ussi l'empereur laissa-t il intentionnellement le roi et sa sœur bien aimée échanger en tête- à-tête leurs émouvantes confi<strong>de</strong>nces. » On télégraphie <strong>de</strong> Hombourg au même jour- 11 »'L'empereur, accompagné du roi Edouard, est arrivé au château <strong>de</strong> Hombourg k quatre heures du soir. 11 a l'ait visiter à son hôte la nouvelle aile anglaise du château, et le roi a été surpris et charmé <strong>de</strong> la délicate attention <strong>de</strong> son neveu. H s'agit d'un aménagement spé cial l'ait à l'intention du roi l'époque où il viendra faire Hombourg. » Edouard VII pour sa cure annuelle à Rome, 26 février. Le Souverain-Poniife a asssté, aujour- d'hui, à la réunion <strong>de</strong> la congrégation <strong>de</strong>s rites qui a discuté la cause <strong>de</strong> la béatifica- tion <strong>de</strong> la fondatrice <strong>de</strong>s sœurs <strong>de</strong> la Sainte-Famille. Mutinerie à l'Ecole <strong>de</strong> Châlons Chàlons-sur-Marne. 28 février. Ce matin, le préfet a notifié leur licenciement lux élèves <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième division <strong>de</strong> l'Ecole ;les arts et-mètiers. On dut enfoncer les portes <strong>de</strong>s dortoirs pour faire évacuer les mutins ; ils ont été conduits à la gare par un détachement d'infanterie et <strong>de</strong> gendarmerie: ils sont parqués dans la salle d'attente et quittent Chàlons par tous les trains. - FRANCE ET RUSSIE Paris. 26 lévrier. VEcho <strong>de</strong> Paris affirme qu'au cours <strong>de</strong> son voyage le général Pen<strong>de</strong>zec a eu <strong>de</strong>s entre- tiens <strong>de</strong> la plus haute importance avec les différents généraux russes, relativement au rôle <strong>de</strong>s armées alliées dans une prochaine guerre. Diverses questions d'ordre militaire ont été également résolues. Enfin, ces échanges <strong>de</strong> vues n'ont pas eu seule- ment comme conclus on <strong>de</strong>s accords verbaux le général Pen<strong>de</strong>zec serait revenu en Erance porteur <strong>de</strong> conventions écrites. Le général avant son départ <strong>de</strong> Pétersbourg a rendu visite au général Bogdanovitch. Saint-Péteisbourg, 26 février. Le général alleman l <strong>de</strong> Wer<strong>de</strong>r est arrivé ici, hier, et est <strong>de</strong>scendu au palais d'Hiver. On croit, <strong>de</strong> plus en plus, que le général <strong>de</strong> Wer- <strong>de</strong>r est chargé auprè- du tsar d'une mission toute spéciale d'ordre particulièrement délicat. On ajoute m me. que cette mission a été dictée à Guillaume II. non-seulement. par 11m pression causée en Bussie par son attitu<strong>de</strong> en Angleterre, mais par la p ésence prolongée à Saint-Pétersbourg du général Pen<strong>de</strong>zec, chef <strong>de</strong> l'état -major général français. Paris, 26 février. Le général Pen<strong>de</strong>zec, chef d'état-major gêné rai <strong>de</strong> l'armée, est rentré ce matin à Paris après avoir rempli la mission dont il était chargé. Paris, 26 février. Nous lisons dans la Libre Parole, sous la signature <strong>de</strong> M. Albert Monniot, à propos du voyage du général Pen<strong>de</strong>zec,.chef d'ètat-major général, à Pétersbourg : « La maladie qu'allait soigner à Saint-Péters- bourg le général Pen<strong>de</strong>zec, c'est l'alliance franco-russe qui soutire d'un reiroidissement <strong>de</strong>puis l'avènement au ministère <strong>de</strong> la guerre du P.". André. » On a dit, et le fait n'a pu être sérieusement contesté que la Bussie était intervenue pour faire cesser la désorganisation <strong>de</strong> notre armée qui semble avoir été entreprise k forfait par l'obtus sectaire. » La Russie ne s'est alliée à la France qu'a- près s'être assurée que nous mettions dans la corbeille <strong>de</strong> mariage l'équivalent <strong>de</strong> son apport et le tsar est venu en France se rendre compte <strong>de</strong> visu <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> l'armée qui <strong>de</strong>vait coopérer avec la sienne au jour d'un conflit. Du jour où. lo général André a pris à tâche <strong>de</strong> détruire notre organisme milita re, la Bussie s'est émue Quand elle a pu discerner le but poursuivi par l'internationale dont le F.\ André n'est qu'un agent, elle a estimé que les clauses du contrat étaient violées et elle a l'ait <strong>de</strong>s représentations assez énergiques pour laisser présager une rup- ture. » Ca fut l'attaché militaire <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Russie qui se fit l'interprète auprès du général André du mécontentement du tsar. Le ministre <strong>de</strong> ia guerre fut effaré et il courut transmettre à M. Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau la communication <strong>de</strong> 'envoyé du tsar : « Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur entra dans une violente colère. Quelle que fût la gravité <strong>de</strong> ce communiqué, M, Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau n'y voulut voir qu'un manque d égards envers le pouvoir civil, qu'il inca ne. Le faussaire Defcassé, in- formé, partagea son indignation et les <strong>de</strong>ux ministres se plaignirent amèrement à l'ambas- sa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Russie <strong>de</strong> ce qu'ils considéraient pres- que comme une inco rection. Wal<strong>de</strong>ck n'osa réclamer le rappel <strong>de</strong> l'attaché, mais il l'espé- rait certainement. » Quelques jours s'écoulèrent au bout <strong>de</strong>s- quels l'attahé militaire <strong>de</strong> Russie se fit an- noncer un matin chez le ministre <strong>de</strong> l'inté- rieur. Wal<strong>de</strong>ck entra en jubilation. Nul doute que I'officter ne vin! lui apporter <strong>de</strong>s excuses; l'officier fut introduit et, après avoir correcte- ment salué : « — Monsieur le prési<strong>de</strong>nt du conseil, dit-il. Son Excellence m'a prié <strong>de</strong> venir vous l'aire la déclaration suivante : « .l'ai été récemment chargé d'une mission et « m'en suis acquitté comme je <strong>de</strong>vais le faire. « J'ai porté au général André — un soldat — « les paroles <strong>de</strong> mon auguste maître — un sol « dat. » « L'officier salua, pivota et se retira laissant le pouvoir civil en très mauvaise posture. » Est-ce cere raidissement qui condamna Wa! <strong>de</strong>ck-Rousseau à tar<strong>de</strong>r la chambre, ou la crainte do n'être point gardé par la Chambre qui coucha le ministre, sur son lit <strong>de</strong> douleur t Ce qui est certain, c'est que le général André a dû mettre un frein à sa fureur <strong>de</strong>structive et que le gênerai Pen<strong>de</strong>zec p. it le train do Saint Pétersbourg pour ananger les choses. » Je tiens mes renseignements do sourc< sure. » Le général Pen<strong>de</strong>zec a été reçu, cet après miui par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République. » Quant k nous, nous n'avons plus, avec le concours du comité général et du groupe par- lementaire socialiste, qu'a concentrer toutes nos énergies et toutes nos activités en vue <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong> la résistance, » Nous donnerons <strong>de</strong>s conférences dont le produit sera affecté à la cause <strong>de</strong>s grévistes et oii nous distribuerons les listes do souscrip- tions. Déjà dimanche, nous avons donné une gran<strong>de</strong> réunion