Rapport de stage Hôpital Protestant de Bangwa Cameroun

Donneurs
du sang
Testés
+
%
Volontaires
Testés
+
%
Suspects
Testés
+
%
Lorsqu’un patient hospitalisé présente des signes laissant craindre une infection par HIV, le
médecin demande le K, c'est-à-dire qu’il demande que l’on réalise chez le malade un test de
dépistage sans l’en informé. Si le test est positif ou douteux commence alors une procédure de
counselling. Cela consiste en une discussion avec le patient, visant à évaluer ce que celui-ci
sait déjà du HIV, de son mode de transmission, des traitements existants, afin de dédiaboliser
la maladie. Au fil des jours et des discussions, on cherche à amener le patient à accepter de
réaliser le test de dépistage (sans lui dire que celui-ci a déjà été fait !). Il faut vraiment avancer
au rythme du malade, sinon, on risque de le voir se fermer à toute discussion ! Il faut ensuite
lui annoncer les résultats du test et l’accompagner, lui expliquer la prise en charge, les modes
de transmissions, à quoi faire attention, qu’il peut encore mener une vie normale, l’aider à
faire face à son entourage (discuter ave le malade à qui il compte en parler), le
déculpabiliser… . Cette façon de pratiquer où l’on réalise un test HIV sans le consentement
du patient peut paraître totalement anti-éthique. Mais cette manière de procéder est parfois
nécessaire, quand un patient arrive en très mauvais état général, que tout counselling est
impossible dans l’immédiat et que la connaissance du statut sérologique peut influencer le
traitement. Le counselling prend du temps, et on n’en a pas toujours !! Quand il n’y a aucune
urgence, on préfère commencer par le counselling et que le patient se fasse tester directement
de façon volontaire et en connaissance de cause. On dit alors qu’on demande le PS1.
Lorsqu’un patient est dépisté positif, on lui monte un dossier UPEC (unité de prise en charge)
et il est inséré dans un programme de prise en charge. Dans le cadre de ce programme, les
médicaments sont distribués gratuitement, et le patient peut bénéficier d’un soutien moral. Ce
programme permet un suivi du patient, tant sur le plan biologique que social.
Dégistage du VIH à l’Hôpital Protestant de Bangwa par
trimestre en l’an 2006
3 er Trimestre : du 1 er Juillet 2006 au 30 Septembre 2006
60
ans
TOTA
L
H F H F H F H F H F H F H f T.H+F
0 0 23 15 30 17 33 11 11 13 1 0 98 56 154
0 0 0 0 2 2 1 0 1 1 0 0 4 3 7
0 0 0 0 6,66 11,76 3,03 0 9,90 7,6 0 0 4,0 5,3
4,54
9
8 5
0 0 7 19 17 27 23 15 12 9 1 0 60 70 130
0 0 0 1 4 8 6 5 2 3 0 0 12 17 29
0 0 0 5,26 23,52 29,62 26,08 33,33 16,16 33, 0 0 20 24, 22,30
33
28
0 3 0 0 11 13 6 1 5 5 3 0 25 22 47
0 2 0 0 4 5 3 0 4 1 1 0 12 8 20
0 66,66 0 0 36,36 38,46 50 0 80 20 33, 0 48 36, 42,50
33
36
x 0 x 34 x 42 x 19 x 0 x 0 X 95 95