été, il est vrai, divisés, mais il est<br />

<strong>de</strong> taille à les reconstituer et à recommencer le<br />

coup qu'il vient <strong>de</strong> tenter sans succès.<br />

Ce qui satisfait le plus les experts militaires,<br />

c'est l'échec <strong>de</strong> <strong>de</strong> Wet dans son <strong>de</strong>ssein <strong>de</strong><br />

soulever tous les Afrikan<strong>de</strong>rs du Cap. On avait<br />

déclaré, dès le début <strong>de</strong> la marche <strong>de</strong>s com-<br />

mandos vers la colonie, que do Wet avait une<br />

telle réputation parmi les Afrikan<strong>de</strong>rs que ces<br />

<strong>de</strong>rnier» feraient certainement cause commune<br />

dès l'arrivée <strong>de</strong>s envahisseurs. Tous les orga-<br />

nes anglais n'avaient pu s'empêcher <strong>de</strong> faire<br />

part <strong>de</strong> leurs craintes et lo public, rassuré au-<br />

jourd'hui, manifeste son contentement. Mais<br />

dans certains milieux, où on voit les choses<br />

froi<strong>de</strong>ment, on considère qu'il ne faut pas se<br />

réjouir trop vite. On rappelle que nombre <strong>de</strong><br />

dépêches ont mentionné les nombreuses re-<br />

crues faites par les Boers parmi les Afrikan-<br />

<strong>de</strong>rs et que certains commandos <strong>de</strong> l'ouest ont<br />

encore pour gui<strong>de</strong>s do riches fermiers do la<br />

colonie. Il est donc certain qu'un mouvement<br />

<strong>de</strong> svmpathie à l'égard <strong>de</strong>s Boers s'est mani-<br />

festé" dans tous les districts traversés par eux,<br />

et rien ne fait prévoir que do Wet na rencon-<br />

trerait pas <strong>de</strong> chauds et nombreux partisans,<br />

s'il parvenait à reconstituer sa colonne.<br />

D'après une dépêche du Cap au Daily Mail.<br />

ses forces no seraient pas disséminées par<br />

petits groupes, comme lord Kitchener l'a télé-<br />

graphié. De Wet, lui-même, les aurait divisées<br />

samedi <strong>de</strong>rnier en <strong>de</strong>ux colonnes, dont l'une<br />

se serait dirigée vers l'Est et l'autre vers l'Ouest.<br />

Plummer se serait aussitôt mis à la poursuite<br />

avec 2,fi00 hommes et <strong>de</strong>ux canons, mais on<br />

ne saurait pas exactement quel détachement il<br />

aurait suivi,<br />

Suivant une autre dépêche <strong>de</strong> <strong>de</strong> Aar au<br />

Daily Telegraph, <strong>de</strong> Wet se trouve avec le<br />

prési<strong>de</strong>nt Steijn, près <strong>de</strong> Petusville, à quelques<br />

milles au Sud <strong>de</strong> l'Orange, entre Orange-River<br />

et Norvals-Pont. Les troupes anglaises for-<br />

ment un cordon qui s'étend entre ces <strong>de</strong>ux<br />

villes.<br />

La peste au Cap<br />

Le Cap, 26 février.<br />

Depuis le commencement <strong>de</strong> l'épidémie <strong>de</strong><br />

peste, 31 personnes, dont 6 Européens ont été<br />

atteintes. 6 décès se sont produits dont celui<br />

d'un Européen. 2i personnes sont en traite<br />

ment. Plusieurs, dont un Européen, sont dans<br />

un état très grave et on s'attend à une issue<br />

fatale<br />

On signale, aujourd'hui, <strong>de</strong>ux nouveaux cas.<br />

159 personnes, qui ont été en contact avec <strong>de</strong>s<br />

pestiférés, sont en observation ; parmi elles se<br />

trouvent 25 Européens.<br />

Paris, <strong>27</strong> février.<br />

La séance est ouverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Deschanel :<br />

La Chambre adopte, par 353 voix eontre<br />

3, un crédit supplémentaire pour les Cham-<br />

bres sur l'exercice 1930.<br />

La question Bei-ry. — La peste<br />

bubonique<br />

M. Berry a la parole pour poser une<br />

question au prési<strong>de</strong>nt du conseil au sujet<br />

<strong>de</strong>s mesures prises pour empêcher la peste<br />

qui sévit dans l'Afrique da Sud <strong>de</strong> pénétrer<br />

en France.<br />

E<br />

Londres, 26 février<br />

On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Shanghaï au Standard le 25<br />

février :<br />

«On annonce queles princesTuanetChouang,<br />

le duc Lan et le général Tung-Fuh-Siang se<br />

s-t-nt réfugiés à Ning-Sia. à 800 milles au nord<br />

ouest <strong>de</strong> Si-Ngan-Fou. Le prince Tuan, mem<br />

bre <strong>de</strong> la famille impériale, a été condamné à<br />

l'exil et le prince Ghouang a été invité à se sur<br />

ci<strong>de</strong>r. Le sort <strong>de</strong> Tung-Fuh-Siang a été ré-<br />

servé. *<br />

Il y a quatre jours, une dépêche <strong>de</strong> Shan<br />

ghaï annonçait que les princes'i'uan et Chouang,<br />

déguisés en colporteurs, avaient été arrêtés à<br />

i'ong-Kuang, près do Si-Ngan-Fou. (3e bruit<br />

était inexact. La fuite immédiate du rrinee<br />

Tuan est peut-être due au :ait annoncé par les<br />

journaux indigènes que les ministres étranger<br />

voulaient <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que le prince Tuan soit<br />

amené à Pékin avant <strong>de</strong> partir en exil.<br />

n . Shanghaï, 2-> février.<br />

Des edits publiés le 28 courant ordonnent aux<br />

HPOAI P r °vinc.ialos d'assurer la protection<br />

i 1P ,' AN ?*H. (,t interdisent les associations<br />

e^Trnmf; -.T-' 1 oruon n»nt la suspension <strong>de</strong>s<br />

îuln\l « i\"er,?!rea dans les provinces où do,<br />

p-r fvp n„,° ' et0 CQmtT »js est un châtiment très<br />

fLim\£1c P rov,n P«s. parce que ce sont les<br />

î^2inWt2 U ! f 6eat le recrutement <strong>de</strong>s<br />

èauivart à m? iStS, e , s i )r " res - Leur suspension<br />

équivaut a un interdit <strong>de</strong>s fonctions nui "<br />

pour les jeunef gens ainsi frappés P<br />

Massacre da chrétiens<br />

_ , Shanghaï. 25 février<br />

Deux chrétiens indigènes arrivés du l'h -in

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