à Lyon Avant peu, vraisem- blablement dans les premiers jours <strong>de</strong> la se- maine prochaine, nous en donnerons une à Paris avec Jules Gues<strong>de</strong> et Jaurès. D'autres suivront, nous enverrons <strong>de</strong>s délégués dans tous les centres industriels pour exposer la situation et obtenir <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s secours réguliers et certains en faveur <strong>de</strong>s grévistes do Montceau et <strong>de</strong> Saint Floi. Nous laisserons à chaque syndicat la 'acuité d'user du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> secours qu'il préférera soit qu'il déci<strong>de</strong> que chaqu% membre versera cinq ou sept sous par semaine, soit qu'il déci<strong>de</strong> que chaque syndiqué abandonnera une <strong>de</strong>mi journée <strong>de</strong> paye par quinzaine. Dès à présent, il faut que le prolétariat se mette dans l'idée qu'il doit avoir une sorte <strong>de</strong> budget <strong>de</strong> la misère. Ces réunions et ces coti- sations produiront certainement une somme supérieure aux 2.000 francs que Gues<strong>de</strong> pro- mettait aux mineurs <strong>de</strong> Montceau et qui suffi- raient à leur permettre <strong>de</strong> prolonger la grève. » Si c'est nécessaire, nous enverrons <strong>de</strong>s dé- légués en Angleterre et en Belgique. » Telles les déclarations faites par M. MaxencC^Tiol<strong>de</strong>s. GLAK ET BOERS d'hui, à Londres, une vente d'objets Panant du pillage <strong>de</strong> Pékin. Plusieurs <strong>de</strong>, ces objets viennent du palais même <strong>de</strong> l'empereur et la vente est publique. Lord George llamilton est bien exactement renseigné, comme on voit. Uniformes allemands Berlin, 20 février. On annonce que l'empereur d'Allemagne, d'accord avec les principaux princes <strong>de</strong> 1 em- pire les rois <strong>de</strong> Saxe et <strong>de</strong> Wuitemberg et le prince régent <strong>de</strong> Bavière, a ordonne <strong>de</strong> substi- tuer sur les uniformes du corps expédition- naire <strong>de</strong> Chine, les insignes <strong>de</strong> l'empire a ceux <strong>de</strong>s Etats particuliers. . Le Berliner N eues te NacheieM£7isa.Vie, dans cette nouvelle, une preuve <strong>de</strong> la disposi- tion qu'ont les administrations militaires loca- les à favoriser lo sentiment unitaire. mais es Y , ", Chalon-sur-Saône, 26 février. Da rentrée au travail s'est effectuée clans 1 calme complet. Les mêmes mesures d'ordre qunier ont ete prises. On signale dix rentrées <strong>de</strong> plus quhier a l'usine Galland. Le directeur prendra encore une vingtaine d'ouvriers étrangers a Chalon. Montceau-les-Mines, 26 février, rentré ; e tl" e '; en '° : és k Saint-Etiejine sont  e ? n f M° nt, 'eau-les-Mines hier soir. Ils ont fe burelt, dV^J? nK . ue «*»«*e«U* avec tout le bureau du synrti, at, aunuel ils ont exposé la situation et le résultat <strong>de</strong> leur mission P seront arrêté- A *• / evenant <strong>de</strong> Saint-Etienne einttîM!^ pinmny. p-'i après iui avoir dér 'n, nn\ d Cls,0ns P rises P ar le corail 3^% srx^*** 0 * du syndicat BoVesoni .. coh
FAITS DIVERS Un enfant qui se pend Oran. 26 février. .,„ itMine enfant <strong>de</strong> H ans, (Ils d'un épicier , Mevard Malakoff. dégoûté <strong>de</strong> l'école la - * a it <strong>de</strong>puis quin/e jours l'école bulssonmèreà f, a nl, (le ses parents. Ces <strong>de</strong>rniers, instruits <strong>de</strong> Knduite do leur progéniture, lui adressèrent .ne sévère admonestation. un Hier matin, une jeuno fille c o la marron vant à passer dans l'a -i lere-boutiquç, tiouva porte fermée ; elle passa alors par le, co «loi. , l "ne autre nortedonnait accès dans 1 a <strong>de</strong> la miette avant a passer dans l'a rière-boutique, lorte formée ; ello pas: ou une autre portedonnait hniitiuuc : on iuge <strong>de</strong> la terreur fors <strong>de</strong>îlo vit pendu, le long <strong>de</strong> la tnrMn porto son frère râlant déjà et sur le point <strong>de</strong> succomber à l'asphyxie. . feacV aux soins empressés qui lui furent nrodigues, le malheureux enfant revint a a yie et déclara formellement qu'il ne voula t plus aller à l'école, préférant apprendre un métier. Satisfaction lui a été donnée dès ce matin, sur sa promesse formelle dp ne plus attenter a ses jours. Horrible crime Triestc. 26 février Dans le village <strong>de</strong> Sibino, Joseph Zulich. âgé <strong>de</strong> 33 "ns a tué sa femme, ses trois enlants Sofia "âgée <strong>de</strong> 8 ans : Bogdan, âgé <strong>de</strong> 6 ans, et Dussàn, âgé <strong>de</strong> 8 ans, avec un énorme coûte !as <strong>de</strong> boucher. Ensuite l'assassin, en proie à une épouvanta ble crise <strong>de</strong> folie sanguinai e, courut dans une Jtable où il égorgea doux bœufs; un veau, un cheval, un âne, <strong>de</strong>ux mulets et un chien <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>. Apres cette hécatombe, le terrible Zuhch toujours muni <strong>de</strong> son coutelas est allé conter ses exploits meurtri' rs aux gendarmes du pays : il prétend que sa famille voulait l'em- poisonner. Une mine en feu New- York, 26 février. Le correspondant à Kermerer, dans l'Etat <strong>de</strong> Wvomoming. <strong>de</strong> la Sall-La ke-Cily Tribune, annonce qu'un incendie violent a eu lieu hier soir dans uno mine <strong>de</strong> charbon, à Diamond- viile Cinquante mi leurs ont été ensevelis vi- vants et un seul a pu se sauver. Ce <strong>de</strong>rnier s'est frayé un chemin a travers les flammes et a été "brûlé d'une fa,-on horrible. Les ilam- mes ont empêché toute tentative <strong>de</strong> sauvetage. On évalue le chiffre <strong>de</strong>s po. les à une somme énorme. La cause <strong>de</strong> 1 incendie est inconnue. Courses <strong>de</strong> Chevaux La Petite Giron<strong>de</strong> dte Bor<strong>de</strong>aux organise cetto année une course, sur route, entre che- vaux et mulets attelés, dans <strong>de</strong>s conditions toutes nouvelles. Le trajet sera <strong>de</strong> 800 kilomètres environ, di- visés en sept étapes. Un repos obligatoire <strong>de</strong> 52 heures sera imposé, à chaque étape, à tous les coureurs. La course aura lieu le jeudi -16 mai, jour <strong>de</strong> l'Ascension, et les jours suivants, sur ie par- cours <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Agen. <strong>Toulouse</strong>, Auch, Tarbes, Pau, Bayonne, Mont-<strong>de</strong>-Marsan et Bor- <strong>de</strong>aux. Il y aura plus' <strong>de</strong> 6.000 francs <strong>de</strong> prix : un prix "<strong>de</strong> 2.000 francs, un <strong>de</strong> 1 .OOO francs, un ie 500 francs, etc. La liste d'en«L'agement sera ouverte à partir du l" mars. Pour toutes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'engage- ments et <strong>de</strong> renseignements, écrire à M. Er- nest Toulouze, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la course <strong>de</strong> la Petite Giron<strong>de</strong>, 8, rue do Cheverus, a Bor- <strong>de</strong>aux. " LES CAISSETD'ÉPÂRGNË" On sait que le ministre <strong>de</strong>s finances a décidé <strong>de</strong> ramener à -1,500 francs tons les livrets <strong>de</strong> la Caisse d'épargne excédant ce chiffre et <strong>de</strong> donner pour l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> rente aux intéressés qui accepte- raient ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement, au lieu du