31.07.2013 Views

Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...

Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...

Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>de</strong> l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> absences et <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> <strong>de</strong> leur chef. Même l’agenda ne comportait<br />

souvent aucun détail au sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> et ne permettait la plupart du temps<br />

que <strong>de</strong> constater les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> durant lesquelles Peter Regli était occupé.<br />

C’est pour ces raisons que la DCG n’a pu ni infirmer ni confirmer les affirmations<br />

qui ont été émises à diverses reprises selon lesquelles Wouter Basson aurait plusieurs<br />

fois rendu visite à Peter Regli au Palais fédéral ou l’aurait rencontré en<br />

d’autres endroits encore. Cela étant, la DCG n’a trouvé aucun indice permettant <strong>de</strong><br />

penser que ces suppositions soient fondées. Bien qu’il en ait plusieurs fois donné<br />

l’assurance, le prétendu témoin – décédé entre-temps – régulièrement cité par les<br />

médias n’a pas fait parvenir à la DCG <strong><strong>de</strong>s</strong> informations ou <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces qui auraient<br />

permis d’apporter plus <strong>de</strong> clarté à ce sujet. À l’issue <strong>de</strong> toutes ses investigations et<br />

<strong>de</strong> l’examen <strong>de</strong> tous les indices dont elle disposait, la DCG n’a plus aucun doute<br />

quant aux suppositions malveillantes colportées par les médias au sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong><br />

entre Peter Regli et Wouter Basson: elles n’ont aucun fon<strong>de</strong>ment.<br />

Pour cette raison, elle confirme l’appréciation déjà faite dans son rapport <strong>de</strong> novembre<br />

1999. Les <strong>contacts</strong> entre Peter Regli et Wouter Basson se limitent pour<br />

l’essentiel à une visite <strong>de</strong> courtoisie qui a eu lieu au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 90. En outre, il<br />

y un certain nombre d’indices qui permettent <strong>de</strong> penser que la visite <strong>de</strong> courtoisie en<br />

question pourrait éventuellement avoir été l’objet d’une confusion ou qu’elle aurait<br />

pu avoir été précédée par une rencontre fortuite et brève (voir ch. 10.5).<br />

8.2 Attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Peter Regli durant l’enquête<br />

et après avoir quitté ses fonctions<br />

Au cours <strong>de</strong> ses diverses investigations, la DCG a eu l’impression que Peter Regli<br />

n’a pas été très regardant, qu’il n’a pas suffisamment été au fond <strong><strong>de</strong>s</strong> choses et qu’il<br />

s’est même parfois satisfait trop hâtivement <strong>de</strong> réponses imprécises. Sa volonté<br />

d’informer la DCG spontanément et <strong>de</strong> manière complète au sujet <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires susceptibles<br />

<strong>de</strong> l’intéresser était plutôt limitée. La DCG a ainsi fréquemment dû constater<br />

que les déclarations correspondantes <strong>de</strong> Peter Regli étaient très lacunaires. Elle a<br />

donc plusieurs fois été contrainte <strong>de</strong> trouver les informations dont elle avait besoin<br />

en passant par d’autres voies. Il est fort probable que Peter Regli ait délibérément<br />

éludé certaines affaires. Les raisons <strong>de</strong> cette retenue peuvent être très diverses, mais<br />

il est certain que les milieux du <strong>renseignement</strong> accor<strong>de</strong>nt une très haute priorité à la<br />

règle du silence. Bien que, <strong>de</strong> manière générale, la DCG puisse comprendre une telle<br />

attitu<strong>de</strong>, elle ne peut en revanche pas accepter la méfiance dont Peter Regli a manifestement<br />

fait preuve à son endroit.<br />

Les nouvelles investigations entreprises par la DCG ont en effet montré que la<br />

Direction du SRS et le SRFA disposaient encore <strong>de</strong> bien plus d’informations et <strong>de</strong><br />

documents que ce que Peter Regli avait tenté <strong>de</strong> faire croire lors <strong><strong>de</strong>s</strong> précé<strong>de</strong>ntes<br />

enquêtes. Pour la délégation, il est évi<strong>de</strong>nt que, au cours <strong><strong>de</strong>s</strong> précé<strong>de</strong>ntes investigations<br />

<strong>de</strong> la DCGenquêtes, Peter Regli a dissimulé à <strong><strong>de</strong>s</strong>sein <strong><strong>de</strong>s</strong> informations importantes<br />

et, partant, a empêché <strong>de</strong> faire toute la lumière sur certains événements. Ainsi,<br />

en 1993, Peter Regli avait notamment déclaré à la DCG qu’il n’y avait plus <strong>de</strong> documents<br />

portant sur les échanges <strong>de</strong> pilotes. Lors <strong>de</strong> l’enquête <strong>de</strong> 1999, il avait encore<br />

prétendu que les procès-verbaux <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres et entretiens ne remontaient plus<br />

2170

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!