remboursement en espèces. Confiants dans les promesses <strong>de</strong> l'Etat, les porteurs <strong>de</strong> livrets les ont déposés aux mains <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> la disse d'épargne et actuellement, 2o février, ils atten<strong>de</strong>nt toujours : 1° le paie nent <strong>de</strong>s intérêts <strong>de</strong> l'année 1900 ; 2' le titre <strong>de</strong> rente pour l'ex- cé<strong>de</strong>nt converti ; 3° le nouveau livret. Gomme l'Etat a eu tout le temps pour préparer cette mutation, ies petits rentiers trouvent avec raison quil y met le temps et qu'une fois <strong>de</strong> plus lorsqu'il y a <strong>de</strong>s fonds à verser, il op -re ave -, une sage, trop sage lenteur. S'il s'agissait <strong>de</strong> tou her <strong>de</strong>s fonds, parions qu'il y mettrait beau- coup plus d'empressement. que ALBI — Le boniment continue. — L'article <strong>de</strong> l'Express a ramené à sa juste valeur, c'est-à-dire à rien, l'intervention tapageuse du citoyen Andrieu auprès du ministre pour l'ouverture du tronçon <strong>de</strong> ligne Carmaux-Yinur. L'inutilité <strong>de</strong> cette, démarche est consta- tée par la lettre môme, du ministre nous avons publiée hier. Quant aux bâtiments <strong>de</strong>s stations, dit M. Pierre Baudin, le projet d'exécution est sou- mis à l'exercice <strong>de</strong> contrôle. J'espère être bientôt en mesure <strong>de</strong> statuer sur ce projet, dont la Compagnie du Midi est disposée à pousser l'exécution avec la plus gran<strong>de</strong> célérité. Ce n'est pas nous qui le disons, ni qui le vint dlie au ministre; la Compagnie iTe.L poi i sser les travaux avec la plus glan<strong>de</strong> célérité. Pourquoi ? tout simplement pour pou- voir mettre la ligne en exploitation le plus tôt possible et faire produire intérêt aux capitaux qu'elle y a engagés L'intervention <strong>de</strong> M. Andrieu n'avancera pas d une heure l'ouvertu, e <strong>de</strong> la ligne. Cela n'empêche pas l'Union <strong>de</strong> consacrer une colonne et <strong>de</strong>mie à la célébration <strong>de</strong> ce haut fait du député-maquignon. « Rien ne le lasse, rien ne lé décourage!» s écrie le journal maçonnique, et, pour le prouver, il annonce que le projet <strong>de</strong> loi concernant les tramways départementaux a été déposé sur le bureau <strong>de</strong> la Chambre jeudi <strong>de</strong> nier. Cette question était à l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis plus d un an; le conseil d'Etat avait <strong>de</strong>puis plus île <strong>de</strong>ux mois donné un avis favorable a la convention internationale entre le dépar- tement et M. Lemonnier, concessionnaire du réseau. Tous les journaux, y compris la Dépê- che et l'Union, ont annoncé au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la session extraordinaire du conseil général que le dép t du projet <strong>de</strong> loi por- tant déclaration d utilité publique ne pou- vait tar<strong>de</strong>r et tous ont ajouté que le vote <strong>de</strong> cette loi n'était qu'une pure formalité, que ainsi que cela est <strong>de</strong> règle en pareille occasion, il n'y aurait même pas <strong>de</strong> discus- sion. M. Y..., <strong>de</strong> l'Union, n'en fait pas moins c'e mérite à M. Andrieu et prétend que nirJ' Sràce à ses actives démarches coin- ce vï* i l . ve,; celles tle Gouzy et Savary, que ce «esmtat a été obtenu. confrèrol eille ? Pitreries font sourire ; nos bon cœur,T 'w S peuvent s 'y j» 5 '! <strong>de</strong> r ont, car si elle rl pas mnis ( lu lls -êne - Çogôs, elles aurontïWn? éd,li !' e quelqU,8 ta i>'e cornnrend -P n,,-; Vdnla ? ft immense <strong>de</strong> »a G„5 s .*ots : i abonnement <strong>de</strong> six mois a Wè dit Tarn, l tapis, i p 3WJ > l casquette <strong>de</strong> cycliste, i 1 objet d'art, 1 plante <strong>de</strong> salon, 1 porte-cartes (maroquin), porte-fleurs, 1 navette albigeoise, 1 ta- bouret style Louis XIV, 1 surprise, 1 lampe, 1 tabagie garnie, 1 sujet terre cuite, 1 service fumeur, 1 tapis, t <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> lit, 1 cravate fantaisie. Des billets sont mis en vente chez MM. l'ranier, libraire, place du Vigan, et Har- the, chemisier, rue Mariés. Caisse d'épargno. — Opérations du 24 fé- vrier : Versements olToctuôs par 147 déposants dont 29 nouveaux, 44,718 l'r ; remboursements au nombre <strong>de</strong> 107 dont 10 pour sol<strong>de</strong>, 8'i,457 l'r. 02; différence en faveur <strong>de</strong>s dépôts, 10.2J0 l'r. 98. Exceptionnellement et à titre d'essai, uno séance <strong>de</strong> versements ot aussi do rembourse- ments aura lieu le samedi soir, <strong>de</strong> doux à quatre heures. CASTRES. — Mauvaise excuse . — A notre démenti formel au sujet d'une his- toire racontée à sa façon, la Dépêche ré- pond par une note entortillée, manquant <strong>de</strong> clarté, et rendant son affirmation un peu flasque. Oui, nous vous accusons d'avoir voulu volontairement fa ire retomber sur <strong>de</strong>s reli- geuses, sur <strong>de</strong>s femmes, l'acte odieux qu'ont accompli vos amis en marchandant, pour quelques morceaux <strong>de</strong> pain — ç est le cas <strong>de</strong> le dire puisqu'il s'agit d un bou- langer — une fillette pour vos écoles lai- qU f)e démarche, il n'en a été faite aucune par les bonnes sœurs, ni avant, m après votre note perfi<strong>de</strong>. Elles se sont contentées seulement <strong>de</strong> faire prendre <strong>de</strong>s nouvelles <strong>de</strong> l'enfant mala<strong>de</strong>. (Jue trouvez-vous a re- dire à cela? Mais nous pourrions vous parler, au contraire, <strong>de</strong>s démarches faites par un membre <strong>de</strong> l'administration muni- cipale auprès <strong>de</strong> la mère qui n'a pas eu le courage <strong>de</strong> répondre comme il convenait à cet ignoble marchandage. Pas plus dans cette affaire que dans d'autres, les religïeusesne sont jamais sor- ties <strong>de</strong> leur rôle qui est <strong>de</strong> faire le bien partout et toujours et <strong>de</strong> rendre le bien pour le mal. Nous sommes surpris que le correspon- dant <strong>de</strong> la Dépêche, lui-même, ne l'ait ja- mais compris ou n'ait pas voulu le com- prendre. Si vous attaquez leurs actions toujours louables, c'est done par pure méchanceté, par parti-pris ou par haine. C'est ce qui vous rend encore plus cou- pable, et votre excuse <strong>de</strong> n'attaquer les sœurs que parce qu'elles sortent <strong>de</strong> leur rôle, est tout à fait mauvaise et inaccep- table. Les religieuses n'ont jamais eu le triste courage, comme vos amis auxquels vous avez, du reste, souvent donné le conseil <strong>de</strong> mettre le couteau sur la gorge, — comme on dit vulgairement — <strong>de</strong>s parents poul- ies obliger à mettre leurs enfants dans leurs écoles. En agissant ainsi, elles comprennent la vraie liberté, tandis que vous et vos amis, vous la foulez aux pieds et vous conduisez comme <strong>de</strong>s tyrans. Rixe. — Dimanche, à 4 heures du soir, une rixe a éclaté rue l'agerie. L'agresseur, un certain Maux, âgé <strong>de</strong> 25 ans, a été arrêté et procès-verbal a été dressé con- tre lui après interrogatoire. Avis aux cyclistes. — Procès-verbal a été dressé contre un cycliste dont la machine était démunie <strong>de</strong> la plaque réglementaire. LAVAUR. — « Union musicale ». L'orchestre <strong>de</strong> l'« Unionmusicale» adonné dimanche, à ta salle Alsace, le concert annoncé. C'est <strong>de</strong>vant une salle comble et un public très recherché, que les différentes parties <strong>de</strong> ce concert ontétéexécutées avec une maestria digne <strong>de</strong>s artisi.es qui com posent cette Société. Le public s'est retiré charmé <strong>de</strong> cette audition en formulant <strong>de</strong>s v eux pour que pareille occasion d'applau dir lui soit offerte un peu plus souvent. Que les membres <strong>de</strong> 1' « Union musicale nous excusent <strong>de</strong> ne pas les avoir félicités plus t'd, mais connaissant la éservo et la mo<strong>de</strong>stie qu'ils professent, nous avions cru bien faire <strong>de</strong> ne rien dire. N< s confrères ayant pris les <strong>de</strong>vants, nous joignons nos félicitations aux leurs et leur disons bientôt, le plaisir <strong>de</strong> vous applaudir <strong>de</strong> nouveau. LACAUNE. — Automobile clans les neiges. — M. le baron Xa vier Reille, dé putédu Tarn, accompagné <strong>de</strong> M. le comte <strong>de</strong> Naurois, maire, <strong>de</strong> Lacnune-les-IBains (Tarn), vient <strong>de</strong> faire une très curieuse et intéressante expérience, en franchissant avec son automobile Delahaye, 11 chevaux un parcours <strong>de</strong> 5 i kilom 'très en 2 h. 35 sur une route acci<strong>de</strong>ntée, recouverte d'une couche <strong>de</strong> 23 centimètres <strong>de</strong> neige, impra ticaf<strong>de</strong> pour les voitures ordinaires. Cette route part <strong>de</strong> Castres, à 20 » mètres d'altitu<strong>de</strong> pour s'élever jusju'à 1.100 me très et aboutir à Lacaune-les-Bains à 903 mètres. 11 s'agissait <strong>de</strong> prouver que les services par automobiles peu , ent reinp-a er avan tageusement les anciennes diligences dans les cas les ulus difficiles*. L'expérien e est faite — elle est con cluante — et à partir du mois d'avril pro chain la station <strong>de</strong> Lucaune-les-Rains va être <strong>de</strong>sservie par <strong>de</strong>s voitures automobi- les. tés religieuses foulées aux pieds par la République ? Mais pourquoi diable, alors, y voit-on fi- gurer <strong>de</strong>s personnages notoirement con- nus comme libres-penseurs, révolution- naires et socialistes ? AUDE * huî^'^eaux assortis, ^ l£r at. a bouteilles liqueurs, SOREZE — SV5. le docteur Deydé. — M. le docteur Deydé nous adresse la lettre suivante, que nous nous empressons <strong>de</strong> publier : Sorèze, 24 février <strong>1901</strong> Monsieur le directeur, Voulez-vous me permettre <strong>de</strong> répondre en quelques mots à l'article : « Cercle républicain <strong>de</strong> Sorèze », paru dans votre journal <strong>de</strong> jour t Laissoz-moi d'abord remercier votre corres- pondant anonyme, du certificat <strong>de</strong> loyauté et d'honnêteté qu'il a bien voulu me décerner mais auprès <strong>de</strong> nies ooncilovcns <strong>de</strong> S'orèz , au milieu <strong>de</strong>squels jo vis <strong>de</strong>puis si longtemps, je n'en avais nul besoin. Notre cor e-qiondant dit. ou payait dire quo lo Cercle républicain a un but <strong>de</strong> p opasan<strong>de</strong> p ditirme, p opagandn dirigée surtout conta l'Ecole <strong>de</strong> Sorèze. autrement dit, et po.ir mettre les points s r tes i, à Sorèze. quiconque- est républicain est contre l'P.coio. C'est une affirmation absu -<strong>de</strong> et qui ne re- pose sur aucune base sérii use : comment voulez-vous qu ••> moi qui <strong>de</strong>puis quatre ans ai mon fils au collège <strong>de</strong> Sorô'.o, qui moi-même suis resté cinq ans pensionnaire à co même collège, agisse cont-e l'Ecole et en désire la chute ' Comment voulez vous quo M. Basti<strong>de</strong>, tréso.-ier du Cercle républicain, gui a son gen- dre professeur, son peiit-lils externe à ce même collège agisse contre l'Ecole? Ce n'est pas possible. Et les autres, ouvriers ou paysnas. no dési rent également que le maintien et lo relève ment <strong>de</strong> cette école, los uns .poussés par l'in- térêt, les autres par le relief, le prestige qu'elle donne à la petite ville do Sorèze, qui sans elle serait bien peu importante. Et d'ailleurs, n'a ons-nous pas signé, moi du moins, la pétition qui a circulé en ville au sujet <strong>de</strong> la libeité do l'enseignement ï Quant à ce que dit votre correspondant an sujet <strong>de</strong> la pression exercée sur tes ouvriers pour les déci<strong>de</strong>r à faire partio du cercle, il n'y a pas à s'y arrêter : nous no sommes ni riches propriétaires, ni notables commerçants et nous n avons sur les ouv riers aucun moyen d'action que la persuasion et l'exemple. Vouilez agréer, monsieur io di ectour, l'assu rance <strong>de</strong> ma parfaite considération. D DlîYDÉ. 11 parait que, notre correspondant soré- zien parait, dire que le cercle républicain a un but <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> dirigé surtout contre l'école <strong>de</strong> Sozéze. Nous ignorons ce que notre correspon dant parait dire; par contre, nous savons ce qu'il a dit. 11 a dit que le cercle républicain est un cercle républicain, définition qui en carac- térise très suffisamment le but et l'esprit. Gala nous vaut une longue protestation Elle est bien bonne I le cercle républi- cain serait-il, par hasard, voué à la dé feuse <strong>de</strong>s idées conservatrices et <strong>de</strong>s liber Cour d'assises Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Weyor, conseiller à la cour d'appel <strong>de</strong> Montpellier, assisté <strong>de</strong> MM. cler- gue ot Erontil, juges au tribunal civil do Car- cassonne. Audience du 26 février VOL QUALIFIÉ ET TENTATIVE DU VOL QUALIFIE Le 12 septembre <strong>de</strong>rnier, a Turban, les voi- sins do M. Maurice Salvigniac. entendant vers 9 heures du soir, un bruit insolito dans sa mai- son, allèront voir ce qui s'y passait. A leur ar- rivée, un individu sortit précipitamment par uno porto sur le <strong>de</strong>rrière do l'imineublo et s en- fuit à^ avers champs. , . . L . on constata alors quo lo malfaiteur avait pè : nôtre dans la mai-.on do M. Salvignac, qui était absent, après avoir escaladé uno tonnel o et pratiqué uno ouverture, dans le mur a 1 ai<strong>de</strong> 'd'une f rte barre <strong>de</strong> charrette. A I inférieur, avait tout bouleversé fracturé la serrure d une armoire où il comptaittrouver <strong>de</strong> l'argent, meri cependant n'avait disparu, le cambrioleur ayant été surpris au milieu do ses lecherches. Les soupçons se portèrent sur un nomme Paulin Vignon. âgé <strong>de</strong> 83 ans. do luchan même. On lo découvrit, en effet, caché dans une cabano <strong>de</strong>s environs du village. Il essaya bien <strong>de</strong> nier tout d'abord, mais il ne tarda pas à l'aire <strong>de</strong>s aveux complets. L'instruction do cette tentative criminelle lit relever contre Vignon un vol qualiUé, commis l'usine à plitre do M. Bougère, an lieu dit Donneuv-e ». Là. dans la nuit du 12 au 1J avril, la porto d'entrée avait été forcée et, <strong>de</strong>s vivres ainsi qu'un fusil Lefauchcux enlevés. Or. le fusil avait été vendu par Vignon a un Espagnol. , L-aeeusè nie ce vol tout en reconnaissant qu'il a été en possession <strong>de</strong> l'arme. Il prétend l'avoir trouvée au milieu d'une haio dans les champs. V."- i „• Ap es un énergique réquisitoire do M. lotti, substitut, et un habile plaidoyer do M" Squrn, le jury rapporte un verdict a lirmatif mitigé par les circonstances atténuantes, les ciri ons- lances aggravantes écartées, lacour condamne Vignon à 8 mois do prison. Aujourd'hui, dcrnieie affaire <strong>de</strong> la session, complicité <strong>de</strong> vol qualifié ; Pierre. Pomiès, Ed Pilet, Louis Nicolas, Joseph Crabol. CARCASSONNE. — Les réjouissan- ces pendant le Carême. — Voulant imi- ter ta musique <strong>de</strong> la ville, la Société lyri- que Sainte-Cécile organise, à son tour, pour le dimanche 3 mars, une fête au bé- néfice <strong>de</strong>s pauvres, au square Gambetta. La date <strong>de</strong> cette réjouissance n'aura pas plus notre approbation que celle <strong>de</strong> la pré- cé<strong>de</strong>nte, attendu surtout que, données il y a un mois, ces <strong>de</strong>ux fêtes auraient permis <strong>de</strong> venir en ai<strong>de</strong> plus opportunément aux malheureux, pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> froids si rigoureux que nous venons <strong>de</strong> tra- verse r.- Le champ <strong>de</strong> tir. — M. Chosset écrit à la Dépêche : Carcassonne, 25 février <strong>1901</strong>. Monsieur le rédacteur <strong>de</strong> la Dépêche, Dans vos commentaires <strong>de</strong> ce matin, qui précè<strong>de</strong>nt ma lettre, vous vous appuyez sur une base fausse, vous parlez <strong>de</strong> location alors ue vous savez fort bien qu'il n'est plus ques- tion <strong>de</strong> louer mon terrain, mais <strong>de</strong> le vendre au même prix que Villemaury. Cela résulte d'une proposition ferme que j'ai faile à M. le maire et dont il m'a accusé réception. D'après votre déclaration, on présenterait au conseil municipal les <strong>de</strong>ux propriétés en tenant ce langage: Bazalac coûte 1,800 francs (ce qui est faux), tandis que Villemaury no coûtera que 800 francs, et <strong>de</strong> plus rapportera <strong>de</strong> petits bénéfices. On passera sous silence bien entendu, les autres frais, qui s'élèvent à 46,000 francs, et on les fera voter plus tard, sans crier gare. Mais le conseil municipal découvrira la vérité et comme i! est composé d hommes intelligents et soucieux <strong>de</strong>s inté 'êts <strong>de</strong>s contribuables, il n'abdiquera ni son droit <strong>de</strong> contrôle, ni son in- dépendance, et a hètera Baz,alac, qui coûtera <strong>de</strong>ux fois moins cher. Veuillez agréer, etc. CHOSSET, Propriétaire à Palaja. Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> voleurs. — Nous avons si- gnalé à différentes reprises <strong>de</strong>s vols <strong>de</strong> zinc, <strong>de</strong> plomb et <strong>de</strong> cuivre commis dans la banlieue <strong>de</strong> Carcassonne et <strong>de</strong> la région. Les malfaiteu s continuent leurs exploits. Plusieurs p opriéiaires <strong>de</strong> Grazaille, <strong>de</strong> Villalbe et <strong>de</strong> la Foudrette ont eu, ces jours <strong>de</strong>rniers, les tuyaux <strong>de</strong> leurs pompes coupé:, et <strong>de</strong>s chéneaux enlevés. Encore la rage. — Un chien appartenant à M. Joucla. <strong>de</strong>meurant rive droite du canal, ayant mordu un domestique do son maître et vingt neuf do ses congénères, a été abattu et autopsié par M. Kabre. vélè inaire. L'animal a été reconnu 'atteint d'hyd ophobie. Le domes- tique a été dirigé sur l'institut i'ouysson-Her- tran t, <strong>de</strong> Montpellier, et les chiens mordus abattus. Sapeurs-pompiers. — Dimanche mat n, 21 courant, cette compagnie s'est réunie, sous les armes, dans la cour <strong>de</strong> la Mairie M. le commandant Mailhe, délégué par M. le maire <strong>de</strong> Carcassonne. a remis à M.' le capi- taine Pouillès. commandant les sapeurs-pom- piers, la médaille d'honneur, en bronze, qui lui a été <strong>de</strong>ce née p T M. le prési<strong>de</strong>nt du con- seil, ministre <strong>de</strong> l'intérieur, en récompense du courage, du dévouement et <strong>de</strong> l'activité dont il a fait p euve en diverses circonstances et, ré- cemment, au sinistre survenu durant la cons- truction <strong>de</strong> la nouvelle caserne <strong>de</strong> gendarme- rie. Un diplôme <strong>de</strong> mention honorable a été re- mis aux dénommés ci-après, qui ont fait preuve <strong>de</strong> dévouement et d'activité en diverses circonstances pèiillcuses : MM. Auguste Augé. caporal ; éulos Escar- guel, caporal ; François Uaphaèl, ('ap.ral ; Mi- Q.iel Larroda. François- avier Guilhalmou : François Grill ères. François Méteille. Jean Mar- tignoiles, Aimé Pages et Michel Laujard, sa- peurs. Même mention honorable a été accordée à MM Alci<strong>de</strong> Puoil. entrepreneur do tiavaux et Henri Bousquet, menuisier, <strong>de</strong>meurant à Car; cassonne. Les mendiants. — La police a expulsé vingt- un mendiants invali<strong>de</strong>s, arrêtés dans les rues do la viilo. Pertes et trouvailles. — Béclamer à M. Macé, adjudant à la sous-intendance, uno bague en or : à Mlle Guilhamotè boulevard lia bes, un acelel en argeni ; à M. castet. propriétaire à Villalbe, une chienne <strong>de</strong> chasse, lace giiifon Tribunal correctionnel. — Audience du 20 février. — Prési<strong>de</strong>nt do M. Vézinhet. Antoine Coronas. 21 ans. est inculpé <strong>de</strong> voies <strong>de</strong> l'ait sur la personne du sieur Antonnin Sé- négas, cocher ; c'est cet espagnol, qui .iouant à pile ou face sur les allées <strong>de</strong>s Tilleuls, ave d'autres iounos gens, en vint à se batlre pour <strong>de</strong>ux sous qu'il préfendait avoir gngnés, et eut même recours au couteau : 8 jours <strong>de</strong> prison Placi<strong>de</strong> Paringaud. 59 uns .tisseur, né à Oau- dry (Mord) ot Jean Dubrisson, 60 ans, acro- bate, née à Maulo ant i ilaute-Vienne). pour avoir mendié à Carcassonne, le premier <strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> prison, le second quinze jours. Marie, Ta'nhan. veuve Dalières, 54 ans. Bertlie George .n, l'ommo Tailiian. 8 ; ans. <strong>de</strong>meuran rue Laraignon. et Alexan rino Muet, 21 ans en fuite, ont a répondre du délit d'excilatû n do mineure à la débauche. Les <strong>de</strong>ux premiô rcs avaient dans leur établissement où elles la faisaient so liver à la prostitution une jeun fillo <strong>de</strong> 16 ans, nommée Jeanne Stuekcl, em- mené <strong>de</strong> Lyon à Carcassonne. La troisi une avait pcêté son état civil à la jeune mineure pour lui permettre <strong>de</strong> dissimuler son ûgo Marie Tailnan. Il mois <strong>de</strong> prison : liertiie Geor- goon, un an <strong>de</strong> p ison ; Aloxandrine Muet, six mois do prison par dèiaut; défenseur, M» Soum Guillaume Buffol, 65 ans. marchand <strong>de</strong> bois, à Trèbes. est prévenu <strong>de</strong> vol d'électricité au préjudice <strong>de</strong> la Société du gaz. L'inculpé a adapté un fil supplémentaire au treinbleur : le tribunal le relaxe. La Société du gaz réclamait dos dommages par l'organo do M" Colondro; délensour, M» Vi- ven. Guillaumo Boanne, 80 ans, cocher, ot Mario Soula, 20 ans, sa femme, sont poursuivis éga- lement par la Société du gaz, pour avoir sous- trait do l'argent dans lo compteur automatique installé dans leurs appartements : Mario Sonia, 8 jou s do prison avec la loi Bôrongcr; lo mari est rolaxo. Joseph C..„ 84 ans. à Carcassonne, et Louiso P., à l'o/ens, ont négligé do se conformer aux proscriptions <strong>de</strong> la loi du 23 décembre 1874, re- lativement aux enTanls placés on nourrice to premier en no faisant pas à la mairie la décla- ration exigée, la <strong>de</strong>uxième en recevant lo nour- risson sans être munie dos pièces nécessaires: Ifl francs d'amen<strong>de</strong> a. chacun avoc la loi béron- ger. Crédit agricole — La Société do Crédit mu- tuel agricole <strong>de</strong> Carcassonne, créée sous les auspices do la Société Centrale d'Agriculture do i'Audo. a commencé ses opérations le 1"> jan- vier <strong>1901</strong>. Les prêts consentis jusqu'à co jour s'élèvent à <strong>27</strong>,800 francs. CASTELN AUDARY. — Trouvée. — Un forte sous-ventrière a été trouvée par un employé <strong>de</strong> la gare. Elle a été portée au commissariat <strong>de</strong> police où on peut aller [a réclamer. Le marché. — Le marché d'hier a été bon. Il était, il est vrai, favorisé par un temps splen- dido. Lo prix dos œufs et dos volailles reste stationnaire. Tribunal <strong>de</strong> simple police. — Cinq musi- ciens do Pexiora, poursuivis pour avoir contre- venu a un arrêté municipal, sont punis chacun d'une amnndo <strong>de</strong> 1 fr. I.o tenancier do la maison <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong> la Fontasse et <strong>de</strong>ux do sos pensionnaires qui so sont payés le luxe d'une exhibition publique à l'Eldora lo, se voient infliger diverses amen<strong>de</strong>s L ex-gérante d'un débit do boissons <strong>de</strong> la ville est frappée d'une amen<strong>de</strong> do 5 fr. pour une infraction à la police dos nueurs. Mordue par un chat. — Une jeune enfant <strong>de</strong> 8 ans, Louise Rolland, a été mordue hier par un chat, au moment où ello sortait d'un ma gasin <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>-Rue L'animal va être soumis à l'examen do M. le vétérinaire. Feu <strong>de</strong> cheminée. — Un feu <strong>de</strong> chominée qui. du. reste, a été éteint sur le champ, s'est déclare hindi soir, rue <strong>de</strong>s Fossés, chez M. Dé lestamg. Les dégâts sont insignifiants. Théâtre. — On nous annonce, pour une date prochaine, le passage <strong>de</strong> la tournée parisienne du « Chat Noir » et do la « Maison du Rire » sous la direction do M. Mdo do Moyer. LIIMOUX. — Nécrologie. — M. Salvat, commissaire <strong>de</strong> police en retraite, che valier <strong>de</strong> la Légion d'honneur, a succombé à la suite d'une longue et douloureuse maladie. Le parti conservateur perd en lui un <strong>de</strong> ses fidèles. Nous adressons à sa veuve et son fils nos plus amers et sincères regrets. Tribunal correctionnel. — Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Vermeil, prési<strong>de</strong>nt. CHASSE EN TEMPS PROHIBÉ. — François Bous sery, propriétaire à Azat, 25 francs d'amendo et remise <strong>de</strong> l'arme. VOL D'OUTILS. — Le sieur Félix Gineslas. con- damné pour ce fait à quinze jours <strong>de</strong> prison est acquitté sur son opposition au jugement COUPS ET BLESSUHRS. — François Coulé, 29 ans; Jean Guichou, 82 ans. et Joseph Bamond, sont condamnés à diverses amen<strong>de</strong>s, variant <strong>de</strong> 25 à 50 Irancs, et solidairement aux dépens. Marché. — Malgré le beau temps, notre <strong>de</strong>rmer marché a été à peu près nul Les vins, n'ayant pas do cours éta ili, on ne peut si gnàler aucuno a aire mémo do minime impor tance. Néanmoins il se vend, mais à pot ren versé, 15 fr. l'hect. \ PARTIR IHJ LAPARFUMERIETHOMS 15 AI A II S PROCHAIN BOilENAVE successeur actuellement 20, place o*# Caoïto'e. Toufousa, sara transfjrij rua Lafa/atte,7. * i, » .- — ^.-«x^o'v^-vr^^o^^^-r^w^vTtfwy -*-j'^rirTrii'irifMv i luge d'instruction au tribunal <strong>de</strong> première instance do La Héolo, M. <strong>de</strong> Lajonio, jugosup pléant chargé <strong>de</strong> l'instruction à Bellac.cn rem- placement do M. Montel. docedô. SALLES-D'AUDE.—Conférence agri cole. — M. Barbut, professeur départe- mental d'agriculture <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, fera une conférence publique et gratuite dans la salle <strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> Salles-d'Au<strong>de</strong>, le mer- credi <strong>27</strong> février, à 7 h. Ij2 du soir. FLEURY-D'AUDE.— Conférence agri- cole. — M. Barbut, professeur départe mental d'agriculture conférence publique salis <strong>de</strong> la mairie <strong>de</strong> du février, à 7 h. 1[2 agricole mutuel. <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, fera une et gratuite dans la Fleury, le jeudi 23 soir, sur le Crédit d'infanterie du général Le capitaine Laverdure. du 2I« coloniale, est mis à la disposition commanda it en chef le co ps d'occupation <strong>de</strong> Madagascar pour service à l'ôtat-major. M.Sarrail chef <strong>de</strong> bataillon breveté au 130» d'Infante ie. passe au 141 e ; M. Dufieux, capi- taine breveté au 76", passe au 3a, maintenu sta- giaire à l'état-major <strong>de</strong> la. division d'Oran ; M Ungefer. capitaine au 102 e . passe au lic. reste détaché au service géographique ; M. Thur et, capitaine, b eveté eu 115', passe au 17 e, main- tenu à l'état major <strong>de</strong> la 2e division ; M. <strong>de</strong> Wimpffen, capitaine au 4», passe au '0=, main- tenu dans ses fonctions d'attaché militaire à Athènes ; M. Jouin. capitaine au 115e, passe au 51 e , maintenu dans ses fonctions <strong>de</strong> rapporteur auprès du conseil <strong>de</strong>guerre d'Amiens; M. Am- broise, capitaine adjudant major au 1er, passe au 3 : M. lté oura. capitaine d'habillement au 2 e étranger, passe au 61' d'infanterie ; M. Ma- thieu, capitaine breveté au 1 6 e , fiasse au 0P ; M. Courtot do Cissey, capitaine au 83°, passe au 63 e , reste détaché au 2- bureau d'in anterie ; M. Crois'lle, capitaine adjudant-majoc au 12se, pa se au 73 e ; M. rîour<strong>de</strong>au. capitaine au 13 )e, passe au "8 ! , maintenu stagiaire d'intendance ; M. Gayral, capitaine adjudant-major au 153°, passe au 8 et reste détaché au service géo- graphique ; M. Duchône, capitaine breveté, hors cadres, à l'état-major, est réintègre au M. Stuhl. capitaine au 30». passe au 92° ; M. Du Pin <strong>de</strong> La Guerivi re, capitaine au 108°. passe au 1 17«; M. Perret, capitaine au 89°, passe au 108', ot re4o détaché au service géographi- que : M. l'ourtebatte. capitaine au 151e, passe au l'i3 e , M. Soleilhavoue, capitaine au 150', passe au 123 e ; M. Bosquette, lieutenant au 163°, passe au 74-; M. Camare, lieutenant au KiS», passe au !$•; M. Dolze, lieutenant au 103e, passe au 3 e ; M. Fayollet lieutenant au Kiu», passe au 1 >; M. <strong>de</strong> .fosse <strong>de</strong> Levas, lieutenant au 1 4', passe au 98 e : M. Jaubert, lieutenant au 10ie. passe au 15»; M. Formel, lieutenant au 16», passe au 60 e ; M. Rriilat, lieutenant au 5e ba- taillon d'in anterie légère d'Airique, passe nu M. Motte, lieutenant au 8°. passe au S8'; M. Mouhot, lieutenant au 20e, passe au 78e ; M. ca- bale, aieutenant au 146e, passe au 12e; M. Vidal, lieutenant au 151°. passe au 112e: M. Veyssi, lieutenant adjoint au trèso ier au 112e régi- ment, pa -se au 7° bataillon <strong>de</strong> chasseurs à pied, pour y occuper l'emploi d'odicier d'habillement; M. Mofat, lieutenant au 148-, passe au 15» ; M. Nougarè<strong>de</strong>, lieutenant au ' ; 3\ passe au 59»; M No % lieutenant au III e, f asse au 2e bataillon d infanterie légère d'Afrique ; fit. Perrault, lieu- tenant, au 70 e , passe au 81°; M. Mal ère, lieute- nant au 84», fiasse au 18 ; M. Moreau, lieute- nant au 1" ti, ailleurs algériens, passe au 8° d'in anterie, maintenu au service <strong>de</strong>s af- faires* indigènes : M. Wikl, lieutenant au 1er tirailleurs algériens, passe au 12 d'infanterie, maintenu au service <strong>de</strong>s affaires indigènes; M. La porto, lieutenant au 77», passe au 2 l«, et reste détaché à l'école «upérieuro <strong>de</strong> guo ro ; M. 11a- meiiSer, lieutenant au 2' ti, ailleurs algé- riens, passe au 80« d'infanterie. et reste détaché dans io service <strong>de</strong>s affaires indigènes ; M. li a i 1 obtenant au 63», passe au 25°, et reste détaché Ét l'Ecole supérieure <strong>de</strong> guerre; M. I!ru.;ê e. lieutenant au 68°, passe au 29e, et reste détaché a I état-major du co ps expédi- tionnai e <strong>de</strong> Chine ; M. Voifiot, lieut nant au 28 e bataillon do chasseurs à pied, passe au S4« d'infanterie, et reste détaché à l'Ecole supé- rieure <strong>de</strong> guerre ; M. Maignien, lieutenant au tiraill urs allié iens, passe au 59 e d'infante- rie, et reste détaché à l'Ecole supérieure <strong>de</strong> guerre ; M. Fouquot, lieutenant au 83°, passe au G4Lel reste détaché dans le se vice <strong>de</strong>s af- faires indigènes : M. Vrinat, lieutenantadjoint au trésorier au 141'. passe au 52e; M. Mer'.o. I.oub-'nant au 53», passe au 126>, M. Noguo. lieutenant au 53'. passe au 4» tirailleurs algé- riens ; M Giasset. lieutenant au lie bataillon do chasseurs à pied, passe au 5 :e d'in anterie ; M. Coulloumme-Labarthe, lieutenant au 59' ré- giment, passe au 5d« ; M. Clausset, lieutenant au \b?\ pasjse au^j)^ Les Grèves Paris, <strong>27</strong> février. Un rédacteur do la Presse s'c^l adressé aux secrétaires <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s Compagnies françaises do charbonnage, pour connaître lo sentiment do ces <strong>de</strong>rnières sur les résolutions adoptées à Saint-Etienne par lo Comité fédéral <strong>de</strong>s mi- neurs. A la Société contralo<strong>de</strong>s houillères do France un <strong>de</strong>s secrétaires lui à fait les déclarations suivantes : « Nous no croyons pas à la mise à exécution do la menace do la grève générale, votée par les représentants <strong>de</strong>s syndicats ouvriers. Cetto resolution a été adoptée simplement dans le but do laire. peur aux gran<strong>de</strong>s Gompagn'es » La grève générale do tous les mineurs <strong>de</strong> France est. en effet, uno choso si colossale qu'elle peut difficilement se réaliser. Qui par exemple, pont donner aux membres du comité fédéral national l'assurance que le mouve- ment sera suivi <strong>de</strong> tous les mineurs? Dans beaucoup do bassins d'importanco secondaire il est vrai, les ouvriers ne sont pas syndiqués' Ceux-là, certainement, continueront à'travailler et mémo dans les grands contres, entre autres lo Pas-<strong>de</strong>-Calais, nous savons que l'idée <strong>de</strong> la grève générale n'est pas envisagée avec enthousiasme. » Le secrétaire général do la Compagnie <strong>de</strong>s mines <strong>de</strong> la Loire, a dit <strong>de</strong> son côté. « Jl y a beaucoup do choses contradictoires dans le texte <strong>de</strong>s résolutions votées par le comité fédéral national <strong>de</strong>s mineurs. Je n'es- saierai pas do les mettre d'accord, mais laissez- moi vous dire quo jo no crois pas à la grève générale. Pour lo moment, l'organisation <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> mineurs n'est pas assez puissante pour entraînerunpareil mouvement. Maisce qui n'ostpas vrai aujourd'hui, peut le <strong>de</strong>venir à la longue. » — Quoi est le nombre dos mineurs en France — cent quatre-vingt mille environ. Vous voyez <strong>de</strong> quelle importance serait une pareille grève et quelles seraient ses conséquences. Kn ce moment, le stock do charbon n'existe pour ainsi dire pas, ou plutôt il commence seule- ment à se reconstituer. » Si les mineurs désertaient tous la mine, avant huit jours il n'y aurait plus un seul mor- ceau <strong>de</strong> charbon en France et toutes les indus- tries seraient arrêtées. Les bateaux ne pour- raient plus partir, les chemins <strong>de</strong> 1er ne circu- leraient plus. Cette catastrophe, car ç'en serait une. sera, sans doute, évitée, du moins il faut l'espérer. F:n ce qui concerne notre Compagnie, nous croyons que nos ouvriers réfléchiront à <strong>de</strong>ux lois avant <strong>de</strong> cesser le travail. » Chalon-sur-Saône, <strong>27</strong> février. Neuf nouveaux prévenus, inculpés <strong>de</strong> vio- lences contre les usines, ont comparu, hier après-midi, <strong>de</strong>vant le juge d'instruction. D'au- tres prévenus, au nombre d'environ cinquante, comparaîtront ultérieurement. Montceau-les-Mines. Des arbres du talus du chemin <strong>de</strong> 1er P.-L.- M. ont été coupes. Une plainte a été déposée au parquet, et les gendarmes ont reçu l'ordre <strong>de</strong> surveiller la voie, afin d'éviter <strong>de</strong> sembla- bles faits. Dans le meeting habituel qui a eu lieu hier après-midi, sur la placo <strong>de</strong> l'IIôtel-<strong>de</strong>-Ville, M. Merzet, prési<strong>de</strong>nt du Syndicat, un <strong>de</strong>s dé- légués envoyés à Saint-EUenne, a déclaré que l'impression que les délégués rapportent <strong>de</strong> Saint-Etienne et <strong>de</strong> Firminy. est que les gré- v.stes doivent continuer ia lutte, et qu'ils auront l'appui <strong>de</strong>s forces ouvrières. U a ajouté qu'il ne pouvait pas donner en plein air <strong>de</strong>s explications sur sa mission, mais qu'aujourd'hui quatre réunions privées seraient tenues successivement et dans une salle close. M. Chalmandier, un autre délégué, a parlé dans le même sens : « Si la grève n'a pas été sanctionnée immé- diatement, at-il dit, l'on peut néanmoins compter sur toutes los organisations. » M. Maxenee Bol<strong>de</strong>s a pris ensuite la parole « Vous venez, a-t-il dit, <strong>de</strong> remporter une vic- toire dont vous n'avez peut-être pas aperçu toute l'importance, car, <strong>de</strong>puis la réunion <strong>de</strong> Saint-Ltienne, c'est l'ensemble dos mineurs qui prend la direction du conflit, ce qui don- nera à toutes les organisations le temps néces- saire pour leur permettre d'arriver, ensemble, sur la ligne <strong>de</strong> combat afin <strong>de</strong> mieux supporter lo choc. » L'ordre du jour <strong>de</strong> Ja continuation <strong>de</strong> la grève a été voté à l'unanimité. Glermont-Ferrand, <strong>27</strong> février. Le juge <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> Montaigut-en-Combrailles a rendu son jugement dans le procès intenté par la Compagnie <strong>de</strong> Chatillon et Commontry à 23 ouvriers mineurs pour rupture du contrat <strong>de</strong> louage. Le jugement condamne les vingt-trois ou- vriers mineurs qui ont rompu le contrat, à retirer leur livret dans la huitaine. LE BRILLANT COTE DE LA MALADIE. Il consiste à sa débarrasser <strong>de</strong> la maladie et à retrouver la santé. Casimir CHIR Voici le seul beau côté du rhumatisme, <strong>de</strong> la bronchite chronique, <strong>de</strong> la perta u appétit et <strong>de</strong> sommeil, et <strong>de</strong> l'anémie : Ruesnes, le 26 avriUOOO. Messieurs. Depuis quelques années, j'étais atteint do rhumatismes. Je souffrais, en outre d'une toux chronique qui était dégénérée en bronchite et m'avait enlevé l'appétit et le som- meil. Aussi mon étot <strong>de</strong> faiblesse s'aggravait <strong>de</strong> jour en jour au point que, profondément anémié, il me fut impossible <strong>de</strong> me livrer 4 aucun travail. C'est arrivé à cette situation que j'eus re- cours à votre Emulsion Scott dont io suivis l'usage d'une façon régulière. Un mieux sensi- ble s'opéra bientôt dans mon état <strong>de</strong> santé : ja souffrais moins et mon appétit était retrouvé. L'amélioration s'accentua rapi<strong>de</strong>ment et c'est complètement rétabli que je vous adresso au- jourd'hui mes meilleurs remerciements et l'expression do ma reconnaissance. Casimir Orra. Le seul beau côté <strong>de</strong> la maladie en est la guérison. 11 n'y a aucune joie ni aucun réconfort à moins que l'on ne puisse re- couvrer la santé ; mais voyez, dans le cas ci-<strong>de</strong>ssus, cela fut accompli par l'Emulsion Scott sans aucune difficulté. Songez donc un seul instant aux centaines <strong>de</strong> mille personnes qui profitent chaque jour <strong>de</strong> l'Emulsion Scott. Les enfants l'absorbent pour prendre <strong>de</strong>s muscles et <strong>de</strong> la force et se débarrasser <strong>de</strong> leurs rhumes et tendan- ces à la débilité. Les phtisiques la prennent pour perdre la toux et vaincre l'affaiblis- sement causé par la maladie. Certains la prennent pour l'anémie, la bronchite et bien d'autres maladies ; et, dans tous les cas et dans chacun en particulier, le tra- vail le plus important <strong>de</strong> l'Emulsion Scott sera <strong>de</strong> relever l'état général <strong>de</strong> la santé, <strong>de</strong> sorte que ces maladies non seulement disparaîtront, mais auront bien du mal â rentrer <strong>de</strong> nouveau dans l'organisme. It est difficile, en effet, à la maladie ou affec- tion locale <strong>de</strong> toute espèce, d'avoir prise sur un corps sain et vigoureux. On peut distinguer la véritable Emulsion Scott par la marque <strong>de</strong> fabrique d'un pê- cheur tenant un gros poisson sur son épaule ; aucune forme d'huile <strong>de</strong> l'oie <strong>de</strong> morue, excepté celle vendue sous notre marque <strong>de</strong> fabrique, ne sera aussi agréable à prendre ou aussi efficace pour l'orga- nisme. C'est la véritable Emulsion Scott qu'il vous faut et nous pensons que vous vous assurerez bien que c'est elle que vous recevez, même si c'est seulement po,ur l'essayer et voir ce qu'elle est et ce qu'elle fera. Un échantillon d'Emulsion Scott sera envoyé à toute personne qui adressera, en mentionnant le nom <strong>de</strong> ce journal, 0 fr. 50 <strong>de</strong> timbres a Delouche et Gie, 10, rue Gra- vel, à Levallois (Seine). Toutes les bonnes pharmacies ven<strong>de</strong>nt notre Emulsion Scott. Concours d'admission à Saînt-Cyr Paris, <strong>27</strong> février. Les compositions du concours d'admission à l'école spéciale militaire do Saint-Cyr, fixées aux 4, 5, 6 et 7 juin prochain, par 1 instruction du 3 décembre P>00 pour l admission à ladite école, sont reportées sans changement dans leur ordre, aux 5, 6, 7 et 8 juin. Ik DETTE EXTÉRIEURE DU PORTUGAL Paris, <strong>27</strong> février M. Eugène Guêrin, interpellant au Sénat le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, a déclaré qu'en 1893, lo gouvernement portugais a brus- quement réduit dos <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> l'intérêt <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>tte extérieure, et que. du jour au len<strong>de</strong>- main, la situation <strong>de</strong> nombreux porteurs fran- çais était <strong>de</strong>venue celle do gens spoliés. M. Delcassé dans sa réponse, a assuré le Sénat qu'il entendait obtenir du Portugal qu'il revienne sur les mesures <strong>de</strong> spoliation qu'il a prises, et qu'il n'hésiterait pas, en cas <strong>de</strong> be- soin, a user pour se faire écouter, <strong>de</strong>s moyens qu'il a entre les mains. Or, uno dépêche <strong>de</strong> Lisbonne nous apprend, que, à la Chambre <strong>de</strong>s députés portugaise, M. Arrovo, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, interrogé" hier même, sur le - règlement <strong>de</strong>là Detto extérieure, a déclaré ponctuellement et scrupuleusement : « Le gouvernement, sauvegardant entière- mont l'autonomie financière du pays, ne pourra accepter, sous aucune forme, un con- trôle, même indirect, ni accepter un traite- ment financier qui puisse excé<strong>de</strong>r les ressour- ces du Trésor. » VéritableSavonduCongo :0f.601epain. CbroDomètre BARTHET Merveille <strong>de</strong> Précision Nouvelle Créationi: Fabnqueâ. BARTHET <strong>de</strong> BESANÇON livré avtcBUiïËTIÏÏÏeGÂR AMTIE et <strong>de</strong> REGLA6Ë <strong>de</strong> l'Observatoire <strong>de</strong> la Saison. »at riicKti- et 2&£9f TOUT ACIER OXVDfc ARGENT Catalogua Illustré Franco sur Demanda.  LA MAISON DE CONFIANCE ^Directeur : A. BARTHET. à Besançon (Douliai, LE REGIE DES BOISSONS Et la loi du 29 décembre 1900 MANUEL DU RECOLTANT, BOUILLEUR DE CRU, DÉBITANT, BRA.SSEUR, MA.TICHA.ND EN GROS ET DISTILLATEUR DE PROFESSION Brochure in-8° <strong>de</strong> 220 pages par MM. L. Vallat, docteur en droit, bâtonnier do l'Ordre, et H. Vallat, avocat près la cour d'appel do Montpellier. par la poste et sous pli recommandé Adresser les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et mandats poste & M. l'Administrateur <strong>de</strong> l'Eclair, 3, rue Levât, MONTPELLIER. PETITES NOUVELLES <strong>27</strong> février. A partir du 1" mars 1900. le service <strong>de</strong>s colis postaux avec déclarai ion <strong>de</strong> valeur et contre remboursement (maximum <strong>de</strong> 500 francs) sera étendu aux relations do la Fiance y compris la Gorse Ot l'Algérie avec lo Portugal par la voie <strong>de</strong>s paquebots français do Bor<strong>de</strong>aux à Lisbonne. 4Çy Antiastumatique MACARONI IRE ET CARRET ^twi!M^44iÇ»w8f'«3^ SOUVERAIN r.otmiB CATARRHE __)THME- OPPRESSIOB 30 Aas A» Succès. Médailles d'Or et d'Argent. FOIBES ET MARCHÉS MARCHE DE PARIS Du 20 février. Alcools. — Courant, 30 25; mars-avril, 80 25; 4 Chauds, 31 85. Cote, 3 ) »». Sucros.— Courant, <strong>27</strong> 75 ; 4 do mars, 93 125; 4 <strong>de</strong> mai, 28 5 i : 4 d'ootobro, 2ii 75. Blés.— Courant, 19 70J mars 19 95 ; 4 do mars, 20 8 . ; 4 do mai, 2 > 7\ Farines. — Courant, 2') 35 ; mars, 35 40 t 4 <strong>de</strong> mars, '5 85 ; 4 <strong>de</strong> mai, 25 40. Corbeil, 28 »»; sucros roux. 2i 35; sucras raf- finés. 102 50. MOUVEMENT JUDICIAIRE Paris, <strong>27</strong> février. Sont nommés : .luge au tribunal do première instanco <strong>de</strong> Poitiers, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. M. Dollin du Krcsnol, procureur do la République à lilaye, en rem- piareiiii nt <strong>de</strong> M. Iluguenin, nommé prési<strong>de</strong>nt rrocurour do la ftepubliquo près le tribunal do première Instance <strong>de</strong> Hlayc, BL Bor<strong>de</strong>s, jugo d'instruction à Harhozioux. Jugo au tribunal <strong>de</strong> Rarliozicux, M» première l'erroau, avocat, cabiaet du gardo <strong>de</strong>s sceaux. instance <strong>de</strong> attaché au Pour recevoir GRATUITEMENT un J5«,o échantillon <strong>de</strong> « BOUILLIE <strong>de</strong> CROISSANCE il su Ilit d'envoyer ce bon avec nom et adresse à la --société du Parfait Nourricier", 70, rue Ro -hechouart, à IWKIS. C'est la seule farine alimentai r"e qui, à * toi* savoureuse, la coin- Rlète e i Croissance phosphatée, nuiss o ^j^ % ent d . u „ Convalescent, «CO d'un Z»'* n ±A°"... , Vieillard. <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés